Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 08

BÊTA PUBLIQUE

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P... ça y est je connais ma fin de soirée, je le redoutais, l'envisageais déjà depuis un bon moment espérant qu'il le repousse aux calendes grecques. Il vient clairement de me l'annoncer et cela ne m'enchante pas des masses. J'avais détesté ce repas pris à leurs pieds comme un animal de compagnie.

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Que du bonheur, Paul s'est régalé de la situation et du quiproquo. Il s'est même demandé si ce jeune vendeur n'avait pas deviné que le collier était destiné à Lucie. Il a failli insister et lui proposer d'autres indices, mais il s'est ravisé, en se disant qu'il devait fabuler, trop excité par le contexte de la situation.

Lucie n'a pas pu sortir un mot, il a remarqué qu'elle avait percuté l'insinuation pour le repas, il va être exquis!

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Mike nous retrouve en fin de journée, il a été retenu par une obligation professionnelle, il ne sera avec nous que pour le repas. Je ne sais même pas dans quoi il bosse, Paul non plus d'ailleurs, mais je m'en fous en fait. La vie de ces deux acolytes ne m'intéresse pas, passer chaque samedi en leur compagnie est suffisamment contraignant.

Paul lui montre mes nouveaux accessoires étalés sur la table basse, il y a ajouté le plug avec la queue de chienne. Il lui précise qu'il l'attendait pour m'équiper, lui réservant ce plaisir. Et il s'en charge avec délicatesse, me mettant à quatre pattes, le collier bien en place et la laisse sur le dos. Je suis nue, bien sur depuis le retour des courses, c'est ma tenue obligatoire chez Paul.

Il me propose de saliver sur le plug, je sais par avance sa destination, et malgré toute mon application à le lubrifier je n'ai pas pu retenir un cri quand il l'a enfoncé sans ménagement dans mon fondement! Il n'est pas encore assez expérimenté pour l'accueillir sans encombre.

- C'est vrai que tu as le cul serré dis donc, je ne m'en souvenais plus, j'ai une mémoire de la taille de ma bite parfois, rigole-t-il, il va vraiment falloir que l'on remette ça rapidement, il a besoin d'être assoupli, formé, domestiqué à tout accueil impromptu!

Je ne suis pas pressée de vivre une nouvelle journée consacrée à la visite de mes fesses. Il commence ensuite à tirer sur la laisse pour me balader, mais je vois les choses autrement, j'ai envie de l'emmerder, de ne pas lui faciliter la chose, de lui indiquer mon indignation et mon mécontentement. Attitude futile s'il en est, car cela ne changera pas sa position, mais j'ai envie de m'exprimer et de m'affirmer. Devant mon attitude négative, pressé de me voir arpenter des longueurs de salon ainsi accoutrée à quatre pattes, Paul est allé chercher la badine, il ne dit rien et la pose simplement sur la table basse. Je le traite de lâche ... et me mets à avancer!

Après avoir visité au rythme des coups de laisse de Mike le salon, une traction et j'avance une autre je m'arrête à ses pieds, c'est simple, binaire (!). Un coup de laisse sur mes fesses complète parfois les ordres lorsque je ne réagis pas assez vite. Il envisage une sortie dans le parc, l'herbe est agréable et la fin de journées encore douce, mais j'ai la chair de poule à me balader dans cette tenue ridicule, une incommensurable envie de disparaître!

Nous nous arrêtons auprès d'un arbre sur lequel il a décidé qu'il fallait impérativement que je marque mon territoire! La jambe droite levée, je tente une rapide libération pour finir au plus vite cette sortie humiliante, mais je bloque et n'arrive pas à pisser. Cette posture inhabituelle et le regard de Mike me perturbent, cela me prend un bon moment avant d'arriver à enfin lâcher une giclée, petite, mais suffisante pour le satisfaire!

À peine de retour dans le salon qu'il sort son chibre et me le propose à sucer. Cette escape a dû l'exciter, car il est déjà prêt à l'emploi, ferme et dressé, suintant d'impatience. Je l'attaque sans attendre, gobant goulûment son gland gonflé de désir, je préfère cela à une nouvelle virée extérieure!

