Maîtrise De Genre : Épisode 08

BÊTA PUBLIQUE

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_ Je vais reformuler, pour être certain que tout soit compris. Tu as très bien entendu que j'ai entrainé ton propre intellect à saper ta volonté en l'aiguillonnant de désirs et l'accoutumant au plaisir. Et tu aimerais savoir ce que ton cerveau va faire de cette information à l'avenir.

_ C'est ça, répondit Mélanie en haletant.

Continuant son exploration, Adelyne était descendue sous le ventre de Mélanie, et léchait doucement son pubis. Sentant le plaisir qu'elle provoquait, elle intensifia ses baisers, tournant autour du sexe de son aînée. Elle se recula pour embrasser goulûment l'intérieur de ses cuisses, en une série de délicieux sons. Mélanie,  débordée par ces sensations, se cambra, impatiente de sentir la langue d'Adelyne au centre de ses plaisirs.

_ Mais à ton avis, Mél, maintenant que ton cerveau docile a compris que sa plus totale obéissance était le prix de sa jouissance. Que va-t-il faire de cette information?

_ Je suppo - OOH?

Elle cherchait à formuler une réponse, mais c'est à ce moment que la langue d'Adelyne trouva sa vulve, se glissant d'abord timidement en elle comme pour y trouver refuge. Mélanie poussa sans contrôle un cri cristallin, témoin d'un parfait alliage de surprise et de jouissance. 

_ Tu vas comprendre. Imagine une jeune femme, intelligente, dont l'esprit ai déjà saisi tous les avantages de la soumission. Tu peux l'imaginer?

Elle répondit son assentiment dans un gémissement de plaisir inintelligible.

_Et bien maintenant, imagine la bien, cette jeune femme. Qui après une vie de frustration et de culpabilité, a enfin accès à l'extase. Son cerveau complètement saturé de plaisir, lessivé de jouissance, de délices et de punitions. Orgasme après orgasme, fantasme après fantasmes. Aucun de ses rêves les plus pervers ne lui est désormais inaccessible.

Mélanie sentait les cheveux de la jeune femme qui caressaient l'intérieur de ses cuisses. Leur parfum, entêtant à présent. Mais surtout cette langue bénie qui continuait son voyage, explorant en profondeur. Les bras de son Maitre qui raffermissaient leur prise, ramenant son attention sur ses paroles.

Aucun tabou, aucun interdit. Elle satisfait par soumission ses plus bas instincts, ses plus honteux caprices. Avec cruauté, horreur et délectation. Son cerveau est complètement accoutumé au plaisir. Dépendent à la jouissance. Drogué à l'hybris. Et bien consciente que sa totale soumission est le plus sûr chemin vers une infinité de doses.  Tu l'imagines bien?

Un concerto de petits cris aigus lui répondit. La langue agile qui caressait Mélanie trouva prestement son clitoris, le caressant avec une douceur qui dépassait tout ce que la quarantenaire avait pu connaître en la matière.

_ Eh bien, imagine qu'à cette jeune femme, j'explique le mécanisme qui me permet de la soumettre. Dans les moindres détails. La manière dont j'ai retourné ses fantasmes contre elle. Dont j'ai court-circuité son intellect à grands coups d'orgasmes. Et dont je l'ai débarrassé de son intelligence pour le temps de la jouissance. Imagine que je lui explique tout cela, à cette jeune femme. À ton avis, comment réagirait-elle?

Mélanie s'y reprit à deux fois pour répondre qu'elle ne savait pas, interrompue par des soupirs incontrôlables d'intensité croissante. Adelyne releva la tête quelques instants, savourant du regard l'effet qu'elle produisait sur sa maîtresse de stage. Mélanie croisa ce regard plein de désir pour... pour elle! Elle dut se mordre les lèvres pour réprimer un nouveau gémissement. Amusé par son trouble, le Maître poursuivi : 

_ À mon avis, son pauvre petit cerveau n'arriverait même pas à vouloir se rebeller. Au contraire, il tirerait parti de ces informations pour se soumettre d'autant plus à cette emprise si jouissive. Et utiliserait toute son intelligence pour mieux saper la moindre velléité de résistance de sa propriétaire. Tu ne penses pas, Mélanie?

_ Si... Ho... Ho si Maître... 

