Le Club - Partie 24

BÊTA PUBLIQUE

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-Mais Armand?

-S'il s'est lié avec le gros Tony c'est trop tard pour lui et tu le sais.

-Non! Si je lui révèle tout, il arrêtera...

-Tu es folle? Il est trop instable, il ira tout dire à son nouvel ami et ce dernier voudra sa part du gâteau c'est-à-dire tout. Armand est un boulet et tu dois commencer à te faire à l'idée que tu vas devoir t'en débarrasser.

-Pas question! Il a toujours été là même dans les pires moments. C'est le seul qui ait tenté de s'opposer à cette pourriture de Veron quand il entrait dans ma chambre pour me violer alors qu'il était à peine plus âgé que moi et que les éducateurs du foyer détournaient le regard ; c'est plus que mon frère.

-Mais il n'a jamais réussi à t'épargner ce calvaire et il va te perdre.

-Tu ne peux pas comprendre, tu n'étais pas encore là à cette époque.

-Oui mais moi je t'ai sauvée.

Elle raccrocha, consciente que leur débat ne serait jamais tranché. Elle ne serait jamais capable de choisir entre les deux seules personnes qui avaient tenté de l'aider.

Elle passa le reste de la journée à attendre qu'on l'appelle. Elle espérait un coup de fil de Christine Veron et craignait celui d'un Armand désespéré. Son téléphone sonna finalement en pleine nuit, elle mit un temps fou à décrocher.

-Gwendoline, fit la voix chevrotante d'Armand. J'ai besoin de toi! Il faut que tu viennes au plus vite!

-Qu'est-ce qui t'arrive? S'affola-t-elle.

-Nous n'avons pas le temps de discuter! Rejoins-moi vite au quai 17, par pitié!

Elle hésita une seconde et repensa à la discussion qu'elle avait eu quelques heures auparavant. Elle savait qu'elle devait prendre une décision essentielle pour son avenir.

-J'arrive, annonça-t-elle sans savoir qu'elle venait ainsi de sceller son destin.

CHAPITRE 5

Thomas arriva au hangar 17 pour trouver toute l'unité de traque des criminels dangereux en plein effervescence. Tous les agents se hâtaient autour de leur poste de travail semblant préparer une opération.

-Que se passe-t-il? demanda-t-il à Morgan alors que ce dernier passait à sa portée.

-Nous avons décidé d'agir, expliqua l'agent.

-C'est prématuré, assura Thomas. Vous ne pouvez rien contre ces hommes.

-Nous le savons, nous ne comptons pas les arrêter mais seulement en apprendre plus.

Thomas ne comprenait rien à cette histoire et Morgan s'en rendit compte.

-Allez donc voir votre ami, reprit-il. C'est lui qui a eu l'idée de cette opération. Il est dans le bureau de Fossett mais je vous préviens il est dans un drôle d'état.

Thomas saisit alors que Thierry avait de nouveau perdu son sang froid et se hâta de prendre l'ascenseur pour rejoindre le bureau du responsable de l'unité interrégional. William Fossett n'était pas présent mais Thierry était allongé sur le canapé, son épaule était bandée.

-Qu'est-ce qui s'est passé? Questionna Thomas qui se doutait de la réponse.

Thierry sursauta, se redressa puis se tourna vers son ami.

-J'ai tenté d'éliminer David Angel, narra-t-il simplement. Je me suis imaginé en vengeur blanc.

-Visiblement ce dernier est bien protégé, nota Thomas en allant s'assoir en face de son ami.

-Oui mais ce n'est pas pour ça qui est encore vivant. Je n'ai pas eu la force de le faire. Au dernier moment, ma main a tremblé.

-Thierry! Thierry! Si tu voulais vraiment que cette pourriture crève, il fallait juste attendre et me le demander. Je l'aurais tué.

Thierry se redressa soudainement et considéra son ami en se souvenant des paroles prononcée par Giroud seulement quelques semaines auparavant. Bien qu'étant un alcoolique notoire, le commissaire chéri de de Saint Servier avait touché juste, il n'était pas un tueur froid mais Thomas lui l'était. Après tout n'avait-il pas éliminé Ryan d'une balle dans la tête sur les quais avant de laisser son corps disparaître dans les eaux sales de la mer? Et que dire de la manière dont il avait finalement mis fin à sa lutte fratricide avec Paul? Oui, si Thomas avait été à sa place, David Angel serait mort maintenant...sauf que Thomas avait été à sa place voici plusieurs années et une question lui brula les lèvres alors.

