La vie de Sophie Ch 01

Informations sur Récit
Le chantage.
5.7k mots
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3
Récit n'a pas de balises

Partie 1 de la série de 3 pièces

Actualisé 06/11/2023
Créé 06/07/2022
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Nous sommes arrivées toutes les deux le même jour pour notre premier Job dans le service marketing d'une grande entreprise cosmétique. Hasard ou malédiction, Sophie était affectée à la plus belle marque tandis que je devais travailler sur une marque sans intérêt. Je me sentais déjà dans une impasse. Et en plus Sophie avait un succès que je ne pouvais avoir, avec un physique qui faisait craquer tout le monde. Un air de Sainte Nitouche, pleine de sensualité. Elle était mince mais avec des seins très volumineux, ce qui fait craquer les mecs à tous les coups. Ses longs cheveux blonds et son air clean lui valurent bientôt d'être la star montante du département marketing, personne ne me regardait.

Nos bureaux étaient surchargés et je m'isolais dans les toilettes pour apprendre une présentation que je devais faire le lendemain matin. J'entendis la porte s'ouvrir, et, je ne sais pourquoi, je retins mon souffle et n'émis plus un bruit. Une personne s'installa dans la cabine à côté de moi, et je m'attendais au bruit caractéristique d'une femme se soulageant. Au lieu de quoi j'entendis des froissements de vêtements, puis de petits gémissements! Une femme était en train de se caresser à quelques centimètres de moi. J'étais à la fois ahurie et assez excitée par la situation.

Les bruits se firent un peu plus forts, un peu plus prononcés, presque des bruits de douleur. Je n'arrivais pas à imaginer ce qu'elle faisait, et j'entendais des sons de succion qui m'apparaissaient curieux. Je n'osais pas bouger, la femme resta au moins une quinzaine de minutes avant d'exploser dans un râle qui me laissa pantelante d'envie. J'entrouvrais ma porte pour voir de qui il s'agissait au moment où elle sortait. Sciée, je découvrit qu'il s'agissait de Sophie, mais encore plus sidérée de voir ce qu'elle tenait dans la main : une bouteille de coca cola maculée de taches marron qu'elle allait nettoyer au robinet!

Je ne pus me retenir et jaillit de ma cabine en l'apostrophant. Elle se figea, livide, les mains tremblantes, cherchant désespérément une réponse appropriée. Elle, à la répartie si facile surtout pour me mettre en boîte, n'avait plus rien à dire!

« Oh s'il te plaît ne dis rien à personne, je croyais être seule implora-t-elle

- Tu ne veux que je dise rien de quoi Sophie? Je jouissais de la situation et était bien décidée à savourer ma vengeance.

- De ce que j'ai fait dans les toilettes, tu as tout vu n'est ce pas?

- Oui, tout. Je mentis, mais elle s'enfermait toute seule dans son angoisse.

- S'il te plaît qu'est ce que tu veux pour ne rien dire? »

C'est elle-même qui ouvrit la faille qui allait l'engloutir. Je n'avais pas songé à grand-chose et j'étais encore sous le choc de la découverte et du dégoût, mais Sophie me donnait envie de continuer ce jeu. Je me découvrais perverse, et j'exultais, je crois bien que je n'avais jamais connu un moment plus extatique dans ma vie. Je pris un sachet plastique pour protection périodique et lui demandais de glisser la bouteille de coca dedans. Je la lui rendrais lorsqu'elle m'aurait écrit, de sa blanche main et non sur l'ordinateur, la description de tout ce qu'elle avait fait. Elle devrait signer cette description en indiquant qu'elle ferait tout ce que je désire pour que cela ne s'apprenne jamais. Je ne doutais pas une seconde maintenant de la tenir, car une simple rumeur aurait suffit à la renvoyer, et là j'avais la bouteille de coca. Sophie sortit des toilettes totalement abattue, je la comprenais, mais je n'avais aucune pitié!

A peine une heure après Sophie vint me voir dans mon bureau. Elle voulu me parler à part, mais je l'obligeais à discuter avec moi à demi-mot avec mes collègues à côté, qui à vrai dire n'écoutaient pas! Elle me remit un document de 3 pages me décrivant dans le détail tout ce qu'elle avait fait, j'étais un peu surprise. Pourquoi agissait elle ainsi? Je pensais qu'elle essaierait de reprendre de sa superbe, mais j'avais l'impression de voir une autre Sophie, paniquée, inquiète, fébrile, bien loin de la superbe poupée Barbie qui affolait tous les hommes. Elle me demanda d'une petite voix si cela me convenait. Cette voix me provoqua une onde de plaisir. J'adorais voir ainsi Sophie, nous n'étions pas prêtes d'arrêter de jouer.