_ Et le plus drôle, c'est que plus maline serait notre jeune femme, mieux elle comprendrait... Et plus inexorable serait le piège. Tu saisis? C'est toute la beauté du dressage, Mél. Plus tu es intelligente, mieux ton esprit obéit. Et te donne-lui même l'envie de te mettre à genoux pour me satisfaire.

Mélanie était évidemment incapable de comprendre précisément le contenu de cette explication. Cependant, le peu qui réussissait à passer le mur de plaisir qui avait envahi sa conscience ne faisait que l'exciter davantage, amplifiant encore son sentiment de vulnérabilité totale face à cet implacable Maître. Alors qu'Adelyne replongeait vers sa féminité, sa langue dardant violemment entre ses cuisses, elle poussa une série de gémissements de plus en plus aigus, son corps s'emballant un peu plus à chaque vague, incapable de répondre à la moindre question. En maître généreux, le dominant poursuivit à sa place : 

_ Et ainsi, je te rends libre, Mélanie. Libre de te soumettre.

Prise de spasme, Mélanie criait à pleine voix, aux portes de l'orgasme, pendant qu'Adelyne poursuivait son cuni d'une langue experte. Mais à l'instant où la soumise sentait l'explosion prête à advenir, où ses muscles se crispaient pour accueillir la sensation, elle eut la  désagréable surprise de sentir la langue se relever, laissant son clitoris languissant sous son souffle court. Un cri de regret s'échappa de ses lèvres. Après l'avoir laissé redescendre quelques instants, tout en la couvant du regard, Adelyne reprit son activité, ramenant sa pauvre aînée aux même stade... Avant de recommencer l'opération. En moins d'une minute, Mélanie sentit un insondable sentiment de privation monter en elle, en alternance avec l' extase de l'orgasme montant. Le tout sous le regard brûlant de sa stagiaire. Mais sans jamais atteindre ce point culminant qu'elle attendait de tout son être... Les paroles de son Maître lui revinrent en mémoire : Adelyne attendait son autorisation pour la faire jouir. Elle sentit des larmes de frustration lui monter aux yeux. Son dominant se pencha à son oreille :

_ Mais maintenant que j'ai ton attention, Mélanie, je vais te laisser une chance de te rattraper. N'as-tu ressenti du désir que pour moi, ce soir?

Mélanie sentit le piège se refermer. Adelyne, la tête posée contre sa cuisse, le petit point doré de sa croix accrochant la lumière, la fixait de ses grands yeux désormais avides d'elle. Incapable à ce stade de penser à mentir, elle répondit : 

_ Non.

_ Pour qui d'autre, alors?

Des larmes de frustration coulaient sur ses joues. Tremblant avec une force incontrôlable, elle répondit en un mélange de gémissements et de sanglots : 

_ Pour Adelyne... Pour son corps... Pour ces seins... Pour son cul... Maitre.

Un rire victorieux échappa aux lèvres de sa cadette dont la jeune langue reprit son œuvre de plus belle, faisant basculer provisoirement son aînée dans l'extase. Le Maître remonta ses mains jusqu'aux seins de Mélanie, dont il pinça doucement les tétons, lui envoyant des décharges de douleur et de jouissance, la plaquant ardente à la limite de l'orgasme. Il sourit avant de répondre.

_ Tu te souviens de ce qui arrive aux menteuses?

_ Oui...

_ Alors tu as le choix. Soit tu demandes à Adelyne de s'arrêter, et nous sommes quittes. Soit tu demandes la permission de jouir... et tu devras subir un fantasme de notre jeune prodige. Alors?

Incapable de réfléchir, Mélanie répondit d'instinct : 

_ Tout ce que vous voudrez. Mais je vous en prie, faites-moi jouir...

Le maître eut un bref éclat de rire, puis s'adressa à Adelyne.

_ Tu l'as entendue.

