SAP&cie 03

BÊTA PUBLIQUE

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- Ahah je le savais ma chienne!! Ça rentre tout seul, ria Rosie alors qu'un bruit louche sortit de l'anus de la jeune femme et alors que le plug s'enfonça dans son fondement. Aha! Je le savais que ton trou du cul était aussi fait pour qu'on s'amuse avec! Tout ton corps est fait pour ça, pour la baise. Regarde moi cette fine petite chatte qui mouille encore et encore. Ces beaux nichons avec ces tétons tout durs qui pointent. Putain, cette fiole est magique tu réagis comme celle que tu devrais être. Une nympho soumise. Dis le que t'es une nympho soumise!

Non! C'est pas vrai, contesta Mélanie dans sa tête mais sans que les sons ne sortent de sa bouche.

- Allez dis le!! Si c'était pas vrai, argumenta-t-elle en lui montrant le deuxième plug, j'aurais mis cinq minutes pour mettre le premier bien à fond! Tu te serais un peu débattu ou tu te serais au moins un peu crispé mais NON!! Pas du tout! Tu as poussé pour que ça rentre! Ahah, ria-t-elle, tu vois! Alors dis le! T'es une nympho, vrai ou pas!?

Oh bordel!! je sens l'oeuf vibré, et le plug!! Ohh c'est pas possible! Je ... je ... je suis double-pénétrer comme une ... Ouh!! L'oeuf fait vibrer le plug!!! Que c'est bon!!

- DIS LE!

Oh!! C'est trop bon! Oh oui ...

- Oh OUI!! Oh oui, se laissa aller Mélanie!

- Ahaha j'vais te porter le coup de grâce, ta maîtresse va te montrer c'que mérite les chiennes soumises!!

Rosalie retourna de nouveau son jouet dont désormais le petit anus était parfaitement plugger. Elle la fit s'allonger à plat dos sur la table basse, positionna un coussin sous ses lombaires. Ainsi, avec en plus les jambes de chaque côté de la table sa chatte était surélevé et offerte. Rosalie la chevaucha et le couple fut alors en position 69.

- À ton tour de bouffer ma bonne petite chatte baveuse! Ta soumission me fait tellement mouiller. J'ai déjà jouis cinq fois!! T'as intérêt à t'appliquer pendant que je finisse de te transformer.

Rosalie ne sut pas si bien le dire car ce qui suivit transforma son amie pour toujours. Rosalie savait que sa soif de domination et le plaisir qu'elle éprouvait à l'exercer était due à la substance. Le lendemain, cet épisode ne serait qu'un lointain souvenir. Mélanie, elle, ne savait pas que sa soumission, le plaisir sadique, ses nombreux orgasmes éprouvés en étant humilié n'était pas réellement due à sa nature de nympho, comme le disait son Hermione inquisitrice. Ainsi, tous les mots, toutes les sensations qu'elle approuva furent gravées dans son subconscient. Son conscient lui essayait de trouver une raison logique. La seule qu'elle trouva était que Rosie avait raison.

Bon sang, je lui lèche la chatte. Je n'arrive pas à m'en empêcher. Je m'sens obligée de lui obéir. Je suis vraiment une chienne obéissante!! Oh, elle vient de m'enlever l'oeufs. Mon dieu! Mais pourquoi ... pourquoi je sens un manque! Non, parce que je suis un trou à bite!! Bon sang, c'est pas vrai , j'suis pas comme ça! Pourtant je veux qu'elle le remette! C'est pas possible! Pourquoi! Oh Oh ...

Pendant que Mélanie réfléchissait et gémissait en léchant soigneusement la chatte et l'anus juste au dessus d'elle, Rosalie continua son oeuvre. En effet, elle retira l'oeuf vibrant mais pour mieux le remplacer par son deuxième plug. Certe il n'était pas fait pour ce trou mais la pervers Rosie voulait utiliser les vibrations des oeufs pour autre chose. Oui, Rosie se redressa et positionna le premier oeuf sur le téton droit puis le téton gauche. Cette manoeuvre vit le torse de Mélie se bomber, ses tétons et ses généreux nichons se durcir. Ils avaient vraiment rien à envier à ceux de l'actrice américaine Alexandra Daddario. Rosalie sentait les léchouilles appliqués de Mélanie et mouillait abondamment par son application. Elle commença vraiment à jouir. Sans discontinuer. Tellement elle prenait du plaisir à détruire la volonté de sa bombe sexuelle et à abuser du corps de sa magnifique amie. Mais ce n'était pas la seul à jouir encore et encore car si Rosalie laissa le premier oeuf entre les seins, elle prit le second, se pencha sur Mélie ou plutôt sur sa chatte, reprenant ainsi le 69 et positionna l'oeuf sur le clitoris rosé de son esclave sexuel. Cette manoeuvre acheva Mélanie. Un torrent de cyprine se déversa durant les 5 minutes suivantes malgré le plug.

