SAP&cie 03

Informations sur Récit
Allumeuse Jena, malchanceuse Melanie, machiavelique Kahlouf.
19.2k mots
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Récit n'a pas de balises

Partie 3 de la série de 5 pièces

Actualisé 06/08/2023
Créé 04/10/2017
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Version 3 18/10/2018 Corrections, améliorations. Ajouts de détails concernant un événement passé clef entre Jena, Jessica et son petit-ami ; concernant Mélanie et l'after de soirée spécial ; concernant le sous-directeur et sa beurette de maman.

Version2 04/09/2017 Corrections, améliorations. Ajouts de détails concernant le sous-directeur.

Version 1 12/04/2017

Cette troisième partie concerne dans un premier temps Jena (fille de Jamila et soeur aînée de Lucie et Jessica) de son comportement manipulateur. Utilisant innocemment son physique pour arriver à ses fins avec l'aide de Xena. Comportement aguicheur qui aura très vite des conséquences déplaisantes.

Elle croisera la route de la malchanceuse Mélanie dont on fera la connaissance au travers de sa soirée de la veille. Cette rencontre mettra en lumière son empressement coupable de cette dernière qui sera exploité plus tard.

Nous retrouverons Jamila. Lucie lui confiera sa faute professionnelle.

Puis le sous-directeur appellera enfin Lucie. Son récit complexe nous éclairera sur son passé, ses motivations, ses projets et une partie de son plan machiavélique concernant toute la famille Kihdja et plus encore.

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JENA 9h45

Si la bandante Jessica au petit cul désormais parfait avait regardé par la fenêtre du tram, au lieu de se donner en spectacle, faisant ainsi baver tous les occupants mâles du wagon qu'elle occupait, elle aurait vu une vieille voiture d'auto-école immobilisée à un feu tricolore. Cette voiture, ou plutôt cette véritable poubelle, n'était autre que celle que conduisait Jena, sa garce de soeur aînée, sa Shakira manipulatrice à demeure, pour peut-être sa dernière leçon de conduite.

C'était en tout cas ce qu'espérait la jeune femme de vingt-deux ans aux cheveux blonds ondulés qui était pour l'instant dans son élément. Usant sans remord de son physique de petite fille innocente bien gaulée pour obtenir ce qu'elle voulait, au détriment d'un vieux bonhomme qui la faisait gerber rien que de par son existence.

Elle était assise au volant, sa mini-jupe relevée aussi haute que la pudeur pouvait l'autoriser. Elle voyait Djibril, le vieux moniteur black de la modeste voir médiocre auto-école, zieuter ses belles jambes finement bronzées, des gouttes de sueur perlant sur son crâne chauve. Elle voyait même une belle bosse dans le pantalon du moche et ridé négro qu'elle allumait innocemment avec délectation. Elle faisait en sorte qu'il voit bien qu'elle avait remarqué ses regards lubriques mais qu'elle les tolérait sans manquer, bien évidemment, de montrer une petite gêne feinte.

De façon totalement hypocrite, elle le complimentait souvent pour sa gentillesse, pour ses leçons. Il ne pouvait qu'en déduire que c'était pour cette raison qu'elle acceptait ses oeillades pervers. Ainsi, elle savait que, ne pouvant résister à l'envie de la mater, il continuerait à chercher à être gentil. De son côté, elle, elle devait continuer à jouer son rôle.

Dans cette voiture elle n'était pas la petite Jena mais était Xena l'allumeuse. Elle était Jena avec un 'X'. Lorsqu'elle enfilait ses vêtements sexy, c'était comme un déguisement, comme le costume d'une actrice, une autre peau. Elle était quelqu'un d'autre. Jena dirigeait, calculait, mais laissait la place à Xena quand il fallait agir et séduire. Xena l'implacable n'avait aucune limite.

Son cerveau avait trouvait ce mécanisme pour qu'elle surmonte sa peur des hommes qui était inexplicablement apparue à la mort de son père. Ce mécanisme avait compensé ce traumatisme en imaginant que c'était quelqu'un d'autre qui agissait. Elle pouvait ainsi montrer son assurance, gagner en audace sans subir de palpitations, de sueurs ou de bégaiement. Personne ne lui connaissait cette peur, ni sa façon unique de la combattre par l'intermédiaire de Xena.

