Le Club - Partie 24

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Une mauvaise maître chanteuse et Thomas prend une décision.
10.9k mots
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Récit n'a pas de balises

Partie 24 de la série de 38 pièces

Actualisé 02/07/2022
Créé 08/15/2009
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Nous sommes dans une ville imaginaire nommée Lilleland, un groupe d'hommes riches et puissants a fondé un club très secret avec pour objectifs d'écraser toute la région sous leurs bottes et de soumettre de jeunes femmes innocentes à leur bon plaisir.

Les membres du club :

David Angel, 35 ans, riche homme d'affaire blasé qui débarque dans la région. Son arrivée semble être l'élément fondateur du club.

Le juge de Saint Servier, 65 ans, juge puissant, il est surtout l'homme politique le plus influent de toute la région. C'est surtout le produit d'une éducation chrétienne stricte qui l'a frustrée pendant toute sa vie et dont il s'est totalement libéré grâce au club.

Guillermo Diaz, 45 ans, c'est un ancien émigré espagnol devenu millionnaire en fondant des sociétés spécialisées dans les services. Il a décidé de diversifier ses affaires en achetant un bar plus que particulier où il fait travailler ses victimes.

Guillaume Uron, 29 ans, c'est un riche héritier aux tendances psychopathes. Il a participé à la ruine de Sabato Orso, l'un des hommes les plus puissants de la ville et s'est notamment emparé d'Excelsior, son hôtel de luxe. Il est aussi le propriétaire d'un bar à pute.

Jean Laroquette, 58 ans, directeur de l'école Oscar Bono, c'est le responsable de l'académie où sont scolarisés tous les enfants de la haute société de Lilleland mais aussi un pervers de la pire espèce.

Antonin Marius, 41 ans, commissaire de police, c'est le chef de la police de Lilleland qui cache un pourri de la pire espèce sous des allures d'homme intègre.

Les victimes du club :

Amandine Blenon, 37 ans, c'est la femme d'un notable reconnu qui s'est compromis dans de sales affaires d'escroqueries. Abandonnée par son mari et ses amis, elle est tombée entre les griffes d'Angel qui s'est emparé de tous ses biens et s'est installé chez elle, la transformant en esclave entraînant sa fille Laura, 18 ans, avec elle.

Christine Veron, 31 ans, éducatrice spécialisée dans un centre d'hébergement pour sans abri, victime d'un chantage de la part d'Angel, elle se retrouve obligée de céder à tous ses désirs.

Jennifer Guillot, 19 ans, jeune marginale du centre. Angel provoque sa chute et la transforme en esclave afin de piéger Anne-Marie Leo, 25 ans, assistante sociale dans ce même centre.

Sandrine Forci, 40 ans, bourgeoise, voisine d'Angel, elle a eu le malheur de défier ce dernier qui s'est vengé en la contraignant de devenir son esclave pour éviter la ruine de sa famille.

Madeleine et Sarah Bonnet, 19 ans et 18 ans, lycéennes, manipulées toutes les deux par le juge avec l'aide d'un voyou nommé Jérôme (par la suite assassiné par le juge), elles sont désormais les esclaves sexuelles du vieillard lubrique.

Théodora Lupa, 40 ans, commerçante et femme politique, elle a dû tout accepter du juge pour éviter de se retrouver condamner à une longue peine de prison au Mexique.

Muriel et Sandra Guri, 20 ans, serveuses. Filles d'un homme d'affaire, elles doivent désormais se plier à la volonté de Diaz pour rembourser les dettes de son père.

Delphine Rugol, 27 ans, fonctionnaire. Elle a perdu une énorme somme d'argent en jouant avec Diaz qui désormais l'oblige à travailler dans son bar en extra et en profite pour abuser d'elle quand il le désire.

Caroline Georges, 32 ans, ingénieure et responsable de projet au conseil régional. Diaz a découvert qu'elle est en réalité un imposteur et il se sert de ce secret pour la faire chanter.

Harmony Vega, 22 ans, ancienne responsable d'accueil d'hôtel, Uron l'a jetée à la rue et contrainte à finir par travailler comme prostituée dans son bar pour survivre.

Angelica Rubicosa, 23 ans, superviseuse à l'hôtel Excelsior. Pour sauver sa situation, cette jeune feme a d'abord dû se vendre à Diaz avant de devenir l'esclave d'Uron.

