SAP&cie 03

BÊTA PUBLIQUE

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Jamila perçut dans la voix de sa fille presque de la terreur. Son visage était grave, ces yeux brillants de larmes.

- T'inquiètes pas Lucie, dit calmement Jamila. Je vais lui parler.

Elle décida de jouer la carte de la maman en colère, ce qui ne fut pas difficile à faire puisqu'elle l'était vraiment.

- J'vais lui dire, au sous-directeur c'que j'pense moi, elle haussait de plus en plus le ton. Ce n'est pas d'ta faute ma chérie, tu n'as rien à te reprocher, c'est elles qui cherchent la petite bête et c'est pas des secrets professionnels, c'était entre soeurs, pas entre inconnues. Non mais franchement ... déclara-t-elle exaspérée montrant à sa fille que ça n'allait pas se passer comme ça. Je ne sais vraiment pas pourquoi ils t'ont envoyée chez une de ses tortionnaires alors qu'ils savent très bien qu'elles sont toutes les deux exigeantes et manipulatrices avec les jeunes nouvelles et celles qu'elles n'aiment pas. C'est pas étonnant qu'elles se soient plaintes, si ça n'avait pas été pour ça, ça aurait été pour autre chose, crois moi ...

Jamila fut à son tour interrompue par une voix à l'intonation autoritaire.

- Mademoiselle Lucie Kihdja, appela M.Kahlouf le sous-directeur, veuillez me suivre je vous prie.

MONSIEUR LE SOUS-DIRECTEUR KAHLOUF 10H05

L'homme d'origine arabe, d'une trentaine d'années, qui se tenait dans l'entrebâillement de la porte en costume cravate bleu marine, était petit et tonic, toujours parfaitement rasé avec un petit rictus dédaigneux aux lèvres, caractéristique de la haute opinion qu'il avait de lui même. Il était certe bel et bien plus intelligent que la plupart des gens mais il avait surtout remarqué que la manifestation de son assurance lui conférait un avantage psychologique sur les autres et surtout sur les femmes qui le prenaient alors au sérieux malgré sa petite taille l'imaginant d'une intelligence supérieure à la normale et ayant du pouvoir. Ce petit avantage lui permettait d'amorcer sa domination.

Oui, cet homme était hors du commun. Il avait eut son bac à seize ans, alors qu'il n'était arrivé de l'Algérie pour la France qu'à l'âge de six ans. Il avait obtenu une Licence en Psychologie, dont il avait judicieusement choisi les unités d'études afin d'apprendre à repérer, à comprendre, et à manipuler les personnes aussi bien faibles que fortes. Deux années en IUT Informatique, maîtrisant ainsi la programmation, l'outil informatique aussi bien software que hardware et plus généralement les nouvelles technologies car à partir de son BTS il avait intégré une Licence en Sciences pour l'Ingénieur. Pour finir, il avait dans son escarcelle une Licence Professionnelle en Droit, Economie, Gestion, lui octroyant entre autres des compétences en comptabilité générale, management et dans l'import-export.

Evidemment, ces compétences n'avaient pas été choisies au hasard. Il n'avait pas fait tout ça pour le plaisir. Tout ce qu'il faisait dans la vie avait un but précis, un but depuis longtemps avoué et assumé. Un but pas franchement louable. Un but pas franchement honorable.

En effet, ce petit bâtard minable et inutil avait soif de vengeance. C'est comme ça qu'il se qualifiait auparavant (et encore aujourd'hui pour ne pas oublier) car c'est comme ça qu'il avait été traité dans son enfance par sa famille. Il se pensait être un sous homme car c'est comme ça qu'il se voyait au travers des yeux de son entourage durant ses plus jeunes années dans son pays natal. Car en plus d'être le fruit d'une union interdite et honteuse, il était un petit enfant faible. Il était dédaigné par les hommes et moqué par les femmes traité comme un attardé car il était différent. Il était incompris comme beaucoup d'enfant à haut potentiel intellect.

Alors, une fois son bac en poche, il avait tout d'abord voulu être à la pointe de la technologie prouvant ainsi aux membres de la famille de son pays, ses bergers de Kabylie, que c'était eux les attardés, des arriérés au mode de vie désuet. Ce fut une réussite avec l'obtention de son BTS.

