The Last Waltz Ch. 03 et fin

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Je vais au bout de mon expiation.
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Récit n'a pas de balises

Partie 3 de la série de 3 pièces

Actualisé 06/11/2023
Créé 09/10/2022
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Déesse nous fait visiter le domaine qu'Elle s'est offerte avec mon argent. Dans l'est de la France, une grande bâtisse entourée d'un très grand parc au calme, mais à quelques centaine de mètres d'une petite ville active. Nous sommes à 4 pattes, nus en dehors de quelques accessoires habituels, et nous la suivons religieusement. Pas besoin de laisse pour nous tenir collet serré. Le rez de chaussée est réservé aux espaces de réception, les étages qui nous sont inaccessibles en tant qu'esclaves non domestiques sont réservés aux suites diverses et variées. Quand aux sous-sols, 'est bien entendu notre terrain de vie principal quand nous ne servirons pas d'attraction pour des soirées privées.

Il s'est passé bien des choses ces six derniers mois. Déesse a tenu toutes Ses promesses pas seulement de me dépouiller de tout mes biens, mais de tout, que ce soit la moindre intimité, orgueil, égo et même pensée. Je n'ai vécu que dans la souffrance et la contrainte, l'humiliation et l'avilissement, même si les pratiques sont rapidement les mêmes. Mais on ne s'habitue jamais à ce niveau de souffrance et il est toujours facile d'aller un peu plus loin. Ce serait fastidieux de détailler chacun des supplices et des tourments vécus, mais il est un fait que lorsqu'il s'agit d'une punition, celui-ci devient intolérable et est appliqué sur des durées inimaginables. Un exemple pour fixer les choses.

Je prends régulièrement des lavements de 3 ou 4 litres que je garde quelques minutes, voire près d'une heure pour bien me torturer les intestins. L'eau est bloquée par un ballon gonflable. En punition, par exemple parce que Déesse a eu le sentiment d'attendre l'exécution d'un ordre, ou qu'Elle trouve que je ne me suis pas bien offert, je vais enchaîner un lavement de 5 litres pendant une heure, toutes les heures pendant 48 heures. Suspendu par les bras, je suis fouetté sur le ventre, les couilles massacrées par des coups de chaussures puissants, mon ventre tout déformé par le liquide. Rien que l'idée d'une punition, voire d'une mauvaise humeur de Déesse me met dans tous mes états de panique. Cela peut être d'autres jeux comme le breath play, le cutting profond, l'anal profond etc.

Si je suis surpris de la constance de Déesse dans son sadisme extrême, ce qui a été le plus étonnant c'est qu'Isabelle m'ait rejoint dans ma déchéance, de sa propre volonté. Elle a avoué à Déesse que les sévices que je subissais la transcendait, que de m'avoir autant maltraité les premiers mois provoquait en elle une frustration, et qu'elle réalisait que si elle avait été aussi violentée dans sa vie, c'est que c'était dans sa nature. Déesse en avait été particulièrement déçue, l'avait humiliée comme la pire des truies et ne la traitait pas mieux que moi, voire pire, car Isabelle attirait beaucoup de convoitise. Depuis qu'elle avait fait cette demande à Déesse, Isa belle avait été enfermée dans une épaisse cagoule de latex garnie de trous pour respirer et d'un bâillon gonflable avec une paille intérieure pour boire et avaler les liquides qui lui étaient destinés. La cagoule était tellement serrée qu'elle devait souffrir ainsi le martyr, sachant que ses cheveux avaient été rasés auparavant! Elle n'entendait plus rien, ne pouvait plus voir et plus parler, et n'émettait que des grognements digne d'une truie.

J'étais bien placé à la fois pour partager ses souffrances, mais surtout constater à quel point cette situation la faisait couler comme une fontaine. Elle avait demandé un traitement comme le mien, mais n'avait évidemment pas de contrepartie financière. Une femme suscite toujours un tel déchainement de violence qu'il n'y avait pas besoin de payer pour que Déesse et quelques unes de Ses amies viennent jouer d'Isabelle. Ses seins étaient la proie de toutes les attentions et elle subit là des tourments inavouables même ici.