Cette ultime orgasme eut pour effet de faire naître une nouvelle Mélanie. Son conscient et son subconscient nota que cette ultime orgasme se produisit alors que sa chatte et son cul étaient remplies, que ses seins étaient stimulés et que sa bouche donnait du plaisir. Le tout alors qu'elle ne l'avait pas choisi mais soumis aux ordres d'une tiers personne.

Ça va sans dire que ce soir là toutes les deux prirent leur pied de façon incroyable. Elles ressentirent des orgasmes aussi puissant que nombreux. Rosie par cette sensation de maîtrise et de pouvoir et Mélanie par ce lâcher prise et les incroyables sensations jusque là inconnues que lui avait fait ressentir ce guinage non-prémédité. Mais si l'alcool n'avait été qu'un vecteur et une excuse pour expliquer ce qui les avait rendues, toutes les deux, ouvertes à de nouvelles expériences en les jetant dans les bras l'une de l'autre, il les avait également emmenées assez rapidement dans les bras de morphée. Cette séance n'avait duré finalement qu'une demi-heure. Mais une demi-heure non sans conséquences.

Ce matin, Mélanie "la chauffeuse", au volant de son véhicule aménagé, un parmi un parc d'une vingtaine que possédait le service de transport pour personne à mobilité réduite desservant l'agglomération, devait prendre son premier client en fauteuil roulant électrique à 9h30. Le suivant à 9h45. Il était déjà 10h et elle arrivait seulement pour prendre le deuxième. Même si le premier était déjà dans le véhicule, elle était très en retard. Ce dernier, déjà présent, elle l'appréciait par sa gentillesse et sa bonne humeur inébranlable. Il était aimé de tous.

- J'suis vraiment désolé Sylvain, on doit prendre quelqu'un sur le chemin, expliqua Mélanie.

- Ah mince! Encore un ramassage. Ça tombe mal.

- T'avais quelque chose d'important ce matin?

- Bin oui, à 10h, j'ai un entretien super important pour mon stage de deuxième année de Master! Mais bon, tant pis, t'en fais pas, j'arrive quand j'arrive. Ça me permettra de sensibiliser la personne sur les contraintes liées à mon handicap. Et mettre le doigt sur ma motivation puisque malgré tout ça je suis en Master!!

- Ouais c'est vrai! T'as du mérite. Et merci! Je suis terriblement désolée! Toi au moins t'es compréhensif, par contre le prochain usager j'ose à peine y ...

La CB installée dans toutes les camionnettes de l'association Sthandislas l'interrompit.

- Mélanie pour Mathieu t'en es où Mélanie. M.Pirlaut a fait appelé il s'impatiente.

Bon sang! Il a pris la peine de faire appeler le bureau. Il doit vraiment être à fleur de peau.

Pour Mélanie, si Sylvain était un ange, elle avait l'impression que Justin était un démon.

- J'y suis, j'vais sonner chez lui, répondit-elle en actionnant le bouton chargé de l'émission du micro qu'elle venait de saisir .

- Bien reçu, ne tarde pas.

- C'est Justin Pirlaut? demanda le passager.

- Oui c'est lui.

- Aîe! Il n'est pas super sympa avec la gente féminine. Il est même plutôt odieux. C'est un misogyne de la pire espèce. Et manque de bol, c'est le genre de gars qu'il vaut mieux avoir dans son côté. J'étais au foyer pour étudiant handicapé avec lui pendant trois ans avant qu'il ne prenne un appart et comme il était dans les petits papiers du président du foyer, j'peux te garantir que les soignantes filaient droit. Pour lui les femmes sont des bonniches ou des biatchs juste bonne à ...

Mélanie ne le laissa pas finir. Elle s'excusa et sortit au plus vite pour aller sonner afin de prévenir son client de sa présence.

