Mutinerie au Congo, Chapitre 05

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Ça veut dire « Oui! Oui! » Elle ne l'a pas dit en français, ni en flamand. Son honneur est sauf. Les lettrés sont rarement à court de ressources pour protéger leur honneur. C'est ce qui permet au clergé de mener double vie.

Puis, les sergents enculeurs font leur office : ils enculent la très honorable abbesse en la secouant bien fort contre le bureau, qui grince sous l'immoralité sauvage tandis qu'elle hurle comme une chienne; sa douleur et son plaisir anal ne font qu'un, à la fois contraires et solidaires.

Sodomisée par des nègres en plein Congo... L'abbesse Alix n'en croit pas ses sens. Si son père la voyait...

Les deux sergents, tour à tour, lui offrent gratuitement l'élargissement anal, les grognements et les grincements de dents. Ils lui donnent la grinçante géhenne, la soumettent à un feu d'enfer, la pilonnent en se démenant comme des diables dans l'eau bénite et lui bénissent son beau cul d'abbesse en tenant bien serrée sa jolie taille de châtelaine. Chacun leur tour, les deux sergents la soumettent au châtiment biblique.

Nul ne doute que les Israéliens, lorsqu'ils massacraient toute une ville dans la conquête de leur terre promise, violaient toutes les femmes ennemies; les Philistins faisaient la même chose avec les jeunes Judith, Myriam, Sarah, Rebecca, Esther, etc., lorsque la fortune des armes les favorisait. La bible n'ose pas en faire mention. Et quand ils prirent Jérusalem, les rudes Babyloniens cueillirent des milliers de petites juives dans la fleur de l'âge et lui firent la fleur du cul. Les Romains les surpassèrent en sauvagerie sexuelle en l'an 70, quand ce fut leur tour de saccager la ville de David. La noble abbesse n'est qu'une énième fleur du cul depuis Ève.

Violer l'abbesse, c'est le pied! La violer dans le cul, c'est encore plus serré. L'un après l'autre, par ordre d'ancienneté dans le service, les sergents Dubrun finissent par râler leur plaisir en lui lâchant une prodigieuse quantité de sauce dans le rectum. Chacun jouit le regard tourné vers le plafond, les yeux mi-clos de béatitude et les jambes flageolantes au senti de ce puissant miracle qui fait jouir l'abbesse comme une fille byzantine qui capitule sous les ardentes étreintes éthiopiennes. Ils lui bourrent l'anus comme des sauvages affranchis. C'est l'africanisation profonde.

Ensuite viennent les troufions. Le plus ancien a à peu près l'âge de l'abbesse. Amateur de pieds de fille, il la retourne, la couche sur son bureau et la prend jambes en l'air, afin de la fourrer en ayant ses jolis petits pieds pâles tout contre son visage aux feux sombres.

Soumise, elle le laisse user d'elle à sa guise. Chaque coup de bite qu'il lui donne la fait gémir, tandis que l'autre soldat lui tient les épaules contre son bureau et lui caresse les seins, les pétrit et les forme à sa main pendant que sa jolie tête de fille blonde est doucement secouée par le va-et-vient coïtal. Elle leur appartient totalement.

Enfin, le premier soldat lui lâche sa sève en s'écriant « Oh oui! La femme blanche! » L'abbesse promue pute à nègres sent la chaude marée se répandre en elle. Le soldat est tel le pion arrivant en fin d'échiquier, qui prend la dame dans une finale explosive.

Le soldat plus jeune prend alors le relais; il la couche de côté sur son bureau pour pouvoir la fourrer en lui tenant le cul et en admirant ses jambes de déesse aux allures d'adolescente. Alix a toujours été fière de ses jambes, qui n'ont pas vraiment changé depuis sa puberté; ses petits pieds non plus d'ailleurs. Elle fait un mètre soixante-deux, ce qui lui fait d'assez petites jambes, bien lisses et compactes. Elle est parfaite pour la baise à plusieurs.

Ce gosse de dix-neuf ans, même s'il a précédemment éjaculé sur les seins d'Alix, a eu le temps de recharger son artillerie. C'est bandé comme un gros percheron qu'il lui fait bénéficier de sa grosse verge, dans un viol triomphant qui fait jouir Alix, soumise dans son rang de pute, et ça se termine par l'éjaculation bestiale du gamin.

