La Villa Ch. 02

BÊTA PUBLIQUE

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- Stéphanie, je t'ai appeler vingt fois depuis une heure. Tu as oubliée l'alarme encore une fois. Ça va ?

- Monsieur, ici le commandant Salage, votre femme vient d'être agressée.

- Merde, elle est où ? Il est arrivé quoi ? Elle va bien ?

- Elle est en vie, le SAMU l'emmène L'hôpital l'Archet, on va l'examinée, faire des prélèvements.

- Je suis sur Paris, je prends le premier avion, j'arrive.

- D'accord, si je ne suis pas à l'hôpital, aller au commissariat de Vence, je vais y rester le temps de l'enquête.

- Attendez... Elle a été...

- On pense que oui, mais elle est sous calmant, j'attends le feu vert des médecins pour l'interroger. Je vous en dirais plus dès que j'en saurais plus.

- D'accord, merci, j'arrive.

Dès qu'il raccroche, Aurélien sort de son bureau, il va voir son boss, lui explique le cas. Ce dernier lui dit de foncer chez lui. Qu'il s'occupe du billet le temps qu'Aurélien fasse le trajet jusque à l'aéroport. Il lui envoie tout sur son portable. Sur le chemin, tandis qu'il est en taxi, Aurélien appelle Jennifer pour lui expliquer. Cette dernière comprend, comme toutes les femmes, pour elle, le viol est la pire des choses que l'on puisse subir. Pour la première fois de sa relation avec Aurélien, Jennifer compatit avec la fiancée de son amant.

Entre le départ de son cabinet d'avocat, et l'arrivée à l'hôpital, il s'est passé quatre heures. Quand il arrive au comptoir de l'accueil, l'infirmière lui dit qu'il ne peut pas visiter sa fiancée.

- Désolée monsieur, votre fiancée est en état de choc. Elle a été interrogée par la police, à subit des examens médicaux. Le médecin qui la suit à décider de la placer sous sédatif pour la nuit.

- Je peux lui rendre visite demain ?

- Oui, à partir de dix heures.

- Merci, à demain.

Aurélien va pour s'éloigner. Une voix féminine l'interpelle.

- Monsieur Lac ?

Il se retourne. Une jeune femme d'environs vingt-cinq ans est présente. Elle est plutôt belle et bien foutue. Châtain comme Stéphanie, avec de beaux yeux marrons. Il se dit que dans une autre vie il se la serait bien faites. Puis il culpabilise aussitôt de penser cela après ce que Stéphanie vient de vivre.

- Qui le demande ?

- Commandant Salage.

- C'est vous ? Enchanté, même si j'aurais préféré éviter de faire votre connaissance.

Il lui serre la main. Elle le regarde droit dans les yeux. Elle a la poigne ferme.

- J'imagine. Un café ? On pourra discuter un peu.

- Avec plaisir.

Ils se dirigent vers la machine à café. Il sort de la monnaie.

- Vous voulez quoi ?

- Un long, sans sucre.

- D'accord.

Il appuie sur le bouton correspondant à la demande de la policière. Quand le café est prêt, il lui tend le gobelet, fait couler la même chose. Il prend son gobelet.

- On sors ? J'ai envie de fumer.

- D'accord, je fume aussi.

Ils sortent devant l'hôpital.

Il allume une clope, elle fait de même.

- Alors commandant ?

- Nous sommes intervenus suite à l'appelle de votre fiancée. Elle s'était réfugiée dans la salle-de-bain du rez-de-chaussée, là où à eut lieu le viol. Ce n'est pas très claire. On a fait les prélèvements chez vous, le kit de viol et les prélèvements sur votre fiancée. Je verrais plus clair demain, avec les premiers éléments que je recevrais.

- D'accord. Pour Stéphanie ? Elle va bien ? Il s'est passé quoi ?

- À part son viol, il n'y a pas de traces sur elle d'autres violences physiques. Ce qui est déjà pas mal, généralement, en plus du viol, les victimes sont sauvagement battue. Je ne peut pas trop parler de l'enquête en cours, mais elle m'a demandée, quand j'ai pus l'interrogée que je vous explique ce qui lui est arrivée, votre fiancée se sent trop honteuse pour le faire.. C'est un viol buccale et vaginale. Au moins deux agresseurs, une femme qui l'a maintenu, pendant qu'un homme l'a agressée. Plusieurs fois... On lui a mis une serviette sur les yeux, l'empêchant de voir quoique ce soit, ce qui est dommageable pour l'identification des individus.

- Mon dieu...

- J'en saurais plus quand l'agence qui s'occupe de la sécurisation de la maison m'aura envoyé les images de la caméras extérieur, de celle de l'entrée. Ainsi que le journal des ouvertures des portes et fenêtres, de celui des détecteur de mouvements extérieurs. Il n'y a pas de traces visibles de crochetage, ce qui laisse penser à un duo qui n'en ai pas à sa première agression...

- Sans qu'ils soient arrêté ?

- Même si depuis MeToo cela va mieux, le pourcentage de femmes portant plainte pour viols est infime. Donc ce duo à put facilement s'en sortir, si les agressées n'ont pas portées plaintes. La chance des malfrats...

- Je ne savais pas...

