La Villa Ch. 03

Informations sur Récit
Aurélien se mets à douter de Stéphanie.
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Partie 3 de la série de 6 pièces

Actualisé 06/11/2023
Créé 01/21/2022
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Ce récit fantastique, teinté d'horreur, n'est pas à mettre entre toutes les mains. Le viol en est son fondement. Seul un public majeur et avertit pourra le lire. Seul un public aimant ce genre de texte l'appréciera, du moins je l'espère. Il est donc réservé au moins de dix-huit ans, au amateurs de rapports forcés. Je rappelle que ce texte n'est que tiré de l'imagination de son auteur. En aucun cas il ne cautionne quoi que ce soit. Il y aura des moments pornographique, pervers, d'autres plus narratif, j'espère que les deux côtés vous plairont. Pour ceux qui n'aime pas le genre, ne lisez pas, seul des critiques jaillirons de votre esprit. Ce serait aussi stupide que de commander le meilleur plat à base de viande dans le meilleur restaurant du monde, alors que vous êtes totalement végan. Pour les autres, je vous souhaite bonne lecture.

Pour info, j'ai classé ce texte dans « horreur », mais il aurait tout aussi bien put se mettre dans « non consentement. ». Ensuite l'histoire va commencer plus ou moins doucement, avant de basculer dans le porno horrifique. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à lire ce texte, que j'en ai eus à l'écrire. Cordialement, Livio.

Le commandant Salage ne sait pas comment entrer dans le sujet. La policière se décide à aller droit au but. Elle le regarde droit dans les yeux, semblant chercher ses mots.

- Aurélien, votre fiancée a-t-elle des problèmes psy?

- Suite à son viol?

- Non, avant.

- Pas que je sache. Pourquoi?

De nouveau la policière cherche ses mots, avant de lâcher une bombe :

- Il n'y a pas eut viol, aucun rapport sexuel forcé, aucun rapport sexuel avec une tierce personne. Votre fiancée à tout inventée...

Aurélien la regarde ahuri.

- C'est une blague?

- J'aurais préférée... Mais nous les flics ne sommes pas réputés pour notre humour...

- Qu'est-ce-qui vous fait dire cela?

- Les résultats. De la télésurveillance, de la police scientifique, des premiers policiers intervenus. D'abord les deux caméras du portail et de votre entrée, les images montrent que personne n'est passé devant.

- Ils ont pus passer par dessus le mur extérieur.

- Il est haut, il y a des tas de détecteurs de mouvements entre le mur d'enceinte et votre villa. Entre les caméras et eux, rien ne peux passer sans être détecté un minimum.

- Je ne savais pas...

- Mais ce n'est pas tout. Il n'y a aucun signe d'infraction nul part. Même un pro laisse un minimum de traces identifiable par la scientifique, là, ils n'ont rien trouvés.

- Vous avez parlé d'un double des clés... Peut-être que les anciens propriétaire... l'agent immobilier... Je n'ai pas fais changé les serrures...

L'air toujours aussi grave, Salage lui répond :

- Je suis un bon flic, j'ai recherché dans ce sens là. Les deux ancien propriétaire sont en Allemagne pour l'un, aux USA pour l'autre. La police de ces deux pays m'a confirmée leurs présence sur leurs sol. L'agent immobilier a aussi un alibi très solide. Son épouse est dans la gendarmerie, ils étaient à une fête à sa caserne. Plus de vingt gendarmes peuvent témoigner de sa présence. D'autres part le journal de votre alarme signale bien qu'aucune porte n'a été ouverte, aucun code tapé jusque à celui que mes collègues ont fais lors de l'intervention. Hors même avec une clé, il faut ouvrir la porte, taper l'alarme pour la couper...

- Merde...

- Mais imaginons que le duo d'agresseurs soit entrés chez vous quand vous étiez là, la villa sans alarmes. Imaginons qu'ils se soient cachés, ce qui est fort improbable, mais possible.

- Pourquoi c'est improbable?

- J'ai le journal de votre alarme. Elle est presque constamment en marche. Vous la coupez à votre arrivée, entrez, la remettez de suite, la seule solution c'est que les malfrats entre en même temps que vous. Mais bon, partons quand même sur ce postulat. Je veux juste vous prouvez que j'ai suivis la piste de l'agression jusque au bout.

- D'accord.