C'est ensuite le lieutenant, bandé derechef, qui replace la noble abbesse en position de levrette contre son bureau, et passe les quelques minutes suivantes à admirer son cul, son cul, magnifique dans cette blancheur toute lisse dont aucun Congolais ne se lasse. Il profite de son cul d'adolescente pendant qu'il lui tient la taille en lui faisant faire du « tchou-tchou » dans ce train d'enfer.

Il la viole comme un forcené, surmontant sa fatigue pénienne, aidé en cela par les longs gémissements plaintifs d'Alix, et il finit par enfin exploser en poussant un grand cri de sauvage qui résonne dans l'austère bibliothèque fournie en livres de prières...

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRRHHHHHHHH!!! »

Le dégoulinement qui s'écoule de son orifice vaginal et forme une petite flaque en bordure du bureau témoigne de l'énormité du paquet qu'il lui a lâché comme souvenir.

Puis, l'abbesse de noble naissance prend une nouvelle raclée en se faisant de nouveau enculer bien profondément par les frères Dubrun, sergents de leur fier état. Elle se croit nulle part et partout, son seul horizon est fait d'une grosse bite africaine qui l'encule avant de lui inonder le rectum.

Ce sont ensuite les deux simples soldats qui la forcent gentiment à se mettre à genoux, et l'abbesse soumise obéit; elle leur saisit et masse les bites, qu'elle prend tour à tour dans sa bouche une fois qu'elles sont bien dures. Cette chaleureuse séance de double fellation se termine par une double série de râles accompagnés d'une double éjaculation qui se répand en traits riches et onctueux sur le beau et doux visage de l'abbesse aux cheveux d'or, avec un trait ultime qui fait honneur à ses seins de châtelaine violée.

En bas, dans les cellules des petites novices, c'est le cul d'une pucelle qui donne à répétition contre un vieux soldat, nu et triomphant comme un Carthaginois en Campanie, au large sourire, qui jouit du moment surréel en criant comme un gros sanglier tandis qu'il envoie une grande gerbe de sperme au plus profond de la jeune religieuse, qui n'est plus certaine de vouloir prononcer ses vœux après avoir connu les chaleurs taboues deux fois en une seule semaine.

La jeune fille voit ses consœurs qui se font énergiquement sauter en missionnaire sur un lit grinçant, les seins animés d'une vie furieuse sous les étreintes animales, jusqu'à ce que les braves chevaliers noirs capitulent et leur donnent toute leur sève.

Dehors, d'autres camions kaki arrivent de Camp Hardy, bourrés de soldats qui débarquent un peu tard pour la fête, mais ils ont de la bière et des bites toutes fraîches dans leurs culottes réglementaires. Les nonnes plus âgées, qui se terraient dans leurs cellules respectives, ne seront pas épargnées pour la plupart, mais ce sont surtout les pucelles et la noble abbesse qui écoperont et se feront déverser de la bière de banane toute fraîche sur les seins nus. Et aussi, bien entendu, sur leur beau cul tout blanc.

Toutes finiront la nuit couvertes du sperme des mutins. Elles seront pilonnées et africanisées jusqu'à l'aube.

L'abbesse écrira une lettre formelle à Rome en taisant presque tous les détails, mais les cardinaux et évêques savent lire entre les lignes; et il y aura bien des râles de masturbation ou de baise sauvage aux dépens de quelque servante ou religieuse. L'abbesse et sa partie de jambes en l'air aura des répercussions jusqu'aux caves du Vatican. Jean XXIII en perdra son latin.

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La plupart des mutins en camion doivent pousser leurs recherches nocturnes plus loin que la semaine d'avant, bien plus loin, car nombreuses sont les familles blanches qui ont eu la bonne idée de partir. Ça roule vite dans la campagne! Quel gendarme osera les arrêter pour leur donner une contre-danse? En fait, plusieurs gendarmes apprendront par leur radio la nature de cette virée et s'y joindront avec enthousiasme. Pas question de rater cette chance de baiser des Blanches!

C'est ainsi qu'un peloton et son lieutenant arrivent à un village, situé à une bonne heure de route au nord-est de Thysville. Ce village est connu pour son quartier blanc aux maisons confortables. C'est là qu'ils s'arrêtent pour frapper aux portes de familles noires.

