La Saga de Sara P. 01

« Mais moi et ta fille faisons partie de la populace, ma petite salope. » Lui répondit Sara avec le sourire, s'approchant d'elle et lui donnant un court baiser sur la bouche. « Allons-y, » continua-t-elle avec une petite tape sur la fesse proéminente de la femme.

Le court trajet en voiture vers la demeure de Sara se passa comme un jeu. Sara était de si bonne humeur qu'elle n'arrêtait pas de chatouiller la femme, de lui pincer les mamelons nus sous son t-shirt ou d'essayer de faire entrer sa main dans son jogging. Le tout au milieu de leurs rires respectifs. La femme ne pouvait ne pas se demander par quelle magie cette jeune belle fille heureuse, tendre et enjouée pouvait se métamorphoser en un clin d'œil en un être sévère, exigeant et dominateur, capable de la discipliner pour la moindre petite incartade. « Ça restera un mystère pour moi, » pensa-t-elle.

Quand elles entrèrent encore riantes dans la maison de Sara, leur bonheur contamina instantanément la camarade de Sara et la sortit de son attente maussade. Elle n'aimait rien au monde que de voir son amie et amante de bonne humeur et appréhendait ses moments de spleen ou de colère.

« Oh ma chérie. » Lui dit Sara. « J'ai eu une telle belle soirée avec ta maman. On a eu une telle conversation qu'on est toute les deux au septième ciel. Mais un peu fatiguée. N'est-ce pas ma chérie? » Continua-elle se tournant vers la mère.

« Oui, oui. Absolument Sara, » répondit la femme un peu embarrassée par l'allusion, mais avec un sourire radieux.

« Vous avez parlé de moi, j'espère. » Demanda la jeune fille avec un sourire sincère, mais remarquant que sa mère, comme Sara, ne portait pas de soutien-gorge, se demandait intérieurement pourquoi.

« Oui, entre-autre. J'ai dit à ta maman que tu ne t'es pas bien comportée aujourd'hui et que j'ai dû te donner une fessée. Elle a approuvé, bien évidemment. »

La jeune fille baissa les yeux honteusement, tandis que sa mère sentait que sa cyprine lui coulait le long des cuisses à l'évocation de sa fille se faisant fesser par son camarade. La mère n'a jamais osé contesté aucune des punitions de Sara ou prendre la défense de sa fille.

« Bonne nuit mes chéries, » dit Sara, prenant tour à tour la mère et sa fille entre ses bras. « Merci à toutes les deux pour cette merveilleuse soirée. »

Sur le trajet du retour, et alors que sa mère ne cessait de parler dressant des lauriers à la gentillesse et la disponibilité de Sara, la jeune fille se demandait, silencieuse et soucieuse, pourquoi elle avait senti une forte odeur de sexe émanant de tout le corps de Sara alors que celle-ci avait pris une douche avant de la quitter vers chez-elle.