L'orage

BÊTA PUBLIQUE

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Jipai
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« Heu… non… maman »

« Elle a l'air d'apprécier non ? » Je baisse la tête, abattu.

De l'autre coté de la cloison les soupirs montent plus forts et saccadés, « Hooooo !!! hooooo !!! hooooo, oui !! » je crois que maman vient de jouir. La vieille est toujours à mes cotés et ricane doucement, « C'est toujours pareil, Phylémon arrive toujours à ses fins. C'est sa façon de détendre ses patientes, après le plaisir qu'elles prennent, les femmes sont plus dociles pour les souffrances qui les attendent ! ». Et elle s 'éloigne avec un rire fèlé et maléfique. J'en ai mal dans le ventre de l'avoir entendu, je regarde sa silhouète qui se découpe dans la lumière chiche de la porte fenètre.

La vieille est sortie me laissant seul avec mes doutes. De l'autre coté de la cloison les choses se précisent, j'entends les préparatifs et la voix du docteur qui dit : « Voilà, je suis près, un petit coup de pompe à vélo et vous aurez presque retrouvé votre virginité ! ». Suit alors un certains nombres de bruits que je n'arrive pas à identifier, comme des succions, des bruits bizarres et puis un cri « Haaaa !!! » suivi d'autres cris plus stridents et plus forts, poussés par maman et la voix du docteur qui dit « Laissez vous faire, laissez moi aspirer encore un peu, il faut que je termine maintenant, allons, arrètez de vous tortiller comme ça, il faut que je termine ! ». Cette fois, je le sens bien que nous arrivons au bout de l'aventure, les souffrances de maman n'auront pas été veines, je me détends un peu, il n'y aura pas de scandale, personne ne saura, à part maman et moi, papa pourra passer son noël tranquille.

Derrière la cloison les cris de maman ont fait place à des gémissements, le docteur fini son travail en la rassurant, « Voilà c'est terminé chère madame, je vous enlève le spéculum, j'espère que vous avez pris de quoi vous garnir, vous allez saigner un moment, vous allez vous allonger une heure et vous reposer dans une pièce à coté et dans une heure je vous appelerai un taxi. Bien sur vous allez éviter tout rapport pendant un certain temps, comme après un accouchement, un mois ou un mois et demi. Votre mari sera de retour pour noël m'avez vous dit ? Hé bien il lui faudra s 'abstenir et votre fils aussi bien entendu ! » Je perçois toute la perfidie de ses derniers mots.

La porte s'ouvre et il vient à moi, il a l'air sévère quand il me dit « Voilà j'ai réparé vos bêtises, la prochaine fois, prenez de vraies précautions quand vous voudrez baiser votre mère. Elle se repose à coté, vous pouvez aller la voir. » Il me désigne une porte et je me précipite vers elle autant pour l'éviter que pour retrouver maman. Elle est allongé sur un divan et elle pleure doucement en silence. Je m'approche d'elle et m'assoie au bord du canapé. « J'ai joui! » me dit-elle à travers ses larmes, « Je n'ai pas pu m'empècher de jouir, il m'a si bien masturbé que je n'ai pas pu. Ho ! j'ai honte de moi, comme si tu savais comme j'ai honte ! »

« N'aies pas honte maman, c'est un vieux salaud, c'est tout, il a profité de la situation et de ton état de faiblesse, n'y pense plus, nous allons partir et oublier tout cela. »

« J'ai mal, je me demande si je vais pouvoir rentrer. »

« Calme toi, repose toi, ça va s'arranger. »

Je lui prends la main et nous restons là dans la pénombre sans plus parler, de temps en temps, maman pousse un gros soupir à fendre l'âme, elle se tient le ventre, recroquevillée sur elle même sur ce canapé défraîchi. Je me demande combien de femme sont venu s 'allonger ici après avoir subi l'avortement pratiqué par le docteur, combien ont subi ses masturbations savantes et perverses.

Une heure se passe et la porte s'entrouvre pour laisser passer la tête ridée du toubib, « Tout va bien ? » Lance-t-il avant d'ouvrir complètement la porte et de s'encadrer dans l'entrée. Maman a vaguement répondu un grognement, moi je regarde ce type avec un mélange d'horreur et de crainte, me demandant de quoi il est bien capable.

