Lizzy Ch. 03 - Vive Les Vacances

Informations sur Récit
Dernier jour de cours pour Lizzy et Mélanie.
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Partie 4 de la série de 4 pièces

Actualisé 04/10/2024
Créé 02/21/2024
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Lizzy - Chapitre 3 - Vive les vacances.

Attention, ce chapitre contient une scène faisant référence à la scatologie. Si cela vous choque ou vous indispose, n'allez pas plus loin. Je rappelle que ce récit ne s'adresse pas à un public sensible.

Merci à Aurailiens pour son aide et sa patience.

Les personnages et leurs mésaventures sont totalement imaginaires et ne retra-cent en rien des évènements ayant lieu dans la "vraie vie".

Codes : F/f - F/f+ - ado -uro -scato - humiliation --adoration des pieds - exhibition -soumission - domination - punitions - réticence - extrême.

Bonne lecture.

PP

Personnages :

Lizzy : Fille de la maison, affligée d'un retard de croissance qui a bloqué son corps en pleine puberté, elle va bientôt fêter ses dix-huit ans.

Mélanie Grandain : Dix-huit ans depuis six mois, c'est la meilleure amie de Liz-zy. Elle habite dans la propriété voisine.

Isabelle : Grande rouquine, première membre du 'Club des cinq'.

Marie : Petite blonde aux cheveux courts, deuxième membre du 'Club des cinq'.

Solange : Grande brune très mince, au corps presque squelettique, troisième membre du 'Club de cinq'.

Ghislaine Grandain : Mère de Mélanie.

François Grandain : Père de Mélanie.

Simone de Lestrait : Maîtresse de maison et mère de Lizzy, veuve récente, très autoritaire, de plus en plus perverse et de moins en moins dépassée par les évè-nements.

Edwige : Âgée de vingt-cinq ans, c'est la bonne de la famille.

Jean de Lestrait : Défunt époux de Simone et père de Lizzy.

Giselle Trolien : Amie d'enfance de Simone de Lestrait, gérante d'une boutique de vêtements pour femmes.

Madame Schmerck : Professeur d'Éducation Physique à l'école Sainte Cathe-rine.

Vive les vacances.

Edwige était euphorique. Debout à l'extrémité du salon, elle attendait Madame avec une émotion proche de l'impatience. Le long couloir qui menait à la porte d'entrée s'étirait devant elle. Elle le fixait en rêvant à tout ce que promettait cette sortie. Madame de Lestrait avait décidé que cette journée serait consacrée au shopping et l'idée que sa Maîtresse allait choisir des vêtements pour elle sus-citait un fourmillement sourd entre ses jambes.

Comme tous les matins, elle avait réveillé Mademoiselle et lui avait préparé son petit déjeuner. Le comportement de la petite était intriguant. Autant elle pouvait être spontanée, pétillante, candide même, lorsqu'elle se trouvaient toutes les deux, autant elle devenait une autre personne chaque fois qu'elle était en pré-sence de sa mère. La nature autoritaire de Madame de Lestrait la métamorpho-sait en petite fille timide et obéissante, docile même, ce qui était à la fois sur-prenant et troublant.

Après son départ pour le lycée, elle s'interrogeait encore sur ce mystérieux re-gain d'énergie qui animait la petite ces derniers temps. Ce matin, alors qu'elle venait lui annoncer qu'il était l'heure de se lever, elle avait constaté que Lizzy était déjà sous la douche...

C'est alors que la clochette de service de Madame avait retenti. Son cœur s'était mis à battre la chamade, tandis qu'elle escaladait hâtivement les escaliers, redou-tant de la faire attendre.

À présent, conformément aux indications de Madame, vêtue d'un jean, d'un tee-shirt blanc et d'une paire de tennis qui avait connu de meilleurs jours, elle at-tendait sur le seuil du manoir, peinant à contenir son impatience.

Aucun de ses précédents employeurs n'avait eu la générosité de renouveler sa garde-robe.

"Les clés de la Jaguar sont dans le tiroir de la commode, lança Madame de Les-trait du haut des escaliers. Tu peux la sortir du garage, je déteste conduire quand je porte des talons."

L'immense garage aurait pu abriter de nombreuses voitures et sa propre citadine rangée le long du mur, paraissait ridicule à côté de la Jaguar.

