Pirates!

BÊTA PUBLIQUE

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De toute façon que faire d'autre? Jean-Jacques était décidé de vendre chèrement sa peau. Surtout qu'avec les deux femmes à bord il se doutait bien de ce qui risquait d'arriver et de se passer...

Son voilier ne valait pas grand chose pour les commanditaires. A bord, à part le téléphone, un ordinateur portable, un peu d'argent, il n'y avait pas grand chose de valeur non plus.

Les seules choses de valeur aux yeux des pirates était les deux femmes ...!!!

Il avait décidé de jouer sa dernière carte. De faire un coup de poker comme on dit.

Il avait chargé le pistolet qui tirait les fusées de détresse. IL avait visé l'arrière d'une des embarcations, près du moteur, là où se trouvait les gros jerrycans plein d'essence.

Lorsqu'il avait fait l'armée, Jean-Jacques avait toujours été un très bon tireur. Avec un peu de chance et de concentration, la fusée ferait exploser un jerrycan, provoquerait l'explosion des autres bidons, détruirait la barque et enverrai ses occupants à l'eau.

Cela ferai réfléchir les autres qui peut-être hésiteraient, ou renonceraient et rebrousseraient chemin.

Il avait soigneusement visé, en gardant tout son calme, ou du moins en essayant de le garder. Il avait tiré, non en l'air mais horizontalement en direction d'une des embarcations.

La fusée était partie. Mais Jean-Jacques avait mal évalué les distances et la fusée était tombée à côté.

Il avait tiré une seconde fusée. Il avait eu un peu plus de chance semblait il, car la fusée était partie droit sur la plus proche des barques.

Elle aurait pu atteindre son objectif, mais le barreur du skiff avait donné un violent coup et il avait brutalement changé de direction et la fusée était juste passée derrière les moteurs.

Il s'en était fallu de peu. Mais Ce que Jean-Jacques avait oublié c'était que ces pirates étaient à la base pour la plupart d'entre eux des pêcheurs, rompus à la navigation et habitués aux dangers de la mer.

Les pilotes des skiffs semblaient eux aussi avoir compris les intentions de Jean-Jacques. Immédiatement les quatre embarcations s'étaient écartées les unes des autres et semblaient prendre des directions différentes.

Il avait alors réalisé que les skiffs menaient une action d'encerclement du voiler et qu'elles arrivaient sur eux à grande vitesse. Deux du côté bâbord et les deux autres du côté tribord.

Puis des tirs d'armes automatiques s'étaient fait entendre. Les mecs ripostaient tout simplement à son attaque.

Ça tirait des quatre pirogues en même temps.

Certainement à cause de sa panique, de son affolement et de son stress, les réactions de Jean-Jacques n'étaient pas assez rapides et promptes.

Il avait réalisé qu'il avait bêtement oublié de lancer un Mayday. Mayday Quel con il était!!!!!!!

Les embarcations se rapprochaient à toute vitesse de chaque côtés du voilier et les tirs aussi. Certains balles touchaient même le bateau.

En rampant sur le pont pour éviter de se faire toucher par les balles, Jean-Jacques avait essayé de se glisser jusqu'au poste de pilotage du voilier pour lancer un appel de détresse.

Mais un projectile, probablement une grenade tirée d'une des embarcations avait pulvérisé le poste de pilotage et les équipements de bord du voilier.

A une ou deux minutes près, Jean-Jacques aurait été dans poste de pilotage en train de lancer son appel de détresse et il aurait été pulvérisé lui aussi. Les pirates tiraient des longues rafales. Ils tiraient sans viser, juste pour faire peur et pour le plaisir de vider des chargeurs.

Des balles perdues passaient très haut. Certaines transperçaient et trouaient les voiles et hachaient le mat. D'autres plus précises atteignaient le voilier.

Elles pulvérisaient tout sur leur passage. Elle brisaient les hublots. Elles perforaient la coque.

A ce rythme là le voilier allait être complètement détruit.

Sylvie et Marion, blotties l'une contre l'autre, dans les bras l'une dans l'autre étaient terrorisées. Par les hublots elles avaient vu les rapides embarcations se rapprocher du voilier. Elles étaient épouvantées.