A ma grande surprise il vient à moi et me parle.

« Tu sais, tu n'est pas le premier à vivre ce genre de situation , j'en vois plusieurs par an. Des jeunes gens qui ont des relations sexuelles avec leur mère n'est pas quelque chose de rare. Le fait que la maman se retrouve enceinte non plus. J'ai vu de nombreuses femmes vivant cette grossesse jusqu'au bout. Dans les campagnes, vous savez, quand le père disparaît, le fils aîné prend souvent la relève, jusque auprès de sa mère dans le lit de celle-ci. C'est parfois une nécessité, une close de survie quand la ferme manque de bras. Alors quand la mère est encore assez jeune, elle se laisse engrosser par son fils et ainsi la pérennité de l'entreprise familiale est assurée. Dans l'ouest américain du siècle dernier c'était très courant, là, la survie de la communauté était directement liée au nombre de bras disponibles, il fallait de la main d'œuvre, peu importe d'où elle pu venir. »

Il me regarde de ses yeux perçants.

« Toi, ce n'est pas ton cas, tu es un jeune baiseur qui tire sur tout ce qui bouge, à commencer par ta mère. Au fond, c'est un bon début pour une éducation sexuelle non ? tu as appris beaucoup je pense avec maman ? » Je n'ose pas répondre, subjugué par ce vieillard qui perce mon âme à nu.

« Allons répond moi, maman est la première sur ta liste non ? »

« Oui » ai-je réussi à souffler.

« Je le pensais bien, mais tu n'en resteras pas là, tu en auras d'autres des femmes. En tout cas, prend bien des précautions avec maman, tu as vu ce que ça fait de la bourrer de sperme, il y a des conséquences à prévoir, une femme, y compris sa propre mère peut être fécondée à tout instant, il faut penser aux conséquences de tes coups de bite mon garçon et si tu ne veux pas qu'on recommence cette séance pénible pour toi et pour elle, mets une capote pour baiser, ou alors tu sautes en marche ! » « Je saute en marche ? »

« Oui, tu te retires avant de jouir. Je sais que ça n'a rien de drôle, mais ça évite les désagréments comme celui-ci. »

Finalement, il est de bon conseil le vieux lubrique, il sait mettre à l'aise et parler de choses pas faciles à exprimer.

« Alors, je vous appelle un taxi ? »

Maman hoche la tète affirmativement. « Ca va aller ? » je demande.

« Oui, rassure toi mon chéri, ça va aller. »

« Bon ,conclut le docteur, j'appelle, en attendant, restez couchée. »

Nous restons seuls à nouveau dans cette pénombre, chacun avec ses pensées. Le temps s'étire avant que le docteur ne réapparaisse pour nous dire que le taxi est là.

Maman essaie de se remettre debout péniblement, elle grimace et reste pliée en deux en se tenant le ventre. Je commence à me dire que jamais elle n'atteindra le taxi devant la porte. Lentement elle se redresse, son souffle est court et saccadé, elle se tient les cuisses serrées. « La tête me tourne ! » dit-elle au médecin. « Restez debout un moment et ça va passer, je vais vous accompagner jusqu'à la voiture. » Maman se tient immobile et peu à peu je la sens qui se calme. Avec des précautions infinies elle fait ses premiers pas et parvient hors de la maison. Le taxi est là dans la cour, le docteur a ouvert la grille pour faire entrer la voiture, tout à coup je réalise que cela est plus discret pour lui mais implique une connivence de la part du chauffeur. Celui-ci nous a vu arriver et se précipite pour ouvrir la portière, maman parvient à se glisser dans le taxi. Je fais le tour pour m'asseoir près d'elle sur le siège et nous voilà parti pour le voyage de retour.

Le chauffeur nous regarde dans son rétroviseur, il ne dit rien, nous non plus, maman a trop mal pour dire quoi que ce soit et je suis dépassé par cette expédition au pays de toutes les hypocrisies.

