La vie de Sophie Fin

Informations sur Récit
La fusion s'intensifie
5k mots
4.71
5.6k
2
Récit n'a pas de balises

Partie 3 de la série de 3 pièces

Actualisé 06/11/2023
Créé 06/07/2022
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici
meo75
meo75
61 Admirateurs

Si la soumission de Sophie qui était prête à éclore se mit en place tout de suite, il me fallut du temps et de la patience de sa part pour que j'assume totalement la part dominante qui était en moi. Je gardais au fond cet à priori que la domination était plus masculine, or je désirais garder toute ma féminité. Notre relation se mit en place progressivement. Si ces premiers jours furent essentiellement sexuels, la dimension intime prit rapidement le pas. Il devint évident pour moi, alors que cela l'était depuis le début pour Sophie, que nous étions faites l'une pour l'autre, quels que soient nos futurs parcours. Nous nous installâmes dans un grand appartement que nos salaires nous permettaient de nous offrir, avec chacune notre chambre. J'avais décidé de cet arrangement pour pouvoir garder mon autonomie si je le désirais. Sophie en fut abattue, mais se rassura à l'usage de passer le plus clair de ses nuits au pied de mon lit, même si sa présence à mes côtés me manquait souvent.

A la boîte, notre relation s'exprimait sous la forme d'une amitié qui apparut vite indéfectible. Nous étions toutes les deux colocataires et au lieu d'attiser les rumeurs, cette proximité générait au contraire beaucoup d'envie. Notre relation s'épanouissait de jour en jour et je décidais de pousser un peu plus loin mon emprise sur Sophie.

Charles-Henri était le directeur général de la seconde plus grande agence française de publicité. J'avais travaillé avec ses équipes sur l'élaboration d'une campagne pour les nouveaux produits que nous voulions lancer. Ma chef de produit m'avait laissée en première ligne, peu à l'aise avec ce monde de la publicité, et j'avais multiplié les réunions de travail avec l'agence. J'étais plus qu'impliquée puisqu'une grande partie du projet était de mon fait. Le travail avec l'agence était vraiment fascinant et intéressant. Les publicitaires faisaient tout pour nous en mettre plein la vue, mais je ne perdais pas vraiment l'objectif de mon travail et je les faisais travailler d'arrachepied.

J'étais assez flattée de l'écoute que Charles Henri avait de mes suggestions dans les quelques réunions cruciales auxquelles il assistait.

Peu après la validation du film, je fus invitée comme toute l'équipe à une avant-première de film, procédé classique des agences de publicité pour faire des public-relations. Après la projection, Charles Henri me surprit en me proposant de prendre un verre dans un bar privé pas loin de la salle, il avait envie de discuter avec moi. J'étais jeune et pas naïve, et je savais très bien quelles discussions il voulait mener. Il devint mon amant ce soir-là, et pour quelques semaines. Il était très assidu. Je ne savais pas comment il faisait avec sa famille, mais nous le voyions débarquer parfois le soir et souvent le week-end.

Comme tous les hommes, il s'interrogeait sur notre cohabitation, imaginant plein de trucs cochons, sans savoir qu'il était bien en dessous de la réalité. Je n'avais accepté la relation que pour tester Sophie. Comment réagirait elle à la présence d'une autre personne dans ma vie? Serait-elle jalouse, décontenancée, furieuse? Je n'étais pas prête à la perdre aussi à la moindre révolte de sa part Charles Henri n'aurait été qu'un souvenir, médiocre par ailleurs.

Cette fois ci comme dans les autres cas, elle ne dit rien, accepta les choses et se plia à toutes mes demandes. Elle n'approuvait ni ne désapprouvait, j'étais sa maîtresse, je faisais ce que bon me semblait. Il est vrai que je faisais tout pour la rassurer. Je me demandais déjà si elle réagirait de la même façon s'il s'était agi d'une femme, ou d'une esclave? Mais je n'avais envie ni de l'une, ni de l'autre, alors qu'un homme dans mon lit était assez plaisant.

