Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 08

BÊTA PUBLIQUE

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Après une galerie commerciale interminable nous arrivons enfin aux portes du grand miam, le vigile n'a malheureusement pas le look d'Alain Chabat pour nous accueillir, dommage, j'aurai bien passé un moment en compagnie de l'équipe mayo cette aprèm! Nous attaquons par le rayon musique, vaste et spacieux, avec une tripotée de bacs débordant de Cd, propice à la flânerie et aux découvertes musicales. Paul m'explique qu'il va y faire son pied à terre, il sort une longue liste de courses et me la tend.

- Tu as tout le magasin comme nouveau terrain de jeu, la liste des courses est précise, détaillée et ne te posera pas de problème insoluble, je laisse à ton expertise si quelques choix se posent. Tu laisses la liste dans le chariot et tu ne vas chercher qu'un seul produit à la fois.

Je le regarde, médusée pas ses propos!

- Vous voulez dire que vous ne m'accompagnez pas? Que je vais être obligée de revenir déposer chaque course, ça va me prendre une plombe et je vais sillonner dans tout le magasin, je ne le connais pas en plus donc le temps de trouver les bons rayons ...

- Une bonne marche est toujours profitable pour la santé et je suis sûr que ta petite chatoune ne me contredira pas d'ici quelques allers-retours.

- Je contrôle mon sexe, et elle vous emmerde ma chatoune, je ne la laisserais pas s'exprimer.

- On en reparle dans quelques courses, mets-toi en mouvement, 1er article une douzaine de tomates! Et sois attentive à la bonne qualité des produits c'est Mike qui cuisine ce soir!

Il se retourne et commence à fouiller dans les bacs Cd des productions indépendantes. Le rayon fruits et légumes étant situé à l'autre bout du magasin, je profite pleinement des boules! Ce voyage pour si peu me hérisse les poils et je lâche violemment les tomates dans le chariot, les raye sur la liste et découvre que l'article suivant est ... deux citrons! Purée il se fout de ma goule, ce ne sont plus des courses, je suis partie pour une randonnée, un nouveau GR vient de naître!

Chaque article me renvoie à l'opposé du magasin, à la recherche de rayons inconnus, j'essaye de me repérer dans ce dédale, dans ce labyrinthe organisé pour consommateurs avertis. Les boules, elles, ne font pas de pause et il me devient de plus en plus difficile de me concentrer sur autre chose.

Je ne suis pas à mon aise dans ce palais de la consommation, les courses incessantes des chariots, ce fond musical abrutissant, ce brouhaha permanent. Tout m'exaspère. Je suis plongé dans cette foule tapageuse, j'essaie de me faufiler au mieux au milieu de cette pagaille instituée. Elle me saoule, me donne le tournis, me fatigue. C'est une invitation au meurtre, au rejet de toute bienséance et de toute civilité, une hérésie à toute croyance dans le genre humain.

Ça piaille, râle, s'énerve, s'excite dans tous les sens, la marmaille accrochée au chariot. Ces mouflets tout en pleurs, en cris, en jérémiades, exaltés par l'ambiance électrique générale, galvanisés par ce mouvement permanent, piaffant à tout va, quémandant sans cesse. Ces marmots m'exaspèrent, quelques tétines harnachées, quelques baffes bien placées, quelques réprimandes habilement formulées sauveraient la mise à bien des couples et éviterait d'alimenter des « nervous breakdown » déjà fort bien affichées.

Mon tanga est lui vite débordé par les événements et je commence à avoir les cuisses qui poissent de ce désir qui « sexe-tériorise ». Chaque regard croisé, chaque visage qui me sourit, chaque homme à l'attitude accueillante perpétuent cette petite boule que j'ai au ventre, cette désagréable impression qu'ils savent tous ce que je cache au fond de mon sexe, qu'ils ont porte ouverte sur ce sexe en émois.