Si Xena avait été un simple mécanisme de défense, Jena ne se souvenait plus à qu'elle moment elle avait pris autant d'ampleur. Peut-être depuis la fois où elles avaient sauvé Jessica d'un minable petit-ami. Certe, elle était fan de la série "Xena la guerrière" étant gamine. Fan de cette femme forte qui combattait le mal. Une femme plus forte que les hommes. Prête à utiliser toutes les ruses, à utiliser sa force physique, son corps, ses charmes pour arriver à ses fins. Certe, elle s'amusait à endosser cette personnalité quand elle doutait d'elle et qu'elle devait vaincre sa timidité ou sa pudeur devant les garçons quand elle était plus jeune. C'est vrai qu'elle l'avait aidé à faire son deuil. Mais en vieillissant, c'était presque comme si il y avait deux personnes en Jena. Cependant, Jena était maîtresse d'elle-même évidemment. Xena n'était qu'un rôle et elle en avait conscience. S'en amusait même. Mais peut-être pas pour longtemps ...!

Pour l'heure, Xena, sous le contrôle de Jena, devait continuer à motiver le vieux blaireau noir à être gentil. Allez! Xena l'incendiaire vas en rajouter une couche.

- Ah putain! Il fait trop beau et chauuud! Hin mon Djibi, tu taffs c't'aprème? demanda-t-elle, employant un diminutif ridicule et le tutoiement prouvant son manque de respect flagrant mais avec un sourire innocent et une petite voix niaise.

- Euh ... ouais, répondit l'homme avec un accent africain reprenant ses esprits, j'dois assister Mamadou pour remettre en état une de nos voitures pour nous faire de la tune.

Oh putain c'est intéressant ça, j'aurais besoin d'une putain d'caisse très bientôt. Faut qu'je continue à jouer avec ces putains d'vieux négros libidineux qui fantasment sur mon corps! Je l'aurais peut-être pour trois fois rien. Putain! Non Xena va l'avoir pour RIEN!

- Oh putain d'merde mon pauvre chéri, avec cette putain d'chaleur vous allez suer comme des putains d'porcs en train de forniquer. Il commence déjà à faire trop chaud tu trouves pas? dit-elle en glissant lentement sa main sur sa peau juste au dessus de sa poitrine en haut de son gilet noir légèrement ouvert, en penchant tout aussi doucement la tête en arrière, fermant les yeux et soupirant comme si elle prenait du plaisir en se touchant.

- ... ... Euh ... Oui, c'est vrai, répondit-il, Jena espérant qu'il ai profité qu'elle ai les yeux clos pour loucher sur son intimité.

- Si ça continue, j'vais bientôt être toute mouillée, continua-t-elle en retroussant ses manches et en descendant la fermeture éclair de son gilet noir, juste ce qu'il fallait pour que Djibril aperçoive l'excitant sillon de ses nichons ; ainsi il pouvait constater qu'elle ne portait pas de haut sous son gilet et ne pouvait que se demander si elle portait tout de même un soutien-gorge ou si elle était totalement nue dessous.

Le feu passa au vert et elle démarra, pour une fois sans caler, franchissant ainsi un des carrefours les plus fréquentés de la ville avant de s'arrêter à un nouveau feu tricolore. Cela faisait un quart d'heure qu'elle avait pris le volant et avait emprunté l'itinéraire normalement confidentiel auquel elle serait confrontée à l'examen. Le tout, sous la surveillance et l'évaluation de Djibril. Surveillance très attentive et évaluation soigneuse de ce dernier mais pas sur la conduite de la belle petite chaudasse mais plutôt sur son corps et sur ses moindres gestes qu'elle rendait sensuels voir sexuels.

Allez, Xena la bonnasse, encore une petite allusion au cas où il aurait encore besoin d'être stimulé c'te blaireau puant.

- Moi j'suis en putain d'repos c't'aprème et je sais c'que j'vais faire!

De nouveau, elle pencha la tête en arrière, ferma les yeux, tendit les bras vers le haut en cambrant ses lombaires comme si elle s'étirait, faisant logiquement remonter son gilet et dévoilant ainsi son piercing au nombril, au centre de son ventre plat et dit lentement :

- J'vais lézarder sur ma terrasse au bord de notre piscine. J'vais m'enduire intégralement d'huile au monoï et faire bronzette. Sa mère que ça va être booonnn...!