Maintenant elles recevaient des éclats de bois de la coque, des éclats de verre des hublots pulvérisés.

Heureusement qu'elles étaient cachées et protégées sous des piles de matelas mousse des couchettes.

Jean-Jacques était lui allongé sur le pont, incapable de faire le moindre mouvement.

Il avait été touché par plusieurs balles, sans gravité, juste des effleurements, du moins le pensait-il, heureusement. Une à l'épaule, l'autre à la jambe. Mais il été également blessé par tous les éclats de bois qui volaient et qui étaient pulvérisés sous les impacts des balles.

Un morceau du mat lui était même tombé dessus.

Dix minutes plus tard, quatre violents chocs de chaque côté du voilier...

Les longues barques s'étaient collées violemment contre les flancs du voilier.

Immédiatement quatre échelles en U à sept barreaux, deux de chaque côté avaient été plaquées contre la coque et les hommes grimpaient aux échelles. Ils étaient déjà sur le pont... C'était fini...

Le voilier était tombé aux mains de quelques jeunes gaillards sachant manier une pirogue et une kalachnikov en mâchant du khat.

Ils étaient partout sur le pont.

Les deux femmes les entendaient courir, crier, rire.

Ils saluaient leur victoire. Ils fêtaient la prise du voilier. Ils exaltaient, ils se glorifiaient...

Jean-Jacques étaient entouré de plusieurs pirates qui lui braquaient leurs armes sur lui. Ils étaient menaçants et très agressifs.

Il avait eu droit à plusieurs coups de crosse sur le corps, sur les côtes, mais aussi sur le visage.

Les mecs avaient les yeux injectés de sang. Ils devaient être drogués à mort...

Ils lui gueulaient dessus "- AMERICAN!!!! AMERICAN!!!!!"

Jean-Jacques répondait " NO FRENCH, FRENCH, FRENCH PEOPLE!!!!!!"

Mais ils continuaient à le frapper en vociféraient "AMERICAN AMERICAN NO FRENCH FRENCH"

Les sauvages avaient commencé à piller le voilier et à récupérer tout ce qui pouvait se récupérer sur le pont. D'autres étaient descendus et ils fouillaient le voilier. D'abord, il y avait eu des cris, des braillements de joie, des exhortations, des applaudissements. Des éclat de rires d'hommes, de l'hilarité. Des appels dans leur dialecte car tous ceux qui étaient sur le pont étaient descendus dans le voilier, laissant Jean-Jacques sous la garde d'un seul pirate. Un très jeune, qui lui aussi mourrait d'envie d'aller voir ce qui se passait en bas.

A son regard, Jean-Jacques avait bien compris que le mec drogué hésitait à lui tirer une rafale à bout portant....

Puis il y avait eu les cris, les hurlements, les pleurs et les plaintes des deux femmes. Il y avait aussi eu des ordres. Certainement des commandements des chefs. Les deux femmes étaient apparues sur le pont du voilier. Enfin disons plutôt qu'elle avaient été hissées, tirées par les bras et par les poignets, poussées par les fesses, littéralement extraites et arrachés de l'intérieur du voilier.

Les deux femmes avaient du être sérieusement malmenées et maltraitées, et surtout beaucoup tripotées et pelotées, car le peu de vêtement qu'elles portées était bien défait et en désordre.... Elles étaient apeurées, épouvantée et terrorisées. Elles étaient debout, serrées l'une contre l'autre, sous la garde de quatre ou cinq hommes armés. Les mecs tournaient autour d'elles comme des mouches autour de la confiture. Ils frôlaient, ils se frottaient à elles. Ils avaient les yeux, remplis de désir, qui leur sortaient de la tête. Des yeux de drogués. Ils mâchaient toujours leur espèce de feuilles, le khat.

Jean-Jacques lui était à présent gardé par trois autres mecs armés. Parfois ils continuaient à lui donner méchamment des coups de pieds et des coups de crosses.

Ils discutaient entre eux en riant tout en regardant les femmes.

Pas besoin de s demander ce qu'ils disaient ...