Après 3/4 heures de courses effrénées l'effet redouté est plus dévastateur que l'expérience avec l'œuf .... qui pourtant m'a fait jouir! Tout est hors contrôle, moi qui ne suis pas une grande mouilleuse en général, la c'est les grandes eaux! Ces petites billes qui s'entrechoquent, ces vibrations, ce frottement contre les parois de mon vagin m'ont mis dans un état pitoyable. J'espère juste que de les porter en public n'influe pas sur l'excitation qui me parcourt depuis un moment, cette idée m'insupporte! Heureusement que je ne suis pas en leggings on aurait pu croire que je viens de me pisser dessus!

- alors comment te sens-tu je vois que tu commences à bien maîtriser le dédale des rayons, tu es à chaque fois de retour plus rapidement, remarque Paul.

Ai-je vraiment besoin de lui répondre? Il a déjà sûrement constaté que cette excitation programmée est en train de me ravager. Ma mine un peu tendue, mes yeux parfois absents, mon ton moins posé que d'habitude, tous ces petits signes d'énervement qui se rapprochent. Tout dans mon attitude trahit l'effet de ses foutues boules.

Alors que j'ai fait plus des 3/4 de cette liste interminable, Paul daigne m'accompagner pour finir les quelques courses restantes. Nous atterrissons au milieu d'une travée de conserve, Paul me demande de vérifier les tarifs sur les boites du bas, puis de le regarder et d'écarter les jambes en retroussant légèrement ma robe le long de mes cuisses pour lui découvrir mon sexe trempé. Il joue au voyeur pervers, c'est moins difficile à supporter que si c'était pour un inconnu, mais je mate dans tous les sens en permanence, inquiète d'être découverte dans cette position explicite.

Lorsqu'il s'écarte du rayon il laisse place à un autre regard, un homme a repéré notre manège et profite de la vue, je pique un fard en l'apercevant. Il est là, devant moi, calme, serein, discret, au faciès d'un Jean-Pierre Coffe, le front dégarni en plein, de grandes lunettes rondes qui accentuent les pupilles de ses yeux et une bouille avenante qui affiche le sourire malicieux d'un bienheureux. Alexandre certainement son second prénom. Je suis presque déçue de ne pas entendre un « mais c'est de la meeeeerde », même si devant ma culotte trempée je ne pense pas que cela soit sa première réaction!

Il m'observe, jouissant du spectacle, savourant cette entre cuisses étincelantes, qui affiche en grand son bonheur et sa joie de vivre! Je ne croise pas son regard qui est fixé sur mon sexe, sur cette note de désir, cette infime partie de plaisir. Une parenthèse improbable qui transforme un cours instant cette morne et harassante corvée en réjouissances. Et malgré tout mon embarras de m'exposer ainsi et mon palpitant qui bat la chamade, je suis presque touchée de voir son expression, ce début de béatitude, une liste de course dans une main, une boite de haricot vert suspendu au-dessus de son chariot dans l'autre!

Un arrêt sur image que Paul ne tarde pas à animer, il m'indique d'une voix assez forte de passer au rayon suivant pour continuer nos emplettes, invitant de ce fait notre voyeur involontaire à poursuivre la revue proposée par mon sexe. Et il n'est pas sourd le bougre, nous imitant discrètement pour atteindre un banc de sardines en conserve. Je suis pour ma part plus proche de celui des morues, n'y voyez aucune allusion, bande de pervers je suis sûre que vous imaginez déjà Paul proche des maquereaux!

Et le jeu recommence, un simple et discret coup d'œil de Paul sur notre liste de course pour me signaler ce que je dois rechercher, il a noté entre parenthèses un « accroupi! » qui ne laisse aucune place à la confusion! Comme précédemment il replace le chariot derrière moi limitant ainsi l'angle de vue et se positionne à proximité empêchant toute incursion dans l'étalage de la mer. Il laisse, pour notre partenaire à ses côtés, tout le loisir de mes charmes, permettant à ses œillades de trouver aisément le chemin de mon sexe en pâmoison.

Notre invité se régale et se lèche les babines, ses joues légèrement empourprées de désirs et quelques rapides battements de paupières le trahissent et laissent supposer une certaine évolution dans son caleçon!

Après avoir renouvelé une troisième fois l'opération au rayon des pâtes fraîches pour mon plus grand désarroi, sûr d'avoir maintenant développé au mieux la béquille apparente de notre invité, nous nous rendons dans un petit local où sont entassés les packs d'eau, légèrement à l'écart, il ne souffre pas du même passage incessant.

