Alice in Wonderlands? Ch. 04

L'attente n'est pas très longue. Je sens une queue se balader sur ma tête, découvrir mon front, venir me faire profiter de son odeur en passant sous mes narines et s'enfourner dans ma margoulette. Il se fait vite une place de roi et vient cogner sans retenue contre ma glotte, me déclenchant un léger renvoi. Je gigote et chouine sous l'intrusion massive, mais deux mains fermes bloquent ma tête et m'empêchent de me libérer de sa présence. Satisfait de l'accueil et de la chaleur du lieu, il démarre quelques allers-retours en douceur pour prendre ses repères.

J'essaie de jouer de ma langue pour contrôler ce chibre fougueux. Sans véritable réussite, car il ne s'occupe pas et continue, sans ressentir les effets du piercing, à glisser entre mes lèvres grandes ouvertes. Le rythme se fait par moment plus élevé et chaque accélération est synonyme de contact désagréable au fond de ma gorge. Il s'y arrête parfois, tentant de forcer cette dernière barrière pour s'enfoncer entièrement dans mon gosier.

Je combats de toutes mes forces cette volonté de dépasser les limites que je ne me suis jamais autorisée auparavant. La gorge profonde ce n'est pas mon truc, ça me donne envie de vomir ! Il va et vient, cogne et recogne, déforme mes joues, pince parfois mon nez sans intérêt, car ma bouche lui est déjà acquise, fait des pauses, frotte ses bourses contre mon nez quand sa queue dédicace mon front de quelques filets de ma bave. Et puis enfin la cavalerie sonne la charge et la cavalcade annonce une fin très proche. Le combat fait place à quelques flots d'une épaisse semence.

Cette queue mal placée dans ma bouche me fait avaler légèrement de travers et me déclenche quelques toux qui font remonter le foutre. Un filet de ce sperme vient même de sortir par ma narine gauche, beurckkkk. Après avoir pris le temps de laisser retomber la pression dans sa queue, il libère enfin ma bouche. J'ai une ou deux remontées ! J'espère qu'il ne compte pas fêter ça toute la soirée Mr K sinon mon estomac va finir par se retourner !

Quelques minutes après cette baise buccale imposée, Alexandre entreprend d'enlever mon bandeau. Vais-je enfin découvrir le visage de celui qui vient de m'utiliser sans le moindre respect pour son plaisir? Je clignote un peu des yeux et découvre devant moi trois mecs tout de noir habillé d'un costume bien coupé et portant un masque de V comme dans le film "V pour Vendetta".

Je referme les yeux, je dois rêver. Une hallucination très certainement due au manque d'air des nombreuses apnées réalisées lors de cette longue chevauchée buccale ou à cette envie inconsciente de voir des chevaliers masqués venir me sauver de ma galère? Je n'ai pas l'occasion de développer ma réflexion, car lorsque je les rouvre ils sont toujours là à m'observer silencieusement les mains dans les poches, décontractés.

En tournant ma tête légèrement à droite, j'en découvre trois autres. Idem quand j'affronte la partie gauche. Je me retourne comme je peux sur mes genoux et six autres me font face ! Une douzaine de mecs m'entoure. J'ai le palpitant qui s'énerve un peu et mon souffle s'accélère. Je n'ai aucune envie de tous les sucer et surtout je m'en sens complètement incapable ! Une folle envie de prendre mes jambes à mon cou et d'aller, même complètement à poil, crier au secours au milieu de la rue m'envahit.

Je croise le regard d'Alexandre positionné légèrement en retrait de ma bande de fan. Il me rassure et calme un peu les débuts de tremblements qui commençaient à emparer tout mon corps. Je considère sa présence comme un gage de sécurité, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression avec lui qu'il ne peut rien m'arriver de mal. Auto-suggestion pour rester pleinement positive dans cette situation stressante me direz-vous? Ou serai-je réellement tombée amoureuse?

Seul avantage de mon petit cadenas se balançant à mon entre jambes c'est que grâce à lui je n'imagine pas le viol le moins du monde ! Qui vient de dire que mes fesses étaient libres? Taisez-vous, n'allez pas donner de mauvaises idées à cette bande de dégénérés !