Le plan est simple et sera suivi dans chaque village réveillé par les mutins : on demande au père de famille de dire où, dans quelles maisons vivent des ménages blancs où il y a de jolies pucelles ou une ravissante épouse. Si le père est trop pro-Blanc et rouspète, on lui fait savoir que c'est sa femme ou sa fille à lui qui va écoper. Alors, le père obtempère. Puis, l'adjudant, l'officier ou le sergent qui commande lui dit de prendre garde s'il a menti, pendant que ses hommes lui coupent sa ligne téléphonique pour lui faire passer l'envie, fort peu probable au demeurant, d'appeler la famille blanche pour l'alerter.

En fait, les pères et les fils aînés ainsi consultés dans le quartier noir, largement majoritaire, ont bien plus envie de passer leur chemise de laine et de sortir à la nuit fraîche pour suivre les mutins à distance et faire comme les hyènes : attendre que les lions soient partis pour venir ensuite prendre les restes.

Au village en question, Armand Kayumba songe aux belles grandes filles d'Henri Verchères, dont il vient d'indiquer la maison au lieutenant de la Force publique. Armand Kayumba et son fils Nestor sont bien contents de voir cet officier au visage aussi congolais que le leur. Enfin, ça change! Il faut fêter ça. Voilà comment on justifie le crime érotique. C'est tout simple; et une fois ce petit problème de conscience réglé, à eux les seins et la touffe des jeunes filles belges!

Ils s'habillent et sortent en douce. L'épouse et les sœurs ne disent rien, mais elles savent. Le père et le fils s'en vont se tapir aux abords de la maison désignée pour la mise à sac. Ils attendront en étant bandés comme des gorilles en rut. Le fils Nestor connaît très bien les sœurs Verchères de vue; ces sales petites snobs passent toujours dans la rue sans le voir; Nestor a très hâte de leur enseigner l'envers de la médaille. Armand a hâte de plonger dans des filles aussi jeunes et fraîches en transgressant toutes les règles sociales d'un seul coup de bite.

Le sous-lieutenant Nkongolo et le caporal-chef Mpanga organisent efficacement leur attaque, l'absence de plus haut gradés aidant. Ils garent les camions ni trop loin, ni trop près, et débarquent en silence, sous la lumière d'une lune encore presque pleine. Ils confient la garde des deux camions à deux soldats qu'ils savent homosexuels, mais les deux rouspètent, car ils aimeraient bien enculer le père de famille blanc. Le lieutenant leur annonce qu'on va venir les relever dans une heure.

Comme des panthères à la chasse, la bonne vingtaine de soldats, le visage sombrement éclairé par cette belle lune d'Afrique, se déploient et convergent en catimini sur la maison des malheureux, qui ne connaissent pas encore leur malheur. Le lieutenant vient de rappeler à tout le monde les ordres stricts du colonel Bobozo : aucun mal ne doit être fait aux animaux de compagnie, pas même aux oiseaux; il y a de grosses moufles de cuir épais pour enfermer ou enchaîner les chiens si besoin est. Et pas de torture non plus, à part peut-être la chaleur de leur semence au visage des Blanches.

Les hommes étant tous en position, le lieutenant a le soldat Khonde avec lui; Khonde est serrurier. Dans ce village où rien n'arrive jamais, les portes d'entrée ne sont guère coriaces. Une fois la serrure doucement vaincue, le lieutenant et ses hommes font irruption chez les Verchères dans un léger roulement de bottines sur le parquet ciré.

Tel le venin d'une vipère noire, ils se répandent dans la maison. Pas de chien; juste une cage avec un serin. C'est parfait. Le sous-lieutenant se dit que les filles vont bientôt chanter plus haut et fort que ce petit oiseau safran au matin.

Le père, ingénieur électricien, et sa femme sont brusquement réveillés par des nègres en uniforme beige; un caporal leur met son arme sous le nez et leur ordonne de les suivre dans la salle de séjour. De l'autre chambre fusent de hauts cris de filles terrifiées : les soldats congolais ont trouvé ce qu'ils venaient chercher.