Edwige s'était glissée avec appréhension sur la sellerie en cuir et avait tâtonné quelque peu avant de réussir à la mettre en mouvement, mais la conduite auto-matique s'était révélée simplissime et c'est avec un sentiment de jubilation qu'elle l'avait garée devant les marches qui donnaient accès au manoir.

Simone s'était assise avec grâce dans le siège passager et sa robe avait glissé vers le haut de ses cuisses, révélant ses longues jambes fascinantes, parées de nylon couleur chair et d'escarpins en cuir à talons aiguilles noirs.

"Une bonne servante tient la porte de sa Maîtresse, au lieu de rester là comme une dévergondée à lorgner ses jambes," avait-elle sermonné sur un ton glacial.

La soubrette était devenue rouge pivoine.

"Pardonnez-moi Madame, cela ne se reproduira plus.

- Évidemment que cela ne se reproduira pas, petite gourde. À moins que cela ne te plaise de te faire tanner les fesses. Mais, nous en reparlerons plus tard".

Et elle était restée silencieuse durant tout le trajet, se contentant d'indiquer les directions. Arrivées à destination, elles s'étaient garées devant le 'Jardin des dé-lices' l'un des nombreux commerces qui bordaient l'unique rue marchande de la ville. Aussitôt le moteur coupé, Edwige avait rapidement fait le tour de la voi-ture pour ouvrir sa portière.

Simone descendit sans un mot et pénétra dans la boutique d'un pas décidé. Du haut de ses talons, elle dépassait Edwige d'une bonne dizaine de centimètres et elle sourit en l'entendant trottiner derrière elle. Après avoir navigué entre les rayons consacrés exclusivement à la mode féminine, elle se dirigea vers le fond de l'échoppe. Une porte y était ouverte, donnant sur une grande pièce faisant office de salon d'essayage.

Dos tourné, Giselle Trolien réorganisait les étagères murales réparties tout au-tour de la pièce, lorsque le claquement des talons de son amie attira son atten-tion. Elle consulta rapidement sa montre et se retourna avec un grand sourire.

"Toujours aussi ponctuelle à ce que je vois," lança-elle joyeusement, en jetant un regard rapide sur Edwige.

Les deux femmes s'étreignirent affectueusement.

"Tu sais bien que je déteste les retards, répondit Simone. Ça me touche beau-coup que tu aies accepté de mettre ton magasin à notre disposition. Je te suis redevable et je m'assurerai que la compensation financière soit lucrative.

- C'est avec plaisir. Et puis, comme au bon vieux temps, j'ai encore du mal à te refuser quoi que ce soit," répondit Giselle en rougissant.

Simone et elle se connaissaient depuis leur scolarité à l'école Sainte-Catherine. Elles y avaient exploré leur sexualité avec enthousiasme, jusqu'à ce que leurs mariages ne les séparent. Les années avaient défilé mais elles avaient continué à se fréquenter occasionnellement.

Edwige tira sur les jambes de son jean. L'absence de sous-vêtements avait fait frotter le vêtement contre ses muqueuses qui s'irritaient légèrement.

"Cesse de te trémousser comme une chatte en chaleur et mets-toi plutôt à poil," ordonna Simone en s'asseyant dans le sofa qui se trouvait contre le mur.

Giselle se tétanisa un instant, surprise par le langage cru de son amie.

"Accordez-moi un instant, le temps que je ferme ma boutique," déclara-t-elle en fixant les pointes de seins érigées d'Edwige qui déformaient l'étoffe de son tee-shirt. Comme ça, nous ne risquerons pas d'être dérangées," poursuivit-elle avant de tourner les talons.

Edwige se hâta d'obéir, repensant aux fois où sa précédente patronne l'avait con-trainte à se masturber devant son amie. Ses joues s'empourprèrent. Madame était resplendissante. Elle avait croisé ses longues jambes et elle dut réprimer l'envie de s'agenouiller à ses pieds.

"Donne," ordonna Simone en tendant nonchalamment la main, comme à son habitude.

Lorsque Giselle les rejoignit, les vêtements étaient rangés en pile à côté de Si-mone.

"Tu ne perds pas de temps à ce que je vois," lança-t-elle d'une voix troublée. Ses yeux parcoururent longuement la nudité d'Edwige tandis qu'elle tâtonnait un instant avant d'actionner un interrupteur. De nouvelles rampes de spots s'il-luminèrent, inondant la pièce de lumière.