Je lui répondis doucement que non, que je désirais qu'elle me ramène son soutien-gorge des toilettes, qu'une salope comme elle devait avoir les seins libres. Elle me regarda surprise. Je n'étais pas très sure de moi, je dois le dire, l'assurance vint bien après, mais je soutins son regard, et elle baissa le sien la première, et se rendit aux toilettes. La voir arriver avec ses gros seins ballotants sous son chemisier, essayant de cacher son soutien-gorge dans les mains était très excitant. C'est moi maintenant qui avait envie de me caresser. C'était tellement nouveau. Je me souvenais d'une astrologue qui m'avait dit que j'avais le goût du pouvoir. Je n'y avais pas cru, mais là je me rendais compte que j'adorais cela.

*****

Le lendemain matin ma présentation fut plus qu'une réussite. J'étais tellement bien que je réussis à convaincre tout mon auditoire du bien fondé de mes recommandations, et je reçus même les félicitations du directeur marketing ce qui était rarissime. Auréolée de ce premier succès, je passais prendre Sophie dans son bureau qui me suivit sans mot dire. Nous descendîmes au sous-sol, à la cafétéria, j'avais envie de discuter avec elle.

« Alors quoi de neuf Sophie?

- Ecoute Lydie, tu sais je n'ai pas dormi de la nuit à cause d'hier. Tu me jures que tu ne diras rien?

- Oui, bien sur, je ne dirais rien, mais seulement si tu fais ce que je te demande?

- Qu'est ce que tu veux encore? Je n'aurais jamais du t'écrire ce papier, c'était ta parole contre la mienne, mais maintenant...

- Je suis bien d'accord, maintenant tu es à moi, toute à moi. Et pour commencer, va enlever ce soutien gorge, je t'ai déjà dit que les salopes comme toi n'en avaient pas besoin. De culotte non plus, allez zou, va aux toilettes et ramène moi tout cela. »

Elle rougit, mais mon ton était nettement plus assuré qu'hier, c'est fou comme une situation peut s'inverser. Parce que si hier je jouais, ce matin là, je ne jouais plus du tout, et elle le sentit. Sans protester elle alla se dévêtir et me ramena docilement ses sous-vêtements. C'était excitant de deviner que sous sa jupe elle était nue, même si la jupe était bien trop longue pour s'en apercevoir.

Comme nous étions tranquilles, je lui demandais de venir près de moi. Je pris ses seins au travers de son pull, ils étaient incroyablement lourds. Il faut dire que les miens sont très modestes. Elle ne protesta pas, mit ses bras dans le dos, ce qui me plut beaucoup, elle apprenait vite, la garce. Je pinçais un peu ses mamelons pour les faire ressortir. Mais tandis que mes doigts les pinçaient, Sophie ferma ses yeux et sa bouche ne pu retenir un râle. Elle aimait vraiment cela, mais qu'était ce donc que cette salope!

Je pressais alors plus fort, cherchant à lui faire mal. Comme je n'y arrivais pas, je passais mes mains sous son pull, un peu hésitante. Je n'avais jamais touché une autre femme, non que l'envie n'ait jamais pointé, mais je n'en avais jamais eu l'occasion. La sensation de douceur et de chaleur me plut vraiment. Je pensais qu'elle allait refuser, mais non, elle restait là, les bras dans le dos, à attendre. Je pris ses lourds seins à pleine main, c'était très agréable comme sensation. Ils étaient un peu bas, probablement du à leur poids. Je les serrais dans mes mains trop petites pour les entourer complètement. Sa respiration s'accéléra, mais rien d'autre ne frémit. J'avais envie de provoquer une réaction, mes doigts trouvèrent ses mamelons déjà bien érigés, mes ongles s'incrustèrent dans la peau sensible et pressèrent. La douleur que j'imaginais vive et acérée lui fit ouvrir les yeux de surprise, elle chercha mon regard, la respiration coupée. Le plaisir qu'elle y lut sembla la surprendre, mais aussi la rassurer, elle se laissa aller, sans plus réagir alors que je pressais de toutes mes forces. Si j'avais subi cela, je lui aurais sans doute envoyé mon poing dans la figure. Mais Sophie était vraiment une salope, elle aimait cela. Je me demandais ce que je pourrais faire pour la surprendre, je manquais encore pas mal d'imagination.

