1793 -- La Petite Histoire de Marie

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- C'est Ferdinand Lamarque, le bras droit de Robespierre. C'est un homme très dangereux et d'un claquement de doigt il peut tous nous envoyer à la guillotine.

Marie fut plus impressionnée par la longueur de la phrase de Jean que par son contenu. Jamais encore l'aubergiste n'avait parlé autant. Pour ce qui était du visiteur, elle n'était pas inquiète car un homme aussi beau ne pouvait pas être aussi méchant.

Elle retourna derrière le bar pour admirer de nouveau le jeune homme qui était en train de boire une eau-de-vie avec Paulin.C'est alors qu'elle remarqua la bourse d'écus que le client glissa dans la main de l'aubergiste. Ce dernier prit l'argent avec beaucoup de réticence et elle se demanda pourquoi.

Après avoir emmené le visiteur dans sa chambre, il redescendit le visage décomposé. Faisant signe à Jean et à Marie de le rejoindre, ils s'installèrent à la table de la cuisine.

- je dois vous parler et je n'ai pas que des bonnes nouvelles

- On va être décapité, demanda Jean

- Non, du moins j'espère. Lamarque est tombé sous les charmes de Marie et il veut l'emmener chez elle comme servante.

- C'est ça l'argent, demanda la jeune femme

- Oui, et je n'ai pas eu le choix.

- Mais il ne peut pas, Marie est à nous, rétorqua Jean, les larmes au bord des yeux

Paulin resta un moment silencieux

- Si elle ne le suit pas, il est capable de nous condamner à mort pour la récupérer ensuite.

- Mais....

- J'irais, le coupa Marie. Vous m'avez aidé lorsque j'en avais besoin, je ne veux pas qu'il vous arrive quelque chose.

Ce fut la soirée la plus triste depuis longtemps et Marie, pour les remercier, accepta de leur faire l'amour sur la table de la cuisine, ne voulant pas le faire dans une chambre avec le révolutionnaire à proximité.

Lorsque le matin arriva, les adieux furent douloureux et elle leur promit de revenir les voir dès qu'elle le pourrait. C'est ainsi qu'elle quitta l'auberge des deux frères, accompagnant le beau jeune homme sans trop savoir ce que l'avenir lui réservait.

Épilogue

Sylvie Lamarque referma son ordinateur. Elle n'avait que 28 ans et était passionnée par la généalogie.

Durant plus de six ans, elle avait fait des recherches sur ses ancêtres trouvant leur histoire passionnante.

Pourtant, elle butait toujours sur un nom, Marie Lamarque qui était une orpheline mais qui avait eu une vie trépidante. Malgré toutes ses recherches, elle n'avait jamais pu trouver les noms des parents de son aïeule et elle le regrettait.

Marie qui était née le 5 avril 1775 et était morte en 1851 avait été un emblème pour les femmes durant la révolution. Elle s'était battue, déjà à l'époque, pour qu'elles aient plus de place dans la société.

Sylvie était passionnée par cette femme qui s'était retrouvée veuve un an après son mariage et qui avait eu un fils qu'elle avait appelé Paulin. D'après la légende elle avait hérité d'une grande fortune et, vers 1795, elle se serait retirée dans une auberge pour élever son garçon loin de la ville.

Ça devait être une sacrée femme.

Sylvie regarda sa montre et se dépêcha de se préparer car son fiancé allait bientôt arriver. Elle sourit en pensant que le destin était étrange.

Elle qui était issue d'une famille de révolutionnaires allait épouser un descendant d'une des plus grandes familles de la noblesse.

Bientôt, elle s'appellerait Sylvie de Larvois et trouvait que cela sonnait bien.

Fin

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  • COMMENTAIRES
Anonymous
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7 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a 4 jours

Bravo, l'histoire est charmante, et j'ai pour ma part beaucoup aimé l'épilogue. Les scènes de sexe auraient parfois mérité d'être un peu moins naïves, et un peu plus crues, sans exclure la fraicheur de ce joli texte. Merci ! Clémence

dicordobadicordobail y a 2 moisAuteur

Bonjour Sangohan2. Je ne suis pas vraiment d’accord avec toi. Je trouve qu’au contraire l’épilogue est important dans la mesure où il nous renseigne sur la vie de Marie qui fut finalement heureuse malgré un début plus que difficile. Il fait également un pied de nez au destin en faisant se rencontrer deux personnes issues de la même descendance, histoire de montrer que le monde est petit.

Mais ce n’est que mon point de vue et tu as le droit d’avoir ton avis sur cette histoire.

Sangohan2Sangohan2il y a 2 mois

Bonne histoire mais longue à démarrer et épilogue sans intérêt

Romain_PiRomain_Piil y a environ 1 an

Toujours au top, cette fois dans un contexte historique et social nouveau.

Encore ! Encore ! Encore !

MulierscriptorMulierscriptoril y a environ 1 an

Belle imagination, thèmes variés, belle écriture, c’est toujours excitant ET intéressant ! Bravo à vous !

MS

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