Bella Cathy, 32 ans, Lieutenant -- colonel de l'armée. Uron a découvert un secret dans son passé et réussit à soumettre cette femme forte.

Sonia Ordoz, 20 ans, étudiante, fille d'un riche notable prise en train de tricher à un examen important, elle est devenue l'esclave de Laroquette pour ne pas être déshéritée par son père.

Anita Fuentes, 26 ans, professeure, réfugiée politique, Laroquette a réussi à compromettre ses chances d'obtenir un permis de séjour et désormais elle est obligée de se plier à sa volonté sous peine d'être expulsée dans son pays d'origine où elle est condamnée à mort par la dictature.

Morgane Bastier, 18 ans, lycéenne, Laroquette lui fait subir un lavage de cerveau pour en faire sa parfaite petite esclave.

Amanda-Jean Carpenter, 30 ans, policière interrégionale, victime d'un chantage de la part de Marius qui tient sa sœur Olivia, 22 ans, en otage qui l'oblige à se plier aux désirs de Diaz.

Anna Belknap, 28 ans, experte scientifique de la police de Lilleland, et Serena Southerlyn, 34 ans, procureure, Marius a découvert qu'elles avaient envoyés un innocent à la mort et se sert de ce secret pour abuser d'elles à chaque fois qu'il le désire.

LES ENNEMIS DU CLUBS :

Thierry Diomandé, 41 ans, détective privé, père d'Opale Opaline, victime décédée d'Angel, c'est aussi un ancien policier qui a connu une guerre larvée vieille de 10 ans.

Thomas Serfati, 40 ans, appelé aussi le « frère », considéré comme un anti-héros à Lilleland, il a naguère combattu son frère, l'ancien chef de la pègre de la région dans une lutte qui s'est terminé dans le sang. Aujourd'hui, il revient à Lilleland pour aider son ami Thierry à venger sa fille.

L'unité de traque des criminels dangereux, c'est l'équipe d'Amanda-Jean Carpenter composée notamment de William Fossett, Jason Pantkin, Emily Proctor, Shemar Morgan et Spencer Gubler. Ils ont décidé de sauver leur amie en se lançant dans une enquête illégale sur les exactions du « Club ».

CHAPITRE 1

Morgan arriva sur le toit moins d'une demi-heure après que Thierry ait passé son appel à l'aide ce qui indiquait que les agents de Fossett s'étaient lancé à la poursuite du détective privé craignant certainement que son coup de folie ne grille leur couverture. Le policier était accompagné d'un autre homme que Thierry ne connaissait pas encore mais, en ce moment, faire de nouvelles connaissances était la dernière de ses préoccupations car sa blessure saignait toujours abondamment et il se sentait au bord de l'évanouissement.

-Ca va? demanda Morgan en se pencha vers lui.

-Comme un lundi, répondit ironiquement Thierry.

-Je vois ça. Nous allons nous occuper de vous mais vous constituez un problème...

-Rassurez-vous, le coupa Thierry, je ne compte plus jouer les vengeurs solitaires pour l'instant.

Il avait compris une vérité sur ce toit : il était incapable d'éliminer quelqu'un aussi froidement qu'il l'avait prévu pour Angel. En cela Giroud avait raison, il n'avait rien d'un tueur au sang froid. S'il voulait piéger Angel, il allait devoir jouer avec des règles plus correctes.

Morgan l'aida à se relever et la douleur dans son épaule se fit plus intense. Il faillit craquer et tomber dans l'inconscience mais son amour propre, il fit tenir bon. La dernière chose qu'il vit avant de quitter le toit fut l'autre policier qui s'attachait à faire disparaître les traces de son affrontement avec les deux inconnus.

-Un serpent qui se mort la queue, murmura-t-il alors qu'une image revenait à sa mémoire.

-Pardon? Demanda Morgan qui le soutenait toujours.

-Non rien.

CHAPITRE 2

Gwendoline bouillait d'impatience en faisant les cent pas dans son appartement. Elle savait qu'elle devait preuve de patience en attendant la réponse de cette maudite Christine Veron : la seule pensée de ces millions qu'elle pouvait gagner conjuguée à la vengeance qu'elle tirerait à pressurer la famille Veron jusqu'au trognon la rendait affreusement nerveuse. En plus Armand avait rajoutée encore à son inquiétude en lui avouant s'être accoquiné avec le gros Tony, un truand notoire qui s'imaginait devenir le nouveau parrain local à la place de Freddy qui avait disparu dans des conditions très obscures. Enfin, il dormait à côté et elle n'avait rien à craindre de ce côté pour l'instant, du moins c'était ce qu'elle pensait.

