Week-End Avec Ma Soeur

BÊTA PUBLIQUE

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-- Anna, s'il te plaît, arrête de crier. » murmurai-je. « Je sais que ça te rend dingue et c'est normal mais...

-- Mais quoi? Je suis censé en rire, ou dire que c'est pas grave?

-- Non. » Je soupirai et me forçai à la regarder. « Tu vas le dire aux parents?

-- Je ne sais pas encore. » Elle avait baissé la voix et faisait désormais les cent pas, la culotte sale toujours à la main. « Je devrais, parce que c'est très grave là Maxence. » Elle poussa un grand soupir et s'assit sur le lit, fixant la culotte pendant quelques temps. Je me demandais pourquoi elle ne l'avait pas posée, surtout que maintenant elle devait avoir du sperme plein les doigts.

Je détournai les yeux avant de trop m'attarder sur cette pensée et de me mettre à bander à nouveau. Après tout, c'était mon sperme. Mon sperme était posé sur la peau de ma sœur. Techniquement, j'étais plus proche de mes fantasmes que je ne l'avais jamais été. Comme si elle pouvait lire mes pensées, ma sœur poussa un soupir fatigué.

-- Tu sais, ma pote Elodie à surpris son frère en train de faire exactement la même chose le mois dernier... » commença Anna.

-- Ah bon?

-- Ouai. Et pas juste avec sa culotte, mais son soutien-gorge y est passé aussi...

-- Est-ce qu'elle l'a dit à ses parents?

-- Non, elle était dégoûtée bien sûr, mais elle ne voulait pas qu'il ait des ennuis. Et il avait tellement peur qu'il s'est mis à pleurer. » Anna poussa un soupir. « Mais tu vois Max pour lui c'était un peu différent : il a quinze ans et il est puceau. A cet âge là il n'a encore couché avec personne, et comme il est jeune et plein d'hormones, et qu'Elodie est une très jolie fille dans son entourage, eh bien quelque part ça peut se comprendre qu'il ait fait ça.

-- Anna, je...

-- Mais toi Maxence? Tu as vingt ans et je sais très bien que tu as eu des conquêtes depuis le lycée. Tu n'es plus un ado frustré, tu es un jeune homme. Donc la seule raison pour laquelle tu fais ça? » Anna leva la culotte avant de la jeter par terre, où elle atterrit avec un petit bruit flasque. « C'est que tu étais vraiment en train de penser à moi. C'est la seule explication.

-- J'avoue... c'est ce que je faisais.

-- Max, je ne comprends pas. Comme je te disais, tu as été avec des filles. »

Elle se tourna légèrement pour me faire face, et je fis bien attention à garder mes yeux sur son visage car elle n'avait rien fait pour cacher ses seins. « Tu me vois comme ça depuis longtemps?

-- Non, ça date d'il y a quelques mois... » A ce stade je n'avais plus de raison de mentir à ma sœur.

-- Mais qu'est-ce qui s'est passé? » Elle marqua une pause. « Attends... ne me dis pas que tu regardes ces vidéos porno frère-soeur sur internet?

Hein?

-- Euh... mais comment tu connais ça toi?

-- N'essaie pas de retourner ça contre moi. » prévint Anna, comme je haussai les sourcils, elle roula des yeux. « Bon, moi aussi je vais sur des sites porno, ok? Depuis ma rupture avec Steve je... enfin, j'en regarde pour la même raison que tout le monde en regarde. Et je vois pas mal de pubs pour ce genre de films qui mettent en scène un frère et sa sœur, mais je les ignore.

J'essayais d'évacuer bien vite l'image mentale de ma sœur nue, dans son lit tenant d'une main son vibromasseur entre ses cuisses pendant que de l'autre elle surfait sur OnlyFam.

-- Alors, c'est ça qui s'est passé? » demanda Anna. « Tu as commencé à regarder ces trucs là et à avoir des idées?

-- Non. » Je détournai les yeux. « Enfin si, j'en regardai déjà avant mais c'est pas ça...

-- Max, on est déjà entrain de toucher le fond, donc quoi que tu me dises, ça ne pourra pas être pire » dit Anna d'une voix douce.

-- Un coup où les parents étaient partis et où tu en as profité pour faire venir Steve j'ai... j'ai tout entendu. Et depuis, ben...

-- Je le savais.

-- C'était il y a environ deux... hein? Tu savais?