Elle resta ainsi quelques secondes avant de reprendre :

- J'hésite entre mettre mon sage bikini ou seulement mon mini-string de bain ... d'un côté je n'aime pas avoir de marques de maillots mais de l'autre, mon string de salopes brésiliennes est assez inconfortable. C'est rien que des ficelles qui me rentrent dans la raie des fesses et dans la chatte!! Cela dit, si j'vois que le voisin n'est pas là, je ferais du bronzage intégral. A poil!! Euh non j'veux dire sans poil! Hihi! Qu'est-ce que t'en dis Djibi?

La maison de Jamila, la mère de Jena, dans laquelle elles habitaient encore, Jena et Lucie, possédait bien du terrain mais aucunement une terrasse, ni de voisin direct et encore moins de piscine. Et en plus, Xena la mytho n'était pas en repos. J'espère qu'il s'imagine bien la scène. Il doit être prêt pour l'estocade c't'e branleur.

- Dis-moi mon Djibi, qu'est-ce que tu penses de ma conduite?

Le cerveau de Djibril ne put lui fournir qu'une seule réponse :

- Tu es très bonne Jena! Enfin pa ... parfaite j'voulais dire ...

Jena ria devant sa gêne mais surtout devant la facilité avec laquelle elle manipulait ce pauvre type, un pauvre type de plus. Et passa la main dans ses magnifiques cheveux mi-longs bouclés teints en blond cascadant sur ses épaules. C'est presque gagné, bien jouée bitch Xena se réjouit-elle.

- Oh putain! tu l'as dit! Hihi, t'es trop mignon, merci beaucoup mon Djibi. Et pour les deux putains d'compliments, dit-elle, en lui faisant un clin d'oeil rempli de sous-entendu et lui posant la main sur la cuisse.

Si Xena était vraiment excitée par ce contact, pas Jena et elle enchaîna vite fait :

- Alors si je suis si "bonne" entre-autre au volant, en arrivant tu pourras dire à Bertrand que je n'ai plus besoin de leçons? Que je suis prête pour l'examen? D'accord mon Djibi? demanda-t-elle, Xena prenant plaisir en lui tapotant la cuisse, non loin de sa bosse, dont elle faisait semblant d'ignorer complètement l'existence.

Intérieurement, Jena jubilait. C'était exactement là où elle voulait en venir. C'était ça qu'elle cherchait à obtenir aujourd'hui avec l'aide de Xena, que Djibril accepte d'interférer auprès de Bertrand, le proprio et futur examinateur, afin d'abréger ses leçons et ainsi avoir une date d'examen au plus tôt pour obtenir enfin son permis. Ce putain de permis qu'avait osé exiger d'elle ce putain d'Ibrahim Kahlouf, le sous-directeur. C'est lui qui l'avait dirigée vers cette auto-école pourrie. C'est lui qui lui avait donnée les règles du jeu.

En l'occurrence, qu'elle devait prendre ses leçons à cette auto-école là, que ce serait Bertrand qui déciderait du parcours et de la date de l'examen et que ce serait lui même qui lui ferait passer le test. Le patron avait gracieusement offert les leçons. En effet, le proprio, Bertrand, étant une des connaissances du sous-directeur, ils avaient à priori passé un accord. Elle pensait qu'il l'avait envoyée chez eux seulement pour qu'ils profitent de son physique. Le sous-directeur ne l'avait pas du tout convaincue lorsqu'il lui avait exposé l'absolue nécessité pour son emploi de la possession du permis de conduire.

Elle aimait imaginer ces minables parler d'elle, "j'ai une auxiliaire trop bonne, elle n'a pas le permis, j'vais lui dire que c'est indispensable pour son travail et te l'envoyer, vous allez pouvoir la mater la bonnasse" ou encore "Putain c'est vrai, elle est trop bonne la blondasse et vu comment elle s'habille et comment elle dandine du cul, y a peut être moyen de lui la mettre profond!". Que ce soit vrai ou pas, Jena s'en fichait, au contraire, ça l'excitait, ça l'excitait prodigieusement de les imaginer parler d'elle ainsi alors que c'est elle qui les prenait pour des cons. Et ça faisait plutôt ses affaires qu'ils la croient open, puisqu'au final, non seulement elle éprouvait un immense plaisir à chauffer ses hommes répugnant, les faisant fantasmer, sans rien leur donner en échange, mais en plus, elle ne repartirait pas les mains vides. Qu'il l'envoie pour stimuler la libido de ses vieux lui allait très bien, elle y mettait même du coeur puisqu'en échange elle aurait un permis de conduire pour rien! Et peut-être même une voiture.