« Je veux qu'à partir d'aujourd'hui tu viennes travailler sans culotte ni soutien gorge. S'il fait trop froid tu ne mets pas des collants mais des bas auto-fixants. C'est compris?

- Oui je comprends.

- Oui qui?

- Oui Lydie

- Super, j'espère que tu as compris maintenant? Qu'est ce que tu dis pour le plaisir que je viens de te donner.

- Merci Lydie

- Tu apprends vite ma salope. Je ne voudrais pas que tu oublies tout pendant le week end alors je vais te donner des devoirs.

- Oui? Elle était surprise et un peu inquiète.

- Tu as un petit copain?

- Oui Lydie, j'ai un ami, mais nous n'habitons pas encore ensemble.

- Bien alors ce week-end, tu ne le vois pas. Je veux que tu me rédiges en détail l'histoire de ta vie, surtout le côté sexuel. Je veux tout savoir. Si j'apprenais à l'avenir un seul détail sur lequel tu m'aurais menti, ou que tu aurais omis, tu peux dire adieu à ta superbe carrière.

- Bien Lydie, je le ferais alors.

- De ta blanche main toujours. Ensuite, comme tu aimes bien te remplir avec des objets, je veux que lundi matin tu m'apportes une cassette où tu te seras filmée. J'exige que tu t'enfonces 10 objets différents dans le cul, au moins de la taille de la bouteille de coca. Je veux qu'on voie bien les objets rentrer, ta tête aussi, qu'on entende tes cris. Puis après tu prendras les deux plus gros, tu t'enfonceras un dans le cul et un dans le sexe, et tu te caresses ainsi devant la caméra et que tu te fasses jouir. »

Sophie était livide. Je mourrais d'envie de soulever sa jupe pour savoir ce qu'elle en pensait vraiment, si elle était mouillée comme moi, ou au contraire sèche et terrorisée. Elle n'avait pas le matériel, mais je lui dis de se débrouiller, que je ne voulais rien savoir. Soit j'avais la cassette sur mon bureau à 9h du matin, soit ce n'était pas la peine qu'elle vienne travailler. Je n'avais pas réfléchi, mais j'étais assez contente de mon effet. La seule chose qui me frustrait était ce week-end sans ce nouveau et magnifique jouet qui s'était donné à moi!

******

Le week-end fut plein d'émotions pour moi. J'imaginais Sophie dans ses affres, sans être sure qu'elle m'obéisse. Je savais que je ne ferais rien dans ce cas, aussi parce que j'avais peur d'être virée en même temps, et moi j'aurais bien plus de mal que Sophie à me recaser. Mais cela, le savait elle? Sans doute était elle un peu perdue, ne serait ce que pour m'avoir écrit de façon aussi crue et un peu naïve tout ce qu'elle avait fait dans les toilettes. S'ouvrant de ses doigts, avant de se défoncer avec la petite bouteille, d'abord en l'introduisant par le goulot, puis par le cul. Cela devait faire un moment qu'elle s'entraînait parce que le diamètre était quand même impressionnant même si la bouteille de coca était du plus petit modèle. Elle l'avait achetée au distributeur à l'étage. Je passais deux jours fiévreux à imaginer tout ce que je pourrais lui infliger, les plaisirs infinis que je prendrais. Je déclenchais des spasmes orgasmiques inconnus qui me rendaient encore plus folle de désir, et pleine d'une violence inconnue, mais dont je ne doutais pas que Sophie ferait les frais.

Je ne dormis pas dans la nuit, et je tournais en rond aussi longtemps que cela m'était humainement possible. Je ne voulais pas arriver avant elle, et je désirais avoir la surprise de ce que je découvrirais sur mon bureau. J'avais également une pensée sadique pour ma collègue, paniquée à l'idée que la cassette qu'elle aurait sûrement déposée, j'en étais sure maintenant, puisse être subtilisée par quelqu'un d'autre. Je poussais la porte de mon bureau le cœur battant, n'osant pas regarder. Je savais qu'une partie de ma vie se jouait à ce moment. Si la cassette n'y était pas, je retournais dans mon insignifiance. Sinon, le monde était à moi.