- D'abord, à l'arrivée de mes collègues votre fiancée était enfermée dans la salle-de-bain. On ne peut la fermer ou l'ouvrir que de l'intérieur. Stéphanie affirme l'avoir fermée avec le loquet lors de son entrée dans la salle-de-bain, ne pas l'avoir refermée après son agression. Que c'est son agresseur qui l'a enfermée pour avoir le temps de s'enfuir. Hors c'est impossible, seule elle aurait put le faire.

- Elle a put se trompée... Le choc...

- Deux fois? Je n'y crois pas. Mais alors les agresseurs auraient ouvert une issue pour sortir. J'en trouverais trace sur le journal de l'alarme. Hors cette dernière n'a même pas été désactivée. On a fouillés la maison de fond en comble. J'ai même demandée les plans de construction pour voir si il n'y a pas de pièce cachée. Il n'y a rien, les plans correspondant parfaitement avec la configuration actuelle de votre villa. De plus dans la configuration de la salle-de-bain, il est impossible que votre fiancée n'est pas vu au minimum un des deux agresseurs entrer, encore moins ne pas les entendre ouvrir la porte. Elle grince, un grincement assez fort pour surpasser celui de la douche. Je l'ai fais mesurer.

Aurélien ne sait pas quoi dire. Stéphanie n'a pas put tout inventée. Mais surtout pourquoi l'aura-t-elle fait.

Le commandant Salage reprend :

- Comme je vous l'ai dis, presque systématiquement, lors d'un viol, il y a des traces extérieures de violences. Au moins sur les seins. Votre fiancée confirme que son violeur les a martyrisée lors des viols. Hors le légiste n'a trouvé aucunes traces de doigts ou de maltraitance sur sa poitrine. Ce qui est pratiquement impossible. Il n'y a aucune trace de fluide ou d'ADN sur elle, encore moins en elle. Hors elle nous affirme qu'il a éjaculé abondamment dans sa bouche et son sexe.

Aurélien ne sait pas quoi dire.

- Stéphanie nous affirme qu'elle a été sauvagement violée par voie orale et vaginale. Là encore aucune trace de violences, de viols. Hors il est obligatoire qu'avec la violence dont à fait preuve son agresseur, même avec un petit sexe, on trouve des traces de violences dans sa bouche, sa gorge ou son sexe. En plus elle nous affirme que le sexe de son agresseur est hors-normes... Pour elle, il a la taille d'une batte de base-ball... Elle aurait dut alors être déchirée, gravement, du moins vaginalement.

La policière fait une pause. Aurélien face à elle, se décompose.

- Il n'y a aucune trace de semence en elle ou sur elle. Pas de déchirure, rien, nada.

- Il a put utiliser un préservatif...

- Oui, mais là encore, aucune trace de préservatif, hors ceux-ci laissent également des traces. On a trouvés aucun ADN autres que le sien ou le votre dans la pièce, sur elle, sur la serviette. Aucune autres empreintes que les siennes ou les vôtres où que ce soit dans la maison.

- Tout ce qu'elle a dit est faux?

- Presque, elle nous affirme que son violeur ou sa complice, lui a enfoncé un tube de dentifrice dans le sexe avant de partir.

Aurélien met quelques secondes avant de répondre :

- Vous voyez...

- On y a trouvé que de la cyprine. Beaucoup de cyprine. Trop pour que ce soit juste une défense de son corps. Cela ne peut-être dut qu'à un plaisir intense. On a trouvés seulement ses empreintes sur le tube. Il y a beaucoup de cyprine de votre femme dans la baignoire, sur le sol, la serviette... Excusez-moi pour la question, mais est-elle, avec vous, lors de vos rapports, ce que l'on appelle une femme fontaine? Se masturbe-t-elle souvent?

- Non, pas du tout. Stéphanie est prude, pour elle la masturbation c'est sale, elle ne s'est jamais caressée durant sa jeunesse. Elle n'aime pas trop le sexe en fait. Une ou deux fois maximum par semaine. Deux fois c'est même rare... Elle mouille, mais peu...

- Oui, c'est ce que semble confirmer l'avis psy.

- C'est à dire?

- Que votre épouse, lors de sa douche, aurait éprouvée le besoin de se livrer à l'onanisme. Elle lui à révéler lors de l'entretien, s'être réveillée plusieurs fois par semaine, en pleine nuit, juste après s'être donnée un orgasme seule. Cela lui arrive très régulièrement sauf quand vous êtes là. Cette fois, elle l'aurait fait consciemment, mais le fait étant trop dur à vivre pour elle, son cerveau à transformé cela en agression.