- Tu vois Paul elle a pris le pli, c'est devenu un réflexe, plus besoin de lui dire de se caresser quand elle suce, elle n'aura pas été longue moins de trois mois pour l'intégrer ... elle doit avoir ça en elle!

- En effet, je pense que l'on ne peut pas constamment dissimuler sa vraie nature. Elle se révèle dans toute sa splendeur!

Suite à la copieuse giclée de Mike difficile à avaler, Paul me propose de compléter cette entrée entièrement bio le temps que son compère se mette au fourneau pour préparer le plat principal. Je le suce un bon moment, il a toujours le sens du timing, ne me faisant profiter, à regret, de la seconde couche de foutre de la journée qu'au tintement de la cloche nous invitant à passer à table. Pour moi c'était fait!

Les deux gamelles sont bien présentes, remplies toutes les deux, au pied de la table. Mon humiliation est à son comble, c'est presque plus difficile que la première fois. Avec les courses à l'animalerie j'ai eu le temps d'y penser, de m'y projeter, presque de m'y préparer. Il faut être capable de mettre sa dignité et tout son amour propre au placard pour affronter ce repas qui s'offre à moi, et perso j'ai besoin d'un très grand placard pour mettre le mien! Je rêve d'un serre-tête pour ma coiffure mi-longue, mes cheveux traînant sans cesse dans la gamelle. Eux sont à mes côtés commentant ce dîner particulier, un vrai dîner de con(ne!), m'encourageant parfois, réprimant des lapements trop bruyants, caressant ma croupe régulièrement, jouant avec ma queue pour tester par quelques petites tractions l'élasticité de mon anneau culier!

La situation doit vraiment plaire à Mike, car à peine le repas terminé que j'ai le droit à un second dessert. Son chibre n'a pas tardé à cracher, je vais avoir l'horrible goût du foutre dans la bouche toute la soirée une nouvelle fois.

Acte 3 - Les routiers sont sympas (?)

Au milieu d'une interminable ligne droite, nous atterrissons sur le parking d'un routier isolé en pleine cambrousse où une douzaine de camions ont fait halte pour la nuit. Que fait ce restaurant dans ce trou perdu?

- Nous ne sommes qu'à quelques encablures d'une sortie de la quatre voies, me précise Paul devant ma mine inquiète, les routiers font facilement le petit détour, la bouffe est copieuse, de qualité et le patron accueillant. Il a repris ce resto il y cinq ans et l'a rénové en lui redonnant un cachet très familial avec quelques touches rétros pour la déco. Il a même installé des toilettes avec deux douches à l'extérieur pour leur confort, m'explique-t-il en me montrant une petite lumière à l'autre bout du parking, il a obtenu la labellisation "les routiers" dès l'année suivante. Il est bondé le midi, le soir comme tu peux le constater c'est plus calme, il est plus de 22h, le service du dîner doit être terminé. Sympa non?

- Je ne sais pas Mr, je n'ai pas d'ami routier, je n'ai pas de référence, me moqué-je.

Sans m'attarder sur le style de la battisse, je contemple cette magnifique voie lactée qui nous entoure. La nuit est d'un noir assez intense avec un ciel étoilé très dégagé, ici aucune lumière comme en ville pour parasiter le spectacle. Paul s'écarte de la route et va se garer derrière un imposant camion de fruits et légumes. Quelques appels de phare, en direction de celui qui nous fait face, suffisent pour en voir apparaître les deux occupants. J'ai un peu de mal à les distinguer, mais je crois reconnaître deux des routiers présents lors de ma première expérience d'exhibition.

Après un rapide bonjour, ils s'en vont quérir des renforts et faire les tours des cabines afin d'informer de notre arrivée. Malgré le petit cd de jazz que Paul vient de mettre et qui nous offre une mélodie apaisante, la pression monte. Même si je connais la suite pour l'avoir déjà vécu, je ne peux contenir le stress qui est en train de m'envahir à l'idée de laisser mes charmes aux yeux de ces pervers.

