Maîtrise De Genre : Épisode 08

BÊTA PUBLIQUE

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_ Il a très vite compris que je ne pourrais jamais me contenter d'un homme. Ni des hommes en général, d'ailleurs. Que je fantasmais en secret sur quelque chose de plus... raffiné.

Mélanie sentit les deux mains de sa cadette se poser sur sa croupe, la paume de son dominant se posant en douceur sous son menton. Elle frémit d'anticipation. C'est alors que le membre mat entra très lentement en elle. À la différence des hommes qui avaient pu la pénétrer, Adelyne rentrait avec une douceur maîtrisée. Centimètre par centimètre, inexorablement, elle s'immisçait dans le vagin de son aînée avec une rigueur implacable. Jusqu'à la remplir toute entière. Quand Mélanie le sentit, elle interrompit un instant sa fellation, et ne put retenir un cri de plaisir intense, avant de reprendre de plus belle, encouragée par la main de son dominant. Elle eut une pensée pour Allan qui ne pouvait que les entendre.

_ Ce dont j'avais envie, vraiment envie, Mélanie... C'est de ces jolies fesses. Depuis longtemps. Depuis bien avant que je ne rencontre notre Maître. Je pensais souvent à toi, tu sais. En secret, dans ma douche, ou à côté de mon fiancé endormi. 

Adelyne imprima des petits coups de bassins, qui portèrent Mélanie au bord de l'explosion. Jamais de sa vie elle ne s'était sentie si pleine. Prête à déborder. La jeune femme, qui décidément apprenait très bien par mimétisme, posa son doigt sur le clitoris de sa soumise, à la manière de leur Maître.

_ Et tu sais quoi, Mél? Si c'était à refaire, je me soumettrais encore plus vite.

Du majeur susévoqué, elle massa doucement la moiteur de sa soumise. Une irrésistible vague monta en Mélanie, emportant toutes ses digues, inondant sans entrave l'entièreté de son corps. Le visage empalé sur le pénis du Maître, elle  desserra les lèvres et dégagea instinctivement sa bouche, pour hurler de toutes ses forces sa jouissance. Sans contrôle, et sans une pensée pour la tranquillité du voisinage, elle trempa le membre d'Adelyne en hoquetant à chaque coup de son bassin. Après quelques minutes de ce traitement, elle sentit la troisième salve de la soirée envahir et lessiver son cerveau. Incapable de maitriser ses membres, elle s'effondra sur le joli couvre-lit, le souffle court. Cette chute fit sortir le godemiché de son corps avec un "plop" retentissant qui aurait pu être comique.

Elle essayait de reprendre sa respiration, dans la descente de l'orgasme. Elle sentit alors des mains, elle n'aurait pas su dire lesquelles, la faire doucement basculer sur le dos. Elle respirait difficilement, toujours brimée par son collier de cuir et de métal. Alors qu'elle cherchait à calmer son cœur emballé, Adelyne et le Maître échangèrent leur place en tournant autour d'elle, dans une chorégraphie qui semblait mainte fois pratiquée. L'homme la prit par les hanches et la tira vers lui avec une douce fermeté, jusqu'à ce que son bassin soit précisément à la limite du matelas, et que ses pieds touchent le sol. 

Le dominant s'installa à genoux devant sa vulve offerte qu'il effleura de son membre. Alors que Mélanie étouffait un gémissement, son champ de vision s'obscurcit. En effet, Adelyne venait de s'accroupir, face au Maître, juste au-dessus de son visage. La femme mariée ouvrit la bouche de surprise, profitant d'une vue imprenable sur une magnifique vulve, qui semblait léviter juste au-dessus de son visage. Le sexe d'Adelyne plongeât alors, et se posa en douceur sur sa bouche. 