- Vous voulez dire qu'elle ne ment pas?

- Non, pour elle tout cela à vraiment eut lieu. Enfin à priori, car le psy ne peut pas affirmer qu'il y ai vraiment eu une crise psychotique.

Une idée frappe alors Aurélien :

- Ses bijoux! Ils ont bien été volés!

La commandante Salage ouvre son tiroir. Elle sort un sac contenant les bagues et les autres bijoux de Stéphanie.

- Enterrés peu profondément dans le potager. On a recherchés des traces de pas de ses agresseurs, on a rien trouvés, sauf cela. Elle les y auraient cachés avant son agression. Ce qui met le doute dans le cerveau du psy, si il y a cris psychotique, il ne peut y avoir préméditation. Hors si votre fiancée a caché les bijoux avant...

Aurélien tente de se raccrocher à toutes choses pouvant prouver que Stéphanie à été agressée.

- Vous voyez, il n'y aucune traces sur le journal de l'alarme de sa sortie pour cacher les bijoux.

- Le dimanche, quand vous êtes partis, vous êtes resté combien de temps dehors avec Stéphanie?

- Comment vous savez que Stéphanie est sortie avec moi?

- Répondez.

Je ne sais pas exactement, le temps d'aller au portail, d'attendre que je monte dans le taxi, de remonter. Je dirais cinq minutes, dix au grand maximum.

- Il était quelle heure?

- Dix-sept heures trente environs. À quelques minutes prêt.

- J'ai sur le journal de l'alarmes, une coupure d'une minutes à dix-set heures trente-deux.

- Oui, c'est moi qui l'ai coupée...

Aurélien baisse la tête.

- Je m'en souviens, par réflexe, je l'ai remise avant de refermer la porte...

- Oui, elle a été enclenchée de nouveau à dix-sept heures trente trois. Donc personne n'a put entrer pendant ce laps de temps.

- J'en conviens.

Elle a été recoupée à dix-huit heures une. Puis remise toujours à la même heure, mais trente-trois secondes plus tard. C'est à ce moment qu'elle a dut cachée les bijoux. Il n'y a pas d'autres fenêtres de tir.

Abattu, Aurélien ne semble rien trouvé à dire.

- Cela peut prouver la préméditation et donc le fait que tout était manigancée par votre fiancée. Ou pas. Pour le psy, elle vit très mal le fait, que vous soyez à Paris la semaine. Elle a put imaginée ce stratagème inconsciemment, pour attirer votre attention en prétextant un cambriolage. Le lendemain, sous la douche, en se masturbant, son inconscient à alors transformé le faux-cambriolage en faux-viol. - Mais en l'état actuel rien n'est certain. La seule chose que l'on sait avec précision, c'est qu'il n'y a pas eut d'agression.

- Il va se passer quoi pour elle?

- J'ai eus le procureur au téléphone. Il envisage des poursuites contre votre fiancée. On a mit de gros moyen en action pour rien. Son histoire à fait la une des journaux, cela va jeter l'opprobre sur toutes les prochaines victimes déposant plainte. Il vous laisse le choix à vous. Soit vous acceptez une expertise psychiatrique qui définira si il y a épisode psychotique ou non. Les raisons de son acte. Le procureur ne poursuivra alors pas dans tout les cas de figures, sauf si la fausse plainte est totalement délibérée et sans raison apparente autre le fait de faire perdre son temps à la police, ce qui est je pense, fortement hors propos. Si vous refusez l'expertise psy, le procureur poursuivra votre fiancée. Elle risque cinq ans de prison et 45 000 euros d'amende. Plus le remboursement de tout les frais engagé par les divers administrations. Il demandera lors du procès le maximum, pour l'exemple.

- Mais si elle ne veut pas de l'expertise?

- Si vous la demandez, elle ne pourra pas s'y soustraire.

La mort dans l'âme, en avocat, Aurélien sait qu'il n'a pas le choix. Il signe alors la demande d'expertise psychiatrique que lui tend la commandante Salage.

Le lendemain, Aurélien ne peut aller voir Stéphanie. La jeune femme est expertisée par un psy. Puis par un second. Le soir, la commandante Salage demande à Aurélien de venir la voir le lendemain matin à neuf heures, au commissariat de Vence. Il y arrive dix minutes avant l'heure, la policière le reçoit immédiatement.

