La guerre des deux frères - Partie 05

BÊTA PUBLIQUE

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- Tes tarifs seront les miens, glissa-t-il dans son oreille. Appelle-moi.

Elle réalisa alors que l'inconnu pensait qu'elle était une prostituée payée par le commissaire et elle voulut le gifler avant de se rappeler de sa tenue et du fait que cette nouvelle humiliation n'était pas pire que les précédentes.

Un visage radieux sur le visage, Pavon la précédait dans le couloir jusqu'à la porte d'un des appartements. Dès qu'ils furent rentrés, le commissaire se rua sur la jeune fille qui pouvait sentir parfaitement la force de son érection.

- J'attends ça depuis le soir où tu m'as fait jouir avec ta bouche, murmura-t-il. Je vais te faire exploser ma petite.

Par réflexe, elle voulut le repousser, éviter de ne devenir sa totalement sa chose mais elle n'avait pas assez de force pour s'opposer à cet homme massif. Il força à se retourner et à se pencher en avant. Dans cette position, elle lui donnait l'accès à ses deux orifices et le commissaire ne se priva pas d'en profiter. Il plongea une main exploratoire dans son vagin et commença à la limer doucement avec trois doigts. Bloquée dans sa position par la main gauche du commissaire pressée contre son cou, Caroline ne pouvait que subir cette pénétration digitale en serrant les dents alors qu'une chaleur qu'elle commençait à connaître montait dans son bas ventre. Cependant, elle découvrit une sensation nouvelle et peu agréable quand le commissaire plongea son pouce dans son anus. Elle poussa un cri mais de nouveau la main ferme de Pavon la maintint dans sa position penchée.

- Bouge pas, salope, grogna-t-il. Laisse-toi faire! De toute manière, si tu as deux trous, c'est bien pour qu'ils servent tous les deux.

Obéissante, elle ferma les yeux en le laissant continuer à limer ses deux orifices avec ses doigts. Après de longues minutes, Pavon se redressa et se pencha vers le visage de Caroline.

- Tiens, fit-il en tendant les doigts vers la bouche de la jeune fille. Suce le fruit de ton plaisir.

Les yeux toujours fermés, Caroline tendit la langue pour goûter au liquide visqueux qui imbibait les gros doigts du commissaire.

- C'est bien, la complimenta-t-il. Lèche comme la bonne petite chienne que tu es.

Il finit retira sa main et elle entendit le bruit significatif d'une braguette qu'on dézippait. Il ne fallut que quelques secondes pour qu'elle sente une pression contre son vagin. Il lui expédia une claque sonore sur sa fesse droite pour l'inciter à écarter encore plus les cuisses. Profitant de l'accès ainsi facilité, il força l'entrée de son antre d'amour afin de la posséder totalement. Bien que prévenue par les préliminaires, Caroline ne peut s'empêcher de crier sous l'effet de la soudaine douleur que cette pénétration brutale provoquait en elle. Sans se soucier de cette réaction, Pavon entreprit alors de besogner la jeune fille à coup de grand coup de butoir. Habitué à des relations avec de jeunes gens puissants mais aussi très attentionnés, Caroline se sentit comme déchirée par la brutalité démontrée par le commissaire qui semblait ne penser qu'à une chose : son propre plaisir. Comprenant qu'elle ne pouvait qu'endurer en attendant la fin de ce calvaire, l'étudiante baissa la tête et prit appui contre le mur en haletant au rythme du limage qu'elle subissait. Le commissaire continua ainsi à la besogner pendant de longues minutes puis se figea une seconde avant de se retirer pour éjaculer sur les fesses fines de la jeune femme. Caroline reprit son souffle puis sentit un poids peser sur son dos indiquant que Pavon s'effondrait sur elle. Elle sentit la chaleur de son souffle contre son cou et elle abandonna toute résistance pour s'écrouler sur le sol, son lourd bagage toujours sur le dos.

Ils restèrent ainsi collés l'un à l'autre, le commissaire enroulant son bras droit autour de la poitrine de la jeune fille qui continuait à pleurnicher.

CHAPITRE 9

Corentin avançait avec détermination dans la nuit de la ville. Après quelques instants, il se figea et bifurqua dans une impasse peu éclairée. Il ne mit qu'une seconde pour repérer l'homme qui l'attendait déjà. Comme convenu, Paul Romero était venu au rendez-vous.

- Que veux-tu donc Lopes? Fit le petit voyou.

- Je veux que tu libères Clara.

Paul afficha un rictus mauvais.

- Je ne sais pas de quoi tu parles, mentit-il.

- Je n'ai pas le temps pour ce genre de simagrées. Je ne suis pas ici pour t'arracher des aveux quelconques mais pour négocier la libération de la fille.

