La vie de Sophie Ch 02

BÊTA PUBLIQUE

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Sophie m'avait caressée, touchée, palpée, massée avec un bonheur inouï. Mes orgasmes, peu violents, avaient été d'une profondeur inconnue, me laissant toute émue entre ses bras. Je m'en tenais néanmoins à mes résolutions et malgré ses demandes répétées, Sophie n'avait toujours pas joui. Je voulais qu'elle m'implore, me supplie, et soit prête à tout pour que je l'y autorise. Je voulais qu'elle associe désormais son plaisir à mon entière domination et à mon pouvoir sur elle. Ces mots la mettaient dans un état de transe indescriptible. Il était temps que je lui montre mon cadeau.

J'étais passée au BHV acheter de la corde. J'avais mis du temps, n'y connaissant rien, mais désirant une corde douce. Finalement c'est au rayon nautisme que j'avais trouvé ce que je voulais. J'avais envie d'attacher mon esclave. Elle ne réagit pas du tout à la vue de mon cadeau, mais se prêta avec plaisir à ma première immobilisation maladroite. Je voulais l'attacher et l'entraver à genoux, recroquevillée sur elle, pour pouvoir l'utiliser comme une table, une chaise ou un repose pieds. Je ne m'y pris pas si mal, puisque les nœuds tenaient correctement et que Sophie était complètement pliée, la tête rentrée entre ses jambes. Mon seul regret de cette position, je ne pouvais atteindre ni ses seins, ni son sexe, mais le cul restait disponible. J'allais chercher le sac qu'elle avait apporté, il contenait les trésors qu'elle avait préparés pour moi.

Il était assez lourd, je découvrais son magnétoscope qu'elle m'avait apporté, et logiquement une nouvelle cassette qu'elle m'avait préparée. Je découvris aussi une enveloppe un peu plus épaisse que celle qu'elle m'avait remise il y a une semaine. J'avais l'impression que c'était il y a 10 ans. Et puis au fond, quelques paquets enveloppés de papier cadeau. Je les ouvrais sans hésiter. Assise sur elle, Sophie savait ce que je faisais, et même si elle ne pouvait me sentir, je nous sentais très proche.

Le premier paquet contenait une paire de menottes. Je souriais, comprenant que la corde ne lui avait pas fait peur, c'était génial de se retrouver sur les mêmes envies. Le second contenait une paire de pinces avec une forme un peu curieuse, et une ficelle pour les tenir. Plus on tirait sur la ficelle, plus elles serraient. J'avoue qu'à cet instant là, je ne comprenais pas bien, mais la vidéo m'éclairerait un peu plus tard. Le troisième cadeau lui me surprit un peu plus. Il s'agissait d'un bâillon, mais un peu particulier, puisque au niveau de la bouche se trouvait une grosse balle de Jokari. Je me demandais comment cela fonctionnait.

Incapable d'installer le magnétoscope, je détestais la technique, je le posais de côté et m'installais pour lire confortablement dans mon fauteuil. Sophie ne bougeait pas, elle était belle, j'avais envie d'elle. Je la détachais, la caressant et la massant, la manipulant comme une poupée à mes ordres. La redressant sur ses genoux, je joignais ses bras dans son dos. Elle était très souple et j'attachais ses coudes l'un à l'autre, enroulant les 15 mètres de la corde tout le long de ses bras. Ses épaules étaient très tirées en arrière, faisant encore plus jaillir sa poitrine. M'agenouillant devant elle, je l'embrassais dans le cou, autour de la bouche, en lui interdisant de me toucher. Je me régalais du goût de sa peau, de sa douceur, de sa chaleur, des petits soupirs qui s'échappaient entre ses lèvres. Je me déshabillais et vint me coller contre elle, seins contre seins, bouche contre bouche. Les mains retournées dans le dos, elle ne pouvait m'enlacer. Moi je ne m'en privais pas.

Ma bouche descendit doucement, faisant rouler ses mamelons entre mes dents, je serrais doucement, guettant ses réactions. Sa respiration s'accéléra, un goût étrange dans la bouche, mais Sophie ne bougeait pas. Je serrais plus fort, très fort même, en tirant dessus, je voulais lui faire mal, la faire crier. Elle commença par des gémissements. Je pris l'autre téton entre mes ongles, je voulais la blesser. Elle se mit à onduler. Enfin les cris jaillirent, puissants, profonds, j'avais un goût de sang dans la bouche maintenant. Je diminuais progressivement la pression avant de reprendre sa bouche pour partager avec elle cette saveur nouvelle. Son baiser fut passionné, me rassurant sur mes excès. Je l'attirais vers le fauteuil, sa tête entre mes cuisses pour lire tranquillement la lettre qu'elle m'avait écrite. Je gardais tous ses mots.