Il laisse même à Paul la possibilité, lors d'une passagère accalmie, de soulever ma robe alors que je m'apprêtais à attraper un pack repéré, offrant pendant quelques secondes une vue magistrale sur mon arrière-train. Comme à chaque fois mon palpitant redémarre au quart de tour, cette culotte qu'il dévoile à la vue, et je l'espère ainsi, que d'un seul inconnu, cette culotte transparente laissant deviner aisément la courbe de mes fesses, et apparaître le grain de ma peau.

Quelques secondes où je n'existe plus, figée, le pack dans les mains, pressée de la sentir se rabaisser. C'est la main de Paul que je sens à la place, de douces caresses pour bien apprécier le confort de ce fin nylon, une discrète tension pour la remontée et la faire légèrement rentrer dans mes fesses. Cela la fait aussi visiter le confort mon sexe, déclenchant un petit sursaut de ma part et mes fesses qui se serrent en la sentant écraser un clito déjà bien émoustillé.

Soudain un peu de mouvement, un bidochon vitupère, il s'énerve contre notre voyeur qui bouche volontairement l'accès à la pièce avec son chariot. Cela met fin à ma pause fraîcheur! Paul me débarrasse du pack, reprend le chariot et nous repartons. En croisant notre mister Coffe il lui fait discrètement comprendre que la représentation est finie. En gentleman il le remercie pour cette petite incartade érotique, non sans m'avoir retourné un sourire et cette fois c'est moi qui m'empourpre!

Après s'être fait dévaliser à la caisse, je demande à Paul si le bruit des boules ne s'entend pas, j'ai, depuis un moment, l'impression qu'elles résonnent dans tout le magasin et se repèrent à des kilomètres..

- Mais non rassures toi, elles ne s'expriment que pour toi. Seul l'état de ta frimousse laisse transparaître ce qui se passe en sous-sol. Tu les supportes bien je trouve, je pensais que tu craquerais plus vite!

La remontée interminable de la galerie commerciale est un véritable calvaire, je ne contrôle plus depuis un bon moment les contractions incessantes de mon vagin. Je suis au bord du gouffre, l'orgasme en approche, dégoulinante de mouille, ne répondant plus qu'au rythme des vibrations, dans ma bulle, enfin la tête dans les balles de mon sexe pour être plus précise!

Cette heure et demie de boule debout me chamboule et me déboussole. Mes spasmes sont de plus en plus rapprochés et je sollicite rapidement un arrêt. Help i need somebody help! Mais aucun garçon dans le vent à l'horizon. Je tente alors l'excuse d'une vitrine alléchante, des charmes d'un carrousel dont la douce mélodie rappelle quelques souvenirs d'enfance, d'une fringale subite devant un achalandage d'appétissantes viennoiseries, et encore celle d'un thé du midi qui me pousse vers les toilettes, mais il reste sourd à mes requêtes.

- Et alors une petite chienne a le droit de prendre du plaisir même en public, affirme-t-il en continuant de pousser le chariot, toi qui es de tous les combats revendique ton droit a l'orgasme que diable!

Je n'ai pas l'opportunité d'une réponse pertinente, une secousse de force 8 sur l'échelle Lahaie vient de secouer mon bas ventre, je viens de prendre mon pied et j'ai le sous-sol inondé! Je rappelle, pour les néophytes, que cette échelle en comporte 12, le summum étant l'orgasme absolu, l'apothéose recherchée par toute « qué-quête », un saint graal bien souvent resté vain, quant au zéro il peut être assimilé à la dernière visite chez votre belle-mère ou à un épisode de Derrick!

Les regards se font nombreux, surpris de mon attitude, voire inquiets. Certains sont plus inquisiteurs, à la recherche d'un début d'explication, attentifs au moindre détail, impatient d'en vivre la suite. Aucun boy scout ne vient à ma rescousse, la carrure de Paul refrène toutes les sollicitudes. La galerie s'est transformée en sauna, une vraie fournaise, je viens de m'accorder à ma robe et faire ton sur ton (ton sur thon dirai-je même si j'avais l'esprit mal placé en pensant à une collègue de bureau que je déteste!).