"J'espère que tu ne m'en voudras pas, répondit Simone. Nous avons d'autres achats à faire et je ne veux pas y passer la journée."

Giselle hocha la tête affirmativement et Edwige constata avec un peu de soula-gement qu'elle n'était pas la seule à rougir.

"Pas de soucis. Je suppose que nous commencerons par les sous-vêtements?

- Non, d'abord les chaussures, rétorqua Simone. Deux paires d'escarpins, une noire et une rouge, avec des talons de huit centimètres, s'il te plaît. Pour com-mencer."

Edwige patienta, les mains croisées contre le creux de ses reins. Elle attendit les ordres, éprouvant le sentiment d'être une esclave similaire à celles de l'antiquité, soumise au bon vouloir de ses Maîtres.

Le regard de Madame Trolien s'attarda sur son sexe glabre.

"Moi qui suis obligée de suivre la mode à la lettre, j'avoue que cette nouvelle tendance qu'ont les jeunes d'aujourd'hui à raser leurs poils pubiens me pose question.

- C'était une exigence de Jean, répondit Simone avec désinvolture. Il ne m'a pas consultée."

Giselle se pencha et attrapa le pédimètre qui se trouvait sous le siège avant de le glisser entre ses pieds.

"Approchez-vous Mademoiselle que je m'assure de votre pointure."

Edwige obtempéra. Son sexe se trouva directement à la hauteur du visage de la gérante.

Giselle prit ses mesures et se dirigea vers le fond de la pièce.

"J'ai exactement ce qu'il te faut, dit-elle en s'emparant d'une paire de boîtes à chaussures. Je les ai reçues très récemment."

Elle revint accordant une attention toute particulière aux fesses d'Edwige et s'assit à côté de son amie.

"Votre pied droit, s'il vous plaît Mademoiselle."

Edwige obéit avec un sourire ravi.

Les escarpins lui allaient à la perfection et elle oublia sa nudité, se penchant et pivotant sur elle-même pour les admirer.

"Bouge-toi un peu, ma fille. Fais quelques pas, ça sera le meilleur moyen de nous assurer qu'ils conviennent", ordonna Simone.

Edwige s'éloigna vers le centre de la pièce. De nombreux miroirs étaient judi-cieusement montés à intervalles réguliers entre et sur les différentes étagères. Ils lui renvoyèrent l'image coquine de son corps mince, entièrement nu, perché sur ces talons qui mettaient délicieusement en valeur ses longues jambes fines.

"Tourne sur toi-même." La voix de Madame véhiculait toujours cette autorité qui semblait naturelle chez elle. "Pas mal. Penche-toi en avant."

Edwige se conforma à chacune des directives qui se succédèrent pendant un long moment.

"Accroupis-toi. Genoux écartés... Très bien ma fille, tu peux te redresser."

Giselle ne pipait pas un mot. Elle suivait attentivement les mouvements de la jeune servante, ne perdant pas une miette du spectacle.

"À genoux. Écarte tes cuisses. Bien. Redresse-toi sans te servir de tes mains. Parfait."

Edwige reprit tant bien que mal sa position, mains dans le dos, offrant sa nudité aux yeux des deux femmes.

"C'est excellent. Je les prends. Sincèrement, je me félicite de t'avoir pour amie."

Simone s'empourpra de nouveau.

"Maintenant, si tu avais ça dans ton stock, j'adorerais que tu lui fasses essayer une paire plus haute. Douze centimètres par exemple.

- Bien sûr, j'ai lu et relu attentivement ton mail et j'ai bien tout ce que tu m'as demandé en stock," répondit Giselle avec fierté. Elle ne jugea pas utile d'ajouter qu'elle s'était déplacée personnellement pour se procurer les éléments qui lui faisaient défaut.

Elle alla chercher une nouvelle boîte.

"Par contre, c'est la seule paire que j'ai avec cette hauteur de talons," se justifia-t-elle avec une petite pointe d'anxiété dans la voix.

Edwige enfila les escarpins et se remit à évoluer au centre de la pièce, suivant de son mieux les directives de sa Maîtresse. C'était la première fois qu'elle por-tait des talons d'une telle hauteur et son pas était beaucoup moins assuré. Elle faillit même trébucher plusieurs fois.

"Ça manque un peu de pratique, tout ça, ma fille, railla Simone. Tu n'as qu'à les garder aux pieds. C'est en forgeant qu'on devient forgeron, paraît-il."