C'était donc nous deux totalement matés à qui Déesse montrait sa nouvelle demeure. Grâce à mon argent, et laissant libre court à sa nature dominante qui était en gestation et que j'avais aider à déplyer, Elle s'était constitué un cheptel d'esclave de tous sexes qui la servaient et avaient œuvré à la préparation de cet endroit. Le sous-sol était digne des donjons médiévaux, nos niches avaient été creusées dans la roche et il y avait même un puit très profond dans lequel un esclave bien ligoté pouvait être séquestré quelques jours. Notre statut à Isabelle et moi était différent. Moi j'étais le client, et Isabelle était là pour démontrer l'étendue des pratiques de Déesse.

Les soirées se sont multipliées, je les passais le plus souvent enfermé dans mon cachot, où il m'était impossible de me déplacer. Déesse ou une de Ses acolytes s'assurait toujours que mon niveau de souffrance était suffisant, que mon sommeil serait compliqué afin que je ne sois jamais tranquille. C'était tellement humiliant d'être même ignoré par tous ces gens qui venaient s'amuser et n'imaginaient pas un tel déchet derrière la porte en chêne noire de 80 centimètres de haut. Tandis que je perdais pied définitivement, Déesse resplendissait. Elle irradiait de bonheur et de beauté.

Elle me fit monter dans le salon, j'étais terrorisé, ne sachant à quoi m'attendre. Isabelle était à Ses pieds, je la reconnu à peine. Déesse avait décidé de la faire grossir, voulant disposer de grosses mamelles à torturer. Elle l'avait nourrie vraiment comme une truie, et elle devait avoir doublé de poids, il y avait quelque chose de fascinant dans cette peau grasse, blanche et à l'aspect doux, à la langueur très sensuelle. Son cou débordait d'un collier en acier de près de 10 centimètres de haut, qui maintenait sa tête relevée. Elle était complètement rasée, avec un cadenas similaire au mien dans le nez. Ce qui fascinait étaient ses obus, enfermés dans des bracelets d'acier à leur base, qui les étranglait et les faisaient pointer malgré les quelques kilos que chacun devait peser. Cela ressemblait plus à un dessin qu'à une réalité, mais la couleur noire et la souffrance qu'elle ressentait étaient bien réelles!

- J'ai tenu tous mes engagements vis-à-vis de toi. Tu n'as plus rien, et tu m'as tout donné. Tu n'es plus qu'une ombre, personne ne te reconnaîtrait, et personne ne voudrait te reconnaître, tu ne ressemble plus à rien.

- Je t'ai promis aussi que le jour où j'en aurais assez, je me débarrasserai de toi. Ce jour est arrivé, je ne veux plus te voir, tu me rappelles mon passé, et c'est mon présent et mon avenir que je veux. J'ai tellement plus de plaisir avec ma truie qu'avec toi maintenant.

- Tu t'es bien nettoyé ce matin, tu as un pantalon, des sandales et une chemise qui t'attendent. Nous partons.

Il faut imaginer que je suis dressé depuis deux ans maintenant. Et qu'il n'y a aucune place pour la moindre réflexion à la suite de ces propos. Juste je saute sur les vêtements, je m'habille, et je suis Déesse à pattes, le nez collé à Ses talons. Dehors une voiture ronronne et sans qu'il soit besoin de mot, je saute dans le coffre. Je ne pense à rien d'autre, en fait à rien du tout.

La voiture s'arrête, le coffre s'ouvre, Déesse est là. Je suis Ses talons toujours à 4 pattes, nous sommes sur une aire d'autoroute qui a l'air assez grandre avec restaurants et pompe à essence. Nous nous enfonçons dans le bois, presque à la limite de l'aire marquée par des grillage.

- Assis là. Je t'abandonne ici, tu verras si quelqu'un te recueille. Je t'offre la pire des tortures, je te laisse à toi-même. Je te laisse une casquette, un masque hygiénique et des lunettes. Tu verras.

Je m'assieds bien entendu, je La vois repartir. Le silence se fait. Je suis seul, cet espace est assez inaccessible. Comment quelqu'un pourrait-il venir me prendre. Je m'allonge et je dros. La première fois depuis deux ans. Un sommeil dément, je n'arrive pas à en sortir et je replonge régulièrement. La soif se fait sentir, je sais que je n'ai pas bu depuis longtemps à l'état de ma gorge, cela doit faire deux jours que je suis là, et je n'ai vu personne.