Aveuglée, les sens de nouveau débordés, Mélanie sentit sa langue s'animer, et s'élever vers les profondeurs de sa jeune stagiaire. Elle entendit la respiration de la jeune femme s'alourdir, puis se muer en soupirs. Les doigts d'Adelyne se serrèrent sur sa gorge. La jouissance de la jeune femme inondait déjà sa bouche. Les mains de la quarantenaire montèrent à l'aveuglette, frôlant le corps de la jeune femme, jusqu'à atteindre sa généreuse poitrine. Comme elle lui avait fait envie! Elle avait passé toute la soirée à y penser et elle avait mis si longtemps à le réaliser. Trop longtemps. Et voilà que l'objet de ses fantasmes se voyait offert à ses doigts affamés. Mélanie explora, frôla, malaxa, massa ce buste, en explorant la texture. Elle utilisa d'abord la pulpe de ses doigts, avant de les prendre à pleine main comme on prendrait délicatement un fruit mûr pendant au-dessus de soi.  Elle en pinça les tétons, comme elle avait vu ses dominants faire. Les petits bruits qui lui parvenaient de sa maîtresse l'encourageaient dans cette direction.

C'est alors que le membre de leur Maître pénétra calmement son vagin. Le gémissement de Mélanie fut étouffé par l'intimité d'Adelyne, qui frémissait sur son visage. Afin que sa langue ne s'arrête pas pour autant dans ses attouchements, Mélanie perturbée par la jouissance dut redoubler de concentration sur ses acrobaties buccales. Sans cesser de prendre l'aînée de ses soumises avec une intensité très progressive, le dominant reprit la conversation sur un ton étonnement badin, qui contrastait fortement avec les halètements des deux femmes.

_ Adelyne. Dis-moi ce que ça t'a fait, de pénétrer Mélanie avec ce gode ceinture.

La jeune femme fit de son mieux pour répondre de manière construite, entrecoupée ça et la de gémissements échappant à son contrôle. Mélanie, bien qu'incapable de participer à la conversation, n'en perdait pas une goutte. Elle se surprit à s'essayer à titiller sa maîtresse,  comme elle-même avait procédé avec elle sur le canapé. Accélérant, puis ralentissant le rythme. 

_ C'était... Ho! C'était incroyable, Maître. Je comprends pourquoi les hommes adorent ça. Je comprends pourquoi vous adorez ça. Je... je me sentais comme vous, Maître. J'ai.. hum... j'ai... Je l'entendais gémir à chaque mouvement de bassin. C'est comme si j'avais gonflé son corps de jouissance.

_ Intéressante métaphore. Développe.

_ Je... hummm... Je la sentais à chaque coup de bassin se... se remplir de plaisir. Du plaisir que je lui donnais. Dont je la gavais. Et que je contrôlais. D'un petit mouvement de mes hanches, j'avais plus de pouvoir qu'elle sur son propre corps. Ho... C'était... Enivrant.

Le Maître sourit. Le rythme avec lequel il prenait Mélanie était maintenant soutenu. Il commençait à être légèrement essoufflé. Ce qui ne l'empêcha pas de conclure : 

_ Tu progresses, Adelyne. C'est très bien. Je suis très fier de vous deux, ce soir.

Une vague d'orgueil baigna les deux jeunes femmes d'une même et unique chaleur. Le Maître accéléra la cadence, les mains fermement accrochées aux hanches de Mélanie. Celle-ci sentait monter un elle un plaisir de plus en plus difficile à contenir. Ses mains s'étaient refermées autour des seins d'Adelyne. Sa douce langue ne se reposait pas pour autant. Elle explorait ce sexe en profondeur, caressant ses parois, et jouant avec la pointe de son clitoris. C'était de sa vie la deuxième vulve que Mélanie goûtait, après celle de Jeanne. Elle réalisait que ses deux maîtresses avaient des saveurs très différentes, plus douces chez sa cadette, plus forte chez son aînée. Mais toujours très agréable. À chaque variation de rythme, chaque caresse, elle sentait Adelyne trembler un peu plus, au diapason de sa propre montée en plaisir. Mélanie prit conscience de cet orgasme à venir qu'elle construisait en écho au rythme imposé par son Maître. Tout le corps de sa maîtresse, en cet instant, pulsait en fonction des mouvements de sa petite langue. Cette idée la remplit de fierté, et excita comme rarement sa libido. Elle voulait satisfaire la jeune femme au-delà de ses attentes, et surtout la battre dans cette course à l'orgasme. Il fallait qu'Adelyne jouisse avant elle. Sa langue se concentra exclusivement sur le clitoris, alors que ses deux mains ne lâchèrent plus les tétons. Elle voulait la surprendre. Les surprendre tous deux.