Elle vit alors à travers les vitres d'un petit hall bien propre, d'un immeuble haut de gamme, la porte domotisée de l'appartement que possédait M.Pirlaut s'ouvrir, laissant d'abord sortir une jolie petite auxiliaire de vie dont le visage paraissait bien jeune, on pourrait presque dire mineure. Ses origines asiatiques étaient indéniables au vue de ses grands yeux légèrement bridés et de son petit corps plutôt désirable. Cependant, sa peau n'était pas blanche pâle comme la plupart des asiatiques mais tannée par le soleil et sa poitrine bien présente et bien visible car nue en dessous d'une chemise rose pâle complètement trempée mouillée. Au vue de son exposition, elle comprit alors pourquoi elle baissait la tête. Sa jupe, courte, faisant penser aux uniformes pour fillettes des écoles du pays du soleil levant, était également trempée et collait à ses fines jambes mais étant noir on ne distinguait pas plus. La gamine asiatique sortie, elle fut suivie d'un fauteuil électrique et Mélanie concentra immédiatement son attention sur lui.

Son client ne prit même pas la peine de lui décrocher un bonjour.

- Bonjour Monsieur, je suis désolée pour le retard.

- .. était hûr he était toi, bredouilla-t-il difficilement à cause de son handicap, enhor une honne à rien hamais à'heure

Elle ne tenta même pas d'expliquer les raisons de son retard. De la coupure de courant au cours de la nuit qui avait réinitialisé son radio réveil, les piles à l'intérieur censées suppléer ce genre d'événement mais vide, sans parler de l'expérience sexuelle incroyable avec Rosie. Elle ne pouvait non plus expliquer qu'elle s'était levée à la bourre mais aussi encore bourrée par les plugs qu'elle avait gardés toute la nuit. Non ce n'était pas un rêve, oui elle avait dormi bourré comme une dépravée. Elle n'avait pas eut le temps d'y réfléchir. Juste de se dé-plugger, de s'habiller et partir.

Elle ouvrit les portes du véhicule, remarqua que l'auxiliaire avait disparu mais vit surtout les yeux de Justin fixés son cul avec un sourire bestial.

Putain! Evidemment, j'ai enfilé les premières fringues que j'ai trouvées. Celles que j'avais hier soir. Mon nouveau string combiné à mon pantalon de chaudasse ne peut que le faire baver ce pervers sans gêne. Putain, si cette tenue à mis Rosie dans cette état d'excitation hier soir alors qu'elle n'est même pas gouine, j'ose pas imaginé ce salopard. Putain mes clients vont être content aujourd'hui ...

En effet, hier soir elle avait essayé, sous l'insistance de Rosalie, le plus sexy de ses pantalons. Ce pantalon slim enduit effet simili cuir avec des laçages sur le côté des deux jambes donc ouvert jusqu'aux hanches. Elle avait osé le mettre seulement une fois en boîte, tellement elle se sentait provocante avec. Et comme par le fruit du hasard, elle l'avait sortie et enfilé hier pour les copines, encouragée par l'ambiance coquine de la soirée. Elle l'avait enfilé ce matin dans la précipitation sans réfléchir, avec le nouveau string. La combinaison des deux faisant de son cul un parfait déclencheur de gaules!

Elle déploya la rampe d'accès, permettant d'entrer dans le camion par l'arrière, sans avoir d'autre choix que de se pencher pour la déposer au sol. Elle entendit un léger grognement derrière elle. En se redressant elle sentit son pantalon rentrer au maximum dans la raie de ses fesses, effet normalement volontaire quand on portait ce genre de string. Putain, j'ai l'impression d'être cul nu devant ce gros pervers ...

Son méprisant client monta dans le camion et changea de ton et de comportement pour saluer chaleureusement son homologue masculin.

- Halut hon ami! Homment ha va hylhain!

Bon sang, Sylvain avait raison, il est adorable avec les mecs, incroyable! Il a un problème ce gars!

Pas totalement concentrée sur ses gestes, la bonne jeune femme appliqua la procédure afin d'arrimer le fauteuil au plancher de la camionnette. Devant de nouveau se pencher, elle le fit très rapidement, trop rapidement.

Mélanie était de nouveau au volant. Mais elle s'était trop dépêchée en exécutant le protocole de sécurité extrêmement rigoureux. Dans la précipitation et troublée par son exposition due à sa tenue, elle allait constater avec horreur, au moment où elle croisa la route d'une vieille voiture d'auto-école, qu'elle avait commis de très graves erreurs professionnelles.