Sous les directives de celui qui semblait être le chef, le pillage du voilier avait commencé. Tout allait très vite. Les mecs emportaient tout ce qu'il pouvaient. Des vêtements, de l'agent, l'ordi, etc. mais aussi des coussins de mousse. Un véritable pillage et saccage en règle.

Ils récupérer tout ce qu'il pouvaient emporter.

Il fallait faire vite. La coque touchée et perforée par un nombre important d'impacts de balles, le voilier commençait à prendre l'eau et à pencher et s'enfoncer dangereusement. Mais tout allait très rapidement.

Tout ce qui était pillé était jeté dans les barques.

Puis ça avait été au tour des deux femmes d'être mise dans les barques. A ce moment là, grande dispute et palabre des mecs.

Tous les voulaient dans LEUR barque.... Ils se querellaient.

Certains voulaient les séparer et les mettre dans différentes embarcations... Mais encore des disputes. Tous les voulaient dans la leur.

Le problème avait été vite réglé. Les femmes avaient été transférées dans le skiff du chef... Elles avaient été poussées, tirées, portées même. Elles avaient été obligées d'emprunter l'échelle métallique sous les regards avides des mecs et surtout sans ménagement. Mais pas sans pelotage...

Elles avaient atterries dans la barque. On les avait forcées à l'allonger dans le fond de la barque, au milieu des bidons d'essence, des armes, des cordes et pleins d'objets divers.

Jean-Jacques était toujours sur le voilier.

Il y avait encore eu une grande discussion et dispute même entre les gars.

Beaucoup gueulaient "Kill the man!!!! Throw has the sea!!!!!"

Il comprenait que certains voulaient le tuer et le jeter à l'eau...

Mais le chef insistait "No no American dollars"....

IL avait eu la vie sauve à cause de l'espoir de rançon que l'autre espérait toucher.

Jean-Jacques avait été littéralement jeté dans le barque du chef. Il avait atterri sur son épaule blessée.

Le chef avait donné des directives. Le voilier avait été arrosé d'essence. Les embarcations s'étaient éloignées. Un bouteille remplie d'essence avec un chiffon enflammé avait été jetée. Le voilier s'était immédiatement embrasé et enflammé. Moins de dix minutes après, il sombrait.

Plus aucune trace du voilier.

Les embarcations fonçaient à toute vitesse vers le cargo, vers le navire-mère.

A l'intérieur du skiff, les femmes étaient malmenées par les vagues et les sauts des vagues. Elles étaient secouées et ballottées. Jean-Jacques aussi. Ses blessures lui faisait mal. Il perdait du sang.

Ils étaient toujours sous la garde des mecs armés.

Les femmes allongées au fond de la barque recevaient des paquets de mer. Cela faisait rire les gars. Ils mettaient leurs pieds sur elles pour les immobiliser et pour les empêcher de bouger, Mais ils mettaient aussi leurs mains pour les tripoter...

Après dix longues minutes de navigation très agitée et surtout très éprouvantes pour les prisonnières mais aussi pour le prisonnier, les skiffs étaient arrivés au cargo.

Ils avaient été amarrés sur le côté et à l'arrière du cargo.

Avec des filets, tout ce qui avait été pillé, mais aussi les armes et les bidons d'essence, avait été remonté sur le cargo.

Jean-Jacques apercevait une bonne quinzaine de marins sur le cargo.

Jean-Jacques avait été remonté dans un filet comme de la vulgaire marchandise et jeté sur le pont du cargo.

Les femmes, elles, certainement par amusements, pour servir de jeux et de distractions, avaient été obligées d'escalader les échelles fixées contre la coque pour monter sur le cargo.

Cela n'avait pas été sans peine et pas facile pour elles. Mais elles avaient été tirées par les poignets, poussées par les jambes mais surtout par les fesses.

Tout cela sous les rires, sous les applaudissements, sous les exclamations, sous les moqueries des hommes...

La première qui était montée à l'échelle avait été Marion.

Elle avait été brutalement tirée de fond de la barque et elle avait été emmenée au pied de l'échelle métallique dressée contre la coque du cargo.

Mais elle avait refusée de monter. Lucide, très certainement elle devinait la suite de ce qui allait lui arriver...