Mes spectateurs ne tardent pas à arriver et la voiture se retrouve vite encerclée d'une douzaine de voyeurs assermentés. Aucune autre tête connue parmi eux. Des sourires me souhaitent la bienvenue, l'un d'entre eux, serviette autour du cou, vient de sortir de la douche et n'a pas pris la peine de repasser déposer ses affaires au camion, afin sûrement de ne pas rater la représentation! Qu'il se rassure, mon one-woman show devrait durer un bon moment! Je serais surprise de laisser repartir un spectateur frustré!

Après quelques minutes à les observer, je sens un début d'impatience. Je trouve l'ambiance moins détendue que la première fois, elle est bien plus électrique, mes voyeurs plus excités passent leur temps à virevolter autour du véhicule comme des mouches à merde au-dessus d'un morceau de barbaque!

- Es-tu prête pour un strip-tease? me demande Paul, de manière rhétorique (!), ton public commence à être chaud, il va falloir te montrer très motivée, ils m'ont l'air franchement exigeants ce soir.

Tout en me parlant, il recule mon siège pour me donner toute l'attitude de m'exprimer, sa voiture est très spacieuse! Je démarre fébrilement à enlever ma veste et me débarrasse de mes longs gants en dentelle pour plus d'aisance, une première ces élégantes mitaines dans les tenues qu'il me propose.

- Fais leur profiter des charmes de ta lingerie, m'invite Paul en descendant légèrement ma vitre, et offres tes gants.

Ils ne me restent pas longtemps en main, happés prestement par les avides clébards de sensations fortes qui nous entourent. Je passe ensuite aux fines bretelles de ma robe, les écarte pour découvrir mon soutif rouge groseille aux bonnets imposant ... pour une fois que Paul s'était attaché à me couvrir les seins correctement! J'en bredouille son retrait, mes mains tremblantes s'énervant sur les agrafes. Mes tétons, ornés des piercings avec les chaînettes, ont du succès et provoquent une certaine agitation chez mes voyeurs désireux d'en récupérer le logis.

Paul m'invite à faire une pause, il s'amuse avec mes seins, joue avec les tétons, les étire, teste leur élasticité ... lorsqu'il est satisfait de leur nouvelle ampleur je peux reprendre mon effeuillage. Ma robe finit par me quitter et retrouve, pour leur plus grand bonheur, la meute extérieure. Elle est vite rejointe par mes bas et mon porte-jarretelles! Je m'octroie un peu de répit avant de m'attaquer à mon shorty, non pas pour jouer avec le suspense de la scène, mais j'ai besoin de laisser passer un petit coup de chaud!

Je l'enlève finalement dans un disgracieux trémoussement sur le siège et le leur offre. Alors que mes autres vêtements passent de main en main pour apprécier la qualité et la douceur de ma lingerie, ma culotte, elle, passe de tarin en tarin pour s'enivrer de l'arôme de mes effluves intimes. Et ces fins gourmets ont l'air de les savourer!

Après avoir remis mes escarpins et posé les pieds sur le tableau de bord, Paul abaisse mon dossier pour permettre une meilleure plongée sur mon intimité. Il m'écarte les jambes et vient, d'un doigté expert, s'en occuper. Je ferme les yeux pour m'extraire de tous ces regards envieux, de tous ces yeux exorbités assoiffés par la moindre parcelle de mon anatomie, de toutes ces prunelles lubriques avides d'un infime détail trahissant un début d'émois sur mon sexe.

Paul s'attache à faire monter la sauce chez mes matous mateurs, il écarte mes lèvres, s'occupe de mon clito, s'évade régulièrement sur mes tétons, fais rebondir mes mamelles. Une dizaine de minutes de ses caresses intimes ont suffi à porter à son comble l'euphorie extérieure. L'effervescence est de mise, nous n'en sommes pas encore aux bousculades de jeunes pucelles hystériques au premier rang d'un concert de M. Pokora, mais les meilleures places pour profiter du spectacle de mon sexe en action sont chèrement défendues.

- Il est temps d'aller à la rencontre de ton auditoire, il risque d'abîmer la voiture sinon.

- Ils sont super excités là Mr, je ne suis pas très motivée pour y aller les affronter.