Devenue consciente du pouvoir que lui donnait ce plaisir, elle s'amusa des spasmes qu'un simple frôlement pouvait déclencher chez sa cavalière. Forte de cette nouvelle puissance, elle dévora de plus belle la féminité offerte, fascinée par les cris qui, à ses oreilles, répondaient directement à ses expérimentations. Jamais elle ne s'était autant passionnée pour un jeu de bouche. Elle redescendit ses mains, les posant fermement sur les fesses d'Adelyne, déclenchant un nouveau cri. Fière du pouvoir comme de la satisfaction qu'elle comptait bien procurer à sa dominante, elle s'y lança à cœur perdu. Abreuvée de jouissance, elle poussa Adelyne de plus en plus loin dans cet empire de sens, jusqu'à ce que les cris ne se muent en éclats de rire incontrôlés. Le corps entier de la jeune femme tremblait en équilibre au bout de sa langue. Mélanie porta le coup fatal. Et vint l'explosion. La jeune femme hurla son plaisir et déborda de jouissance, noyant Mélanie sous une marée de chaleur. Se penchant en avant, elle bombarda le ventre de son aînée de petits coups de poings inoffensifs, dans une tentative dérisoire de résister au raz de marée. Mais rien n'y fit, et Adelyne s'effondra en jouissant, s'agrippant au corps du Maître qui, sans cesser ses vas et viens, s'était penché vers elle. Elle enfonça son visage dans son cou en hurlant. Mélanie de son côté prenait pour la première fois conscience du tonnerre qu'elle était capable de déverser sur une femme. Rien à voir avec les éjaculations des hommes, si décevantes en comparaison. Elle découvrait une nouvelle facette du plaisir.

Alors que les cris d'Adelyne se calmaient, le pouce du Maître se posa sur le clitoris de Mélanie, sans bien sûr cesser ses vas et viens. Il ne fallut que quelques secondes. L'excitation qui s'était accumulée à chaque coup de bassin de son propriétaire, la fierté d'avoir fait jouir Adelyne, la frustration enfin relâchée de ne pouvoir que regarder sa poitrine, et bien sûr la ceinture autour de son cou qui ne cessait de lui rappeler sa place... Le tout cumulé aurait sans doute suffi à finir par la pousser à l'orgasme. Pour la quatrième fois de la soirée, Mélanie explosa, son cri étouffé par les cuisses de sa maîtresse. 

Alors que le Maître se retirait, Adelyne le lâcha et se coucha sur sa soumise, le visage confortablement appuyé sur son pubis. Les deux femmes restèrent allongées l'une sur l'autre, chacune redescendant d'un orgasme, en se caressant mutuellement le corps avec une incroyable douceur. Puis la cadette se retourna et, sans cesser ses frôlements, remonta son visage jusqu'à celui de son aînée. Elles se regardèrent quelques secondes, explorant mutuellement leurs courbes. Et alors, d'un geste spontané, doux, presque amoureux,  leurs bouches se rapprochèrent jusqu'à ce qu'elles ne s'embrassent. Pour la première fois, elles étaient dans ce baiser dans un rapport d'égalité, sans pouvoir ni contrainte. C'était seulement la deuxième fois de sa vie  que Mélanie embrassait une femme, et pourtant c'était déjà parfait.

Elles restèrent quelques instants à profiter de cet état, jusqu'à ce que le Maître se rapproche de leur couple saphique. Revenant à la réalité, elles brisèrent leur éteinte, se sourirent, et se redressèrent vers leur dominant avec plaisir. Elles eurent la surprise de se retrouver face à son membre, toujours en pleine érection, impérieusement pointée vers leurs visages. Elles se regardèrent à nouveau, et rirent en réalisant que ce qu'elles avaient pris pour un bouquet final n'avait été qu'un entracte. Heureuses, se frottant l'une à l'autre, elles se mirent à genoux face à lui pour mieux s'exposer aux sévices à venir.