En effet, ses deux clients étaient l'un derrière l'autre. Lorsqu'elle pila pour éviter l'accident. Le deuxième fauteuil qu'elle avait mal attaché glissa et percuta violemment le premier, la tête de Justin vint percuter une barre de consolidation du dossier du premier fauteuil car elle n'avait pas appliqué la vérification obligatoire du bon port de la ceinture de sécurité de son client.

Après être immédiatement sortie et avoir ouvert la porte latérale de la camionnette, elle prit conscience de ses impardonnables manquements aux instructions.

Dans le véhicule, arrêté en Warning, Sylvain était essoufflé mais indemne.

- Ça va Sylvain? demanda-t-elle en se penchant sur lui.

- Oui ... la vache ... Justin ... va voir Justin ... son fauteuil s'est encastré dans le mien, j'peux pas voir derrière moi ...

Elle se tourna vers Justin.

- Mmm hhh mmm, gémissait l'autre passager.

- Putain merde, cria-t-elle en voyant Justin penché en avant, gémissant.

En le redressant, il n'avait pas l'air d'avoir quelque chose mais il se teint le front en disant :

- he suis hogné ha hête. Ahhh hon hied!!

Bizarrement, Mélanie comprit ce qu'il avait dit. Elle baissa les yeux et ouvrit la bouche de stupeur devant le pied complètement tordu de Justin. Elle put voir en même temps que les attaches qu'elle avait mises s'étaient détachées, pas cassées, détachées. Elle tourna le dos à Justin pour vérifier immédiatement les attaches de Sylvain placé devant. Ces dernières n'avaient pas bougé d'un pouce. Elles étaient en place. Elle se pencha pour vérifier avec sa main qu'elles tenaient bien. Elles avaient rempli parfaitement leur rôle, ce qui prouvait que tout était de sa faute si les attaches de Justin avait cédée. Elle les avaient mal arrimées. Malheureusement pour elle, Justin fit ce constat en même temps qu'elle.

- hest he ta haute he vais me haindre à la hirec-hion.

Tout à coup, en même temps qu'il prononçait ses mots, la superbe jeune femme, penchée en avant, son cul tendu vers Justin, crut halluciner lorsqu'elle sentit la main de Justin s'insinuer entre ses jambes et lui palper allègrement le cul et la chatte par derrière!

En se retournant immédiatement, elle vit que non seulement le visage de Justin ne révélait plus aucune douleur mais en plus il arborait un sourire mauvais. Elle comprit aussitôt, qu'en réalité, il n'avait rien du tout, et surtout, que son mouvement plaçant sa main entre ses jambes était totalement volontaire. Aucunement due à son handicap. Elle comprit qu'il profitait sans gêne de la situation.

Putain le bâtard!

Une colère sourde envahit la jeune femme. Elle asséna une monumentale et sonore gifle à ce sale type.

- ahord ahord he hirai rien. hitié he me hrappe p-us, dit-il assez fort pour que Sylvain, dos à la scène, comprenne ses propos et s'imagine une situation bien précise et bien différente de la réalité.

Elle ne réalisa pas que la gifle qui avait suivi la menace de Justin, cette gifle qui avait été ensuite suivie des propos de Justin garantissant qu'il ne dirait rien à condition qu'elle ne le frappe plus, avait été interprétée par Sylvain comme un comportement violent de la part de la jeune femme envers Justin. Comme la scène se jouer derrière lui, Sylvain n'avait pas connaissance de la vrai raison de ce geste.

Après avoir réattaché le fauteuil et la ceinture dans un silence de mort, Mélanie reprit la route. Elle déposa d'abord Justin à 10h15 puis Sylvain qui faisait maintenant une drôle de tête, deux minutes après. Son prochain client était certe à 10h15 mais il habitait à seulement deux minutes de l'endroit où elle se trouvait.

Finalement, j'ai presque rattrapé mon retard, se dit-elle avec soulagement. Et j'ai de la chance que ce bâtard de Justin n'ait rien, même si il voulait me faire croire le contraire. J'y crois pas qu'il ait osé me peloter comme ça!

Ce dont elle ne se doutait pas, c'est que si elle, elle se remettait de ses émotions, le cerveau machiavélique de ce bâtard de Justin fomentait un plan qui allait entraîner le sublime jeune femme vers la soumission.