- Admettons et pour quelle raison j'accepterais de lâcher le seul rempart qui me sépare encore de la mort?

- Parce que Djamila n'est plus un obstacle. Le procureur compte poursuivre Mirallas à ta place dès demain.

Paul n'afficha aucune surprise à cette nouvelle ce qui indiquait qu'il était déjà averti de l'évolution de la situation en sa faveur.

- Sauf que si la pute parle, je peux me retrouver dans la merde comme cette grande asperge de Mirallas.

Corentin glissa la main dans la poche de sa veste et, sur le qui-vive, Paul fit mine de plonger la main en direction de l'arme qu'il portait à son ceinturon. Corentin leva rapidement les mains pour indiquer qu'il ne comptait pas entamer les hostilités.

- Je veux juste te montrer l'un de mes arguments, reprit-il.

Dubitatif, Paul posa la main sur la crosse de son arme mais fit un geste de la tête pour autoriser le policier à saisir ce qu'il voulait. Corentin sortit alors une feuille de papier pliée en quatre et la tendit au voyou.

- Qu'est-ce que c'est? Demanda ce dernier.

- Une déclaration sur l'honneur. Djamila a signé ce papier dans lequel elle confirme les aveux de Simon et Riszard. Ce document n'a aucune valeur juridique mais il sera suffisant pour discréditer tout témoignage de Djamila contre toi.

Paul déplia le papier et le lut rapidement avant de reporter son regard vers Corentin.

- Très bien, disons que cette pute n'est plus un problème pour moi mais je ne vois pas pourquoi j'accepterais de te faire une fleur alors que cette petite conne ne m'est pas plus utile vivante que morte.

- Parce que sinon Gaétan sera automatiquement informé de tes nouvelles alliances.

- Et quelles alliances? Ricana le voyou.

- Commençons par celle qui fait que les Daemons sont devenus ta cheville ouvrière. Tu crois que le caïd aimerait savoir que tu lui as volé ses exécuteurs des hautes œuvres?

Paul grimaça mais devait reconnaître qu'il ne pouvait être surpris. Corentin était bien trop malin pour ne pas faire le lien entre les deux noirs morts dans la maison de la sœur de Djamila et lui. C'était inquiétant mais il pensait pouvoir négocier pour les Daemons trouvent un bouc émissaire qui assume à sa place.

- Et si cela ne suffit pas, rajouta Corentin, je l'avertirais aussi que tu t'es acoquiné avec Marien Corti.

Cette fois, Paul se figea de surprise. Une seule personne en dehors de lui-même était au courant de cette alliance de circonstances et il avait pleinement confiance en lui. De son côté, Marien était tout sauf bête et il n'aurait jamais pris le risque de révéler un accord qui les aurait immédiatement placé en tête de la liste noire de Gaétan.

- Tu bluffes, affirma-t-il en feignant l'indifférence. Tu ne sais rien et tu prêches le faux pour savoir le vrai.

- Je sais que ton grand ami Ryan s'est envolé hier soir à destination de Buenos Aires. Dans quel but? Je me demande. Pour avoir la réponse, je devrais sans doute demander à Marien puisque ce dernier a fait trois voyages en Argentine dans les mois qui ont précédé son arrivée à Lilleland et qu'il a appelé un de ses contacts sur place deux jours seulement avant de départ de Ryan. Je ne sais pas ce qu'il y a de si intéressant en Patagonie mais je pense que Gaétan trouvera le moyen de le découvrir plus vite que moi.

La maudite réputation d'ordinateur sur pattes de ce maudit portugais n'était pas surfaite et Paul envisagea alors la possibilité de se débarrasser de lui tout de suite mais la dernière chose dont il avait besoin c'était de voir l'unité Roux débouler dans les rues de la « cour des miracles » à la tête des troupes de choc de la police pour retrouver un de ses membres disparu.

- Admettons que j'accepte d'échanger la gamine contre ton silence, proposa-t-il. Qu'est-ce qui me dit que tu ne courras pas baver auprès de Gaétan dès que la petite sera en sécurité?

- Rien d'autre que ma parole mais contrairement à la tienne, j'y attache énormément de valeur.

Paul réfléchissait à toute vitesse, pesant le pour et le contre de toutes les options qui se présentaient à lui. Il devait éviter tout remous à un moment où il ramassait tous les as dont il allait avoir besoin dans sa partie de poker contre Gaétan.

- Marché conclu, lâcha-t-il finalement. La gamine sera devant ton commissariat avant la fin de la nuit. Ne savoure pas trop ta victoire, Lopes car je te jure que la prochaine fois que nos routes se croiseront, je te ferais la peau.