-- Ouai » continua Anna la mine lugubre, « je me disais bien que j'avais cru entendre la porte de ta chambre claquer ce soir là.

-- Mais pourquoi tu n'as rien dit?

-- Qu'est-ce que tu aurais voulu que je te demande Maxence? « Hé au fait petit frère, t'as pas entendu ta grande sœur se prendre pour une porn star hier soir? Non? Ok, cool. » Anna grogna. « Je m'étais dis que c'était mon imagination mais bon, j'ai eu tort...

-- J'ai vraiment tout entendu » confiai-je.

-- Ouai, ça explique aussi pourquoi je te surprends en train de me reluquer depuis quelques temps. » Elle haussa les épaules et, perdant la bataille, je matais ses seins qui rebondissaient. « Au début, je me disais que j'étais parano mais ensuite... » Elle poussa un soupir. « Bon, j'avais des soupçons parce que j'avais parfois l'impression que des vêtements bougeaient où disparaissaient dans ma penderie. Et puis il y a eu cette épisode où maman avait trouvé une culotte pleine de sperme et m'avait engueulée, alors je t'ai tendu un petit piège aujourd'hui'hui. Je savais à peu près à quelle heure tu finissais tes cours, et je me suis mise près de la piscine. Et quand je t'ai vu près de ta fenêtre pendant que je prenais des selfies, je me suis dit que tu étais déjà passé dans ma chambre. Il ne me restait alors plus qu'à te donner un petit spectacle pour te pousser au crime et...nous y voilà.

-- Ouah, c'est machiavélique.... » Puis une idée me frappa. « Ok mais il y a un truc que je ne comprends pas... Si tu savais déjà ce que je faisais, pourquoi tu n'es pas venue toute de suite après m'avoir entendu rentrer? Tu aurais pu me surprendre dans ta chambre, la main dans le sac, enfin dans le panier de linge. Pourquoi tu m'as donné du temps pour... enfin, tu vois.

Anna se mit à rosir.

-- Parce que je... je trouve ça un peu flatteur, et un peu excitant...

-- Tu... Ouah. On dirait un de ses films que je regarde.

-- Fais pas le malin petit frère! J'avais tort de faire ça, c'était mal, au lieu de jouer à ces petits jeux j'aurais dû venir te parler directement, mais depuis la rupture... » Sa voix se brisa. « Je n'ai pas fait l'amour depuis la fois où tu nous as entendu. Ensuite j'ai appris qu'il m'avait trompée et depuis je me sens sale et j'ai l'impression qu'il m'a utilisée pour me jeter une fois qu'il a eut ce qu'il voulait. Donc bon, j'avais envie de m'amuser un peu...

-- Je suis navré Anna.

-- Ce n'est pas de ta faute. Mais cette nuit là nous a amené à ça. » Elle fit un vague geste en direction du sous-vêtement sur le sol, puis ses épaules s'affaissèrent. « Et je me sens encore plus nulle maintenant.

-- Non, c'est de ma faute. J'aurais dû partir au lieu de rester vous écouter l'autre soir, c'est ce qu'un bon petit frère aurait fait.

-- Tu es un super frère Maxence. C'était mal, mais ça ne fait pas de toi quelqu'un de mauvais. » Anna une un petit rire triste. « C'est quand même dingue, je donne du sexe hardcore à mon mec et il me largue deux jours après, mais maintenant c'est mon frère qui me veut.

C'est vrai qu'en y repensant, c'était quand même assez comique. Je voulus paraître ennuyé mais je ne ne pus me retenir de sourire.

-- Maman m'avait fait une grande discussion sur le sexe le jour de mes dix-huit ans mais elle ne m'avait pas préparée à ça : « Hé maman, je fais quoi si mon petit frère veut coucher avec moi?

Elle marqua une pause.

-- Maxence... tu veux coucher avec moi?

-- Quoi?

-- Oh mon Dieu! » Anna mit sa main à sa bouche. « Non ; je ne voulais pas dire ça comme ça. » Elle prit une profonde inspiration. « Je voulais dire ; c'était à ça que tu pensais non?

-- Euh, j'ai le droit de garder le silence? Ou à un avocat? » blaguai-je tout en détournant les yeux.

-- Ce qui est déjà suffisant comme réponse... » Anna me fit un petit sourire étrange, se leva, et pinça ma joue affectueusement, comme quand on était petit. « Quelque part, je suis flattée.

-- Sérieusement?