Comme se rebellait, qu'elle se débattait et qu'elle luttait pour me pas monter à l'échelle, les mecs lui avaient donné quelques coups de crosse de kalach dans la dos pour la faire monter.

Ils lui pinçaient aussi les fesses et les cuisses pour l'obliger à monter.

Par obligation elle avait agrippé l'échelle et elle avait commencé à grimper.

Mais comme elle ne montait pas aussi rapidement qu'ils voulaient, ils l'avait poussée par les fesses avec les canons de leurs armes.

Par force, Marion avait donc été contrainte d'escalader la haute échelle dressée contre le cargo.

Arrivée presque en haut de l'échelle, deux ou trois qui étaient penchés sur le garde-corps du navire l'avait attrapée, d'abord pas les bras, ensuite par les épaules, puis aussi par les jambes.

La frêle et légère Marion n'avait pas pesée bien lourd face à la force de ceux qui l'avaient agrippée.

La tenant par les bras et par les jambes, ils l'avaient faite culbuter le corps plié en avant par dessus le garde corps du bateau.

Comme elle ne pesait pas lourd et avec la force et la vigueur de ceux qui la tenait, elle avait basculée, le buste en avant, la tête en avant. Elle était passée carrément par dessus le garde-corps.

Elle avait faite comme une roulade avant. Puis elle s'était violemment aplatie, écrasée sur le dos sur le pont du cargo. Tout cela avait fait beaucoup rire les hommes. Ceux qui étaient déjà dans le navire, mais aussi ceux qui étaient resté en bas dans la pirogue.

Puis ça avait été au tour de Sylvie.

Comme Marion avant elle, elle avait été brutalement tirée de fond de la barque et elle avait été emmenée au pied de l'échelle métallique dressée contre la coque du cargo.Comme ils devaient certainement penser qu'elle refuserait elle aussi de monter à l'échelle, les mecs lui avaient aussi donné quelques coups de crosse de kalach dans le dos pour la faire monter...

Mais Sylvie pour éviter les coups de crosses, qui était plus douillette ou plus docile... ou plus inconsciente de ce qui l'attendait... avait commencée à monter à l'échelle. Si pour Marion plus légère et plus sportive la montée avait été facile, sauf le fait qu'elle ne voulait pas monter, pour Sylvie cela avait été différent. Comme Sylvie était très plantureuse, très pulpeuse elle était plus lourde. Comme en plus au fil des mois elle avait encore un peu forci, qu'elle s'était un peu épaissie et un peu empâtée au niveau des hanches, des cuisses, mais aussi du ventre, elle était plus lourde et beaucoup moins agile et rapide...

De plus à cause de son travail très prenant, elle n'avait pratiquement jamais faites de sport. Elle était donc moins rapide et moins leste que Marion.

Sylvie était certes handicapée et gênée par son poids, par son manque de sport, mais elle était aussi beaucoup désavantagée par sa très grosse poitrine..., Puisqu'elle faisait en temps normal un bon 100 bonnet E... , et que en s'épaississant encore un peu elle avait gagné au moins un tour de poitrine et une grandeur de bonnet... sa poitrine la gênait et ne la favorisait pas.

En plus, les barreaux de l'échelle luis semblaient trop espacés et elle était obligée de lever sa jambe bien haut pour poser le pied sur le barreau du dessus de celui où elle était. Ce qui lui faisait faire le grand écart. Et pour monter la traverse supérieure il lui fallait bien forcer sur ses cuisses et tirer sur ses bras...

Ce qui vu son manque d'entraînement et de force physique lui était très difficile...

De plus, Sylvie avait toujours eu le vertige. Alors sur cette échelle qui était haute et mal commode, avec en plus le cargo qui bougeait, cela était encore plus pire et plus difficile pour elle ...

Mais tant bien que mal, lentement, doucement, avec beaucoup de difficultés et surtout beaucoup de peine, Sylvie gravissait et escaladait l'échelle dressée contre le navire.

Sa montée périlleuse et difficile se faisait sous les applaudissements, sous les commentaires, sous les rires, sous les encouragements et les moqueries de la totalité de l'assistance. De ceux qui étaient en haut du cargo et qui l'attendaient avec une grande impatience et surtout de ceux qui étaient en bas de la coque du bateau et qui étaient restés dans les skiffs.