De l'immigration de sa mère, Leila, venue seule avec lui en France, alors qu'il n'avait que six ans, naquit chez le jeune Ibrahima et surtout chez sa toute jeune beurette de maman l'espoir d'une vie meilleure, d'un avenir ambitieux et d'un traitement juste et respectueux. De tous les membres de sa famille, la toute jeune maman avait été la seule à voir, dans l'attitude de son fils, un petit garçon spécial dès ses premières années de sa vie.

Alors elle s'était enfuie avec lui. Elle avait élaboré ce projet fou, réalisé cette incroyable prouesse par amour, pour lui offrir une vie digne. En dépit des risques, des dangers, des inévitables mauvaises intentions des hommes qu'elle était prête à subir puisqu'elle les avait déjà subi de la part de son propre oncle desquelles naquit Ibrahima. Oui, son propre oncle avait abusé d'elle. Quand il fut évident que Leïla était enceinte, l'oncle fut exécuté en secret pour la honte causée. Leîla, la maman de seulement treize ans affreusement déshonorée fut pour toujours la honte de la famille, fut traitée comme une fille de petite vertue, fut exploitée tel une cendrillon. C'était injuste mais c'était comme ça.

Elle dut s'enfuir car si le fruit de l'honteux inceste n'avait pas été, lui aussi, tué de la propre main du patriarche c'est parce qu'il était un mâle. Un garçon dans une famille essentiellement constitué de femme. Il était source d'espoir et de succession. Espoir déçu par sa constitution frêle. Il n'avait pas d'avenir dans cette famille. Pis, sa vie était menacée par le patriarche qui laissait entendre qu'il pourrait être victime d'un accident au vu de sa maladresse.

Elle s'était enfuie alors qu'elle n'avait que dix-neuf ans. Elle était prête à tout pour offrir un vrai avenir tant elle aimait son incroyable fils. Tant son intelligence et sa perspicacité la touchait. Elle pensait que sa propre vie n'avait de sens qu'à travers la réussite de son fils. La france ne pouvait que lui permettre d'atteindre son but. La france ne pouvait que leur permettre de s'épanouir tous les deux.

Si ce fut le cas pour le jeune Ibrahima Kahlouf. Ce ne fut pas le cas pour sa pauvre mère, la jeune et très belle Leila Ben Kahloufa. Lui était un jeune enfant, il entra en cours préparatoire et bénéficia d'une scolarité normale. Mais rien de "normal " ne se passa pour cette superbe maman de dix-neuf ans, ignorante de ses droits mais pas des vices des hommes.

Ces français malhonnêtes et des françaises incompétentes et jalouses faisaient la pluie et le beau temps dans la vie de la maman étrangères. Alors, quand le garçon comprit que sa mère se faisait abuser et manipuler par ceux disant appliquer la loi, il décida d'apprendre les ficelles de cette loi.

Avec ses compétences en Droit qu'il acquit quelques années plus tard, trop tard, nouvelle réussite. Plus personne ne pouvait abuser les Kahlouf en disant "ah non, vous n'avez plus le droit à cette allocation. Ah non on ne peut rien faire. Mais peut-être qu'on peut s'arranger, autrement ... pour le bien de votre fils ... "

Il avait aujourd'hui acquis une détermination sans commune mesure. Une détermination anéantissant l'émergence du moindre scrupule, car personne n'eut de scrupule pour profiter du corps de sa mère. Cette détermination naquit quand il comprit certaines choses que sa mère avaient faites, pour lui. Et dès lors qu'il entra au lycée. Dès que les regards de ses occidentaux supérieurs s'étaient posés sur lui, faisant resurgir, en plus de cela, sa rancoeur d'enfant. De cette rancoeur survint sa haine de l'échec. Mais aussi sa volonté d'apprendre à maîtriser le domaine sacré de ces capitalistes fils à papa, c'est à dire le business, l'Economie. Encore une réussite.