Mais Paul ne s'occupe pas de ma remarque et se penche pour ouvrir ma portière. Je sors sans entrain, telle la star dédaigneuse snobant un public en transe devant son idole. Il n'en a cure, le public, je n'ai pas le temps de refermer la portière qu'une meute de mains m'agrippent, m'accaparent, me happent et m'entraînent avec fougue à une quinzaine de mètres de la voiture devant les phares naissants d'un des camions.

J'ai failli trébucher plusieurs fois sous cet impétueux empressement, Paul m'a fait porter ce soir l'une de ses plus belles paires d'échasses et j'ai du mal à la maîtriser. On est encore loin des ballets boots, mais elles me cambrent exagérément les fesses à la manière d'une Madrilène faisant vibrer ses castagnettes pour séduire son matador d'un soir.

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Paul a décidé pour cette seconde expérience d'exhibition de la laisser se débrouiller, il n'a pas prévu d'intervenir sauf évidemment cas d'urgence. Mais deux de ses amis routiers sont présents dans le lot et il leur fait confiance.

Il veut vérifier si elle réussit à gérer cette douzaine de voyeurs surexcités! Il leur avait dit qu'il pouvait y aller et s'exprimer à loisir, sans aucune violence bien sûr, mais sans douceur particulière. Il l'entend se démener et gesticuler dans tous les sens, ce corps à corps avec cette horde de paluches insatiables est d'une rare intensité.

"Non pas derrière ... doucement avec le sein droit ... non l'anneau n'est pas fait pour ça ... doucement purée tirez pas ... pas la non ... non, laissez mon clito tranquille ... le pincez pas bordel ... pas les doigts dans mon nez ..."

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J'ai une nouvelle fois l'impression que mon corps ne m'appartient plus, que je suis privée de tout mouvement, de toute échappatoire, soumise à cette cohorte de battoirs, à leurs investigations de mes charmes, de mes atouts, de mes parties intimes. J'essaye tant bien que mal de calmer leurs ardeurs et leurs enthousiastes à les découvrir, mais ils me submergent, me tiraillent dans tous les sens, m'enivrent à force de tournoyer.

Je tente de refréner les tractions excessives, un doigté trop appuyé me fait serrer les cuisses qu'un pincement sur la fesse gauche me fait rouvrir aussitôt. On me les écarte et me les bloque béantes pour laisser tout loisir à mes envahisseurs de profiter de la salle de jeu.

Certaines pognes plus douces se contentent de quelques caresses sur mon visage ou mes cheveux, d'autres plus entreprenantes, plus brutales, plus viriles, m'accaparent pleinement, tirant sur mes tétons, jouant avec mes lèvres, énervant mon clito allant jusqu'à le pincer, envahissant ma bouche de doigts à nettoyer après avoir été visiter mon entre-jambes.

Mon corps frissonne de partout au contact de ses doigts rugueux, c'est un écheveau de stimulations qui m'arrive au cerveau, je ne les contrôle plus, elles se multiplient indéfiniment. Je suis en train de partir, je déconnecte, trop d'info tue l'info et mes neurones viennent de faire relâche, je n'existe plus que par mes terminaisons nerveuses.

Entourée de ces mâles en chaleur, c'est une vraie meute de chiens en rut qui n'a pas vu la queue d'une femelle depuis des lustres et qui devant cette proie facile, docile à souhait, devant ces charmes à disposition, s'exprime pleinement, se lâche et laisse parler leur bas instinct. Ce soir c'est open bar et elle s'en donne à cœur joie!

Paul n'intervient pas, il me laisse me dépêtrer avec elle, il m'observe, jugeant de mes talents de négociatrice s'amusant de mes râleries incessantes contre les plus brutaux, je réclame de la douceur et de l'attention. Et la tendresse bordel!! Faites place à mon stress, laissez-moi me détendre, certes je ne profiterais pas pleinement de la chose, mais au moins elle me semblera moins pénible.

Après une bonne vingtaine de minutes d'un tripotage intensif et d'une lutte acharnée à leur rappeler les bienfaits de la douceur, plusieurs d'entre elles appuient sur ses épaules pour me faire comprendre d'aller voir ce qu'il se trame à l'étage inférieur. Je redoutais un peu l'instant, je m'accroupis et me retrouve nez à gland avec plusieurs queues en état de marche. Je fais office de pot de miel pour cet essaim de dards en vadrouille!!