« Lydie, Mon Amour,

J'ai tant de choses à vous dire, je ne sais pas par quoi commencer, je serai sûrement décousue. Vous m'aviez demandé de vous écrire tout ce que j'avais vécu, et je vous ai tout décrit, ce n'était pas grand-chose. Mais je ne vous ai rien dit de ces pensées qui m'habitent depuis toujours, ces émotions qui me mènent si loin et que vous avez révélées avec encore plus de force.

J'ai passé ces quelques jours loin de vous à réfléchir, à comprendre ce qui m'arrive. Car dès que vous êtes là, je me sens remplie d'un grand vide. Non pas un vide d'angoisse, mais un vide de bonheur, qui me remplit de calme, de sérénité. Comme si j'étais là où il le fallait, ce qui ne manque pas de m'étonner. Peut-être le plus simple serait de reprendre un peu l'historique.

Lorsque nous sommes arrivées toutes les deux en Janvier, je vous ai remarquée, mais sans plus je dois vous l'avouer. J'ai beaucoup aimé vos yeux et votre assurance. Oui, je sais, je donne cette impression d'assurance, mais si vous saviez comme je suis toujours inquiète et angoissée. Je me suis sentie en compétition avec vous, parce que d'autres l'ont voulu aussi, je crois que c'est une façon de manager comme une autre. Je suis rongée par le désir de plaire, par ma nécessité de paraître. Mais aussi rongée par ces désirs si profonds en moi et dont vous avez été la spectatrice.

J'ai le sentiment d'être une usurpatrice, que là n'est pas ma vraie place. Mais il faut que je joue ce jeu, car c'est ce que mes parents m'ont demandé, ce que chacun ici attend de moi. Mais moi je ne sais pas ce que j'attends de moi. Dois-je vous l'avouer? J'ai été soulagée d'être surprise. Peut-être même le cherchais je? Mais quand j'essaie de revivre ces émotions de vendredi dernier, ce que je retiens en dehors d'avoir été liquéfiée, c'est d'avoir été soulagée. Enfin quelqu'un me voyait moi, telle que j'étais pour la première fois. Et c'était vous. Et surtout, vous n'avez émis aucun jugement, vous n'avez pas été dégoûtée. Je vous ai trouvé belle lorsque vous avez pris votre ton autoritaire pour me commander. Et j'ai adoré. Je n'avais plus de question à me poser, vous me teniez, je devais faire exactement ce que vous me demandiez. Je n'ai jamais songé à vous résister ou à ne pas faire ce que vous vouliez. Oui j'ai été soulagée, je suis si fatiguée de jouer à la jeune fille parfaite, à qui tout réussi et propre sur elle. J'ai tant d'images en moi si vous saviez.

Parce que depuis toute petite, je rêve de flagellation. J'adorais les films avec les pirates pour cela. J'ai toujours eu envie de violence, d'où ces pénétrations qui sont pour moi une façon de me violenter, et me procurent un plaisir si fort. Je ne sais plus si c'est un songe ou la réalité. J'avais 8 ou 9 ans, je jouais avec un cousin qui avait deux ans de plus que moi aux indiens. Il m'attrape, m'arrache ma robe et m'attache avec son lasso au tronc d'un arbre. Il se colle contre moi, son sexe rentre dans mes fesses, je sens une brûlure, mais je ne crie pas. Au contraire, je me frotte contre l'écorce rugueuse de l'arbre, et je jouis ainsi. Nous n'en avons jamais parlé, aussi je ne sais pas si cette scène est réelle, mais depuis je l'ai revécue tant de fois en songes. Et en désirs, où je me vois subir tant et tant de choses.

Et aujourd'hui, j'ai envie, besoin de vous offrir ces choses. Vous qui avez su me voir, me prendre telle que je dois être prise. Mes relations avec les autres personnes de ma vie m'ont toujours ennuyée. Je n'ai pas envie de décider, j'ai envie d'être utilisée, comme vous avez commencé à le faire, mais encore plus comme il vous plaira.