Edwige s'efforça de rester stoïque, malgré la douleur que la cambrure des escar-pins imposait à ses pieds.

"Maintenant, je serai curieuse de voir la robe. D'autant plus que nous ne pou-vons pas la laisser se pavaner ainsi comme la première putain venue. N'est-ce pas?"

S'empourprant de plus belle, Giselle émit un rire de petite fille.

"Bien entendu. Je pense que tu vas adorer," répondit-elle en détachant, comme à contre-cœur, ses yeux du corps sculptural exhibé devant elle. Elle se leva rapi-dement.

"Ne sois pas déçue, ma fille. Je suis sûre que tu auras de nombreuses autres oc-casions de nous exposer tes charmes," plaisanta Simone.

Giselle fit coulisser l'un des miroirs qui ornait un des meubles muraux et en tira une petite robe noire qu'elle présenta à bout de bras. Ses manches courtes, le col et l'ourlet du bas étaient garnis d'une petite dentelle blanche. Un sourire presque béat ornait son visage.

"Reste à voir si c'est la bonne taille... ajouta-t-elle avec un soupçon de doute.

- Cesse de douter pour un oui ou pour un non," rétorqua Simone avec une pointe d'agacement. Tu n'as plus quinze ans."

Elle se leva et délesta son amie de la robe.

"Elle est superbe Giselle, dit-elle en déposant un bref baiser sur ses lèvres. N'est-ce pas, ma fille?"

Edwige sentit l'émotion la gagner.

"Mais oui, Madame. Je suis sûre qu'elle est à la bonne taille! s'exclama-t-elle de sa voix la plus optimiste.

- Alors qu'attends-tu, ma fille!"

Le ton de Simone s'était durci et la robe pendait au bout de son bras tendu.

Edwige s'en empara et la fit glisser sans aucun problème sur son corps. Le tissu, légèrement élastique, épousait parfaitement ses courbes. Elle pivota sur ses ta-lons qui mettaient ses mollets à rude épreuve et s'observa dans les miroirs répar-tis judicieusement autour d'elle. Les yeux de Madame ne la lâchaient pas et le sourire sincère qui s'était dessiné sur ses lèvres était tout autant charmant qu'inhabituel.

"Tu vois? dit-elle à Giselle en caressant gentiment sa joue. Elle est ravie. Et je suis sûre qu'elle rêve de te prouver à quel point elle t'est reconnaissante, n'est-ce pas Edwige?"

La jeune femme se figea.

"Heu... Oui... Bien sûr, Madame.

- Approche, ma fille."

Incertaine, Edwige s'avança lentement.

"À genoux."

Le ton de Simone s'était fait cassant. Le bras appuyé sur l'épaule de Giselle, elle n'avait cessé d'effleurer délicatement sa joue avec son index. Son autre index était tendu, désignant les pieds de son amie.

Edwige s'exécuta, soupirant intérieurement de bonheur à la disparition des crampes qui menaçaient ses mollets.

"Embrasse-lui les pieds pour montrer ta gratitude."

Les joues en feu, la jeune femme s'exécuta, ses mollets oubliés. Une chaleur, familière maintenant, s'empara de son bas-ventre.

"N'oublie pas de t'assurer qu'elles brillent bien."

Giselle sentit son sexe se liquéfier. La scène avait quelque chose d'irréel, bien que cohérente avec la Simone de ses jeunes années. Elle poussa un petit gémis-sement de plaisir lorsque la langue de la jeune femme prosternée à ses pieds commença à lécher ses chaussures vernies.

"C'est bien, ma fille."

Edwige frissonna en entendant le gémissement. Elle passa consciencieusement sa langue sur chacune des chaussures.

"Bon travail. Tu peux te redresser," déclara Simone en retournant s'asseoir.

Légèrement frustrée, Giselle la suivit sans y penser. Ce ne fut qu'en arrivant de-vant le sofa qu'elle reprit ses esprits.

" J'ai aussi un adorable petit tablier de soubrette qui va t'enchanter, j'en suis sû-re."

Tandis qu'elle retournait se servir dans l'armoire, Simone agita son index en di-rection de sa bonne, lui faisant signe d'approcher.

"À genoux," demanda-t-elle d'une voix douce, en attrapant les mains d'Edwige pour l'aider. Elle fit courir ses doigts le long de ses hanches, se faisant cares-sante. "Ça te va à merveille."