Comme si elle n'attendait que ça, la langue de la jeune femme retrouva instantanément le clitoris sa chère maîtresse de stage, alors que deux de ses doigts s'enfonçaient brusquement dans sa vulve, et qu'un troisième trouvait un chemin plus honteux. Mélanie sentit une irrésistible vague pulser de son sexe, et inonder tout son corps d'une chaleur suprême. Sa voix monta dans les aigus, passant du gémissement au cri, puis du cri au hurlement, la tête en arrière contre le torse de leur dominant. Elle sentit un orgasme incroyable foudroyer son corps, lessivant son cerveau de plaisir. Sa jouissance redescendit pour exploser jusque dans sa vulve, éclabousser le visage d'Adelyne et couler à l'intérieur de ses cuisses. Sa cadette ne s'arrêta pas. Elle continuait ses assauts, sa langue et ses doigts dansant en concert sur les meilleurs morceaux de son aînée qui dépassa à chaque orgasme le précédent. Ce balai dura jusqu'à ce que la voix de Mélanie ne soit prise de spasme et se brise enfin. Elle se recroquevilla en position foetale, tremblante, autour de la tête de sa jeune dominante.

Alors que cette malheureuse Mélanie essayait de recouvrer ses esprits et son souffle, complètement balayée par la deuxième salve d'orgasmes de la soirée, elle prit conscience du visage d'Adelyne  qui émergeait d'entre ses cuisses, et remontait calmement face au sien. Lorsqu'enfin les deux femmes se trouvèrent face à face, notre héroïne découvrit un visage que se partageaient la fierté et un indicible sadisme. Posant un doigt sur la lèvre de son ainée encore haletante, la jeune femme dit d'une voie implacable : 

_ Tu as fait ton choix, Mél. C'est à mon tour de m'amuser.

Mélanie entendit le rire de leur Maître derrière elle, tandis qu'il se reculait, la laissant seule avec les spasmes qui la secouaient encore par intervalles réguliers.

Adelyne se leva, et la quarantenaire la vit faire deux pas pour atteindre le mystérieux sac noir qui l'avait tant troublée, plus tôt. Lui tournant le dos, elle se pencha en avant, exposant sans complexe son évidente excitation à son Maître et sa soumise.

Alors que Mélanie se perdait dans l'admiration de ce point de vue, elle sentit une lanière rêche frotter contre sa peau. Une odeur de cuir, puissante, lui emplit les narines. Elle devina qu'il devait s'agir de la ceinture de son Maître, avec laquelle il caressait son corps. Sa pulsation cardiaque accélérera quand elle réalisa qu'il l'enroulait lentement autour de son cou.

Semblable à un serpent, frôlant subtilement ses seins, la ceinture se referma doucement sur sa gorge, et enserra son souffle dans un frottement sensuel. Ses soupirs se faisant légèrement moins aisés, elle sentit avec une acuité nouvelle quelques gouttes de sueur se former et ruisseler le long de sa poitrine. À cet instant, le maître ferma la boucle de métal juste sous le menton de sa soumise, de façon à ce que celle-ci puisse inspirer aisément, mais pas sans sentir son emprise sur ses respirations.

_ Nous avons tout notre temps ce soir. Calme-toi, dit son Maître à son oreille.

Mélanie prit le temps de s'absorber dans les sensations que lui procurait cette nouvelle entrave. Elle ferma les yeux, et se laissa aller en arrière, contre son Maître. Elle se focalisa sur ses sens : 

Le goût, tout d'abord, était sans doute le moins intéressant. Afin d'y remédier, elle sortit sa langue, et trouva très vite l'extrémité de la lanière de cuir qui dépassait, tendue, devant son visage. Cette saveur lui donna envie d'en avoir plus.

L'ouïe, ensuite, était plus apaisante. Elle entendit le souffle régulier de son Maître, contre elle. Ce son cyclique la rassurait, et lui donnait envie de se blottir contre ce torse. À chaque petit mouvement de sa tête, la ceinture frottait contre elle-même, émettant des crissements de cuir d'une savoureuse tessiture. En seconde écoute, elle perçut un son plus inquiétant : une légère mélopée de frottements, de cuir, de métal et de caoutchouc, parfois agrémenté de fermetures éclair,lui provenait de la direction ou Adelyne était occupée à fouiller dans le sac. Elle décida de ne pas se concentrer sur ces sons, car son cœur s'emballait de nouveau à trop les écouter.