-- Je suis ta sœur Maxence, mais je suis aussi une fille qui vient de se faire larguer et qui travaille dur pour avoir un corps sexy, et c'est toujours flatteur de voir que je fais de l'effet.

-- Même si c'est à moi que tu fais de l'effet?

-- Bon quand c'est toi, c'est un peu bizarre mais toujours un peu flatteur.

-- Vraiment?

-- Bon, il faut que j'arrête, sinon ça va te donner des idées déplacées. Mais quand je vois ce qui s'est passé avec Elodie, je me dis qu'en fait c'est assez naturel qu'un garçon plus jeune trouve que sa sœur soit attirante.

-- Ok donc euh, on fait quoi maintenant? Tu vas en parler aux parents?

-- Non Maxence, je ne dirais rien à papa et maman. » m'assura ma sœur. « Ce sera notre petite secret. Notre sale petit secret pourrait-on dire. Très sale et très collant même. » dit-elle en désignant le sous-vêtement. « Évidemment, je n'ai pas besoin de te préciser que je ne veux plus jamais te voir dans ma chambre après ça, et si je te surprends à nouveau là je leur balancerai tout.

-- Techniquement tu viens juste de le dire.

-- Fais pas le malin! » Elle enfonça son doigt dans mon torse. « Jure moi que tu ne feras plus tes trucs dégoûtants avec mes culottes!

-- Je le jure.

-- Bien. Je suis contente qu'on ait pu en parler Maxence. On aurait du le faire il y a longtemps.

-- J'aurais jamais dû faire ça moi non plus.

-- C'est vrai, se branler dans une culotte c'est pas juste vaguement pathétique, c'est surtout un vrai gâchis.

-- Du gâchis?

-- Laisse tomber. » Anna se pencha vers moi et je détournai les yeux vivement, au cas où c'était un nouveau test. Elle me fit un câlin et embrassa ma joue.

-- Tout va bien Max, je ne suis plus en colère.

Je lui rendis son étreinte et ne pus m'empêcher d'avoir un frisson en sentant ses seins se presser contre moi.

-- Anna, tu es vraiment extraordinaire. Je n'arrive pas à croire que tu ne veuilles pas m'arracher les yeux.

-- Je ne pourrais jamais te détester, tout comme tu ne pourrais jamais me détester » dit-elle doucement.

Anna mit un terme à notre éteinte.

-- On a peut-être un an de différence, mais là j'ai quand même l'impression que tu es beaucoup plus âgée que moi. Tu prends ça bien mieux que ce que je mérite.

-- Max, on n'en parle plus maintenant. C'est fini.

-- La sagesse de ma sœur. Et moi qui croyais être le plus mature.

-- Non, je t'ai juste laissé penser ça pendant tout ce temps. » plaisanta-t-elle.

Tout en parlant, Anna serra ses bras sur ses seins pour les dissimuler et je ressentis une immense vague de tristesse m'envahir. Il y a quelques heures, je trouvais qu'elle en montrait trop, et maintenant je ne verrais plus rien. J'en étais le seul responsable: Anna ne serait plus jamais la même avec moi; et tout était de ma faute.

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Papa et maman étaient venus chercher leurs valises, et dès qu'ils étaient partis j'avais foncé dans ma chambre pour me réfugier. Anna m'avait envoyé un texto pour me demander quand je descendrais. Je lui avais répondu que j'étais fatigué et que je voulais m'allonger pendant un moment. Tout était bon pour ne pas me retrouver en tête à tête avec ma sœur durant le week-end et éviter les situations gênantes comme celles de tout à l'heure. Mais mon plan souffrait d'un cruel manque de crédibilité : difficile de croire qu'un jeune homme de 19 ans filait au lit à 21h un vendredi... Et puis, il était évident que cette solution ne pourrait être que temporaire : à un moment, il allait bien falloir que je redescende.

Anna frappa à ma porte.

-- Entre, c'est ouvert!

Ma soeur fit irruption dans la pièce. Je plissai les yeux en la voyant. Elle était vachement mignonne dans son peignoir, même si il ne me disait rien. Le vêtement qu'elle portait habituellement était assez vieux, informe, tombait sagement au-dessous du genoux; bref un peignoir typique pour traîner à la maison, rien de spécialement sexy. Celui-ci était également rose, mais plus court, beaucoup plus court, remarquai-je en regardant ses cuisses fermes. Il était également d'aspect assez soyeux et je me demandai pendant une fraction de seconde s'il faisait partie d'un petit ensemble comportant aussi de la lingerie. Là encore, c'était assez triste à admettre, mais comme vous le savez, j'avais passé beaucoup plus de temps que je n'aurais dû à explorer le contenu de la table de chevet et du placard de ma sœur et j'avais trouvé des ensembles vraiment sexy (ce qui n'aidait pas vraiment mon état) et j'en avais même « repeint » quelques-uns. Bref, je n'avais jamais vu ce peignoir auparavant et je pensais qu'il était neuf.