Edwige s'assit sur ses talons et se détendit, s'offrant avec plaisir.

"Mains derrière la tête, chuchota-t-elle dans l'oreille de sa bonne. Si je m'écou-tais, tu m'accompagnerais au restaurant dans cette tenue."

Edwige se mordit les lèvres, réprimant un soupir de plaisir. Les mains de Ma-dame avaient empaumé ses seins. Elle s'imagina entrant dans le restaurant en tenue de soubrette et sentit son entrecuisse devenir tout poisseux.

Giselle revint avec un tablier et une coiffe.

"Au travail," chuchota Simone, saisissant les pointes de seins entre ses pouces et ses index.

Une douleur fulgurante, semblable à une décharge électrique se déclara dans ses tétons, arrachant une petite plainte de douleur à Edwige

"Fin de la récréation," susurra la voix de sa Maîtresse.

Giselle se détendit. Vêtue de ses talons, sa petite robe noire, qui descendait à mi-cuisse, ainsi que du tablier et de la coiffe, la servante de son amie était l'il-lustration parfaite de la soubrette qu'on trouvait dans de nombreux magasines masculins. Il ne manquait plus qu'une paire de bas ou un collant et le tour serait joué.

Simone était satisfaite. La tenue était parfaite et Edwige encore plus. Leur rela-tion évoluait dans un sens qui lui redonnait goût à la vie. Durant un bref instant, l'image de sa fille flotta dans sa rétine.

"Il est temps de s'occuper du reste. Cette pauvre fille ne peut raisonnablement pas être vêtue comme ça lorsque je la promène."

Le reste de la matinée fut consacré à choisir des tenues variées. Pas un pantalon ne passa les fourches caudines de Simone, mais robes, jupes, chemisiers, vestes ainsi que toute une gamme de lingerie occupaient tellement de place que le coffre de la Jaguar ne suffit pas à tout contenir.

Edwige ne comptait plus le nombre d'aller-retour qu'elle venait d'effectuer. La banquette arrière était recouverte de paquets et ses mollets la tuaient. Madame et son amie l'avaient attendue dans le salon d'essayage, se remémorant leurs sou-venirs avec animation.

Sa Maîtresse lui avait fait revêtir un ensemble splendide, constitué d'un chemi-sier blanc et d'un tailleur vert, d'une teinte très proche de celle de ses yeux. Seule ombre au tableau, elle portait toujours ces talons démesurés qui lui tortu-raient les chevilles et les mollets.

À son grand soulagement, Madame l'autorisa à s'agenouiller à leurs pieds, tandis qu'elles l'ignoraient, poursuivant leur conversation comme si elle n'existait pas.

"De toutes façons, ça n'était pas comme si nous étions fous amoureux l'un de l'autre," conclut Simone.

Elle reporta son attention sur Edwige et faufila son pied entre ses genoux. L'en-semble lui allait à merveille. Le bas de la robe avait remonté sur ses cuisses et celles-ci s'écartèrent pour lui livrer le passage.

"Tu as bien pris soin que rien ne s'abîme? demanda-t-elle en frottant l'extrémité de son escarpin contre l'entrecuisse de la servante.

- Oui, Madame.

- Giselle t'a vraiment gâtée et j'espère que tu as remarqué comme elle s'est bien occupée de toi.

- Oui, Madame. J'adore tous ces vêtements. Mais c'est vous qui me gâtez."

La main de Simone se posa sur la cuisse de Giselle et s'y infiltra, la contrai-gnant lentement mais fermement à ouvrir les jambes.

"Tu te souviens que nous avons parlé de montrer ta reconnaissance, tout à l'heure? demanda-t-elle en rapprochant sa main de l'entrecuisse de son amie. Je suis sûre que Giselle désire ardemment que tu t'occupes d'elle."

Edwige rougit jusqu'à la racine de ses cheveux et acquiesça de la tête. Comme hypnotisée par l'index qui lui commandait d'approcher, elle se mit à quatre pattes et s'avança.

"Renifle."

À quelques centimètres de son visage, la main de sa Maîtresse massait l'intérieur de la cuisse de la gérante du magasin. Son menton glissa sur le cuir du canapé et elle tendit le nez, l'appliquant presque contre la culotte avant d'inspirer profon-dément.