Le chariot vient à ma rescousse, il me retient et m'évite une chute burlesque. J'imagine l'attroupement devant un tel spectacle, vautrée sur le sol, jambes écartées, culotte détrempée, devant cette foule qui m'observe, à la recherche d'une subtile inspiration pour un minimum de crédibilité dans un rôle de composition épileptique!

Je devine tous ces aficionados attroupés lorgnant sans gêne aucune sur cette entrejambe luisante à souhait, sur ce sexe affichant en grande pompe et sans doute permis les raisons de mon état. Ces amateurs d'encornages en tous genres et de chattes sacrifiées sur l'autel du plaisir pestent contre ce mince morceau d'étoffe, qui, même s'il épouse parfaitement le galbe de mon sexe, leur refuse une vue pleine et entière sur cette arène accueillant une mise à mort!

J'entends déjà leurs encouragements et leurs applaudissements devant les soubresauts incessants de mon bassin vivant au rythme de cette jouissance, je les vois admirant les moindres signes de mon épanouissement, commentant à tous va, captant à grands coups de smartphone cette improbable scène pour le soir même mettre en effervescence leur compagne et faire de cette féerie un prélude à une chevauchée fantastique.

Aurai-je le droit uniquement à la queue?

Je me prends la cheville pour détourner toutes les suppositions et faire style « je viens de me la tordre avec ces foutues échasses à talon »! Mais cet orgasme continue de me secouer, il insiste, persiste, vibre et me transporte sans répit. Après deux ou trois très longues minutes, accrochée au chariot comme un mollusque au rocher d'une côte bretonne, je commence enfin à reprendre la maîtrise de mon corps et à remettre un peu d'ordre dans mon esprit.

Paul d'une main secourable me redresse en me glissant discrètement à l'oreille.

- C'était bien ta petite jouissance en public? Serait-ce présomptueux de ma part de supposer avoir assisté à une révélation avec cette remarquable jouissance vaginale?

- On ne peut pas avancer au lieu de dire des conneries, je voudrais arrêter d'être l'objet de toutes les attentions.

Je venais, dans cette galerie bondée, de prendre mon pied devant au moins une vingtaine de personnes! Je n'ai qu'une envie, m'en extraire au plus vite, me transporter séance tenante dans un ailleurs lointain. Mais comme j'ai lamentablement échoué à mon diplôme d'Harry Potter, plus occupée depuis plusieurs semaines à manier la braguette que la baguette (!) je ne peux jouer à ma sorcière bien-aimée et consens à finir péniblement le reste du trajet à pied!

Affalée sur le siège de la voiture je sollicite dare-dare un aller simple vers des contrées moins hostiles, mais Paul me refuse cet exile espéré et ne reconnaît pas mon statut de réfugiée sexuelle!

- Nous avons encore un dernier magasin à visiter pour compléter ta tenue de chienne, il te manque encore des attributs indispensables à ton confort.

- Comment ça? De quoi parlez-vous?

Lorsque nous nous arrêtons devant une animalerie je devine de suite le pourquoi de nos achats, leurs délires canins me reviennent à l'esprit. Je râle, m'insurge, lui dit que je ne porterais pas de collier, que c'est inhumain, je lui rappelle son fichu contrat et son engagement à ne pas perturber ma vie sociale et professionnelle.

- Un collier se porte très bien en intérieur, pourquoi te fais-tu un film? J'aime les chiennes à domicile, seuls quelques coins discrets de nature pourraient occasionnellement profiter de tes charmes!

- Mais je ne suis pas un animal.

- Oui je sais tu me la déjà faite celle-là, on ne jouera pas à « Éléphant man » ni à « Freak », tu es trop belle pour ce genre de rôle, mais une bonne femelle doit être capable de se laisser aller et d'exprimer l'animal qui sommeille en elle!

Le choix des gamelles est rapide, Paul s'arrête sur deux beaux spécimens aux couleurs flashys orange et rose, prétextant qu'avec elles je n'aurai pas de risque d'erreur, une pour le miam, l'autre pour l'eau!