-J'aimerais savoir une chose. Pourquoi n'as-tu pas tué Angel quand tu en as eu l'occasion?

Thomas resta silencieux un instant.

-Je pense que tout simplement à ce moment David Angel ne représentait rien pour moi, rien qu'une pourriture de plus dans un monde qui en compte tellement. Je me suis dit que le tuer n'aurait rien changé à l'histoire et je me suis contenté d'obéir aux ordres.

« Alors c'était ainsi que tu te vois, mon ami » pensa Thierry, un simple exécuteur des basses œuvres. Pourtant, il savait que c'était faux car sinon tu ne serais pas ici maintenant au risque de ta vie. Tu crois encore en certains idéaux et surtout tu es prêt à mourir pour certaines personnes et une jeune fille disparue tout en particulier.

-Alors qu'as-tu appris d'Henryk, interrogea-t-il autant par curiosité que pour changer de conversation.

Thomas lui raconta alors son voyage en Angleterre et tout ce qu'il y avait appris. Thierry l'écouta horrifié de comprendre qu'Angel était le lien entre le Club et Paul Romero.

-Alors qu'en déduis-tu? Finit-il par demander.

-Cela coule de source, affirma Thomas. Quelqu'un de lié à Paul tire les ficelles de cette sombre affaire. Angel travaille pour lui et cela depuis des années. Je ne sais pas encore qui est cette personne ni quelles sont ses motivations réelles mais j'ai quelques hypothèses.

Thierry se pencha en avant et réfléchit une seconde afin de saisir le fil des pensées de son ami. Il faillit s'étouffer en réalisant à quelles conclusions il avait abouti.

-Tu ne penses tout de même pas que Sophie...

-Et pourquoi pas? Après tout elle est l'héritière de Paul, qui aurait été mieux placé qu'elle pour recevoir les codes secrets de ses comptes en banque?

-Nous avons déjà eu cette discussion et tu soutenais que Paul ne l'avais jamais considérée.

-Paul était tout sauf un homme facile à saisir et je te rappelle qu'il a aussi tenté de me faire tuer en même temps qu'il voulait faire de moi son héritier. Quant à Sophie, il ne faut pas fier aux apparences, elle est une Romero et « mauvais sang ne saurait mentir ».

Il répéta ainsi une maxime que Paul n'avait cessé de lui seriner pendant toutes les semaines où il avait été son prisonnier pour tenter de le convaincre qu'ils n'étaient pas différents l'un de l'autre.

-Quoi qu'il en soit tu n'es sûr de rien, le contredit Thierry. Je ne peux pas croire qu'elle ait pu imaginer un tel plan. Elle n'avait que 14 ans quand tout cela est censé avoir commencé.

-Paul n'était pas plus vieux quand il a commencé à s'impliquer dans les affaires de Gaëtan.

-Quel serait son but réel?

-J'ai dit que ce n'était qu'une hypothèse et j'ai besoin de renseignements supplémentaires. C'est pour ça que je dois me rendre à Fortlud.

Ils restèrent un instant silencieux, conscients tous les deux de l'importance de la décision prise par Thomas.

-Tu es sûr? fit Thierry. Tu comptes vraiment monter là-haut? Tu dois bien te rendre compte que ce ne seras pas comme ici. Là haut il n'y a pas eu de notables pour te transformer en une sorte d'image d'Epinal sans consistance, beaucoup de gens se souviennent encore de toi et pire encore, Paul y est considéré comme un héros. Ta vie risque d'être en danger en permanence. Sans compter ton passif personnel avec cette ville.

-Je sais mais je n'ai pas le choix, j'ai trop longtemps retardé l'échéance. Nous savions tous les deux que ce voyage à Fortlud était inévitable.

-Alors je t'accompagne.

Il voulut se relever en s'appuyant sur ses bras mais la douleur dans son épaule se réveilla et il dut se rassoir.