On tapa à la porte et elle ouvrit pour tomber sur le corps boudiné du gros Tony. Elle resta totalement abasourdie de voir un truand aussi important se déplacer pour visiter des petits poissons comme eux et elle comprit qu'Armand s'était vraiment impliqué dans de sales affaires. Un malabar à la peau noire força le passage pour se planter au milieu du salon bientôt suivi par son patron. Gwendoline ne sut pas comment réagir devant l'invasion de son intérieur par cette bande.

-Où est Armand? Questionna le gros Tony sur un ton brutal.

-A côté, indiqua Gwendoline qui décida de ne pas faire de vague avec ces mecs habitués à massacrer ceux qui leur résistaient.

Tony jeta un regard vers le malabar et ce dernier se dirigea sans un mot vers la chambre où Armand dormait pour y entrer en claquant la porte. Armand eut juste le temps de pousser un cri avant de se retrouver projeté dans le salon en caleçon.

-Tony, croassa le jeune homme en voyant le truand qui s'était installé sur l'une des petites chaises qui décoraient leur pauvre salon.

-Salut Armand, fit le gros Tony en se penchant vers lui. Je suis déçu, tu n'as toujours pas rempli le contrat que je t'avais fixé.

-C'est que...

-JE NE VEUX PAS D'EXCUSE!!!

Armand sursauta devant la colère du caïd et Gwendoline se crispa.

-Nous étions d'accord pourtant, reprit Tony sur un ton plus calme. Tu remplis ta part du marché et en échange, je t'accorde une place de choix dans mon organisation.

-Je vais le faire! Je te promets!

-Je sais que tu vas le faire parce que sinon...

Tony eut un sourire mauvais et se tourna vers Gwendoline qui trembla sous la pression de son regard.

-Toi! lui intima-t-il. Viens ici!

Comme elle hésitait à obéir à cet ordre impérieux, le second malabar de Tony la poussa dans le dos et elle traversa la pièce presque comme si elle volait pour atterrir dans les bras adipeux du truand. Elle voulut se débattre mais elle réalisa qu'en le faisant elle risquait de les condamner tous les deux.

-Bien, fit le gros Tony, tu es une fille intelligente. Ce n'est pas comme celui-là. Peut-être que je devrais plutôt me servir de toi que de lui.

Il sortit alors un révolver de sa poche et la glissa entre les mains de Gwendoline. La jeune fille n'avait jamais tenu une arme de sa vie et elle se mit à trembler mais le gros Tony se leva et se plaça derrière elle, lui serrant les bras. Il se plaquait tellement contre ses hanches qu'elle sentait l'odeur de son haleine fétide. Il guida le canon de l'arme en direction d'Armand qui se liquéfia à vue d'œil. Il ne cessait de tourner la tête de tous les côtés à la recherche d'une échappatoire mais les malabars de Tony lui bouchaient toutes les issues. Tony obligea Gwendoline à poser le doigt sur la détente de l'arme. Elle pleurait mais n'avait pas la force de s'opposer à la volonté du caïd puis il lui fit presser la détente et le coup partit.

Le projectile passa plus de 50 cm au dessus de la tête d'Armand qui s'écroula quand même sur les fesses, au bord des larmes. Le gros Tony récupéra son arme puis libéra enfin Gwendoline qui elle pleurait réellement.

-Tu as 24 heures, décréta-t-il, sinon la prochaine balle sera dans le mile.

Il sortit sans rien rajouter suivi de ses gardes du corps.