Munis de ces premiers achats, nous nous rendons ensuite au rayon des laisses et colliers. L'étalage est bien fourni et le choix difficile. Devant notre indécision, enfin celle de Paul plus particulièrement, car je suis plus une potiche dans cette affaire même si j'en suis la première concernée. Je ne prendrai aucune responsabilité dans cette affaire même s'il me propose de choisir le modèle qui me sied, bien lui signifier mon mécontentement. Un vendeur nous propose ses services.

- Vous avez l'air d'hésiter entre plusieurs modèles, puis-je vous être utile? C'est pour quel chien?

- J'ai récemment fait l'acquisition d'une jeune chienne pour me tenir compagnie sur les conseils de ma fille, précise-t-il en me regardant, me faisant ainsi passer pour elle. J'étais plutôt parti sur quelque chose de pas trop lourd ni voyant, un collier assez fin, en cuir rouge comme celui-ci, par exemple, précise-t-il en lui montrant un des modèles.

- C'est un bon choix, il est de très bonne qualité, confortable, il peut s'adapter à de nombreux tour de cou.

- Qu'en penses-tu ma chérie, tu aimes ce modèle? Il lui ira à merveille ce collier tu ne crois pas? Puis se retournant vers le vendeur, on va partir sur celui-là, mais j'aurai aimé graver le nom de ma chienne dessus, où pourrai-je m'adresser?

- Mais je peux vous le faire ici, nous avons ce service depuis peu, cela ne prendra que quelques minutes, quel nom lui avez-vous donné?

- Ma fille était partie sur Lucy, n'est pas ma puce, m'interpelle-t-il, avec un Y, elle adore le ciné, un clin d'œil à Besson!

J'atteste d'un simple signe de tête, je n'ai pas pu répondre tentant de déglutir et de retrouver une respiration moins saccadée par le stress de cette situation ambiguë. Je suis dépitée, j'imagine ce collier sur mon cou, réprime un petit frisson.

Alors que le vendeur s'éclipse avec le modèle choisi, Paul me questionne.

- Tu penses que l'on doit lui demander quelques conseils pour la dresser cette petite chienne?

- Non Mr, c'est super embarrassant comme comportement, on aurait tout aussi bien pu acheter tout ça dans la grande surface.

- Oui assurément, mais cela aurait eu moins de charme tu ne trouves pas et puis ici on a du choix et un professionnel qui peut nous guider! Je n'ai jamais vraiment été très doué avec les animaux, je dois donc bien m'informer, je ne voudrais pas que tu manques de quelque chose!

- Très drôle, je vois que Mr fait de l'esprit! me moqué-je vertement.

J'étais parti pour l'incendier, mais me ravise à l'arrivée du vendeur qui nous montre le résultat de son œuvre. Un magnifique « Lucy » personnalise le collier, plus de doute sur son destinataire!

- Êtes-vous satisfait du résultat? Avez-vous d'autres besoins pour votre jeune chienne?

- Oui c'est parfait. En effet, j'aurai encore besoin de quelques renseignements, elle est un peu fofolle, souvent bien impulsive, elle a un côté très indépendante. Elle aurait besoin d'un bon dressage, vous ne connaîtriez pas quelqu'un compétent pour dresser les petites chiennes?

- Je peux vous trouver une ou deux adresses pour cela, nous travaillons avec plusieurs éleveurs.

- C'est parfait ça, elle aura aussi sûrement du mal à s'habituer au collier, c'est son premier, précise-t-il en m'envoyant un clin d'œil, vous avez un conseil pour l'aider à le supporter?

- En général cela ne pose pas de problème, elles s'y font très rapidement, mais vous pouvez pendant deux ou trois jours y aller progressivement, le lui faire porter quelques heures au départ, en allongeant à chaque fois la durée. Elle l'oubliera vite surtout si elle est joueuse.

- Et bien tu vois ça ira tout seul, me rassure-t-il en me souriant, et puis je crois qu'elle sera contente de prendre son repas ce soir dans ces nouvelles gamelles, hein chéri!