-Tu es blessé, constata simplement Thomas. Tu ne me serais pas d'une aide bien conséquente si les choses se gâtent alors qu'ici tu peux être un excellent conseil à nos amis qui ne connaissent rien de cette ville. Je saurais me débrouiller.

Thierry ne rajouta rien, il savait que quand Thomas prenait ce genre de décisions radicales, il ne pouvait rien pour l'en dissuader. Cependant, il songea qu'il pouvait peut-être contourner sa détermination.

-Avant de partir passe au bureau du bas, proposa-t-il. Tu devrais jeter un œil sur le tableau, notre ami Hugo a donné beaucoup d'informations complémentaires qui éclairent les desseins de ce « Club » sous un nouveau jour.

CHAPITRE 6

Jean Laroquette dirigeait les derniers aménagements du dortoir principal. Divers employés de tout types s'affairaient afin que tout soit parfait pour accueillir les étudiantes du stage d'été. Pas moins de 8 jeunes filles âgées de 18 et 19 ans allaient passer 3 mois enfermées dans ce lieu, officiellement pour se préparer à la rentrée scolaire mais en réalité, elles allaient subir un véritable lavage de cerveau pour devenir aussi dociles que cette chère Morgane Bastier.

Le directeur soupira en pensant à sa chienne favorite et à combien elle lui manquait. En effet, la jeune fille était rentrée chez ses parents à la fin de l'année scolaire sitôt son bac en poche (avec mention s'il vous plait). Ces derniers avaient d'ailleurs tenu à l'appeler personnellement pour le remercier de son travail et Laroquette avait failli exploser de rire. S'ils savaient que non seulement leur nouvelle petite fille modèle venait passer les derniers mois à ses faire violer par tous les orifices par des hommes parfois plus âgés que son père mais qu'en plus elle n'avait été autorisée à rentrer quelques semaines chez elle que parce que les membres du Club comptaient sur elle pour espionner au plus prés les affaires familiales et leur rapporter des informations qui leur permettraient de ruiner les entreprises Bastier, ils seraient certainement beaucoup moins enthousiastes. Cette période était un peu délicate pour Laroquette qui devait se contenter de la seule Anita pour assouvir ses penchants sexuels puisqu'il avait également renvoyé Sonia dans ses foyers pour les mêmes raisons que Morgane. Lui qui avait vécu des années de frustration totale s'était habitué à pouvoir disposer ainsi de plusieurs petits vagins tout frais en permanence. Alors qu'il ressassait sa déception, il reçut un appel de la réception.

-Monsieur, fit l'agent d'accueil. Nous avons une inspection.

-Une inspection? S'étonna le directeur.

-Oui, il s'agit d'une équipe de la division régionale de supervision de normalisation des installations électriques. Ils viennent pour s'assurer que nous sommes aux normes de sécurité. Ils veulent inspecter la totalité des bâtiments y compris votre bureau et les nouvelles installations.

Laroquette jura intérieurement en se demandant d'où ces imbéciles pouvaient bien sortir. Si jamais, ils fourraient leur nez dans l'installation électrique des dortoirs des étudiantes, ils risquaient de découvrir son réseau de caméras espions et il aurait bien du mal à les expliquer.

-Expliquez-leur que je leur laisse l'accès à toute l'école sauf aux nouveaux dortoirs, décréta Laroquette. Ils sont en pleine rénovation et ce serait dangereux s'ils venaient déranger les ouvriers en plein travail, d'autant plus que le système électrique n'est pas encore installé.

Il attendit quelques instants dans l'attente de la réponse. Si jamais ces fonctionnaires se montraient trop zélés, il allait devoir faire intervenir le juge pour le sortir de cette situation délicate et il craignait la réaction de ce dernier.

-Ils comprennent, transmit l'agent d'accueil.

Laroquette souffla et coupa la communication. Il se leva de sa bureau, dissimula soigneusement la console qui lui permettait d'espionner ses étudiantes puis se dirigea vers la porte qui menait vers le dortoir. Il emprunta le couloir en prenant bien soin de refermer derrière lui.

La chambre de Sonia était vide bien entendue comme celle mitoyenne de Morgane et passa la porte communicante pour se retrouver dans celle d'Anita Fuentes, la seule de ses petites chérie présente pour le moment.