J'ai pleuré quand vous m'avez fouetté les fesses, parce que c'était de sentir un tel bonheur, que ce soit réel, que ce soit vous, que vous me sentiez à ce point pour m'emmener dans ces contrées, à la fois si visitées dans mes songes, mais aussi inconnues dans ma réalité. J'aurais aimé que jamais les coups ne s'arrêtent, j'étais bien dans cette souffrance que vous m'offriez. Mais quelle frustration que de devoir contrôler mes orgasmes, je le comprends, ils sont à vous.

Je voudrais que vous preniez tout, encore et plus, ne vous limitez à rien, saccagez-moi si tel est votre plaisir. Ne pensez qu'à vous, je ne penserai qu'à vous. Plus rien n'a d'importance, un regard de vous est le plus beau des cadeaux qu'il m'ait été donné de recevoir.

Mais j'ai peur. Peur de vous perdre. Peur de vous choquer. Peur de vous déplaire. Peur que vous n'ayez envie que de jouer avec moi, mais pas d'aller jusqu'au bout. Vous m'avez demandé d'être votre esclave, je ne sais ce que cela signifie pour vous, je ne sais pas ce que cela signifie pour moi, je sais simplement que je ne vous appartiendrais jamais assez. Je vous attendais.

Je vous aime

Votre esclave Sophie »

Je lus la lettre une seconde fois, plus lentement pour bien m'imprimer de ces mots. L'écriture manuscrite n'était pas toujours facile à décrypter et je ne voulais pas commettre d'erreur. Sophie, entre mes jambes, ne s'était pas interrompue une seule fois et j'avais parfois du mal à rester concentrée.

Je ne savais pas ce que j'attendais, mais j'étais quand même surprise. Je me demandais comment Sophie pouvait aussi rapidement, aussi soudainement à la fois tomber amoureuse, et révéler une nature qu'elle avait cachée pendant plus de dix ans. Je réalisais en ayant cette pensée que moi-même en quelques jours j'étais tombée folle amoureuse de cette fille, ce que j'aurais cru impossible. La faille que je décelais chez elle m'émouvait au plus haut point. Je n'avais pas les mots pour l'expliquer mais je comprenais à quel point elle avait besoin de repères. Et curieusement c'était moi qui lui apportais ces repères et ce calme.

J'étais trop songeuse pour me laisser aller sous les caresses de ma jolie amante. Je la repoussais doucement, me rendant une fois encore compte à quel point elle était totalement dans ce qu'elle faisait, sans chercher à guetter ou penser à autre chose. Sa tête était toute barbouillée, et je m'amusais à la nettoyer de la langue. Je lui détachais les bras, lui massait les épaules, et lui demandait de m'installer le magnétoscope pendant que je préparais à boire. Je voulais que nous regardions son cadeau, le plus beau j'en étais sure, ensemble.

Sophie avait installé la caméra dans sa chambre en prenant l'angle le plus grand possible. Elle était à genoux sur le lit. Nue.

« Lydie, je voudrais vous faire un joli cadeau, vous offrir ma souffrance. Je sais que je vous appartiens, mais j'ai compris, je crois que vous désiriez que je vous fasse plaisir. Il est 5 heures du matin, et je n'arrive plus à dormir. Je pense à vous. Vous devez vous reposer un peu. J'aurais aimé que vous passiez, je vous aurais massée pour vous détendre et vous préparer.

Pour commencer je voudrais que vous assistiez à ma rupture avec Yves, je vais l'appeler devant vous. »

Lydie serrée contre moi me presse la main, nos corps nus se mélangeaient sur le fauteuil. Je la voyais appeler Yves, le réveiller pour lui apprendre que leur relation était finie. Malgré le sommeil, ce dernier que je n'entendais pas, ne semblait pas trop d'accord, ni surtout comprendre. Sophie lui expliqua qu'elle avait rencontré une autre personne, non il ne la connaissait pas, oui c'était bien fini. Il la poussa tellement à bout que Sophie lui expliqua qu'elle s'ennuyait avec lui dès le premier jour, qu'il était gentil, beau, riche mais totalement ennuyeux, qu'elle ne doutait pas qu'il trouverait la femme de sa vie, mais que ce n'était pas elle, qu'il n'avait aucune idée de qui elle était puisque de toutes façons il ne s'était jamais intéressé à elle...

J'étais un peu gênée d'être ainsi voyeuse, mais Sophie à l'écran revint en gros plan me rassurer :

« Je voudrais que vous sachiez tout de ma vie, que cette caméra me filme en permanence, que vous puissiez me surveiller, me commander et me faire obéir comme vous le désirez.