Pour donner le change, j'expliquais que Sophie avait un amour, qu'elle voyait rarement. Il était inconcevable que si jolie elle ne fût pas prise nuit et jour. Nous nous amusions beaucoup aux dépends de Charles Henri, en construisant des absences fictives de mon bel amour. La première fois je l'immobilisais dans sa chambre, en croix sur son lit, avec de quoi ne pas s'ennuyer en terme de contraintes et de sévices. J'adorais l'idée de la savoir juste à côté, et je m'absentais parfois pour lui donner une caresse et lui dire combien je pensais à elle.

La fois suivante j'avais envie de pousser la perversité plus loin, et j'installais Sophie, avant l'arrivée de mon amant occasionnel, bien entravée, au fond d'un placard de la chambre. Je la savais à quelques mètres de moi, je sentais presque son souffle. Cependant la chaleur dans le placard était telle que je ne renouvelais pas l'expérience. La fois d'après, beaucoup plus perversement, j'immobilisais Sophie sous mon lit. Je voulais qu'elle entende et qu'elle sache tout ce qui se passait, nos conversations, ce que je lui demandais, ce que lui pensais m'imposer, alors que je ne l'acceptais que par jeu. Il est vrai que grâce à mon esclave j'avais fait quelques progrès dans l'étendue de mes pratiques sexuelles.

J'étais pleinement heureuse, à pouvoir jouer avec Sophie à des jeux de petite fille, à la contrôler pleinement. Je n'avais d'yeux que pour sa beauté, et à force de me répéter qu'elle me trouvait belle, je me transformais moi-même. Le regard des hommes était édifiant. Celui des femmes aussi, mais je ne savais pas comment le décrypter. Le dessein d'un homme est évident, puisque c'est toujours le même, mais celui d'une femme?

Un samedi de charrette ce fut le drame. Je travaillais à la boîte lorsque je reçu un appel de Sophie en pleurs. Sans réfléchir je rentrais au plus vite, paniquée. Que Sophie pleure, en dehors des pleurs que je lui occasionnais avec sadisme, me tordait les tripes. Je me sentais une âme de lionne à qui on a touché ses petits en rentrant chez nous.

Ma belle amante était affalée par terre dans l'entrée, guettant mes pas. Ses pleurs redoublaient tandis qu'elle essayait de me raconter ce qui lui arrivait. Je remarquais de vilaines ecchymoses autour des yeux. Je l'allongeais sur le lit, la massais doucement, attendant que sa respiration se calme. J'appris alors le fin mot de l'histoire. Charles Henri ignorant que je travaillais était venu à l'improviste. Sophie lui avait ouvert, nue comme toujours, et n'ayant pas d'instructions de ma part était restée ainsi devant lui sans savoir quoi faire. Il s'était alors approché et lui avait dit qu'il avait très envie d'elle. Sophie se serait laissée faire si elle avait pensé que c'était mon envie, mais elle avait senti tout de suite que ce n'était pas le cas. Il ne connaissait rien de notre relation, et elle avait refusé. Ce qui avait suivi était hélas bien trop banal. J'étais révoltée, folle de rage. J'étais encore plus irritée de voir Sophie qui voulait s'excuser, alors que ce n'était que la victime. Il allait me le payer et très cher. Pas de doutes.

Je l'appelais sur son portable

« Hello Lydie, comment vas-tu?

- Où es-tu? ma voix était glaciale. Comment pouvait-il garder ce ton badin après la monstruosité qu'il avait faite. Les hommes ne semblaient jamais mesurer à quel point un viol était un acte barbare et inexcusable.

- Au stade, pourquoi me demandes tu cela?

- Pour calculer ton trajet. Tu as 30 minutes pour sonner à la porte. A la 31ème nous sommes au poste de police.

- Attends, attends, comment cela? Elle était d'accord, elle m'a ouvert nue.

- Elle était d'accord, les coups sur son visage tu vas expliquer cela comment? Le déchirement de son sexe aussi? Là je bluffais parce que c'était moi qui était responsable de ce déchirement, tout comme des bleus que Sophie avaient sur les fesses et le dos mais que dans sa brutalité il n'avait pas vus.

- Ecoute on va pas en faire une histoire, je m'excuse.

- Mais si on va faire une histoire, j'ai la déposition des voisins qui ont entendu des cris, j'ai Sophie qui est marquée de partout. Tu vas aller en prison pour quelques années, après tu te chercheras un job de chef de publicité au fond de la Corrèze et tu verras tes enfants une fois par an.

- Tu es sérieuse?