La jeune professeure d'espagnole était sur son lit, nue avec pour seul vêtement le collier de cuir qu'elle devait porter en permanence quand elle n'était pas présence d'étranger. Laroquette la regarda alors qu'elle lisait allongée sur le ventre et admira son joli fessier qui représentait sa principale qualité. Il la revit se faire sodomiser brutalement par le sbire de Guillermo Diaz lors de sa soirée d'intronisation et cette seule image lui procura une érection. Il s'approcha d'elle sans qu'elle soit consciente de sa présence. Elle sursauta au point de faire tomber son livre quand il posa sa main sur sa fesse droite désormais marquée du sceau indélébile du Club. Avant qu'elle ait eu le temps de se retourner, il se plaqua sur elle et l'obligea à écarter les jambes au maximum. Il frotta son pénis contre son sexe. Elle serra les dents mais elle ne montra aucune résistance. Cependant, l'image de son anus perforé revint à nouveau à l'esprit du directeur et ce dernier se sentit envahi par l'envie irrépressible d'imiter Adriano Silva. Il enfonça alors deux doigts dans sa cavité anale lui arrachant un cri de surprise et de douleur. Il s'appuya encore un peu plus contre elle pour lui rappeler la consigne de rester bien sage ; ce qu'elle fit avec ce naturel qui parfois le laissait pantois. Il savait qu'il devait cette obéissance à l'instinct de survie qu'elle avait développé durant son enfance quand elle était la prisonnière de la dictature hondurienne mais il n'en restait pas moins toujours surpris. Il ne manqua pas moins de profiter de sa docilité.

-Ecarte les fesses, ordonna-t-il.

Elle sanglota, signalant le dégoût qu'elle ressentait à l'idée de ce qu'il se préparait à lui faire subir mais de nouveau, elle s'exécuta et, de ses mains, elle dégagea le chemin qui conduisait à son orifice rectal. Il sortit alors sa main et souleva le bassin afin de placer son pénis juste au dessus de son œillet anal puis l'empala d'un geste vif. Elle ne put s'empêcher de crier quand le membre en érection pénétra ses entrailles. Laroquette ne fit, bien sûr, pas cas de ces cris et s'enfonça profondément en elle avant de commencer à aller et venir de plus en plus rapidement en profitant du plaisir que lui procurait le contact de ce conduit étroit. Petit à petit, Anita réussit à retrouver le contrôle de ses nerfs et l'intensité de ses pleurs diminua pour devenir presque inaudibles. Laroquette glissa alors son visage contre le cou d'Anita.

-Tu aimes, n'est-ce-pas? souffla-t-il à l'oreille de la jeune fille. Dis-moi que je suis le meilleur des amants que tu as connu.

-Si, pleurnicha Anita comme si faire plaisir à l'égo de ce monstre pouvait adoucir son calvaire. Si senor director!

Malheureusement pour elle, cette déclaration augmenta encore l'excitation de son tourmenteur qui accéléra le rythme de son pilonnage anal et elle se plia en deux sous l'effet de la douleur.

-OH DIOS MOI!! Hurla-t-elle alors.

Finalement, Laroquette finit par jouir déversant dans ses intestins un flot abondant de sperme. Anita s'écroula sur le lit, pleurant autant de dégoût que de soulagement.

Une quinzaine de minutes plus tard, le directeur s'était rhabillé et il observait la jeune fille, toujours allongée sur le ventre et en larmes. Elle semblait privée de toute force et Laroquette se dit qu'elle devait affreusement regretter l'absence de ses deux camarades de jeu. Certes la présence des deux autres filles signifiait pour elle l'obligation de se livrer à des jeux lesbiens mais au moins elle ne devait pas subir les assauts pervers du directeur plusieurs fois par jour. « Rassure-toi, pensa-t-il, bientôt, tu auras de très nombreuses amies pour te tenir compagnie ».

CHAPITRE 7

Gwendoline arrêta sa voiture sur le parking du quai 7 et son instinct lui disait que quelque chose de grave s'était produit. Elle appela immédiatement le portable d'Armand et tomba sur son répondeur ce qui accentua encore son appréhension. Cependant, le quai était tellement immense qu'elle ne pouvait pas se lancer à la recherche de son ami sans avoir une indication de l'endroit où il se trouvait. Heureusement, il la rappela quelques secondes plus tard.