Mais à vingt ans le jeune homme était insatiable d'expériences. En parallèle de ses études, il s'était réfugié dans la religion, avait étudié le Coran, c'était fait des contacts précieux, mais il n'était pas adepte des préceptes extrémistes violents, qui pour lui étaient ridicules et obsolètes. Surtout que sa propre famille musulman l'avait rejeté. Il s'était alors tourné vers le profit, l'argent facile, avait développé plusieurs business illégaux avec d'autres lascars dont il était incontestablement le cerveau. Mais de nouveau, il ne trouva que peu de satisfaction à l'accumulation de richesse et de pouvoir local.

Ces aspects ne lui apparurent finalement que comme des outils pour une ambition plus grande. La quête du Pouvoir et la Soumission!

Oui, le petit arabe minable voulait s'élever, diriger. Surtout soumettre ces occidentaux et leur femelles, oui leur femme et leur filles, comme ils avaient soumis sa mère. "Une jolie petite rebeu inférieure doit être traitée comme telle", cette phrase qu'il entendit une fois alors qu'il s'était caché dans l'armoire se trouvant dans la chambre de sa mère, résonnait souvent dans sa tête. Il n'avait pas eut d'images. Mais il avait eut les sons. Des sons inconnues, bizarres, associés à des mots des phrases des insultes qu'ils ne comprenaient pas vraiment puisqu'il n'avait que sept ans. Il savait que quelque chose d'inhabituel se passait avec ses hommes et ses sons furent gravés.

Ce n'est qu'adolescent, lorsqu'il tomba sur une vidéo pornographique très hard mettant en scène plusieurs hommes avec une seule femme que ses sons ressurgirent de nouveaux du plus profond de son subconscient. Il en fit des cauchemars car maintenant il avait des images à mettre dessus. Certe des images qu'il fantasmait en rêve mais des images correspondant à ce qu'il avait entendu. Il n'avait pas beaucoup de doute là dessus.

C'était le traitement qu'il vit sa mère subir par la plupart des hommes qu'elle croisa, qui la manipulèrent jusqu'à ce qu'elle pense vraiment avoir la même valeur qu'un lieu d'aisance par rapport à un vrai mâle occidental civilisé. C'était le but de ses études en psychologie, prendre le pouvoir sur ces soi-disant vrais mâles et faire de leur femelles des objets.

Oui, il pouvait faire tout ça, car Ibrahima Kahlouf comprit vite, par sa scolarité brillante qu'il avait des facilités le rendant supérieur. Grâce à ses études, il n'était plus un petit minable, il était capable de dominait n'importe qui. Il avait la capacité de transformer quiconque en objet! Oui, il avait bel et bien une intelligence supérieure à la moyenne et même aux deux tiers des gens. Il ne connaissait qu'une seule personne, semble-t-il capable de rivaliser avec lui et c'était Justin Pirlaut, un usager du SAP, qui lui aussi nourrissait une certaine rancoeur mais dirigée uniquement vers la gente féminine. L'association des deux hommes pouvait être terrible et c'est bien ce qu'il se produisit, il y a une semaine. Cette association allait aider ses plans. Car oui, Kahlouf avait un plan pour obtenir du Pouvoir et Dominer.

Il avait vite comprit que ses origines ne lui permettraient pas de l'obtenir par les voies standard, par exemple l'ENA. Il allait devoir se l'octroyer pas d'autre moyen. Et ce moyen existait bel et bien. Il était complexe, sinueux, obscur, amoral, très amoral et demandait qu'il joue sur plusieurs tableaux en même temps en jonglant avec de nombreux protagonistes, c'est à dire, sur ces propres contacts, sur la CQ, le SAP et enfin le Cercle.

En effet, de ses pérégrinations au sein des religieux et des voyous, il eut vent, il y a trois ans déjà, de l'existence d'une Cellule Qatarienne active. Les émissaires Qatariens opéraient dans la lumière au sein de certain milieu, comme le Foot business, l'audiovisuel avec Bein, mais beaucoup opéraient dans l'ombre. Il découvrit tout un système complexe en enquêtant sur le surprenant développement des mosquées, salles de prières mais aussi commerces, à proximité de chez lui. Il découvrit la provenance des investissements et des gros dons lors de discussions de comptoir. Au final, son enquête lui révéla les trois strates du système Qatarie, la vitrine pour détourner les regards, le magasin pour donner un cadre légal et bien sûr l'arrière-salle regroupant les activités illégales. La CQ qui était en charge du secteur ou vivait Ibrahima faisait partie de la dernière catégorie.