En pensant à ce que vous m'aviez demandé comme première cassette, j'ai eu envie de vous offrir mon cul de façon encore plus importante »

Apparue alors à l'écran une canette toujours de Coca Cola, et je compris qu'elle avait l'intention de se remplir avec. Cela me paraissait énorme mais surtout blessant. Je glissais ma main entre ses fesses, caressant son anus qui s'ouvrait comme une fleur, tout en la regardant faire la même chose sur l'écran. La vue ne m'excitait pas tellement, mais la sensation au bout de mes doigts si. Et le fait de savoir qu'elle avait fait cela pour moi était très fort.

Je découvrais que Sophie avait une vraie technique, issue, je n'en doutais plus, d'années de pénétrations diverses et variées, anales et vaginales. Il m'arrivait d'avoir très envie d'être remplie, mais jamais la sodomie ne m'avait effleurée. Ni même l'utilisation d'un objet. Mon doigt à la rigueur. Lorsque la canette força la barrière de ses chairs, je m'arrêtais d'enfoncer les doigts en elle, stupéfaite de ce que je voyais. Sophie était livide, mais continuait à pousser, jusqu'à ce que le bord de la canette disparaisse légèrement dans ses chairs. L'anus restait distendu, c'était obscène. La voix entrecoupée, elle m'annonça qu'elle ne l'enlèverait que le soir.

La cassette enchaînait directement sur le soir. Sophie était habillée et revenait de courses. Elle se présentait à la caméra, en disant qu'elle était partie en métro faire des courses à Paris, et qu'elle voulait me présenter les achats qu'elle avait fait. Elle se dévêtit devant la caméra, et montrant ses fesses à l'objectif voulu me montrer qu'elle était restée remplie. Je n'en avais pas douté, sans non plus avoir pu complètement y croire!

Le premier des trois objets était les menottes. Elles étaient noires et très lourdes. Elle me disait vouloir toujours être attachée à moi, ainsi nous serons toujours toutes les deux. L'objet suivant était les pinces. Elle expliqua à la caméra qu'elle était allée dans un sex shop spécialisé. Qu'elle avait attendu qu'un couple rentre pour oser s'aventurer dans ce lieu de perdition qui finalement ressemblait à un commerce comme un autre. Elle voulait m'offrir un cadeau me permettant de lui faire mal facilement. Le vendeur lui avait conseillé ces pinces, dites japonaises. Il suffisait de rajouter des poids à la ficelle pour augmenter la douleur. Sophie s'installa les pinces sur ses gros tétons qui étaient très érigés. A son soupir, je doutais qu'elle ait vraiment eu mal. Le dernier objet était donc bien le bâillon, et Sophie m'expliqua qu'elle voulait pouvoir être fouettée comme je le voulais, sans que je sois gênée par ses cris! La boule s'enfonçait au fond de sa gorge, elle était démesurée et distendait sa bouche. Sophie tira les lanières en arrière et attacha le bâillon très serré en plaquant ses cheveux contre ses oreilles. La vision en était très érotique, j'aimais beaucoup. Je n'entendais plus que des grognements, qui faisaient échos aux gémissement que la Sophie à côté de moi poussait, les yeux clos, envahie par mes doigts qui prenaient possession d'elle partout.

Dans le film, Sophie s'allongeait sur son lit, prenant la plus courte des cravaches que j'avais achetées. Elle se mit à taper frénétiquement sur son ventre et ses seins avec, sursautant chaque fois que la pointe touchait ses tétons toujours pincés. Cela manquait quand même de puissance, mais la douleur était vive. J'étais fascinée par les coups sur le ventre. Pas seulement parce que son ventre était magnifique. J'avais le sentiment que son ventre était tabou, les coups étaient transgressifs, et cette transgression m'excitait terriblement. Le corps tout rose, Sophie se calmait un peu à l'écran, elle semblait décider d'expulser le monstre qui était en elle. Je retrouvais un peu les mêmes sensations qu'avec la bouteille, mais c'était encore plus excessif. Lorsque la canette fut expulsée, la vision de son anus ouvert me fit comprendre qu'elle n'attendait qu'une chose au fond d'elle, ma main!

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Anonymous
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4 Commentaires
PerverPeperPerverPeperil y a 2 mois

Rien à redire. Aussi captivant que le premier chapitre.

Bravo encore,

PP

AurailiensAurailiensil y a presque 2 ans

Quelle belle relation ! Et si bien décrite

lecocqlecocqil y a presque 2 ans

j'adore vivement la suite

AnonymousAnonymeil y a presque 2 ans

Très puissant ce récit.

Bravo.

Rudy.

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