- Il te reste 28 minutes. Et je raccrochais. »

Sophie était soulagée de mon ton, de la rage froide qui montait en moi. Pour la première fois je la protégeais vraiment, elle pouvait se laisser aller. J'appelais mon médecin personnel, qui était devenu un ami, et qui accepta de passer le soir même constater les dégâts. Je pensais pouvoir le diriger vers ce qu'il devait voir et pas le reste. S'il s'amusait à retourner Sophie, j'aurais des réponses un peu embarrassantes à donner. Heureusement nous n'avions pas joué de façon trop excessive ces jours derniers.

Ce n'était plus le Charles Henri conquérant qui sonna à la porte. Je m'esquivais lorsqu'il voulut m'embrasser, le laissant encore plus décontenancé. Sans un mot je m'asseyais à côté de Sophie qui était enveloppée dans un peignoir en soie. Ses cocards étaient vraiment impressionnants et je compris que Charles Henri n'avait pas vraiment réalisé qu'il l'avait frappée ainsi. Je laissais le silence s'installer entre nous.

« Sophie, je suis vraiment désolé. Je n'aurais pas dû, je le reconnais.

- Très bien alors, voici un papier et un crayon et je veux que tu décrives exactement ce que tu as fait, sans omettre de détails. Je prenais les commandes.

- Mais si je fais cela, c'est une bombe que tu sortiras quand tu veux.

- Oui exactement, mais si tu préfères nous allons tous les trois au poste de police?

- Ecoute Lydie, on ne peut pas trouver un arrangement?

- Mais si Charles Henri, c'est exactement ce que nous faisons, tu rédiges cette confidence, de la façon la plus complète et détaillée. Je veux que ton récit soit le plus exact possible, si c'est trop édulcoré, notre arrangement ne tient pas.

- Lydie je ne peux pas faire cela.

- D'accord, je te comprends. Autant purger ta peine tout de suite. Allez Sophie tu t'habilles nous y allons. »

Je me levais. Je comprenais qu'il ne veuille pas, c'était bien trop dangereux et avec un bon avocat il s'en tirerait peut être. Peut être seulement car de nombreuses histoires circulaient à l'agence et je pensais qu'il avait d'autres choses à se reprocher qui risquaient de sortir. Mais il lâcha prise et se mit à écrire. Lui aussi, comme Sophie il y a quelques mois, soulageait sa conscience. Etonnant de le voir aussi assidu. J'étais très satisfaite, je l'envoyais en prison quand je voulais.

« Et maintenant? Charles Henri paraissait un peu soulagé. Pas pour longtemps.

- Eh bien dans quelques heures un médecin va l'examiner et nous faire un rapport, je vais prendre des photos comme cela nous aurons un superbe dossier si tu t'avisais de revenir en arrière.

- Mais qu'est-ce que tu veux de plus?

- Sache aussi que j'ai quelques cassettes de nos ébats à tous les deux, surtout ceux où tu me demandais les trucs qui t'excitaient tellement.

- Mais tu es une salope! Tu as tout manigancé! Et je ne te crois pas, montre-moi tes cassettes.

- Les cassettes, si tu veux, mais c'est long et à vrai dire assez ennuyeux, mais regarde dans l'enveloppe il y a quelques tirages. La qualité est assez nulle, mais bon on reconnaît bien tout. En tous cas ta femme, la baronne c'est cela, te reconnaîtra sans problème.

- Qu'est-ce que tu veux de moi? Charles Henri était abattu.

- Pour l'instant rien, et peut être jamais rien si tu as de la chance. Je veux juste que tu répares l'outrage que tu as fait subir à Sophie. Et que je n'entende jamais parler de la moindre aventure extraconjugale qui soit, sinon le dossier ressort.

- Comment dois-je réparer, je me suis déjà excusé et même confessé.

- Oui tu as raison, tu t'es confessé mais pour l'absolution, laisse-moi réfléchir... Tu fais un chèque de 20 000 Euros au nom de Sophie!

- Quoi! Mais c'est de l'extorsion de fonds! Du chantage, je vais te faire envoyer en prison.

- Mais non, juste une compensation, et en plus tu vas faire un mot pour expliquer que c'est une somme destinée à réparer ce que tu lui as fait.

- Mais je ne les ai pas sur mon compte!