L'odorat était le sens le plus impactant. Elle sentait tout d'abord la fragrance enivrante du cuir, juste sous son nez, qui saturait presque son espace olfactif d'une puissante présence. Elle croyait y discerner aussi l'odeur du sexe de son maître, qu'elle avait appris à reconnaître au cours des derniers jours. En pensant au temps que cette ceinture avait dû passer, bouclée juste au-dessus de ce membre adoré, il lui semblait inévitable qu'elle se soit imprégnée de son parfum. De sa puissance. Plus subtilement, elle percevait aussi un mélange de sueur et de jouissance qui résumait pour elle l'essence de la luxure. Évidemment, le musc de son Maître, assis juste derrière elle, complétait cette fresque olfactive. 

Le toucher, enfin, était incontournable dans cette situation. Au moindre mouvement, la riche texture du cuir, contre sa peau, frottait en ajustant les tensions qui la maintenaient en place. À chacune de ses respirations, la pression sur sa gorge atteignait précisément la limite de l'aisance, lui rappelant que chaque goulée d'air frais ne lui était accordée que par la grâce de son Maître. Lorsqu'elle tournait la tête, la rigidité du matériau contraignait les mouvements de sa nuque, maintenant sa mâchoire bien droite au-dessus de ce collier. En plus de ceux du cuir, les frôlements des mains de son dominant avaient repris, partagent ses hanches,son ventre et ses seins entre tressaillements et frissons. Enfin, dans son dos, elle sentait la chaleur rassurante du corps mâle.

C'est alors que, naturellement, elle rouvrit les yeux afin de poursuivre cette exploration avec son cinquième sens. Elle découvrit Adelyne, blanche et nue, qui ondulait vers elle de son pas félin. Ce corps, blond et laiteux lui évoquait la pureté d'une aphrodite de marbre blanc. Les yeux de Mélanie convergèrent en s'agrandissant vers une forme noire, démesurée, beaucoup trop grande, qui tanguait massivement entre ses cuisses à chaque pas. Elle était immanquable tant elle contrastait avec cette peau si pâle. Pour mieux observer le fascinant objet, attaché au corps de se dominante par une fine ceinture noir et or, Mélanie se redressa sur ses coudes, bouche bée. La jeune femme n'espérait tout de même pas vraiment faire rentrer un objet aussi massif dans son intimité? Au-delà de ce phallus, l'image d'Adelyne ainsi membrée la subjuguait au plus haut point. Ce corps gracile, qui d'une généreuse poitrine cascadait vers un membre gigantesque prenait dans son imaginaire une dimension presque mythologique, chimérique, qui éveillait en elle des désirs qu'elle n'avait jusqu'ici jamais soupçonnés.

Hypnotisée, elle leva le visage vers Adelyne au moment où elle atteignait, arrivant enfin à quitter des yeux l'envoutant objet qui balançait sous son regard. La stagiaire la dominait de toute sa taille, debout à côté du canapé. Mélanie frémit en croisant son regard pétillant de sadisme et de pouvoir. Elle n'était qu'une proie face à cette créature violemment androgyne. La blonde attrapa Mélanie par son collier et l'attira à elle.

_ À nous deux, susurra la jeune femme tout près de son visage.

Elle tira fermement sur son collier, la forçant à se lever. En se redressant maladroitement,Mélanie essaya de manifester son inquiétude vis-à-vis de la taille de l'objet.

_ Adelyne, je...

_ Pardon?

_ Maîtresse, je... C'est beaucoup trop gros pour...

_ Mél, tu te souviens de ce que tu as accepté?

Mélanie baissa les yeux, piégée. C'est alors qu'elle sentit un majeur pénétrer son intimité trempée. En poussant un cri de surprise, elle s'agrippa à ce qu'elle put, en l'occurrence l'épaule d'Adelyne, dont elle reconnut bien vite le si particulier doigté.

_ Et à ce que je vois, continua cette dernière, tu ne peux pas dire que ça ne te plaît pas. Ne me fais pas sortir le bâillon. J'ai toujours aimé entendre ta voix.