-Gwendoline, fit-il d'une voix chevrotante. Où es-tu?

-Sur le parking central. Et toi?

-Prés des hangars...j'arrive.

Elle n'aimait pas le ton de sa voix et ce fut en se rongeant les sangs qu'elle attendit son arrivée. Quand il débarqua finalement en pleine lumière, elle comprit que son mauvais pressentiment était parfaitement fondé. Armand titubait en se tenant le ventre.

Elle accourut vers lui et le rejoignit juste avant qu'il ne tombe au sol. Elle posa les mains sur lui et se rendit compte qu'il était couvert de sang.

-Oh mon Dieu, Armand. Qu'as-tu fait? Questionna-t-elle en faisant un immense effort pour ne pas hurler.

-Je le devais, expliqua-t-il... Il a riposté...

Gwendoline ne comprenait rien à ce qu'il disait mais elle voyait qu'il semblait saigner au ventre. Elle écarta les pans de sa veste pour déterminer la réalité de sa blessure et elle fut horrifiée. Elle découvrit d'abord un révolver ensanglanté glissé dans son pantalon qu'elle dut empoigner pour le retirer et le jeter au loin En dessous, elle réalisa vite qu'un trou béant se situait au niveau de ses abdominaux et que cette blessure était affreusement grave.

-Armand, fit-elle. Il faut que je te conduise à l'hôpital.

-Non!! Gémit-il. Pas l'hôpital!!

Mais elle ne fit pas cas de ses cris, elle savait qu'il était à l'article de la mort et que sa seule chance était de le conduire rapidement à un médecin. Elle réussit à le traîner jusqu'à la voiture et le fit grimper sur la banquette arrière avant de reprendre le volant et de repartir vers le centre ville. Durant tout le trajet, il ne prononça pas une seule parole compréhensible mais ne cessa pas de gémir sa douleur. Gwendoline se sentait de plus en plus nerveuse, persuadée qu'elle allait arriver trop tard. Armand cessa de se plaindre alors qu'ils arrivaient sur le parking de l'hôpital ; Gwendoline ne le remarqua même pas, concentrée qu'elle était sur le fait d'arriver au plus vite à destination. Elle gara la voiture devant l'entrée des ambulances et sortit en hurlant.

-Au secours!! Je vous en prie! Venez m'aider!! Il va mourir!!

Des médecins et des infirmières se dépêchèrent de répondre à son appel et Armand fut sorti de la voiture mais c'était un corps sans réaction que l'on emporta vers une salle de réanimation.

Gwendoline dut patienter dans une salle vide pendant plus d'une heure assise sur un siège inconfortable, ses vêtements couverts du sang de son ami. Finalement vers 5 heures du matin, un médecin revint la voir, l'air grave.

-Mademoiselle, annonça-t-il. Je suis désolé mais quand votre ami est arrivé ici, il était déjà en arrêt cardiaque, nous avons tenté de le ranimer mais en vain.

-Il est mort? comprit alors Gwendoline.

-Je suis navré.

Elle s'effondra alors en larmes dans les bras du médecin qui tenta tant bien que mal de la consoler. Elle venait de perdre le seul ami qu'elle n'avait jamais eu dans sa jeune vie, le seul qui l'avait soutenue dans les terribles épreuves qu'elle avait subies dans son enfance. Elle resta plusieurs minutes dans les bras de l'urgentiste qui attendit qu'elle réussisse à sécher ses larmes mais cependant ce dernier ne partit pas une fois qu'elle se fut calmée.

-Mademoiselle, rajouta-t-elle. Je suis désolé mais votre ami est mort des suites d'une blessure par balle et dans ce cas, nous sommes tenus d'avertir la police et les officiers veulent vous entretenir sur les circonstances de son décès.

Elle comprit alors qu'on l'avait fait attendre si longtemps pour laisser le temps à la police d'arriver et pour éviter qu'elle ne tente de s'enfuir.

CHAPITRE 8

Thomas observait le tableau blanc avec un œil dubitatif. Les agents de l'unité interrégionale avaient constitué une sorte de réseau de photo reliant les 6 membres du club à tout un ensemble de jeunes femmes qu'il identifia comme étant leurs victimes.