CHAPITRE 3

La marche nuptiale résonnait entre les murs du « Fundo » et les clients, éméchés pour la plupart, la reprenaient en cœur. Humberto vêtu d'un costume noir à plastron de soie blanche d'une élégance bien supérieure à la tenue de cuisinier vulgaire qu'il avait l'habitude d'arborer, se tenait debout sur l'estrade alors que Muriel se dirigeait vers lui dans sa robe de mariée. Diaz observait cette scène depuis sa position reculée derrière le comptoir. Dans des conditions normales, un mariage était un événement d'un romantisme affolant mais cette fois, l'homme d'affaire hispanique s'en était mêlé avec son style tout personnel. La jeune promise portait une robe en dentelle totalement transparente qui laissait apparaître qu'elle était totalement nue en dessous et devait, pour se arriver jusqu'à l'estrade où l'attendait son futur épousé, zigzaguer entre les tables bondées de clients qui ne se gênaient pas pour la gratifier de tapes sur les fesses et de mains exploratrices entre ses cuisses qui restaient accessibles par la grâce d'une fente habilement découpée dans sa robe nuptiale. Pour la jeune fille, devenue le centre de toutes les attentions, ces quelques mètres furent un vrai calvaire.

Diaz n'était pas peu fier de son petit spectacle et il savait qu'Humberto prenait cette cérémonie comme une récompense de son dévouement même si en réalité, ce mariage, tout ce qu'il avait de plus officiel, n'allait rien changer à la réalité des relations au sein de leur petit groupe puisque Humberto vivait déjà quasiment en couple avec la petite Muriel, contre la volonté de celle-ci, il fallait le préciser, et que Diaz continuerait à profiter des charmes de cette dernière aussi souvent qu'il le désirerait. Cependant, la simple idée de savoir que désormais Muriel ne porterait plus le nom de son père mais celui d'un de ses employés comblait de joie l'homme d'affaire qui décidément ne voyait pas sa soif de vengeance se tarir. Il jeta un regard circulaire sur la salle et il vit ses serveuses s'activer entre les tables comme à leur habitude. Delphine, désormais une professionnelle, semblait danser avec son plateau en dépit des mains qui ne cessaient de s'élancer dans la direction de son entrejambe alors que la petite Sandra apparaissait bien plus maladroite, restant parfois immobile un temps beaucoup trop long prés de certaines tables parce que le contact d'une main dans son vagin la tétanisait. Diaz se dit qu'une fois que la petite serait suffisamment rompue à la vie au sein de leur petite communauté, il songerait à lui trouver un mari à elle-aussi, histoire de définitivement faire disparaître le nom des Rugol de sa vie et il songea même qu'à cette occasion il enverrait un faire-part à la famille. Il faillit éclater de rire en imaginant la tête de ce cher Francis en apprenant que sa fifille chérie allait devenir la matrone d'un de ses laquais.

Muriel grimpa enfin les deux petits escaliers de l'estrade pour arriver au niveau de son futur époux. Ce dernier se tourna vers elle et la gratifia d'un de ses sourires cyniques dont il était habitué. Ils se tournèrent de concert vers le prêtre chargé d'officier à l'occasion de cette cérémonie peu commune.

-Mes enfants, déclara-t-il. Nous sommes réunis ici pour célébrer l'union entre ces deux enfants du Seigneur.

Les clients se mirent à applaudir et à siffler et le prêtre dut marquer un temps de silence le temps qu'ils se calment.

-Humberto Canas, reprit-il une fois le silence revenu, acceptez-vous de prendre cette petite pute comme vous petite chienne personnelle?

-Oui, répondit Humberto.

-Muriel Rugol, acceptes-tu de devenir la chose d'Humberto, de lui obéir totalement, d'écarter les cuisses à chaque fois qu'il aura besoin de se soulager et de te servir de ta bouche uniquement pour nettoyer le sperme de son pénis.

-Oui, fit Muriel visiblement au bord du malaise.

Diaz s'écarta du comptoir pour se diriger vers une table qui se trouvait dissimulée dans une alcôve discrète de la salle. Il y retrouva Adriano Silva et Caroline Georges qui occupaient cette place afin de préserver la réputation de la responsable régionale (c'était bien tout ce qui lui restait d'ailleurs). Diaz considéra un instant ce couple improbable. Sans son intervention perverse, jamais une femme aussi superbe que Caroline n'aurait porté sur un homme aussi mal doté par la nature que Adriano autre chose que du mépris. Le petit homme au visage presque difforme se perdait presque à côté de cette grande châtain aux allures de mannequin. Pourtant en ce moment même, elle laissait celui qui était censé être son assistant plonger sa main dans son décolleté et lui tripoter la poitrine sans vergogne. Diaz s'assit alors à côté d'elle et se pencha pour parler à Adriano.