- Mais après, une connaissance, un ouvrier, a aussi put faire le double des clés, connaître le code de l'alarme... Vous voyez quelqu'un capable de faire cela dans votre entourage ?

- Non... Non, personne...Aucun ouvrier n'est intervenu chez nous, l'alarme étant déjà installé je n'ai eus qu'à faire mettre le contrat de surveillance à mon nom. On est ici depuis seulement quelques mois. Stéphanie est assez solitaire, elle ne travaille pas, on a pas de voisins, donc elle ne connais personne dans le coin. Moi je descend seulement le week-end, le reste du temps je bosse sur Paris, donc je ne connais personne non plus ici.

La policière semble réfléchir.

- Je verrais avec elle si il y a eut le passage d'un facteur pour un recommandé, d'un agent pour relever l'eau, l'électricité ou le gaz. Passer me voir demain, à dix-huit heures, au commissariat de Vence, j'en saurais un peu plus.

Aurélien semble réfléchir.

- J'y serais. Merci. Une dernière chose, je peux dormir chez moi ?

-Non, c'est une scène de crime. J'ai encore besoin de voir des trucs chez vous.

- D'accord, je vais aller à l'hôtel.

- Une dernière chose, on lui a volé également ses bijoux. Si ils essaient de les revendre, je serais au courant. C'est un plus pour l'arrestation.

- Sinon vous pensez que psychologiquement... Elle va s'en remettre facilement...

- Ce sera long, très long. Prévoyez un suivit psy. Si elle ne le veut pas, n'insistez pas, mais faîtes-y allusions souvent, jusque à ce que la démarche vienne d'elle.

- Mon dieu... Comment l'aider à surmonter cela ?

- Avec beaucoup d'amour, de patience et de douceur. Ce sera un plus, une réaction violente contre ses agresseurs ne sera pas une aide pour elle.

- Ce sera suffisant ?

- Je ne sais pas... Je ne crois pas... Mais ce sera toujours ça...

- Merci, pour votre aide. Je vais y aller.

La policière ne répond pas, tandis que Aurélien s'éloigne.

Il est dix heures précise, quand Aurélien se présente à l'accueil de l'hôpital.

- Je souhaite voir mademoiselle Bergeron.

L'infirmière regarde sur son ordinateur.

- Chambre 110, c'est au premier étage.

- Merci.

Aurélien monte par les escaliers. Il trouve facilement la chambre. Il se tient quelques instants derrière la porte fermée. Il ne sait pas quoi dire, comment agir. Il lui faut tout son courage pour mettre la main sur la poignée de la porte, la baisser. Il l'ouvre. Stéphanie est allongée dans le lit, elle le regarde à peine, esquisse un sourire.

- Mon cœur, tu es venu ?

- Oui. J'ai vu le commandant Salage. Elle m'a expliquée ce qui s'est passée. Tu tiens le coup ?

Stéphanie ne répond pas. Pleurant en silence. Au bout de quelques minutes, elle arrive à dominer sa détresse.

- Pas vraiment. C'est si horrible...

Aurélien ne dis rien. Il s'assoit prés du lit, prend la main de sa fiancée.

- Je t'aime. Je suis là pour toi...

- Merci mon cœur. Désolé d'avoir gâchée ta journée de travail...

- Tu n'as rien gâchée du tout. Je reste avec toi jusque à ce que tu ailles mieux. J'ai des vacances à prendre. J'ai appeler mon boss hier soir. Je peux prendre mes cinq semaines, plus tout le temps nécessaire ensuite.

- Merci mon amour...

Le silence se fait, tandis que Stéphanie se met à pleurer.

La journée passe lentement. Stéphanie en passe la majeure partie à dormir, pleurant beaucoup quand elle est réveillée. Aurélien est désemparé, il se sent inutile, ne sait pas quoi faire ni quoi dire pour apporter du réconfort à sa fiancée. Le soir à dix-huit heures, il passe au commissariat. Il reste quinze minutes dans le bureau du commandant Salage. Elle l'informe que l'enquête avance bien, même si pour l'instant ils n'ont pas de suspects. La plupart des relevés de la police scientifique, ainsi que les rapports de la société de surveillance devant tomber le lendemain matin, ils conviennent d'un nouveau rendez-vous le lendemain à la même heure.

La journée du mercredi se passe comme la veille pour Aurélien. Stéphanie dort et pleure, lui se sent inutile. Le soir il repasse au commissariat. L'enquête avance un peu, mais trop lentement au goût de Salage. Elle explique ce qu'elle peut à Aurélien.

Le jeudi, comme les deux jours précédents, Aurélien se sent inutile dans la chambre de Stéphanie. Cette dernière pleure et dort. Mais elle refuse de voir un psy pour l'aider. Disant que c'est beaucoup trop tôt pour qu'elle revienne sur ce qui lui est arrivée. Elle préfère essayer d'oublier avec le temps. Même si il n'est pas d'accord, son fiancé comprend la réaction de sa douce. Le soir, à dix-sept heures trente, à la fin des visites, il quitte la chambre de Stéphanie, direction le commissariat de Vence pour son rendez-vous avec la commandante Salage. Quand elle le reçoit, Aurélien se rend compte que la jolie policière est plus grave que d'habitude. Le jeune avocat sent que ce que la policière va lui dire va bouleverser sa vie.

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