Perdue dans mes réflexions en contemplant tous ces vengeurs masqués, Alexandre vient me remettre le bandeau sur les yeux me laissant dans l'expectative de la suite de la soirée. Il me transporte dans ma chambre et m'allonge sur le lit, fixe mes poignets au montant et tripote mon clito tout en y collant quelque chose. Puis il m'enlève à nouveau le bandeau. Son visage apaisé et souriant est rassurant. Il me caresse légèrement les tétons et leur offre quelques bisous avant de quitter la chambre.

Le mini vibro qu'il a fixé à mon clito vient de se mettre en route faisant ressurgir de mauvais souvenirs d'électrode. Le spectacle qui s'offre à moi est surréaliste. Cinq mecs se tiennent de chaque côté de mon lit, entièrement nus à l'exception d'une cravate noire, le visage toujours caché par les masques de V. Ils se tripotent en silence allègrement le poireau. Ils sont plutôt bien équipés dans l'ensemble et tous bien gaulés. Les muscles saillants, les pectoraux et les tablettes de chocolat fort bien découpées et des petits culs qui feraient frémir le fri-fri de la moindre des mère Thérésa. Dans toute autre circonstance, j'aurai également fantasmé sans soucis devant cette réunion de corps merveilleusement bien galbé.

Seul le léger bruit du mini vibro vient perturber le silence pesant de cette scène. Je ne sais quoi penser. Allongée sur le dos, le sexe condamné à toute bite fureteuse j'ai du mal à entrevoir l'intérêt de cette réunion. Certes ma bouche grande ouverte reste accessible, mais la position ne serait pas très confortable. Alors quoi? Ce sont juste des adeptes de la branlette, une ancienne secte qui se réunit dans quelques chambres de jeunes filles apeurées? J'ai gagné une nuit avec une bande de cheepandales obsédés à se polir le chinois?

On pourrait presque sourire à la scène. Mon stress n'est pas retombé et je me surprends à tirer un peu nerveusement sur le lien retenant mes menottes comme pour m'extirper de ce guêpier. Je n'avais jamais vu autant de queues en même temps et c'est plutôt impressionnant ! Après vous me direz, ma seule expérience à trois s'est faite dans le noir, donc ma pratique est assez limitée ! Ma bande personnelle de branleurs continue sans relâche de faire briller leur chibre comme une lampe d'Aladin. Pas sûr que le génie qui en sort réalise mes vœux !

Après encore quelques minutes d'effort, l'un d'entre eux vient se positionner au bord du lit. Son gland est presque au-dessus de ma tête et sa main a accéléré très nettement le mouvement. Un copieux jet de foutre ne tarde pas à venir maculer mon visage et j'ai tout juste le temps de fermer les yeux pour éviter la catastrophe. Le yaourt sur la figure n'a jamais été mon masque de beauté préféré ! Lorsque je rouvre les yeux, il est en train d'essuyer la dernière goutte de foutre restée aux abords de son gland sur mon sein gauche !

Vidé, et certainement satisfait, il s'en va sans mot dire alors que moi je le fais ... le maudire ! Sa semence est en train de couler sur ma joue et je bats furieusement des paupières pour tenter de détourner la giclée arrivée sur mon œil droit. Pour rétablir l'équilibre entre les deux rangées qui encadrent mon lit, un nouvel arrivant vient combler l'espace laissé libre. J'avais compté une douzaine de mecs dans le salon ... purée on n'y est pas arrivé ! J'espère surtout qu'ils se contenteront d'une seule branlette !

Mon clito vient de tomber amoureux du mini vibro qu'on lui a attribué. Il a toujours la romance facile et il ne faut pas lui faire longtemps les yeux doux pour l'attendrir. Il vibre, vibre et vibre encore. Il trépigne et réclame un doigt salvateur pour lui faire atteindre l'apogée que le vibro est en train de lui faire espérer depuis un petit moment. Un second "V" s'approche de moi et lâche également une belle bordée de semence sur mon visage. Une partie de son foutre atterrit dans ma bouche grande ouverte. Dégustation non garantie ! Je chouine, mais mon bandeau ne laisse passer que quelques sons gutturaux.