-Que penses-tu du spectacle?

-Fabuleuse cérémonie, commenta le technicien. Très émouvante.

Le sourire de Diaz s'élargit devant l'humour noir de son employé et il reporta son attention sur l'estrade où le prêtre terminait son office.

-Alors je vous déclare mari et femme, conclut-il. Vous pouvez baiser la mariée.

Humberto ricana, dévoilant sa dentition imparfaite puis fit basculer Muriel par-dessus le simulacre d'autel que l'on avait installé pour l'occasion. Il écarta le voile transparent de la robe de la jeune fille tout en baissant son pantalon. Habituée à subir ce genre de calvaire, Muriel écarta les jambes par réflexe alors que le cuisinier s'insinuait entre ses cuisses sous les hourras des convives. Elle sursauta quand il la pénétra brutalement et les cris des spectateurs redoublèrent. Complètement galvanisé par ces encouragements, Humberto se déchaîna, déchirant le haut de sa robe transparente pour lui mordre les tétons goulument. L'ambiance devint hystérique dans la salle et Diaz craignit que certains clients ne perdent le sens de la mesure en se jetant sur les serveuses ; ce n'était pas tant qu'il craignait pour la pudeur ou la santé de ces esclaves mais il avait fixé des règles et il tenait à ce que tout le monde les respecte. Il jeta un coup d'œil sur le côté et s'assura que les agents de sécurité qu'il avait engagés pour l'occasion veillaient bien au grain ; toute personne qui tenterait de poser autre chose que les mains sur l'une des filles du « Fundo » serait immédiatement mise à la porte sans aucun ménagement.

Rassuré par le calme affiché par ses hommes, il revint vers Adriano et Caroline. Diaz ne pouvait nier que lui-aussi était excité par le coït brutal qui s'exhibait devant eux mais à la différence des autres spectateurs, il avait un moyen de se soulager. Il attrapa Caroline par la nuque et l'incita à descendre la tête jusqu'à son entrejambe.

-Cela ne te dérange pas, Adriano? Demanda-t-il par pure formalité.

-Bien sûr que non, répondit le technicien, après tout c'est à vous qu'elle appartient.

Diaz sentait quand même chez le nabot une petite pointe d'amertume à l'idée de devoir lui céder cette femme superbe qu'il aimait penser n'être qu'à lui. Malheureusement, comme Humberto ou Ronaldo, il n'était qu'un employé et les femmes dont il disposait ne lui était que prêtées par le puissant homme d'affaire auquel d'une certaine façon lui-aussi appartenait.

Caroline fut donc contrainte de se plier en deux pour porter sa bouche jusqu'à l'entrejambe de Diaz. Elle ouvrit rapidement la fermeture éclair de son pantalon pour dégager son pénis en érection et l'avala sans rechigner, le temps où elle résistait à la volonté de l'hispanique était désormais révolu, elle se contentait désormais de survivre au jour le jour aux exigences malsaines des ordures qui avaient envahi son existence. Diaz s'adossa dans le fauteuil de l'alcôve en fermant les yeux afin de profiter au mieux du travail d'experte de l'ingénieure pendant que sur la scène, Humberto, toujours encouragé par les spectateurs, arrivait à la jouissance et éjaculait dans le vagin de la jeune Muriel.

CHAPITRE 4

Armand s'était éclipsé sitôt le gros Tony et ses sbires partis et Gwendoline n'avait plus de nouvelle de lui depuis. Il ne répondait pas à ses appels et aucun de ses amis ne l'avait vu, elle savait qu'il était parti commettre une connerie. Ce fut à ce moment que sa complice l'appela.

-Comment vas-tu? Lui demanda-t-elle.

-Ca va mal, lui répondit-elle. Armand est en train de partir en vrille.

-Tu ne lui as rien dit j'espère?

-Non mais j'aurais dû. Il pense que nous sommes condamnés à rester coincés dans ces quartiers pourris et il s'est acoquiné avec le gros Tony.

-Il manquait plus que ça. Gwendoline, tu ne dois pas lâcher, nous y sommes presque, Christine Veron est visiblement très nerveuse et je pense qu'elle est sur le point de craquer. Dans très peu de temps, elle va t'appeler pour accepter ta proposition et tu seras millionnaire.