Adelyne jeta un regard au Maître, qui lui confirma son approbation d'un léger sourire. Elle raffermit sa prise sur le collier de Mélanie, qui, le souffle coupé un instant, se laissa mener sans résistance vers l'escalier, suivi du dominant. Arrivées à l'étage, elles parcoururent le couloir jusqu'à la chambre principale. Les odeurs combinées du cuir et d'Adelyne saturaient l'air autour de Mélanie. En passant devant la buanderie, cette dernière ne put s'empêcher d'y laisser glisser un regard. Elle distingua dans la pénombre la silhouette d'Allan occupé à se masturber. Une inspiration coupable, mais brûlante de plaisir, emplit un instant sa poitrine. Déjà l'instant était passé, et elle se vit introduite dans sa propre chambre. Adelyne, d'une secousse de la main força Mélanie à s'arrêter et embrasa la pièce du regard, semblant mesurer les options qui s'offraient à elle. Leur dominant s'appuya un instant contre le chambranle de la porte, un sourire aux lèvres. Braquant son regard sur le lit et sa couette aux teintes douces, Adelyne se décida.

Toujours menée par le collier, Mélanie se trouva mise à quatre pattes sur le lit. Un instant, elle songea à la vue imprenable que son maître, qui pénétrait désormais dans la pièce, devait avoir sur son si joli cul. Elle rougit de vanité. Alors que celui-ci s'approchait, Adelyne se plaça à côté d'elle. Elle caressa longuement les hanches et les fesses de la soumise d'une main, sans lâcher son collier de l'autre. Ses doigts remontèrent le long de son dos, la faisant frissonner, avant de venir se perdre dans ses cheveux. Ces caresses témoignaient d'une infinie douceur, qui tranchait avec la dureté dont la jeune femme faisait preuve à son égard. Mise en confiance, Mélanie frissonna de plaisir. C'est alors que le doigt de la jeune femme retrouva le chemin de sa toison, s'attardant brièvement avant de pénétrer sa vulve. La quarantenaire se cambra, maîtrisée par cette prise au collier qui l'empêchait de trop se débattre. Elle laissa échapper des soupirs d'aise et de jouissance. 

_ Elle est mûre, dit le Maître à Adelyne.

L'homme s'assit sur le matelas, face à la soumise. Il était maintenant nu, sans qu'elle ait eu conscience qu'il se soit déshabillé. Son corps puissant était nonchalamment adossé à la tête du lit. Mélanie constata que son Maître n'était pas totalement en érection. Elle se demanda un instant combien d'hommes auraient pu maintenir cet état face à deux nubiles esclaves. Alors qu'elle se perdait dans ces considérations, la blonde se plaça derrière elle. La douce main de la jeune femme appuya sur ses épaules avec une force insoupçonnée, juste en dessous de sa nuque. Mélanie s'écrasa, face contre le lit, le cul en l'air. Offerte à tout l'univers. Le corps affolé, elle sentit des frôlements derrière elle, et des caresses sur ses fesses et sa vulve. Elle devinait que sa stagiaire s'était alignée avec elle. Une main fermement posée sur ses hanches. Adelyne lui adressa la parole, de sa voix toujours si innocente : 

_ Tu sais, Mélanie. Notre Maître à raison.

La quarantenaire sentit la texture du silicone qui effleurait ses fesses. Son corps fut instantanément envahi d'une vague brûlante, dénuée de toute appréhension. Elle s'imaginait Adelyne, derrière elle, comme le Maître un petit peu plus tôt, sa poitrine généreuse et son imposant membre braqué sur son con. Son corps se préparait à la recevoir. Adelyne, de sa main droite toujours serrée sur le collier, guida le visage de Mélanie jusqu'à l'entrejambe de leur Maître. Celle-ci ouvrit la bouche d'instinct, épousant sa masculinité de sa bouche. Le Maître laissa échapper ou gémissement de satisfaction, qui provoqua en Mélanie un intense frisson. La bouche très appliquée sur ce membre, elle se remplissait à chaque inspiration de son odeur si masculine.

_ Sur le dressage. S'il m'a si vite dominée, c'est parce qu'il a compris ce que je voulais depuis très longtemps. Ce que je n'avais avoué à personne. Ni à mon curé ni à mes amies.

La pointe du godemiché avait trouvé l'entrée de la vulve de Mélanie. Adelyne l'y avait à peine déposé, n'en introduisant qu'un petit centimètre, pour faire ressentir à son aînée un avant-goût de ce qui l'attendait. Celle-ci gémit de plaisir et de frustration. Oubliant toute contenance, elle déplaça son bassin dans l'objectif de s'empaler sur l'objet. Une grande claque sur les fesses lui rappela que ce n'était pas à elle de mener la danse. Gémissant derechef, Mélanie écouta et Adelyne poursuivit.