Le souffle coupé, j'abaissais mon regard. La cassette était là. Une enveloppe blanche aussi, elle devait contenir la description de sa vie. Un petit paquet cadeau accompagnait le tout, et cela me surprenait. Le cœur battant je m'assis, ne sachant par quoi commencer. La cassette bien sur, j'avais tant imaginé, mais je n'osais pas, pas ici, même si de nombreuses salles de réunion étaient équipées. Je ne m'étais pas même posé la question puisque je n'avais pas de magnétoscopes chez moi. J'ouvris le petit paquet, il contenait des chocolats, avec une carte de visite sur laquelle Sophie avait juste inscrit : Merci pour le silence. Son attention me donna une décharge dans l'estomac, j'étais très excitée. J'ouvris son courrier :

« Chère Lydie,

Comme vous me l'avez demandé, je vous écris ici un court résumé de ma vie qui n'a rien de bien passionnant. Je me suis mise nue et à genoux pour l'écrire, j'ai pensé que cela pourrait vous plaire. Ce poste est si important pour moi, que je ferais tout ce que bon vous semblera. J'espère que le vouvoiement vous plaît.

Je suis la fille d'un couple de maraîchers du sud-ouest. Mes parents sont très aisés et j'ai toujours vécu dans la facilité et l'opulence, même s'ils étaient très sévères avec moi, leur fille unique. Très tôt j'ai acquis une certaine indépendance ce qui leur permettait de partir en vacances pendant les longs mois d'hiver où l'activité est ralentie, et ce malgré mes études au collège. J'ai toujours eu beaucoup de facilité, et je n'ai eu aucun souci ni pour le bac, ni pour HEC que j'ai intégré quand même après avoir redoublé. Les 3 années à l'école ont été merveilleuses, j'ai rencontré plein de gens passionnants et fait beaucoup de découvertes. Ce job est mon premier job, mais je veux prouver à mes parents de quoi je suis capable, et gagner ma vie encore mieux qu'eux.

Sexuellement, je crois que je suis normale. J'aime beaucoup me caresser et ce depuis l'âge de 7 ans au moins, avant je ne me souviens pas. Mais comme c'était un peu toujours la même chose, j'ai aimé varier les plaisirs, avec des objets, ou en jouant avec différentes choses, comme les élastiques autour de mes seins. C'est délicieux. J'ai pris l'habitude de me pénétrer de plus en plus toute seule, avec divers objets, et parfois même d'aller à l'école avec. Je me sens tellement bien ainsi. J'ai eu mon premier rapport sexuel avec un garçon nous devions avoir un peu moins de 12 ans. Nous étions en 5ème, et j'ai trouvé l'expérience assez décevante, mes plaisirs solitaires étaient bien plus productifs. Et mon imagination plus prolifique.

Comme vous m'avez demandé de tout vous dire, je dois vous avouer avoir pris un grand plaisir quand vous m'avez prise à la cafétéria. J'en suis honteuse c'est vrai. Mais j'ai aussi réalisé que le seul homme qui m'a vraiment donné du plaisir était très brutal avec moi. Il avait un sexe énorme qui me faisait terriblement mal, mais c'est avec lui que j'ai eu mes seuls vrais orgasmes. Je ne sais pas pourquoi j'associe les deux.

J'espère n'avoir rien oublié, mais vous pouvez voir que cela ne présente pas un grand intérêt. J'ai eu beaucoup de mal avec la cassette que vous m'avez demandée. C'était particulièrement humiliant. Je me suis regardée ensuite pour vérifier que tout allait bien et je crois avoir suivi vos instructions.

Merci d'avoir gardé le silence, je vous en serais toujours reconnaissante. Je deviens folle lorsque le besoin d'être ainsi prise m'envahit, et je ne sais me retenir.

Sophie. »

Elle l'avait fait. La cassette et tout, et tout. Je me sentais grisée mais aussi un peu dépassée par les évènements. Cela me prenait la tête grave, et j'avais un travail du tonnerre. Je commençais à me demander si elle n'avait pas provoqué cette situation tant elle semblait s'y complaire. Mais non, cela mettait trop en danger sa carrière. Je laissais cela dans un tiroir, voulant relire la lettre à tête reposée. A l'heure du déjeuner, nous nous regroupions toujours à une dizaine. Sophie vint me chercher, j'étais seule dans mon bureau.

« Bonjour Lydie, comment allez vous?

- Tu me tutoies au bureau s'il te plaît? Elle était fébrile.

- Pardon. Comment vas-tu? Tu viens déjeuner avec nous?

- Non je reste, j'ai une recommandation à terminer.