- Bon j'ai de bonnes nouvelles pour vous. Enfin quand je dis bonne... Les psy ont rendus leurs expertises. Les deux convergent vers le même point. Votre fiancée n'est pas responsable, c'était un épisode psychotique. Un double épisode même. Elle n'a pas eut conscience de cacher les bijoux, pour elle son agression à vraiment eut lieu. Ils ont quand même réussit à lui démontrer que rien n'est arrivée.

- C'est déjà cela.

- Le procureur renonce à toutes poursuites. Il n'a pas donné d'injonction de soins. Mais les psy recommandent un suivit. Ce n'est pas obligatoire, mais fortement conseillé. Car en cas de récidive, il y aura poursuite.

Aurélien est soulagé. D'abord il vaut mieux cela qu'une vraie agression. Puis elle échappe à l'énorme amende pénale. Ils auraient dut vendre la villa pour pouvoir la payer.

- Elle sort de l'hôpital à midi. Vous pouvez aller la récupérer.

- J'y serais. Merci pour tout commandant. Désolé de vous avoir fait perdre votre temps...

- Ce n'est rien, vous n'y êtes pour rien, puis votre fiancée y a vraiment cru.

- Merci pour votre compréhension alors.

Il est midi précise quand Aurélien récupère Stéphanie. A part un baiser, ils ne se disent que des banalités jusque à leurs arrivée à la villa. Aurélien se gare devant la maison. En entrant dans la villa, il coupe l'alarmes, la remet en marche une fois la porte refermée. Tandis qu'il prépare à manger, Stéphanie s'assoit dans le grand canapé.

- Tu vas repartir alors?

- Oui, dimanche. Comme d'habitude. J'ai annulé mes vacances. Plus vite j'aurais le fric nécessaire, plus vite on se marie, plus vite on a des enfants, plus vite je fonde mon cabinet. Pas nécessairement dans cet ordre là.

Il ne lui dit pas qu'il lui tarde vraiment de retrouver Jennifer.

- OK. Je suis désolée...

- Tu ne pouvais pas savoir. C'est ton inconscient. Allez-voir un psy cela va te faire du bien.

- Je n'irais pas.

- Quoi?

- Je n'ai pas caché les bijoux. J'ai vraiment été violée. Je sais ce que j'ai vécu. Tout est réel!

Aurélien voit rouge.

- Mais ce que tu as dis aux psychiatres lors de l'expertise?

- Je leurs ais dis ce qu'ils voulaient entendre. Ils ont marchés comme des misogynes qu'ils sont. Je suis une pauvre petite femelle, mes pulsions incontrôlable ont tout inventées. Tu parles, de la merde oui!

Stéphanie est vraiment en colère, elle aussi.

- Mais les preuves! L'alarme, les prélèvements...

- Je ne suis pas folle! Je n'ai rien inventée, même inconsciemment! Une énorme bite est entrée dans mon corps! Tu entends, dans mon corps! Elle a jouit en moi. Chaque seconde je me rappelle cette semence qui m'inonde! Tout est réel!

Merde, Aurélien ne l'a pas vu venir celle là.

- Le commandant Salage à menée son enquête, c'est une très bonne policière.

- Tu parles, si elle est une bonne flic, ben elle prouve que je me suis vraiment faites violer!

- C'est ça. La police, le procureur, les psys, la scientifique, tout le monde invente, sauf toi.

- J'aurais bien aimé te voir à ma place. Avec ce truc qui te torture, plongé en toi! Qui ensuite, après une éternité t'éjacules dans le ventre!!!

Aurélien ne peut en supporté plus.

- J'en peux plus. Je me casse! Je rentre sur Paris!

- C'est ça. Casse toi! Surtout ne reviens plus, ne m'appelles plus!

- Comme tu veux. Je te laisses la maison. Pour le reste, je ne veux plus aucune nouvelle de toi!

- Bon débarras sale pédé!

Aurélien quitte la pièce. Il récupère sa valise, et sort de la maison. Il fait quand même le code de l'alarme pour la couper avant de sortir. Il la remet en route avant de fermer la porte. Il ne reverra plus jamais Stéphanie.

Stéphanie est abattue. Ce n'est pas possible, ils ne peuvent pas se quitter comme cela. Pourquoi il ne la croie pas? On l'a vraiment violer. Elle n'a rien inventée, n'a pas eut de crise psychotique. Mais une chose est certaine, elle ne reviendra pas vers lui. Que les autres ne la croient pas... passe encore... mais lui... son fiancé... La jeune femme prend son sac. Les psys lui ont donné des calmants et des somnifères. Elle en avale deux, puis va se coucher. Dix minutes plus tard, elle dort profondément. La jeune femme ne se réveillera que le lendemain matin.