Le voyage semble plus court qu'à l'aller, nous retrouvons nos rues familières les unes après les autres avant de retrouver enfin la notre. Le taxi s'arrête devant la porte de l'immeuble, maman paye la course et entreprend de descendre de la voiture. Autre moment difficile mais maman serre les dents et nous voilà sur le trottoir, juste quand madame Lefait arrive elle aussi.

« Je vais vous aider ! » dit elle à maman en lui prenant le bras pour l'aider à monter les escaliers.

Montée pénible, longue et douloureuse. Maman est très pâle et sur le point de défaillir à tout instant. La montée n'en finit plus malgré les encouragements de madame Lefait.

Enfin, nous voici au terme de nos tourments, j'ai précédé les deux femmes pour ouvrir la porte de l'appartement et maman arrive enfin à son lit où elle s'effondre. Madame Lefait lui demande si elle veut quelque chose, « Oui, un thé. » répond elle.

Nous nous affairons dans la cuisine pour faire un thé à ma mère. « Elle a avorté ? » me souffle madame Lefait, « Oui et ce n'est pas sans mal ! », « Je me doute, elle a l'air de souffrir. »

Je porte le thé à maman et madame Lefait se retire, je la remercie et avant de s'en aller, elle me flatte la braguette comme l'autre jour dans l'escalier. « A bientôt ! » me souffle-t-elle en refermant la porte.

Je me retourne auprès de ma mère allongée sur son lit de douleur. Elle me sourit douloureusement, « Demain, cela ira mieux. »

« Je ne voudrais pas que tu souffres autant ! »

« Ne t'inquiète pas cela passera, laisse moi me reposer maintenant, va te reposer toi aussi. »

Je la laisse et referme doucement la porte. Une vaste fatigue s'abat tout à coup sur mes épaules et je n'ai que le temps de rejoindre mon lit et de m'y allonger avant de perdre connaissance.

*

La première semaine est dure, maman ressent de violentes douleurs au ventre, je fais de mon mieux pour lui apporter aide et confort. Madame lefait, qui est maintenant dans notre confidence, lui apporte quotidiennement ce dont elle a besoin et compatit fort à sa douleur. Puis avec le temps le mal recule petit à petit et maman reprend pied dans la vie de tous les jours , d'abord avec précautions, péniblement, puis avec plus d'assurance au fil des jours.

Moi, je continue de vivre comme avant, le Mercredi, j'attends que les scouts soient partis vers de nouvelles aventures et je vais rejoindre leur mère. Nous passons des moments délicieusement érotiques dans le grand lit conjugal, madame Lefait, Jacqueline, finissant mon apprentissage si bien commencé auprès de ma mère. Elle me suce divinement, moi je lui apprend l'amour anal qu'elle avait peu pratiqué et nous finissons toujours par une levrette qui la fait jouir à mort.

Le mois de Décembre est déjà là, papa nous annonce son arrivée vers vingt du mois. Je demande à maman si elle sera guérie pour alors ? « A peine » me dit elle, et les affres de la découverte de nos frasques revient au galop. « Rassure toi, me dit maman, il n'en saura rien, j'inventerai une intervention du médecin sur un kyste mal placé. » Bon, me voilà rassuré pour notre Noël, tout sera donc normal mis à part que mon père devra se serrer la ceinture coté sexe.

Les jours défilent, c'est maintenant les vacances, papa est arrivé hier et la maison a pris un air de fête , ma grand mère elle aussi va arriver aujourd'hui et ainsi j'aurai mon petit monde autour de moi.

Le temps a décidé de se mettre de la partie, il fait froid et la neige va accompagner la fête. Je regarde les flocons descendre en une pluie lente et silencieuse sur la rue, derrière moi, les femmes parlent tout en préparant le réveillon, papa lit son journal, je trouve que sa joie est un peu forcée, mais finalement tout le monde semble heureux de ce noël blanc. Papa m'a offert un électrophone pour mon noël, un cadeau magnifique et rare en cette fin d'années cinquante, je suis comblé et j'écoute à longueur de journée le peu de disques que je possède, interrompant seulement mon plaisir pour aller faire la corvée de charbon à la cave. Je rencontre madame Lefait le lendemain de noël, toujours dans ce couloir sombre de la cave. Elle m'embrasse à pleine bouche et je lui rends son baiser. Nous nous pelotons, affamés que nous sommes l'un de l'autre, frustrés que cette période de fête nous éloigne un peu. Nous nous étreignons, elle a mis sa bouche près de mon oreille et me murmure doucement « Je suis enceinte ! » j'ai fait un bond en arrière pour la regarder, effaré, elle me sourit malicieusement, « Rassure toi, le père Lefait est ravi et fier et cela ne changera rien entre nous, je t'attends dès que les fêtes seront passées, je te ferai signe. »