Sylvie était totalement absorbée et concentrée sur sa lente, périlleuse et difficile escalade. Elle était aussi très essoufflée et très fatiguée. Elle était également apeurée et effrayée par son vertige. Tout bougeait autour d'elle, le cargo, l'échelle accrochée au flanc du navire et les grosses vagues en dessous d'elle.

Elle était à à peine plus de la moitié de l'échelle. Elle ne voyait pas, elle ne se doutait pas et elle se rendait même pas compte dans l'état où elle était occupée à escalader l'échelle avec beaucoup de difficultés, du spectacle qu'elle offrait à tous les mecs...

Ceux d'en haut l'attendait avec beaucoup d'impatience... Ils languissaient qu'elle arrive à eux.

Ceux d'en bas se délectaient du spectacle, de son tee-shirt trop ample, de son maillot deux pièces, de ses cuisses et de son cul.

Tous la regardait avec avidité et désir. Tous avaient les yeux qui leur sortaient de la tête, mélange de d'envie, mais aussi de khat et d'autres drogues.

Beaucoup se caressaient à travers leurs shorts ou leurs pagnes...

Les mecs du cargo l'encourageaient à monter plus vite. Tous regardaient en riant, en se moquant et en commentant.

Même les deux qui gardaient Jean-Jacques le surveillaient moins et regardaient eux aussi.

Mais il était trop épuisé pour tenter quelque chose. D'ailleurs, que pouvait il tenter lui tout seul, blessé et sans armes contre tous, vigoureux et armés??

Puis celui qui paraissait être le commandant du cargo, qui pourtant regardait lui aussi le spectacle d'un air très intéressé, avait dit quelque chose à ceux qui étaient sur le cargo.

Apparemment Jean-Jacques avait cru comprendre et entendre "Qu'on perdait beaucoup de temps!!! Qu'il fallait partir de l'endroit où ils étaient ancrés!!! Et de rapidement remonter cette chienne!! Get back that bitch!!!".

Tout de suite un avait enjambé le garde-corps du navire et il était descendu sur l'échelle à la rencontre de Sylvie.

Il avait vigoureusement attrapé Sylvie par un poignet et il la tirait fermement vers lui tout en remontant l'échelle.

Arrivée en haut, tout comme pour Marion, des hommes s'étaient penchés sur le garde-corps du navire l'avait attrapée les bras, par les épaules et par les jambes.

La tenant par les bras et par les jambes, ils l'avaient faite culbuter le corps plié en avant par dessus le garde corps du bateau.

Malgré sa morphologie et sa lourdeur , Sylvie n'avait pas faite le poids face à la détermination des marins.

Elle avait été basculée elle aussi, le buste plié en avant la tête en avant, elle était passée carrément par dessus le garde-corps.

A la fin de sa roulade avant elle avait lourdement chuté et elle s'était aplatie sur le dos sur le pont du cargo...

Puis tout était allé très vite. Les derniers mecs étaient remontés, les skiffs avaient été amarrés, le cargo avait levé l'ancre et il était parti encore plus au large dans un nuage noir de fumées polluantes.

Jean-Jacques et les deux femmes avaient été amenés près du poste de pilotage.

Ils avaient été tirés et traînés sur le pont, puis regroupés ensemble et maintenus sous bonne garde.

Celui qui était le capitaine du bateau s'était adressé à Jean-Jacques.

Il lui criait dessus "- AMERICAN??? AMERICAN???"

Jean-Jacques répondait sans arrêt " NO FRENCH, FRENCH, FRENCH PEOPLE!!!!!!"

L'autre continuait "AMERICAN, AMERICAN, NO FRENCH, NO FRENCH, FRANCAIS FRANCAIS"

Il avait enfin fini par comprendre "FRANCAIS FRANCAIS!!!! PARIS TRES JOLIES FEMMES!!!! VERY BEAUTIFULL WOMEN!!!!! disait il en montrant les deux femmes.

Puis dans un mauvais français il avait demandé à Jean-Jacques : " it's your daughter??? it's your wife???La plus jeunes c'est ta fille?? L'autre c'est ta femme??