- Est-ce que cela vous a plus? Elle était indécise?

- Oui Sophie, cela m'a beaucoup plus. Je dois dire que tu me plais beaucoup. Avec la cassette et ton courrier, je peux vraiment faire de toi ce que je veux. Tu es prise.

- Oui Lydie, mais vous ne me ferez rien, n'est ce pas? Elle était devenue blanche, ses mains très serrées.

- Montre moi tes fesses et tes seins! Ma voix était coupante, j'en étais moi-même surprise et Sophie sursauta »

Elle obtempéra en fermant la porte, soulevant sa jupe et me montrant ses fesses comme demandé. En se retournant, elle dégrafa son corsage et me montrant ses seins. J'en avais très envie, mais là c'était trop dangereux. Je lui demandais de me remontrer ses fesses qu'elle avait bien fermes quoique très larges. Je ne l'aurais pas soupçonné tellement elle paraissait fine. En la faisant pivoter je remarquais que son sexe était épilé très en maillot, il ne restait qu'une étroite bande. C'était joli. Même si je n'avais jamais trouvé un sexe féminin très joli. Mais la bande faisait comme une grande flèche lumineuse pointant son bout effilé vers le clitoris de la jeune fille à ma merci. Je résistais vu le lieu, et puis je ne savais pas bien quoi en faire. Une idée surgit :

« Tu as un magnétoscope chez toi?

- Oui j'en ai un

- Super, ce soir on va regarder ta cassette ensemble

- Euh! Oui d'accord.

- Débrouille toi pour partir un peu plus tôt, je serais à 21h chez toi, et je veux que tu m'y attendes en ayant préparé ma venue. Je te laisse décider, mais j'ai envie d'être surprise. Tu as compris?

- Oui Lydie, je me débrouillerais. »

L'après midi serait encore longue, mais surtout pour Sophie. J'avais l'impression qu'un pan entier de ma vie se déchirait. Je ne me rendais pas compte à quel point la transformation était encore plus frappante pour Sophie. Je manquais de discernement pour me rendre compte que le pouvoir que j'avais sur elle tenait peu au chantage que j'avais exercé.

******

J'étais repassée chez moi après le boulot, me changer, mais surtout prendre une douche. Malgré l'air conditionné de la tour, il faisait chaud et lourd, et j'avais envie d'être fraîche. J'avais ramené la cassette comme s'il s'agissait d'un trésor et j'étais impatiente de la voir, mais aussi de retrouver Sophie. Mon cœur battait la chamade. Je ne me sentais plus si sure de moi. Mais aussi une fébrilité un peu nouvelle de ce jeu que j'avais mis en place. Sophie m'avait complexée, je la trouvais si jolie. Je me demandais sur le pas de sa porte si elle ne m'attirait pas aussi. Jamais une femme ne m'avait fait vraiment bondir le cœur comme cela. Mais la situation devait aussi y être pour beaucoup. La porte était juste poussée, j'entrais sans sonner.

Sophie vivait dans un grand deux pièces, il devait faire au moins le double de mon studio. Dans le salon meublé de fauteuils en cuir, elle avait disposé de multiples petites bougies blanches et rouges, alternées, éclairant la pièce d'un halo dansant, c'était assez féerique et envoûtant avec l'odeur de l'encens qui flottait et la musique douce en fond sonore. Sophie était au milieu de la pièce, à genoux, nue, la tête baissée, les mains posées paume vers le plafond sur les genoux. La lumière jouait avec la blondeur de ses cheveux et le satiné de sa peau. C'est vrai que sa peau était si douce. Un peu intimidée et me demandant ce que je devais faire, je la regardais en détail, m'imprégnant de ce corps qui semblait vouloir se donner à moi.

Je m'approchais près d'elle et lui pris le visage dans mes mains. Je la félicitais pour sa préparation qui me plaisait beaucoup, elle aussi me plaisait beaucoup. J'hésitais entre le film et d'autres plaisirs qu'elle suscitait en moi. J'optais pour le film, cela sera encore plus excitant ensuite. Elle prit la parole, me disant qu'elle avait préparé un apéritif si je voulais. Je m'installais dans le fauteuil en cuir très confortable. Elle m'apporta un plateau avec un verre et des noix de cajou, et resta à genoux à attendre. D'une voix plus forte et ferme que je n'aurais pensé, je lui ordonnais de mettre la cassette dans le magnétoscope et de venir la regarder assise à mes pieds avec moi.

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