La suite de la nuit resta dans la mémoire de Mélanie comme un mélange brumeux de plaisir et de douces souffrances. Les trois amants s'étaient ébattus dans bien des positions, et le Maître les avait prises plusieurs fois toutes les deux, les assommant infatigablement de plaisir irrésistible. Le gode-ceinture d'Adelyne et le cadeau de Jeanne trouvèrent chacun leur utilité, et Mélanie en découvrit des usages qu'elle n'aurait osé imaginer. A plusieurs occasions, la jeune stagiaire dut remettre son aînée à sa juste place de façon imaginative, sous l'œil appréciateur de leur Maître. Le dominant, enfin rassasié, finit par recouvrir la poitrine de ses soumises de sperme, les plongeant dans un torrent de cette fierté propre au bonheur d'avoir satisfait son maître.

Après cette nuit d'extase, le trio put enfin profiter d'un repos mérité, et les deux femmes se blottirent dans les bras de leur Maître, caressant sa poitrine avec une grande tendresse, leurs mains se frôlant délicieusement sur son torse. 

Le lendemain matin, lorsque Mélanie se réveilla, le soleil levé depuis longtemps inondait la pièce de sa lumière. Son Maître avait disparu, et Adelyne était en train de se lever, essayant de ne pas la réveiller. En remarquant que les yeux de la quarantenaire étaient ouverts, la jeune femme en tenue d'Ève lui dit rapidement qu'elle était en retard, et qu'elle devait impérativement passer se changer avant de rejoindre son fiancé pour la messe dominicale. Avant de disparaître dans un coup de vent, elle lui fit un clin d'oeil ambigu, et la quarantenaire se trouvait incapable de déterminer s'il s'était agi d'une plaisanterie ou d'une légitime raison de filer.

Mélanie, enfin seule, s'étira dans le lit. La ceinture toujours solidement accrochée autour de son cou lui rappela par flash bien des moments de la nuit, lui arrachant des gémissements d'aise. Après quelques minutes, elle réalisa qu'elle avait bien besoin d'un café. Elle détacha la boucle de la lanière, et la fit frotter quelques instants sur sa peau, avant de la ranger précautionneusement dans sa table de chevet, au côté du jouet de Jeanne, persuadée qu'elle saurait les utiliser à l'avenir de concert. Ensuite, elle se leva et, comme sur un nuage, parcourut le couloir qui la séparait de l'escalier. Au passage, elle jeta un œil dans la buanderie, où Allan dormait, son pantalon souillé autour des mollets, le bas ventre maculé de sperme séché. Visiblement, il savait obéir quand on le lui demandait correctement. La belle brune réalisa avec délice le plaisir qu'elle allait avoir à reprendre en main Allan. Elle décida, magnanime, de le laisser dormir pour le moment.

Le mari était loin d'avoir compris à quel point leur couple allait changer.

Fin de l'épisode

Heureuse, elle descendit l'escalier et entra dans la cuisine, puis prépara la cafetière et la plaça sur le feu. En attendant que la boisson coule, se délectant de son odeur, Mélanie profitant du moment. Elle était ce matin débarrassée de ses complexes et de ses frustrations. Délestée du poids de son insoumission. Impatiente de tout ce qu'elle allait pouvoir découvrir avec Adelyne. Et profitait à chaque inspiration à chaque inspiration de la libération que son Maître lui avait imposée par la jouissance. Mélanie éprouvait du bonheur. Et, en buvant le meilleur café de sa vie, elle frissonna de plaisir en réalisant que ce n'était que le début. 

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2 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a 4 mois

Bonne histoire, mais, car il y a un mais, vous et votre co-autrice connaissez mal le français, un exemple : Mélanie la quarantenaire. Non Mélanie n'est pas un quarantenaire, c'est à dire l'anniversaire d'un évènement 40 ans plus tard, elle est une quadragénaire, une personne âgée de 40 à 49 ans. 50 ans = quinquagénaire ; 60 ans = sexagénaire ; 70 ans = septuagénaire ; 80 ans = octogénaire ; 90 ans = nonagénaire.

Blais

AnonymousAnonymeil y a 4 mois

Meilleur épisode. La suite promet

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