Une fois de plus le glandeur est vite remplacé. My beedroom s'est transformée en showroom ! Le ballet des queues de ces corps athlétiques est en marche. Ils se relaient sans se passer le bâton ! Ils choisissent presque tous ma tête comme terrain d'atterrissage de leur bande de spermatozoïdes en folie. Je n'essaie plus de les éviter en bougeant la tête dans tous les sens, car tous mes efforts se sont soldés par des échecs ! J'ai même décidé de ne plus ouvrir les yeux, la vue des filets de foutre qui pendaient de mes cils lors de ma dernière tentative m'en a découragée et grandement écœurée.

Mon front et mes cheveux ne sont pas épargnés, le foutre coule sur mes oreilles, se faufile dans mon coup, glisse le long de mes narines. L'odeur devient intenable. Le vibro n'a pas arrêté sa cadence depuis le début de cette avalanche de sperme et je sens mon clito au bord de l'explosion. Je ne vais pas pouvoir tenir bien longtemps. Mon bassin se trémousse malgré moi sous l'émotion qui est en train de submerger mon bas ventre.

Purée, je crois que c'est le terme de la soirée en plus, je viens de prendre mon pied la tête recouverte de cet infâme foutre puant qui me donne envie de vomir ! Je me haissssss !

Les premières giclées ont commencé à sécher et tendent ma peau. Je sens encore de temps en temps quelques gouttes atterrir dans les rares endroits encore inexplorés par ces éjaculateurs en délire. Je ne compte plus les goûts différents que ma bouche à découvert au gré des giclées. Je ne sais pas si je vais devenir une spécialiste es foutre, mais en tout cas mon estomac, lui, commence à renâcler sévère et quelques remontées rajoutent des remugles à mon palais.

L'avalanche a l'air de se calmer. Je n'entends plus la chorégraphie des pas feutrés se déplaçant dans la chambre. Je ne sens plus de queue venir éponger les derniers restes de foutre contre mon ventre ou mes seins. Je ne sens plus rien d'ailleurs, juste cette horrible odeur de sperme qui a envahi la pièce ! Ma tentative pour revoir la lumière de mon ampoule basse tension est vaine, mes paupières restent invariablement collées par cette imposante dose de sperme séchée.

Alors j'attends, j'attends qu'une âme charitable me libère et me permette de nettoyer ce masque de nuit qui m'écœure. Voici ou Gala n'ayant encore jamais vanté les effets d'un tel traitement, je doute des résultats sur ma peau. Je combats comme je peux les nausées qui reviennent plus souvent à la charge, râle dans mon bâillon, émets quelques borborygmes, gigote des gambettes pour signifier mon impatience, mais rien ne se passe. Seul le mini vibro continu à donner signe de vie.

Le temps passe, long, très long. Les nausées se sont calmées. Le foutre lui a fini par sécher complètement. Le vibro m'a envoyé une seconde fois sur la lune. Je crois que je deviens clito dépendante ! C'est grave docteur? J'essaye de ne pas m'endormir, je lutte après cette seconde pâmoison qui appelle ensuite aux douceurs de la nuit.

Et puis enfin une main salvatrice ! Elle me libère, enlève le bâillon et m'emmène dans la salle de bain. Je tente délicatement de redonner suffisamment de liberté à mes yeux en enlevant quelques croûtes pour voir la situation. C'est une erreur, la vue de mon visage fait revenir à grands pas une petite nausée qui m'invite à aller visiter une autre partie de mon appartement ! De retour dans la salle de bain, le ventre vide, Alexandre propose à mon corps une douche bien tiède. Il ne vient pas la partager celle-là et je le comprends ! J'y reste presque une heure à frictionner le moindre recoin de mon corps, le moindre petit morceau de peau pour me libérer de toutes ces traces immondes.

De retour dans la chambre, je découvre que le lit a été entièrement refait et qu'une odeur de bâton d'encens tente désespérément de faire la chasse à celle du foutre. Je m'allonge un moment sur le lit avant d'aller retrouver Alexandre que j'espère dans le salon. Enfin c'était l'idée de départ, car je m'écroule de fatigue sans savoir s'il est encore là !