Elle vit tout de même une hésitation dans l'attitude de son moniteur quand à sa requête. Allez! Putain d'vieux connard de merde, je sais que j'suis nulle, que j'suis un danger public et qu'j'aurais bien besoin du double de leçon mais moi j'n'ai pas qu'ça à faire. Putain si ça s'trouve, c'te couillon aime tellement me mater qu'il ne serait pas contre des séances en plus avec Xena l'exibo.

Elle décida d'y remédier et de faire d'une pierre deux coups. Elle reposa alors la main sur sa cuisse. Un réelle frisson venant de l'excitation de l'irréelle Xena la parcourra.

- Dis-moi mon Djibi, puisque tu vas aller voir Bertrand et que j'aurais très bientôt mon putain d'permis. Grâce à toi! rajouta-t-elle avec un nouveau clin d'oeil, j'vais aussi avoir besoin d'une putain d'caisse. Tu crois que Mamadou et toi vous pourriez me remettre en état celle que vous avez? Exprès pour moi? Pour pas trop chère? J'vous en serais tellement reconnaissante, dit-elle, s'efforçant d'afficher un regard implorant et de mordiller ses lèvres de façons coquines.

- Euh ... Je n'sais pas ... C'est Bertrand qui ...

- Oui, oui, j'me doute que c'est lui qui décide mais tu pourrais aller lui en toucher deux mots avant, ce serais super gentil, parce que j'me dis que comme Mamadou et toi vous allez travailler dessus, cette caisse sera super bien restaurée. Et si c'est pour moi, je me ferais un devoir de venir vous motiver. Eh oui, poursuivit-t-elle un sourire coquin s'affichant sur son jolie visage, en sachant que vous bichonnez ma future voiture, rien que pour mes beaux yeux, je serais motivée pour venir constater des progrès et vous encourager. Et puis, si par hasard, il y a un transat confortable, je viendrais peut-être en même temps faire bronzette mes jours de congé. Vous pourrez me donner votre avis sur mon mini bikini G-string.

La bouche de Djibril s'entrouvrit, il imagine déjà la scène! Comme je le laisse me mater parce qu'il est gentil, et qu'en allant voir Bertrand j'lui ai dit que ce serait super gentil, il doit fantasmer à mort sur ce que je pourrais le laisser mâter cette raclure. J'espère surtout que si il ne sait pas ce qu'est un G-string qu'il ira voir sur internet, ce serait parfait! Evidemment, il est hors de question qu'ils me voient bronzer, je trouverais une excuse. Elle reprit :

- J'irais voir moi-même Bertrand mais tu pourras déjà lui en parler, ce serait trop trop gentil! dit-elle d'un air entendu mais sans que Djibril ne puisse répondre.

Bertrand aussi lui mangeait dans la main. Elle avait déjà obtenu de lui la précieuse information sur le trajet de son évaluation en lui faisant les yeux doux. Xena l'enjoleuse! En utilisant la même technique du "Ah t'es trop gentil, si tous les hommes étaient comme toi", sous entendu la beauté et l'âge est secondaire face aux qualités humaines tel que la générosité et la galanterie! Et que c'était avec ce genre d'homme qu'elle voulait faire sa vie et donc partager son lit. Aha la bonne blague tous des crevards hypocrites. Il était à ses pieds.

Cela avait tellement bien marché qu'il avait même enjoint Djibril à exercer sa "petite Jena" sur ce parcours à chaque séance. Ça ne faisait aucun doute qu'elle aurait son permis, elle connaissait le parcours par-coeur avec tous ses pièges, en plus, M.Kahlouf lui avait dit que ce serait normalement Bertrand qui lui ferait passer le test. D'où sa motivation accrue à le manipuler. Ce test était normalement prévu dans trois semaines mais plus sûrement la semaine prochaine puisque Djibril lui mangeait dans la main aussi et allait interférer en sa faveur. Au vu de la tête du vieux negro, elle était maintenant certaine qu'elle avait obtenu ce pourquoi elle s'était mise en mini-jupe ce matin. Et certainement une voiture en plus.