-- Eh ben, il fait chaud ici. » dit-elle en passant devant le pied du lit et en posant son ordinateur dessus. « Pourquoi tu n'as pas allumé la clim'?

-- Elle est un peu trop puissante et j'avais froid alors je l'ai éteinte. » Je haussai les épaules. « Et puis, j'aime un peu de chaleur de temps en temps.

-- Oh, ça te dérange si je la rallume pendant un moment?

-- Tu peux si tu veux.

À vrai dire, j'étais presque surpris que la chaleur la dérange. Par contre, le bon côté des choses, c'était qu'allumer la clim lui donnait une bonne raison de me tourner le dos et mieux encore, de se pencher pour chercher l'interrupteur! Elle ne le savait pas, mais de la façon dont elle était baisée, sa tête était près de l'endroit où j'avais lâché ma charge tout à l'heure. L'image subite de ma sœur léchant lentement ma semence dégoulinant sur mon mur naquit dans mon esprit, et je secouais vivement la tête pour la chasser de mes pensées. Arrête ça putain!

Je sentais ma bite commencer à grandir, et j'en venais presque à penser qu'Anna se penchait plus que nécessaire et qu'elle s'attardait un petit peu trop longtemps pour me donner une bonne vue de son cul. Tournant légèrement la tête vers la droite, je pouvais la surveiller dans mon long miroir tout en continuant de mater son derrière du coin de l'oeil. Je discernais un léger sourire sur ses lèvres alors qu'elle allumait la clim, ce même petit sourire mystérieux qu'elle avait eu tout à l'heure dans ma chambre. Se retournant, elle se dirigea lentement vers mon lit et je dus faire un effort spécial pour ne pas la regarder, alors qu'elle roulait des hanches dans ma direction et se glissait sur le lit à côté de moi.

-- J'ai réfléchi à notre petite discussion de tout à l'heure, Maxence, et je veux que tu sois honnête avec moi... tu as pensé à moi comme ça tous les jours depuis la fois où tu m'as entendue?

-- Oui. » Je ne voyais aucune raison d'essayer de nier quoi que ce soit à ce stade.

-- Quand tu me vois, tu m'imagines en train de faire des trucs sales avec toi?

-- Ouai... je suis limite obsédé, mais je vais aller mieux, je te le promets.

-- Non, ça n'arrivera pas. » Anna posa sa main sur la mienne. « Ça n'arrivera pas parce que tu ne sauras jamais à quoi ça ressemble. Quand on désire quelque chose, on n'est jamais satisfaits tant qu'on n'en a pas fait l'expérience. Même quand c'est mauvais pour nous, les avertissements qu'on nous donne ne servent à rien.

-- Mais tu sais, j'ai songé à voir un psy... » Je déglutis difficilement. « Je crois que ça m'aiderait.

-- Non, parce que tu sais ce qu'ils feraient Maxence?

-- Pas vraiment.

-- Moi je sais. Après l'incident avec son frère, Elodie s'est renseignée sur le sujet. Elle m'a racontée l'histoire de quelqu'un qui était obsédé par sa soeur et la conclusion des études qu'elle a lues....

-- Elles ont dit quoi? » J'essayai de ne pas avoir l'air nerveux.

-- La conclusion, c'est que nourrir une attirance taboue est un dysfonctionnement sexuel et qu'il est quasi-impossible de le supprimer tant que la personne n'a pas le sentiment de réellement l'avoir consommé.

-- Je ne comprends pas.

-- Ce n'est pas aussi simple que pour un alcoolique. Lui, s'il se tient éloigné de l'alcool, c'est bon. Mais moi tu me vois tous les jours Maxence, et ce sera comme ça tout l'été. Tu vivras avec la tentation, littéralement.

-- Oui mais à la rentrée je vais...

-- Maxence, tu regardes mes jambes et ma poitrine depuis que je me suis assise. » Elle me fit un sourire triste. « J'ai raison, pas vrai?