Je remonte à l'appartement, encore secoué de ce que vient de me révéler Jacqueline, un peu fier aussi, dans la mesure ou tout le monde est content, après tout, il aura une famille et un père cet enfant !

Et je remets sur le tourne disques cette chanson de Brassens :

…..Car le plus bel amour

Qui me fut donné sur terre

Je le dois au mauvais temps

Je le dois à Jupiter,

Il me tomba d'un ciel d'orage.

Post scriptum :

Maman n'a jamais plus voulu que nous reprenions nos relations incestueuses, sans doute avait-elle eu trop mal au corps et à l'âme. La prudence nous commandait de nous abstenir, madame Lefait, quoique étant une personne discrète, pouvait nous trahir, maman de son coté ne voulait pas vivre avec la crainte constante d'une grossesse, ce qu'elle avait vécu chez le médecin l'avait guéri à tout jamais d'un avortement.

Je reportais mon attention sur Jacqueline, elle était belle, sa grossesse la rendait plus jolie au fur et à mesure des semaines. Elle était plus vicieuse aussi, son état la rendait inventive et insatiable, chaque Mercredi il lui fallait plus et plus de sexe. J'ai fini par inviter Jean-louis a nos petites fêtes, Jacqueline appréciait d'avoir deux jeunes queues pour s'occuper d'elle tour à tour ou ensemble. Nous faisions preuve d'ingéniosité pour lui faire l'amour et la laissions le soir, fatiguée et ravie, impatiente d'attendre jusqu'au Mercredi suivant. Nous l'avons baisé jusqu'aux derniers jours de sa grossesse, le dernier Mercredi fut une sorte d'apothéose et de rage de cul, elle avait expédié les scouts chez sa mère pour les derniers jours et elle se sentait libre de donner libre cours à sa lubricité. Son gros ventre ne la gênait pas et elle nous suppliait de la prendre et de la prendre encore. Nous nous excitions sur ses seins lourds et gonflés de lait, lui tétant le surplus qui coulait de ses mamelles, nous la bourrions par tous les bouts et elle en voulait encore. Nous avons fini épuisés tous les trois en fin de journée.

Elle a ressentit les premières douleurs le soir même, dans la nuit j'ai entendu du remue ménage dans l'escalier, et à l'aube, le père Lefait nous a déclaré fièrement être le papa d'une petite fille prénommée Aline pesant 3kg et se portant bien ainsi que la maman.

J'ai ressentis une drôle d'impression, j'avais grandi d'un seul coup et Jean-Louis ne compris jamais pourquoi. Maman elle, plus intuitive, m'a regardé d'une autre façon, il y avait comme de la mélancolie dans son regard.

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3 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a 8 mois

On dirait que tu ne sais pas décrire le monde en dehors de ce tunnel érotique. Beaucoup de redondance et incapacité de décrire l'ambiance qui précède les scènes d'amour. Il y a aussi beaucoup de répétition du lexique trop limité. Sans omettre de dire que la grossesse de Jacqueline méritait un développement jusqu'à même évoquer la jalousie entre femme. Il manquait la compétition entre les deux amantes et disserter sur la force d'attirance chacune pour avoir le fils pour elle.

AnonymousAnonymeil y a plus de 8 ans
Quelle histoire érotique

J'ai adoré votre style, qui tranche avec ce que l'on peut lire par ailleurs. J'aurais aimé voir développer la période ou Jacqueline était enceinte (un de mes fantasmes). En tous cas bravo.

AnonymousAnonymeil y a presque 11 ans
L'orage

Bonjour

Bravo pour cet excellent récit, bien écrit, inventif, même si, en chipotant, certaines scènes sont un peu répétitives. En tous cas dans mon top ten des histoires X.

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