« Ne faites pas de mal à mes filles! Je vais vous donner de l'argent, ma montre même, mais de grâce... »

« Ta gueule, sale Blanc! » tonne le caporal Bukasa, un très grand type aux allures de joueur de foot professionnel, qui est effectivement un excellent footballeur amateur. Il menace le pauvre père de famille, qu'il escorte avec quatre hommes, lui et sa femme, jusqu'à la salle de séjour.

Jeannine Verchères ne comprend pas du tout ce qui se passe quand les mutins armés la réveillent, elle et sa sœur cadette. Charlotte est tout hébétée. Rêve-t-elle? Elle a très peur. Ce doit être des démons qui peuplent un cauchemar; elle va sûrement s'éveiller et se lever pour aller boire un verre d'eau...

Ces hommes sont hélas bien réels. Trop réels.

« Allez, mesdemoiselles! Debout! » leur lance celui qui commande. Et les nègres s'emparent des filles qu'ils viennent de trouver dans leur lit, en pyjama.

Jeannine et Charlotte poussent de hauts cris quand elles se sentent saisies aux poignets, puis à la taille. Elles crient encore plus fort quand elles sentent des mains leur toucher et palper les seins à travers leur pyjama; d'autres mains leur parcourent les fesses, et leur font pousser des cris de terreur stupéfaite comme autant de fers rouges pendant qu'on les emmène sans que leurs pieds nus touchent au plancher.

Le lieutenant fait réunir tout le monde dans la salle de séjour. Jeannine et Charlotte sont debout dans leurs pyjamas blancs à lignes et bordures marron, gardées étroitement par des nègres qui leur tiennent tendrement les mains et flairent leurs cheveux tandis qu'elles pleurent et implorent leur papa de dire à ces hommes de déguerpir.

La mère, une belle femme dans la quarantaine, est en larmes, debout dans sa robe de chambre, et considère ces hommes qui serrent ses filles de près, de trop près. C'est mauvais, ça.

« Mais qu'est-ce que vous nous voulez, au juste? » demande le père en pyjama vert mousse, du haut de son mètre quatre-vingt. On n'a rien qui puisse vous être utile! On n'a même pas d'armes! C'est un village tranquille ici, où tout le monde vit en paix. Partez; je vais vous donner mon argent si c'est ce que vous voulez, mais partez s'il vous plaît... »

« Pas d'armes!? Et c'est quoi, ça! »

Le lieutenant brandit un vieux tromblon qu'un soldat a trouvé près de la porte d'entrée. Le tromblon a le bout du canon élargi comme une sorte de trompette de cirque, noire comme le visage des hommes qui environnent les filles terrifiées, qui pleurent et se lamentent en les suppliant de partir.

« Oh, » fait le père inquiet, « mais c'est pas une arme. C'est le vieux tromblon de mon grand père. Y a même plus de quoi tirer avec. On le garde comme jouet pour un garçon du voisinage... »

Le père de famille et le lieutenant se considèrent l'un l'autre l'espace de deux secondes suspendues dans la nuit africaine. Le père a l'air sincère. Il porte une barbe bien taillée qui lui donne l'air d'un brave type. Le lieutenant se sent soudainement mal d'être sur le point de commettre une action aussi horrible, mais il y a ses hommes; il est nouvellement promu officier et ne tient pas à les décevoir, et puis, les Belges écrasent son peuple sous la botte royale depuis quatre-vingts ans; faut que ça se paie. Et il y a l'épouse, encore belle, et surtout, leurs deux belles grandes filles.

Le lieutenant nègre considère les deux sœurs d'un regard chargé de non-dit. Les deux adolescentes comprennent et emplissent la salle de leurs hauts cris avant même que l'officier ait le temps de donner l'ordre fatidique, qui confirme le cauchemar auquel les jeunes filles et leurs parents ne veulent pas croire... Le sous-lieutenant Nkongolo sent sa queue se raidir au son de ce qu'il ordonne haut et fort :

« Bon les gars! Emmenez les deux filles et le papa dans la cuisine! Et vous trois, Louis, Théo et Patrice, amusez-vous ici avec la maman! Je vais venir l'essayer tout à l'heure... »

« Non! Noooooon! Pas mes filles! Pas mes belles grandes filles! Nooooooon! Prenez-moi! Passez-moi tous dessus, mais laissez mes f... MMMMMMMHH... »

« Ta gueule, la maman! » lui lance Théo en lui empoignant le cul pendant que Louis l'embrasse de force sous le regard excité de Patrice. Ces trois-là préfèrent les femmes plus mûres, et le lieutenant le sait.