- Tu fais le chèque, et lundi matin tu vas provisionner ton compte à la banque. Nous le déposons et s'il est sans provision, tu imagines l'engrenage... »

J'étais déçue. Ni la tête de Charles Henri, ni sa confession ne m'avait soulagée. J'étais toujours verte de rage. Sophie me regardait avec un mélange d'adoration et de crainte. Ma rage lui faisait peur, même si elle savait que c'était pour la protéger. Le reste du week-end fut plein d'une tendresse puérile que nous n'avions jamais connue, mais qui nous permis à toutes les deux de passer sur l'évènement.

Je me découvrais vraie femme de pouvoir et j'étais ravie de tenir Charles Henri dans mes rets. A vrai dire, j'étais un peu mal à l'aise avec le chèque de 20 000 Euros, l'argent ne rentrant pas dans mes désirs. J'estimais avoir déjà beaucoup de chance avec un travail qui me passionnait, je n'avais pas besoin d'extorquer de l'argent. Ce fut Sophie qui me poussa à donner ce chèque. Charles Henri n'avait pas rempli l'ordre, aussi nous y inscrivîmes Médecins du Monde et mirent le chèque sous enveloppe, avec le sentiment d'une bien belle action. C'était le début de mes dossiers, celui de Sophie ne comptait pas.

******

Nous connaissant mieux, nous affinions notre relation, à la fois en profondeur mais aussi en largeur. Je rattrapais rapidement mon retard sur Sophie dans l'expression de mes désirs et je la dressais réellement à se comporter comme je le souhaitais. Nous regrettions l'une comme l'autre le poids de notre travail, mais je sentais que cela nous permettait aussi de ne pas aller trop vite parfois. Je n'étais pas prête à traiter Sophie comme elle en rêvait, de façon aussi continue, mais aussi publique. Je désirais que tout ceci reste dans notre intimité, loin du regard de tous.

Nous nous étions coupées toutes deux de nos amis et de nos familles, ne voulant consacrer le rare temps disponible qu'à nous aimer, moi à l'éduquer, elle à me subir. Internet était d'une aide grandissante dans notre apprentissage, et je prenais plaisir à télécharger des centaines de photos. Nous les regardions ensemble, moins par plaisir voyeuriste que pour imaginer les futurs sévices de ma chienne préférée. Cara lui allait bien, et j'avais commencé à sonder mon notaire pour connaître la possibilité de changer son prénom officiel dans ce nouveau prénom qui nous plaisait et dans lequel elle se reconnaissait aujourd'hui. Il ne s'agissait pas que de symboliques pour nous.

J'avais beaucoup de mal à ne pas mélanger le travail et le plaisir. Comme ne pas contraindre Sophie lorsque nous allions à la boîte. Parfois je le faisais, mais cela restait l'exception. Je voulais qu'elle ait les moyens de réussir, même si pour elle cela ne semblait plus très important! Et la réussite nous souriait.

Grâce à la bienveillance de ma chef de produit, je m'illustrais rapidement et devint la nouvelle star du marketing. Cela n'avait certes pas que des avantages, mais à tout prendre, je préférais cette place. Sophie réussissait bien, mais de façon plus classique. Histoire de mettre tous les atouts de mon côté, j'avais également une aventure avec le directeur marketing marié, bon catholique, père de 5 enfants, et qui pouvait réaliser avec moi ses fantasmes les plus fous qui restaient malgré tout très sages.

Il mit un peu de temps à oser venir à la maison, sachant que je partageais mon appartement avec Sophie et qu'il ne voulait pas que cela se sache. Non seulement je pus lui garantir le silence de Sophie, mais je la fis également participer à une soirée mémorable, où je crus bien que son cœur allait lâcher. Sylvain était un très bel homme et je le respectais beaucoup, aussi je ne voulais pas trop le manipuler, même si mon naturel prenait souvent le dessus. Lorsqu'il vint un soir, il fut surpris que Sophie soit là, puisque la plupart du temps elle était attachée et parquée à un endroit ou à un autre de l'appartement.