Il est huit heures. Elle décide de prendre sa douche dans la petite salle-d 'eau attenante à sa chambre. Elle est groggy, mais très en colère contre Aurélien. Qu'il la quitte ce salaud. Si il n'est pas capable de le croire quand elle lui dit qu'elle a été violée, alors il n'a plus rien à faire dans sa vie. Ensuite la jeune femme prend son petit déjeuner. Du coin cuisine, elle a une vue parfaite sur le portail. Stéphanie hallucine. Une jeune fille de dix-huit ans tout au plus s'y trouve. Elle porte une robe d'un autre temps, qui renforce encore sa splendeur. On dirait une fée, une princesse des temps passés. Stéphanie est submergée par tant de beauté.

La jeune femme pense que l'adolescent derrière le portail s'est perdue, et qu'elle admire sa splendide villa. Elle décide alors de descendre, cela lui permettra de relever le courrier. Quand elle sort de la maison, la jeune fille semble fixer Stéphanie. Plus cette dernière se rapproche, plus la jeune fille est magnifique. D'un côté et de l'autre du portail, elles se fixent. Stéphanie se dit que la jeune fille doit être malade pour avoir un teint aussi pâle, elle engage la conversation :

- Bonjour mademoiselle, vous êtes perdue?

- Fuyez. Jean vous a choisis. C'est le pire des trois...

Stéphanie ne comprend pas ce qu'elle lui dit. Son cerveau n'assimile pas ses dires, ne les comparent pas avec son viol.

- Je ne connais pas de Jean.

- Fuyez, c'est tout.

La jeune et magnifique blonde montre la villa du doigt. Stéphanie se retourne pour regarder. Quand elle refait face au portail, la jeune fille à disparu.

Stéphanie se dit qu'elle doit être une illuminée du coin. Au moins elle lui a fait oublier ses graves problèmes actuel. Un peu de soleil au milieu de son viol, de sa séparation avec Aurélien. Que de temps perdu avec lui. Mais elle n'espère qu'une chose, que au moins il tiendra parole, qu'elle pourra garder la villa. Même si c'est le lieu où elle s'est faites violer, la perdre la tuerait... à coup sur. Elle ramasse son courrier, vu que la boîte au lettres est prêt du portail, puis remonte vers la villa.

Pendant deux semaines tout se passera bien. Stéphanie n'aura plus de nouvelle de la police ou du procureur. Aurélien lui a fait envoyé un papier, comme quoi il renonce à toutes parts dans la maison, et ce sans le moindre contre-coût financier, il en paiera même toutes les taxes inhérentes. La villa appartient entièrement à Stéphanie. La seule contrepartie demandée est l'annulation de leurs fiançailles. Stéphanie signera le tout, au moins si elle a perdu du temps avec un sale type comme lui, elle y a gagnée une maison.

Depuis sa sortie de l'hôpital, la sensation d'être épiée à disparu. Stéphanie, à même put reprendre des douches dans la salle-de-bain du rez-de-chaussée. Si parfois, elle pleure la nuit, son agression aussi horrible soit-elle n'est plus qu'un lointain souvenir. Son subconscient faisant des miracles pour l'aider à vivre. D'ailleurs, depuis que Aurélien l'a quittée, elle ne met plus ses éternel jogging. Se contentant d'un string et d'un petit haut, généralement assez décolleté et ventre-nu. Comme si elle mettait inconsciemment ses joggings et tee-shirt informe pour ne pas trop exciter son fiancé. En tout cas, si elle y a perdu un homme, au moins elle y a gagnée la villa de ses rêves.

Aurélien quand à lui, à complètement oublié Stéphanie dans les bras de Jennifer. Il ne pense que rarement à elle. Comme chaque homme pense à une ex-lointaine. Pourtant il ne s'est passé que quinze jours depuis leurs rupture. Mais Jennifer est si merveilleuse, c'est la femme de sa vie. Pour dire, il ne pense et ne regrette pas, l'argent perdu qu'il a investit dans l'achat de la villa. Deux nouvelles semaines plus tard, il ne pensera plus jamais à Stéphanie. Comme si elle n'était jamais entrée dans sa vie. La beauté et le gout pour le sexe de Jennifer expliquant peut-être cela.

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