À l'époque, pour Kahlouf, ces infos n'avaient pas vraiment d'importances. C'est lorsque son ami Rachid fut nommé responsable d'une salle de sport et que ce dernier lui révéla, par vantardise, l'existence d'un ennemie secret composé de l'élite blanche européenne qu'une lumière s'alluma dans la tête du jeune homme. À partir de documents "empruntés" par Rachid à cette CQ ténébreuse, il découvrit l'existence d'une autre organisation occulte opérant en Europe, Le Cercle.

Le Cercle. Le Cercle. Ce mot, ou plutôt ce qu'il représentait faisait fantasmer Kahlouf. Le Cercle dont les membres étaient les vrais détenteurs du pouvoir en Europe, l'élite blanche. Cette élite était présente dans toutes les strates de la société et des gouvernements Européens. Leurs organisations étaient incroyablement bien structurées. Encore mieux que les amateurs Qataris. Il y avait quatres grands pôles, le politique, le judiciaire, le criminologique et l'économique. C'était cette organisation qu'il devait intégrer pour détenir les rênes du Pouvoir! Il devait en faire partie! C'était sa quête, son Graal.

Alors il se rapprocha encore un peu de Rachid dont il améliora le business. En échange, il eut des infos de son précieux contact, indiquant que la CQ avait échoué plusieurs fois à infiltrer le Cercle. Dans cette info, il vit une opportunité. Car les responsables Qataries finirent par mettre ce projet entre-parenthèses pendant deux ans, pour ne pas éveiller les soupçons. Le plan de Kahlouf était donc simple, dans un premier temps, il devait se faire repérer subtilement par la CQ pour ensuite infiltrer le Cercle avec leur aide. Mais la première difficulté était que la CQ restait complètement hermétique à de nouveaux membres. Le chef, qui se faisait appeler Big Boss, ne faisait confiance qu'à deux, trois personnes. Une de celle là était un vieil oncle de Rachid ce qui expliquait les responsabilités confiées à ce dernier. Une autre était un expérimentait chef de chantier, un certain Bruno. Kahlouf l'approcha il y a six mois à la salle de Rachid avec une offre alléchante. Grâce à eux deux, il allait se faire plébisciter auprès du Big Boss et alors, la seconde partie du plan s'enclencherait. À terme, la mission d'infiltration lui serait confiée. Il avait besoin de la CQ, car il lui fallait d'avantages de moyens, humains et pécuniers. Seul, il n'arriverait jamais à infiltrer Le Cercle.

Cependant, il avait plusieurs atouts dans sa manche pour tout ça. Le premier, ses relations et ses business ingénieux qui lui serviraient à convaincre le Big Boss de sa débrouillardise, le second la directrice. Oui, la directrice du SAP. C'était son arme secrète! Un atout inespéré dont personne ne pouvait imaginer l'importance. Car lors d'une matinée anodine, il y a trois ans, alors qu'il venait d'apprendre l'existence du Cercle, qu'il crut halluciner lorsqu'il entendit ce nom, "Le Cercle", dans la bouche d'une pimbêche de blondasse de fille, au hasard d'une conversation téléphonique qu'il surprit de façon improbable quand il alla chercher son diplôme à l'administration de la Fac de Droit. Il alors à une coïncidence mais s'intéressa de plus près à la blondasse, parfait archétype de la poufiasse.

Alors qu'il ne les connaissait pas encore, il apprit par la suite que Sylvie Haniquin, la mère de Marion la blondasse, directrice d'une association de Service à la Personne, était également une subalterne d'un rayon du Cercle et qu'elle ambitionnait une position plus importante. C'est dans l'objectif de posséder l'atout de la proximité d'un membre ambitieux du Cercle qu'il y a deux ans déjà, il s'était fait engager en tant que sous-directeur par la directrice du SAP. La CQ échoua à de nombreuses reprises à infiltrer l'organisation, mais lui, il y arriverait, grâce à sa position au SAP, à sa proximité avec l'ambitieuse directrice et à ses compétences du parfait Occidentaux.

Pour l'instant son objectif était La CQ et il avait un plan. Il avait un dernier atout qui allait lui permettre de mettre en place tous les autres et de lancer la machine. Les quatre femelles de la famille Kihdja! Qui n'allaient pas finir de l'étonner.