Une fois qu'elles ont fait le tour du propriétaire et repéré l'objet de leurs attentions, une main me pince le nez pour que j'ouvre la bouche et de petites tapes sur la tête m'incitent à leur faire plaisir. Elle ne reste pas vide longtemps, à peine un interstice disponible que l'une d'elles se faufile et s'y engouffre sans ménagement pour profiter de la chaleur du lieu.

D'autres paluches m'invitent à en empoigner deux nouvelles, difficile de gérer autant de queues en même temps, il y en a toujours une qui s'impatiente, qui frappe à la porte, toujours une main qui vous sollicite à changer de sujet. Je n'ai pas assez des deux miennes pour satisfaire tout le monde, je branle à tout va, deux chibres s'amusent à battre la mesure sur ma tête. Je repousse comme je peux une chaussure pernicieuse qui s'attache depuis un moment à vouloir jouer avec mon sexe.

Je suis débordée, cette farandole incessante me donne le tournis, je ne sais plus où donner de la tête, de la bouche, de la langue! Un routier vient de s'accroupir derrière moi et s'occupe de mon sexe, il me doigte sans ménagement, titille mon clito énergiquement, s'égare parfois sur mes seins.

Alors qu'une queue de braquemarts trépignant d'impatience s'allonge à vue de nez, l'un d'entre eux tente de rejoindre son compère dans ma bouche. Je ne lui laisse pas l'occasion de réaliser son rêve serrant la primo occupante pour bien lui signifier mon refus. Quelques doigts impertinents ne l'entendent pas ainsi et retrouvent mes narines. Malgré une assiduité sans faille à mon entraînement piscine, je ne résiste pas et rouvre en grand mon clapoir pour redonner vie à mes poumons. Il ne lui en faut pas plus, cette seconde queue force le passage, me distend les lèvres dans les grandes largeurs et prend place aux côtés de mon hôte.

Seule la tête est rentrée, il n'a pas pu allez plus loin. Avec ces deux glands dans la bouche je peux à peine jouer de ma langue et laisser échapper mes couinements virulents à l'encontre de cette évasion douloureuse. Une main ferme sur l'arrière de ma tête m'empêche de m'en séparer. Se sentant à l'étroit, elles finissent par redonner vie à ma bouche, mais à peine libérée de ces deux intrus qu'un chibre collé depuis peu à ma joue vient prendre la place. Ils se succèdent à un rythme effréné, ne me laissant quasiment pas retrouver mon souffle entre deux glands. Mais étonnamment aucune d'entre elles ne se lâche dans ma bouche!!

Après une bonne heure passée dans ce tourbillon, dans cet intense pogo de mains et de bites, de n'avoir eu comme horizon que de denses touffes de poils, je vois enfin le jour, enfin façon de parler vu l'horaire! J'ai les genoux en compote, martyrisé par le bitume, la bave aux lèvres, tentant de reprendre mon souffle et de retrouver mes esprits. Un filet de foutre s'échappe de ma chevelure ébouriffée et collante et s'enhardit à couler sur ma tempe. Mon dernier routier s'est démarqué de ses congénères et a joué les bienfaiteurs sur ma tête.

Je crachote pour évacuer les quelques poils récupérés lors de ces grandes manœuvres et coincés dans ma bouche. Oui je sais ce n'est pas des plus élégants, mais après cette tornade de vits il me faut expulser les résidus! Paul vient de me rejoindre et m'aide à me relever.

- Dépêche-toi de te rhabiller, tu n'es plus entourée de tes admirateurs et le petit vent qui s'est levé risque d'être frisquet.

Encore toute retournée, je cherche du regard mes fringues, les repère bien entassées à quelques enjambées. En remballant ma poitrine je sens un inquiétant contact visqueux, je retire sans attendre mon soutif et réalise avec dégoût que ces salauds en ont profité pour éjaculer dans mes bonnets! Je saisis maintenant les raisons de leur départ avant de jouir, je n'avais pas trop compris sur le coup, naïvement contente qu'ils m'évitent ce désagrément.