J'enfonce ma casquette pour masquer mes marques et tatouages, le masque pour cacher le cadenas de mon nez et les lunettes? Je les mets mais sans savoir pourquoi. Mes pas sont hésitants, mes pensées totalement confuses. Je sais que je dois me débrouiller pour boire. C'est nouveau, même si j'étais assoiffé, la boisson est toujours venue toute seule. Les toilettes pour routier me permettent de boire doucement au rabinet. Une gorgée. Puis deux. Une pause, je recommande. La miroir est très abimé, mais je ne fais pas si bizarre je trouve. La soif s'est calmée, il va falloir que je mange. Il y a un magasin Carrefoir avec la pompe à essence, il ne me reste qu'à trouver de l'argent. Je vais découvrir si les routiers sont sympas!

Ils le sont! Je suis resté peut être deux semaines sur cette aire de parking. Deux fois j'ai vu la Tesma de Déesse passer docuement à me chercher, sans qu'aucun contact ne se fasse. Quand je me suis senti assez fort, j'ai pris la petite route qui permettait au personnel de venir sur cette aire d'autoroute. J'ai rapidement été pris en stop et laisse sur la place de la mairie de la petite ville voisine. J'avais un peu d'argent de côté et je me suis installé là à regarder le monde tourner, avec ravissement, retrouvant peu à peu mon esprit avec une joie qui m'était alors inconnue. Un matin j'aidait une vieille dame à porter puis ranger ses courses. Pas apeurée pour un sou, elle propose de me loger. Mais préférait que je garde mon masque tant je lui semblait étrange. Elle me proposé d'enlever le cadenas. Après deux années à le porter cela me sembla bizarre. Mais cela semblait tellement lui faire plaisir. Ce fut simple en fait, la serrure était en métal blanc et en quelques minutes il fut sorti de mon nez. Je faisais quand même peine à voir!

Je suis resté chez elle encore deux mois environ, elle était pleine de vie et d'humour, et c'était tellement bon de l'écouter simplement vivre ou respirer. Une après midi alors que j'étais sur mon banc favori sur la place de l'église, Céline vint s'asseoir à mes côtés.

- Bonjour Lola, comment vas-tu?

- Tellement bien si vous saviez.

- Vraiment? La maison ne te manque pas?

- Je ne veux pas vous blessée, mais non. Nous savions tous deux que c'était temporaire.

- Je regrette de t'avoir mis dehors, tu me manques. Je n'avais pas compris. J'ai tout arrêté, et gardé seulement Isabelle.

- L'inverse m'aurait surpris, vous êtes une belle personne, et je ne vous remercierai jamais assez.

- Tu ne veux pas revenir avec moi?

- Vous m'avez fait passer une étape, un cercle de connaissance, il n'y a pas de retour en arrière. Mais je Vous dirai où je suis et nous pourrons discuter.

Elle se penche vers moi, me regarde fixement et sourit. Son contact me fait du bien, nous sommes si apaisés.

Le lendemain je dis à Berthe que je pars, mais qu'elle pourra venir me voir. J'ai un dernier voyage à faire. Je n'ai pas de carte mais j'ai une bonne idée de la direction à prendre, et j'ai tout mon temps.

Je marche des jours et des semaines. Je ne fais pas d'autostop, je veux marcher. Comme je veux dormir dehors, même s'il commence à faire frais. Cette marche est un enchantement, toute la nature semble lignée pour me remplir le cœur de bonheur. Je n'ai plus de masque ni de casquette, mes cheveux couvrent une grande partie de mes marques, j'assume les autres. Ce n'est plus loin. J'attends le petit matin pour me présenter. La lourde porte s'ouvre, je distingue à peine le visage du moine. Il me regarde longuement, ne dit rien, se retourne, je le suis. Nous traversons des jardins avant d'atteindre le bâtiment principal. Les cellules sont tout autour d'un patio. Il en ouvre une, spartiate, une table, des livres, de quoi écrire. Je rentre, et lui sourit.

- Bienvenu chez vous

- Merci!

- Nous nous demandions si vous viendriez finalement

- J'essaie de toujours tenir mes promesses

- La congrégation vous en est infiniment reconnaissante, sans vos dons nous aurions du quitter le pays.

- Et sans vous je ne serais rien

J'avais décidé cette retraite, mais avant je devais aller bout de ma démarche de purification. Aujourd'hui plus rien ne me rattache à rien, mon esprit a pris le contrôle de mon mental, je suis là à chaque instant, à vivre le présent avec une intensité intacte.

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