-- Oui. » répondis-je tout penaud. J'étais tombé dans son piège, une fois de plus, mais elle avait raison.

-- Et puis moi dans tout ça? Je vais devoir constamment m'interroger sur la façon dont je m'habille, la façon dont j'agis, et chaque fois que je te touche... Je continuerai à me demander si je t'allume ou si je t'excite.

-- Je ne te ferais jamais de mal Anna!

-- Je sais. Mais le fait est Maxence, que ce problème doit être résolu rapidement, sinon notre vie deviendra impossible. Une obsession comme celle-là doit être traitée d'une manière radicale pour t'en purger.

-- Qu'est-ce que je dois faire?

-- D'après les études, la solution serait très probablement de trouver un genre de substitut sexuel.

Je fronçai les sourcils.

-- Comment ça?

-- Une escort girl qui aura des relations sexuelles avec toi, mais qui me ressemblera et se fera passer pour moi. Ce sera comme un jeu de rôle. Elle fera semblant d'être moi et ça te permettra d'avoir des relations sexuelles avec ta sœur, en un certain sens. La théorie dit que soit tu comprendras que c'est mal et alors tu demanderas à arrêter, soit tu réaliseras ton fantasme et une fois que ce sera terminé, tu l'auras exorcisé. Il paraît que le taux de réussite est assez élevé.

-- C'est... je ne pense pas que je pourrais coucher avec une prostituée.

-- Et je ne te laisserai même pas essayer. » dit ma sœur d'un ton catégorique. « Jamais je ne laisserai une pute séduire mon frère, et encore moins en ce faisant passer pour moi.

-- Bien. » Je hochai la tête. « Ce serait... »

Je fis une pause alors que ce que ma soeur avait dit me titillait. Une fille attirante, une pro du sexe, prête à se faire passer pour ma soeur... C'était quand même tentant comme idée, et je m'en voulais de ne pas y avoir pensé. Je vis Anna me regarder avec un air désapprobateur.

-- Ce serait mal. »finit-elle pour moi. « Tu as aussi eu droit à la grande discussion sur le sexe avec papa et maman pour tes dix-huit ans. Et même si je pense parfois que pas mal de leurs idées sur le sexe sont archaïques, leur idéal selon lequel le sexe devrait être partagé uniquement entre deux personnes qui se soucient l'une de l'autre et qui s'aiment est un idéal que j'admire et auquel je crois aussi. » Elle soupira avec dégoût. « Je ne te laisserai pas le jeter par la fenêtre petit frère.

-- Alors, qu'est-ce qu'il faut que je fasse Anna? » demandai-je. « Je suis prêt à tout pour arranger les choses, je te le promets! Je me sens vraiment mal de t'avoir blessée tout à l'heure.

-- Tu ne m'as pas fait autant de mal que tu le penses. » dit-elle doucement. « Ce n'est pas si terrible d'être désirée et je sais que tu m'aimes. Cette soirée là avec Steve a brouillé les limites entre le désir et l'amour pour toi. Voir ta soeur agir comme une amante avec un autre t'a donné envie que je le devienne pour toi aussi, hein?

-- Ouais, ma soeur qui est aussi mon amante, c'est le meilleur des deux mondes, j'imagine.

Anna hocha la tête et comme elle ne disait rien, je répètai ma question.

-- Qu'est-ce que tu veux que je fasse?

-- Tu peux faire tout ce que tu veux.

-- Hein?

-- Maxence. » Anna se rapprocha de moi. « Une soeur aimante et digne de ce nom fait tout ce qu'elle peut pour aider son frère et pour s'assurer qu'il aille bien. La seule chose qui t'aidera à surmonter tout ça est de me considérer comme une amante et je vais te laisser faire.

-- Je... Attends, quoi?

-- Je te dis que je me donne à toi. On peut faire tout ce que tu veux.

-- Non, tu n'es pas sérieuse.

-- Je suis très sérieuse, Maxence. » persista Anna. « Ce soir, cette nuit, je suis à toi pour réaliser tous tes fantasmes, pour pouvoir sortir ça de ton cerveau une bonne fois pour toute et laisser tout ça derrière nous.

Je voulais répondre mais m'arrêtai pendant qu'Anna dénouait son peignoir.

-- Mais... qu'est-ce que tu fais?

-- Je te prouve que je ne plaisante pas. » Anna finit de dénouer le peignoir.« Est-ce que ça ressemble à une blague? » dit-elle en l'ouvrant.

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