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JAMILA 10H

Jamila vit sa fille faire un bond incroyable sur sa chaise lorsqu'elle la relança. Après quelques secondes, Lucie releva la tête et elle vit dans ses yeux qu'elle s'apprêtait à se confier. Elle commença à lui révéler sa terrible erreur qui, d'après elle, lui valait cette convocation.

- En début de semaine, je suis allée chez l'une des petites jumelles, Soria ...

- Oh merde ... soupira la mère. Qu'est-ce qu'elle t'a fait faire cette sale petite garce.

Les jeunes jumelles handicapées avaient chacunes leur appartement et l'association intervenait chez elle. Elles étaient, à priori, en froid avec le reste de leur famille. Ce qui n'était pas étonnant. Elles étaient également en fauteuil, elles étaient atteintes d'une forme rare de myopathie et avaient la réputation d'en faire voir de toutes les couleurs aux personnes dont la tête ne leur revenait pas. Qu'importe le jeune âge ou la maturité des auxiliaires qui se rendaient chez elles, Jamila savait que certaines avaient déjà quitté leur domicile respectif en larme. Pour ces dernières, elles critiquaient systématiquement leur façon de faire, même des choses pourtant basics.

Passer le balai pouvait devenir un véritable calvaire, trop lent, pas assez énergique, pas bien fait à certains endroits et finissaient par demander de recommencer en disant de façon mesquine qu'elles étaient trop nulles et incompétentes même pour balayer.

Elles pouvaient les mettre aussi dans des situations dégradantes et tenir des propos humiliants. Comme par exemple demander de frotter la cuvette des W-C avec une brosse à dent et ensuite les observer en ironisant sur leur métier de merde. Dire qu'elles devaient vraiment avoir un petit QI pour n'être bonne qu'à faire ça et finir par critiquer et dire que même pour nettoyer les chiottes elles n'étaient pas douées.

Leur derniers jeux consistaient à relever les tares physiques et de s'en moquer ouvertement, gros cul, jambonneau, gros nez, bigleuse, moche, poilue, plate, manque de vivacité due à l'âge ou au contraire jouer sur le manque de confiance en soi et la fébrilité de certaine jeunes femmes. Jamila avait eut des échos horribles sur ce qu'étaient capable de faire subir les jumelles sans doute par jalousie ou par vengeance. La colère commençait à poindre chez Jamila.

- J'y suis allée le matin de bonne heure pour son levé, je l'ai réveillée doucement, je lui ai fait prendre sa douche. Le transfert du lit à la douche avec le lève personne c'est bien passé, ni trop lent, ni trop rapide, je l'ai soigneusement lavée sans être ni trop rude, ni trop douce. De même pour l'habillage, son installation dans le fauteuil ou le petit-déj, je pense que j'ai assuré, ça c'est très bien passé. Son copain m'a pas lâchée des yeux et il souriait tout le temps. Il nous tournait autour surtout au moment de la douche. Il observait tout mais il n'a rien dit. Donc j'en ai déduis que je faisais du bon travail. Mais à un moment, dans la douche, elle a crié, me faisant croire que je lui faisais mal, j'ai eut trop peur mais en fait c'était une blague ...

La moue que vit Jamila imprimée sur le visage de sa fille montrait bien à quel point elle n'avait pas trouvé ça drôle.

- Si elle m'a fait une blague, j'me suis dit que finalement c'était plutôt bon signe, car en quittant son domicile elle avait le sourire et m'a souhaité bonne journée. Le soir, Jena m'a appelée et m'a demandée au téléphone comment ça s'était passé, alors je lui ai racontée, innocemment, j'ai évoqué sa mauvaise blague. Elle m'a répondu que elle, elle irait chez sa soeur, Aloïs, le lendemain et qu'elle était souvent moins cool parce que elle, elle était célibataire, contrairement à sa soeur qui vivait avec son copain pervers. Et je pense que le lendemain, elle a dû raconter l'anecdote à Aloïs car deux jours après je suis retournée chez Soria et elle m'a incendiée. Me reprochant d'avoir parlé de ce qui se passait chez elle. Que ma soeur avait dit à la sienne des choses intimes. Que c'était une faute grave de ne pas respecter le secret professionnel. Que c'était un motif de licenciement. Que ça allait remonter à la direction. La suite de l'intervention a été un enfer, rien de ce que je faisais n'était bien. Heureusement, ce n'était qu'une intervention d'une demi-heure ... je crois que le sous directeur est au courant et ne va pas me prendre maman, finit-elle par dire désespérée.