Je lui proposais pour la soirée une expérience unique grâce à un médicament que nous avions testé avec Sophie lors de soirées et de concerts techno. C'était sans effet secondaire, et ce n'était pas à proprement parler une drogue, mais assez proche de l'effet jouissif de l'alcool, sans tous les inconvénients. Mais avec une perte de contrôle assez sympa. Pendant un concert de Cheb Mani, dans la liesse et la folie générale, Sophie s'était retrouvée sous ma grande jupe à me prodiguer un cunnilingus au vu et au su de tout le monde. Ce souvenir nous fait encore rire. Il eut un regard interrogateur vers Sophie, et je lui demandais si elle ne lui plaisait pas. C'est à cet instant et pour le reste de la nuit qu'il commença à suffoquer. Je n'ai encore rencontré aucun homme qui ne devienne fou à l'idée que nous lui fassions toutes les deux l'amour, et encore, sans savoir quelle perversité nous pouvions développer.

La techno était déjà assez forte, malgré le goût prononcé de Sylvain pour la musique classique, mais ce soir était notre soirée, il devrait suivre nos instructions! Le produit fit rapidement son effet, surtout sur Sophie qui était très réceptive. Elle vint se coller contre moi, pressant son bassin avec une force terrible, me répétant au rythme de la musique « bats moi, bats moi » ce qui me plongeait toujours dans un désir fou. Mais notre hôte et invité du jour devait avoir la primeur. Il nous regardait l'air hilare, il avait tout oublié de son éducation judéo chrétienne.

Nous fîmes l'amour comme des forcenés dans ma chambre, et nous nous amusâmes à l'attacher aux 4 coins de mon lit, pour pouvoir jouer de lui. Cela faisait longtemps que Sophie n'avait pas goûté à une autre personne que moi, en dehors de l'épisode malheureux de Charles Henri, et je guettais ce moment avec appréhension. Casserait-il la magie qui nous avait ensorcelées. J'étais en équilibre sur le visage de Sylvian qui me léchait tendrement le clitoris, je m'épilais maintenant comme Sophie, cette dernière venant s'empaler sur son sexe qui était d'une taille assez impressionnante. Elle posa le bout du sexe sur l'entrée de son anus et se laissa tomber plusieurs fois de suite, provoquant chaque fois un sursaut délicieux de Sylvain que je ressentais dans mon clitoris. S'enfonçant bien profondément en lui, Sophie m'entoura de ses bras me glissant au creux de l'oreille :

« Mon amour, je suis ta chienne, je ferais toujours ce qui te plaît. Il n'y a que toi, il n'y aura que toi. J'aimerais ne vivre que pour toi, t'attendre toute la journée, te subir, sentir dans mes chairs la douleur que tu m'auras faite subir. Je voudrais que le jour où je te lasses tu me tues, lentement, comme bon te semblera. Si tu savais comme je suis à toi »

J'étais plus que rassurée. Je mordais à pleines dents ses seins, lui arrachant des petits cris entre le plaisir et la douleur, frange incertaine dans laquelle je la maintenais en permanence.

Sylvain parti, encore à moitié halluciné, je terminais la soirée en accrochant Sophie en croix sur son lit, sur le dos. Je pris la badine et striais son corps de toutes mes forces, la faisant rugir à chaque coup, ne m'arrêtant pas à ses sanglots et à ses regards suppliants, lacérant son pubis comme ses seins, n'épargnant ni les bras, ni les jambes, mais seulement son visage, et encore cela me démangeait. Epuisée je m'abattis sur elle pour l'embrasser et la caresser et lui offrir un orgasme qui nous laissa pantelante. J'avais envie de la dilater pour la nuit, mais le sommeil m'attrapa avant que je puisse mettre mon plan à exécution.

Le lendemain, je voyais Sylvain pour mon évaluation annuelle, cela tombait bien! Avant qu'il commence, je lui intimais l'ordre de ne parler à personne de notre relation avec Sophie. Il était inutile que lui je le menace, il comprenait très bien. Je n'avais guère de crainte, mais je préfère toujours que les choses soient très claires. Une surprise de taille m'attendait. Sylvain me nommait chef de produit, ce qui allait faire de moi la chef de produit la plus rapide de l'histoire de la société. Et pour m'épauler, Sophie travaillerait avec moi en tant qu'assistante senior, ayant encore besoin d'un peu d'expérience. Il était simplement interrogatif de savoir si nous pourrions travailler ensemble compte tenu de nos relations.

meo75
meo75
61 Admirateurs
12