Ce vendredi était primordial pour faire "évoluer" chacun de ses atouts. Il avait tout entendu du dialogue entre la mère et la fille dans la salle d'attente. Son plan concernant Lucie avait évolué de façon totalement inattendu. Il avait tout de suite identifié, lors de l'entretien d'embauche, les leviers psychologiques utiles à son objectif. Il avait lu chez la jeune beauté, comme chez ses soeurs en fin de compte, l'envie de rendre fier leur père décédé. Pour ça, Lucie voulait aider autrui quoi qu'il en coûte. Ce qu'elle ignorait, c'est que le sous-directeur comptait bien la faire glisser, petit à petit, vers l'offrande volontaire de son corps. Il ne se doutait pas que son choix de l'envoyer chez M.Schmidt et M.Pirlaut révélerait déjà sa "motivation". Il avait été surpris par le comportement que la sublime jeune femme démontra chez toutes les personnes chez qui il l'avait personnellement envoyée. L'acariâtre et reboutant M.Schmidt ne l'avait pas déstabilisée pour sa première intervention, ni l'incompréhensible et gesticulant Justin Pirlaut pour la deuxième. Les mamies imbuvables, les papis séniles et pervers, elle avait surmonté brillamment toutes les épreuves.

Cependant, il lui avait fallu une chaise quand M.Schmidt lui avait envoyé un mail dithyrambique décrivant l'intervention de Lucie avec quelques photos pour illustrer. Surtout une où Lucie était entourée de deux vieux bonhommes hideux arborant des sourires pervers alors qu'ils lui levaient chacun un bras exposant une belle paire de miches visibles à travers son débardeur par transparence. M.Schmidt lui avait expliqué l'effet de son savon sur certains vêtements censés être opaque et insisté sur l'ignorance de Lucie quant à son exhibition. M.Schmidt était un pied-noir. Il avait contracté une maladie rare mais que peut handicapante. Par contre il nourrissait beaucoup de rancoeur. Ibrahima et lui était de connivence et Lucie avait déjà commencé à scellé leur alliance. Cette photo avait posé la plus solide des fondations.

Ce n'était pas volontaire. Dommage! S'était-il dit à ce moment. Mais le lendemain, il reçut un autre mail cette fois de Justin Pirlaut l'informant de sa satisfaction quant à l'intervention "appliquée" de Lucie, sans donner d'autres précisions. Il ajouta qu'il était satisfait de l'effet de la lettre dont Kahlouf avait transmis les informations à Lucie lors de son briefing. Bizarrement, alors que Justin n'aimait aucune auxiliaire, là, il voulait la bonnasse le plus souvent possible. Mais le sous-directeur avait d'autre plan pour elle durant son mois d'essai. Mais M.Pirlaut était insistant et il fit même intervenir sa doctoresse Doc. Claude. Qu'est ce que Lucie lui a-t-elle fait pour qu'il insiste? La même chose qu'avec M.Schmidt? c'était-il demandé. Je dois savoir!

Le sous-directeur se douta qu'il y avait "anguille sous roche". Il suspecta une combine. Et il y a quelques jours, après une entrevue très instructive avec Docteur Claude, il sut!

Bordel, la situation idéal, des mots parfaitement choisis! Ils ont élaboré une manipulation parfaite grâce à la légitimité du médecin! Je n'aurais pas pu faire mieux et obtenir un résultat si spectaculaire. Quel potentiel! Elle l'a sucé trois fois, s'est mise en string, seins nues dans la douche, devant, sous couvert d'un traitement soumis au secret professionnel!! Bien joué! Cette association va être fructueuse au vue des rancoeurs de Pirlaut, de ses relations et des griefs de la doctoresse Claude envers les jeunes reines de beauté, le tout alliés à ses compétences spéciales ...

Il avait conclu un accord pour exploiter le filon. En premier lieu, il avait décidé de surfer sur la vague de la lettre avec Lucie et avec une autre prometteuse recrue qu'il avait d'ailleurs envoyé ce matin même chez Justin. Il avait un projet d'envergure pour l'avenir, et la mère de famille, Jamila, était devenue un élément clef pour son projet.