Prochain objectif, la voiture. Retour sur le gros porc de Bertrand. J'ai bien fait de continuer à gentiment répondre à ses messages! Y aura un peu plus de taf que prévu mais ça vaut la peine. Encore un peu de travail pour la subjuguante Xena!

En une semaine, elle aurait tout le temps de minauder devant le gras Bertrand à l'occasion d'un ou deux dîner en tête-à-tête afin d'avoir le permis et la voiture. C'est ce qu'elle avait déjà fait pour obtenir la précieuse info sur le parcours qu'elle aurait à emprunter. Évidemment, il n'avait obtenu d'elle qu'un comportement enjoué, de petits contacts physiques laissant la perspective qu'ils aillent plus loin. Elle ne lui avait donné que de l'espoir. C'est déjà pas mal vu son physique dégueulasse, sa graisse et sa cinquantaine!

Les prochains rendez-vous, elle lui ferait seulement une bise tendrement déposée au coin de la bouche, vraiment au bord. Et il ne pourra que penser qu'avec le permis ainsi que la voiture, qu'il allait lui donner, "par gentillesse", elle ne pourra pas refuser ses avances. Évidemment, elle se fera porter pâle prétextant des problèmes de santé ou familiaux aux moments critiques. Jamais de la vie elle ne s'accouplerait avec ses sous-merdes!

Dans la voiture, le plan de Jena se mettait en place dans sa tête. Elle savait ce qu'elle allait faire, ce que Xena allait faire espérer à ses pauvres types. Elle avait vu dans leurs yeux, le même regard libidineux. Le même regard qu'avait posé sur elle le premier petit ami de sa jeune soeur Jessica. Ce looser.

Ces hommes sont indignes de ta fille mon Papa. Ces hommes ne sont digne d'aucune de tes filles. La plupart des hommes sont des minables. Blancs, noirs, beurres, jaunes, aucun n'est à la hauteur. Aucun n'est à TA hauteur. Si peu sont dignes de confiance. J'en ai eut la première preuve avec le soi-disant premier grand amour de Jess! Heureusement que j'étais là!

Elle se remémora ce jour si particulier, il y a 4 ans, ou pour confondre ce sale type, elle avait laissé Xena dévoiler tout son potentiel. Sans se douter que Xena n'avait aucune limite. Elle l'avait laissée jouer les allumeuses, les nymphos, au maximum de ses possibilités pour démasquer le petit copain de Jess qu'elle jugeait indigne de sa petite soeur.

Dans ses souvenirs, elle avait fait appel à Xena pour jouer ce rôle et elle avait fait ce qu'il fallait. Elles avaient toutes les deux sauvé sa soeur d'un looser. Encourageant ainsi les apparitions futurs de Xena, prenant de plus en plus corps. Cet hypothétique succès avait motivé tous ses agissements futurs.

De ce souvenir, de cet événement, elle avait construit son jugement sur la place des hommes par rapport aux femmes. Établissant la légitimité de manipuler et d'utiliser la faiblesse des hommes pour arriver à ses fins. Pour elle, les hommes étaient des soumis et ils devaient obéir d'une façon ou d'une autre pour qu'elle obtienne ce qu'elle voulait! Ce jugement allait bientôt être bouleversé.

Car en vérité, la réalité sur ce qui c'était passé ce jour là était tout autre. Son cerveau avait modifié grandement le souvenir de ce qui s'était vraiment passé. Lui faisant croire qu'elle avait tout contrôlé. Dans ses souvenirs, Xena la nympho avait parfaitement aguiché le jeune homme et Jena avait tout contrôlé en réapparaissant au bon moment pour confondre le salaud en présence de Jessica, reconnaissante. C'était cette version idéale qui était implantée dans son cerveau. Enfouissant ses vrais souvenirs au plus profond de sa mémoire.

Le cerveau procédé ainsi lorsque le sujet subissait un traumatisme. Oui, cette journée avait été traumatisante pour la bandante Jena. Mais elle ne s'en souvenait plus vraiment. Pourtant, tout avait bien commencé il y a 4 ans, en ce début d'après-midi, alors que la belle petite Jena n'avait que dix-huit ans.