« Fumiers! VOUS N'ÊTES QU'UNE SALE BANDE DE SINGES! VOUS SEREZ TOUS EXX... HHWWW!!! » tonne le papa, dont les vociférations rageuses sont étouffées dans le sang nasal par un bon coup de crosse qui lui casse le nez et lui rougit le menton en lui passant l'envie de commenter davantage, tandis que ses deux filles sont soulevées comme des plumes et emportées dans la cuisine par les nègres, qui les emportent souriants comme des enfants au parc d'amusement. Ils y sont effectivement, au parc d'amusement, mais ce parc est d'une nature autre, et les mutins y font figure de clowns sombres et inquiétants.

Les filles crient et piaillent, leurs corps menus emportés dans ces montagnes russes de bras d'ébène, cernées qu'elles sont par cette collection mouvante d'ombres souriantes qui les transportent en gardant un silence terrifiant.

Jeannine, la plus âgée, crie à tue-tête et pleure, pour elle et sa sœur cadette; son père la voit se tortiller et secouer son corps tout entier dans ses tentatives désespérées de s'échapper des griffes de ces démons en uniforme.

Perdue dans ce flot de nègres, la jeune fille replie et déplie ses jambes ensemble comme si elle cherchait à repousser la masse sombre et musclée qui la garde bien serrée dans son emprise collective et la fait passer ainsi -- en flottant dans leurs bras -- l'entrée de la cuisine, dont l'obscurité est brutalement éclairée par le sous-lieutenant, qui vient de trouver le commutateur.

Charlotte, la cadette, entend tout plein de commentaires sur la taille de ses seins, bien plus gros que ceux de Jeannine, pendant que les hommes, innombrables à ses yeux baignés de larmes, la transportent à la suite de sa sœur, qui hurle et piaille tandis qu'elle-même demeure dans un silence paralysé et ressent toutes ces mains qui l'attouchent aux seins comme autant de cuisantes brûlures à travers le mince coton de son pyjama un peu trop petit pour sa forte poitrine.

Au milieu de la cuisine, un soldat balaie rageusement la grande table et envoie valser le délicat pot de verre qui contenait deux belles marguerites plantées par Charlotte avec des semences achetées en Belgique. Le pot se casse par terre pendant que le papa reçoit d'autres coups de crosse et de poing au visage et que ses deux filles sont étendues sur la table, côte à côte, prises d'une danse de saint-guy et se débattant avec l'énergie du désespoir contre les nègres tout souriants.

Le papa, qu'on ligote solidement à une chaise, assiste impuissant au déshabillage de ses filles, ce qui force en lui une excitation extrême dont il aura grand honte le reste de sa vie.

Au milieu de la meute hurlante qui les traite de « petites salopes blanches », de « chipies » et de « petites putes de Bruxelles », les deux filles sentent un troupeau de mains qui les pressent de partout en même temps...

« NNAAAAAOOOOON!!! NAOOOOOOOOOOOOON! ARRÊTEZ, NON!!! » crie Charlotte pendant qu'ils libèrent ses seins généreux en faisant sauter tous les boutons de sa blouse de pyjama.

« PAS ÇA! PAS ÇA! PAS ÇA! PAS ÇA! PAS ÇA! J'VOUS EN PRIE... AAAAHHH NNAAAAAOOOOON!!! » se lamente Jeannine en secouant convulsivement la tête pendant qu'on déchire sauvagement le haut de son pyjama blanc à petites rayures brunes et que d'autres nègres avides de tabous tirent impitoyablement son pantalon de pyjama vers le bas.

Les nègres poussent des grognements sonores en voyant leurs seins apparaître brusquement dans l'éclat d'une vertu de fille blanche mise à nu au cœur de l'Afrique, dans cette cuisine éclairée, mais remplie d'ombres. Les ombres sous leurs seins ne se tranquillisent pas, car les jeunes filles sont secouées par les ombres anticoloniales qui achèvent de les déshabiller dans un concert chaotique où cris, larmes, prières et piaillements livrent bataillent aux mutins qui scandent « Les salopes blanches! Les salopes blanches! Les salopes blanches! »