Corentin hocha simplement la tête comme s'il n'avait cure d'une telle menace et lui tourna le dos pour repartir vers la rue.

CHAPITRE 10

Le duo Thierry -- Christophe fut le premier averti du drame qui s'était déroulé durant la nuit et il ne leur fallut que 10 minutes pour se rendre sur les lieux.

La grande maison blanche était située un peu à l'extérieur de la ville, au sommet d'une plage privée de plusieurs centaines de mètres de larges et ses seuls voisins étaient les mouettes. Ceux qui vivaient en ce lieu appréciaient la solitude et venaient de payer chèrement cette lubie.

Un officier en tenue veillait à l'entrée du grand grillage et leur laissa le passage. Dans le grand parking circulaire, une bonne douzaine de voitures appartenant à différentes unités étaient déjà garées indiquant l'importance que les autorités accordaient à cet événement. Les deux policiers gravirent les grands escaliers blancs pour rejoindre l'officier qui les attendaient juste devant la grande baie vitrée.

- Messieurs, fit-il.

- Bonjour Stillman, répondit Thierry. Que s'est-il passé?

- Ce matin à 6h, la bonne est arrivée comme d'habitude et elle a eu la mauvaise surprise de les trouver tous les deux. D'après les apparences, il s'agirait d'un meurtre suivi d'un suicide. D'après « conchita », la dame aurait la cuisse légère. Je pense qu'elle a dû faire porter les cornes une fois de trop à son cher et tendre.

En même temps qu'ils parlaient, ils traversèrent le grand couloir qui menait au living room. La vue sur la mer au travers de la baie vitrée était impressionnante et les deux policiers se dirent qu'ils n'auraient pas assez de 100 ans de leurs deux salaires pour se payer une telle maison. Pourtant à cet instant aucun d'eux n'enviait les propriétaires des lieux qui se trouvaient allongés à un mètre l'un de l'autre dans une mare de sang. Thierry s'approcha du corps de l'homme et s'agenouilla pour s'assurer de son identité. En dépit des blessures qui le dévisageaient en partie, Mirallas Brode restait parfaitement reconnaissable. Thierry se releva et fixa un instant le paysage maritime qui s'étendait sous ses yeux. Comme prévu la joie du procureur était illusoire et le numéro 3 de la « cour des miracles » n'avait pas survécu une journée à sa mise en cause formelle.

- Paul 1 -- Gaétan 0, lança Christophe, amer.

CHAPITRE 10

Assise sur l'un des siège de la salle VIP de l'aéroport, Sonia relisait le passeport que Corentin venait de lui remettre.

- Sonia Boussela, répéta-t-elle pour s'imprégner du nom qu'elle devrait désormais porter.

Contre ses genoux, Clara dormait d'un sommeil bien trop paisible. Si la jeune fille avait bel et bien été libérée par ses ravisseurs, elle ressentait toujours les effets du soporifique qu'ils lui avaient administré afin de mieux la contrôler. La jeune enfant resterait somnolente pendant encore de longues heures mais ne devrait souffrir d'aucun effet secondaire par la suite. La jeune mère dévisagea cette enfant qu'elle n'avait plus vu depuis des années et qui la considérait comme une étrangère. Elle savait que les premiers temps seraient difficiles et que du haut de ses 10 ans, Clara allait avoir du mal à saisir la situation et le fait que sa mère n'était pas celle qu'elle avait toujours cru mais elle savait qu'elle réussirait à l'amadouer et à gagner cet amour qui lui avait tant manqué.

Corentin entra dans le salon accompagné d'un homme d'une quarantaine d'années vêtu d'un grand uniforme noir typique des agents de la police interrégionale.

- Sonia, fit-il pour lui rappeler que désormais elle ne devait plus répondre qu'à ce prénom-là. Je te présente l'agent Dude. C'est lui qui va vous accompagner dans les premiers temps de votre nouvelle vie.

Le policier qui la gratifia d'un baisemain et elle resta interdite devant cette marque de déférence dont elle n'aurait jamais cru pouvoir bénéficier un jour. Elle sourit puis se retourna vers celui qui avait rendu tout ça possible.

- Merci pour tout, fit-elle.

- Ce n'est rien, répondit-il. Je n'ai fait qu'honorer ma promesse et à toi de tenir la tienne maintenant. Je veux que tu fasses tout pour vivre dans la paix et le bonheur. Djamila El Fares est morte emportant avec elle son passé.

Sonia hocha doucement la tête. Oui, elle allait vraiment laisser derrière elle la prostituée soumise qu'elle pensait devoir toujours être et recommencer une nouvelle vie.

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Anonymous
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1 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a presque 12 ans
tres bien ecrit

Superbe histoire, tres bien ecrite, vivement la suite

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