La guerre des deux frères - Partie 04

BÊTA PUBLIQUE

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- Où se trouve ce docteur? En prison?

- Non pas tout à fait. C'est un homme clairvoyant qui a senti quand le vent tournait pour lui. J'ai eu un mal fou à le retrouver mais il travaille actuellement sous une fausse identité dans une petite clinique psychiatrique perdu au fin fond de la Patagonie. Le convaincre de venir travailler pour nous ne devrait pas poser de problème.

- Je ne vois pas pourquoi tu me mets dans la confidence puisque si tu as raison, tu pourrais former une petite armée d'esclaves serviles.

- Parce que je ne peux pas bouger un cil sans avoir trois sbires de Gaétan sur le dos. Ce vieux renard a parfaitement conscience du danger que je représente et il ne m'autorisera jamais à m'éloigner de la sorte.

- Je vois. Tu as besoin d'un messager, quelqu'un qui comme toi espère la chute de Gaétan mais qui ne serait pas tenté par le projet de s'approprier ta découverte et comme tu sais que je ne suis pas plus libre de mes mouvements que toi, tu penses que je possède dans ma poche une personnalité de ce type.

- Tu vois que nous sommes sur la même longueur d'onde.

Paul ne rajouta rien. Oui, il connaissait bien une personne en laquelle il avait totalement confiance et qui n'était pas suffisamment ambitieuse pour que Gaétan le considère comme un danger.

- Très bien, accepta-t-il. Nous allons retrouver ce docteur Shu et nous verrons ce qu'il a à nous proposer.

La bouche de Marien se déforma alors en un rictus malsain qui trahissait sa satisfaction.

CHAPITRE 6

Lahouria se battit avec l'énergie du désespoir mais elle n'avait ni la force ni le vice pour résister à ces deux hommes habitués à en découdre. Quand elle voulut frapper le plus proche, son congénère lui saisit le poignet et serra suffisamment fort pour la contraindre à lâcher prise. Son arme de fortune vola dans la pièce, la laissant totalement désarmée.

- Vas attraper la petite, lança alors celui qui lui tenait toujours le poignet à l'intention de l'autre.

- Pourquoi moi? Lui rétorqua celui-ci. Pourquoi ce serait moi qui devrais fouiller toutes les pièces là-haut pendant que tu restes là?

- Parce que c'est moi qui tient cette salope et que tu as les mains libres.

- M'prends pas pour un idiot. Je sais parfaitement ce que tu comptes faire.

Tout en serrant encore plus fort le poignet de Lahouria pour bien lui faire comprendre de ne pas tenter une action imbécile, le premier homme se tourna vers son complice.

- Ne me fais pas répéter les choses où tu le regretteras.

Les deux hommes se défièrent du regard et le second refusa obstinément de renoncer.

- La maison est verrouillée, assura-t-il. Cette mioche ne risque pas de s'enfuir. Alors on risque rien.

Le premier souffla avant de se retourner brutalement en direction de Lahouria pour la gifler tellement fort qu'elle en tomba par terre.

- Je te préviens que si les choses se passent mal, déclara-t-il. Tu en assumeras les conséquences.

- C'est ça, ironisa l'autre en s'approchant de la jeune femme.

Pour son malheur, Lahouria comprit immédiatement où ils voulaient en venir et elle tenta de reculer pour échapper à leurs mains menaçantes. Pourtant à un moment, une autre idée s'imposa à elle. Ils supposaient que sous prétexte que toutes les portes étaient fermées, Clara ne pourrait pas s'échapper et la parfaite mère de famille qu'elle était savait la bêtise d'une telle idée. Tout le temps que ces deux idiots passeraient à s'occuper d'elle serait autant de gagner pour sa fille et ce sacrifice en valait la chandelle. Elle cessa donc de fuir et se releva pour faire face aux deux hommes qui s'apprêtaient à la violer. Surpris par cette réaction inattendue, ces derniers se figèrent un instant avant que le plus entreprenant des deux n'attrape la jeune femme par le bras pour l'attirer vers lui.

- T'es une putain de chaudasse, lui lança-t-il en interprétant bien mal sa réaction. Tu vas voir, je vais te faire couiner comme la grosse truie que tu es.

Il plaqua son visage contre le sien et elle sentit sa langue envahir sa bouche. Ce baiser infâme dura presque une minute et quand enfin il la libéra, elle s'écarta pour reprendre son souffle. L'homme ne se laissa pas attendrir et agrippa le haut de son chemisier blanc qu'il déchira d'un geste brusque. A un mètre d'eux, l'autre homme regardait la scène en attendant l'occasion de prendre part à la curée qui s'annonçait. En se mordant les lèvres, Lahouria retenait ses cris et concentrait son esprit sur une seule chose : faire en sorte que ces deux pourritures oublient totalement Clara. Dans ce but, elle ne résista pas quand son agresseur lui arracha son soutien gorge et commença à lui pétrir fermement les seins. Elle ne réagit pas plus quand le second s'approcha par derrière, la contraignit à se pencher en avant et lui souleva la jupe pour faire glisser sa culotte vers le sol. Quand le premier lui tendit un pénis aussi noir que l'ébène, elle ferma les yeux et ouvrit la bouche. Heureusement pour elle, elle avait une réelle expérience de ces jeux de bouche acquise dans sa jeunesse quand elle avait réussi à se préserver de la vie de décadence vécue par sa sœur en devenant la favorite d'un caïd de la rue et elle savait parfaitement comment faire pour que cette fellation dure le plus longtemps possible. Dans son dos, elle sentait le contact du pénis que le second agresseur faisait aller et venir entre les raies de ses fesses certainement dans le but de s'exciter plus vite. Conscience de ce fait, elle se mit à bouger le bassin pour lui donner entière satisfaction même si elle était terrorisée par l'aboutissement de ces petits jeux. Elle sentait le membre se raidir entre ses fesses pendant que celui qui allait et venait dans sa bouche lâchait quelques petites giclées de sperme qu'elle était obligée d'avaler pour ne pas s'étouffer. Finalement celui que se trouvait dans son dos sembla penser qu'il était prêt pour les choses sérieuses car elle le sentit qui quittait sa raie culière pour s'insinuer entre les lèvres de son vagin. Bien que son intimité fût aussi aride que le désert de Gobi, elle écarta ostensiblement les cuisses afin de l'accueillir en elle. Quand le pénis entra en elle, elle faillit mordre celui qui se trouvait toujours entre ses dents mais elle réussit à trouver la force de ne pas le faire ; Dieu seul savait qu'elles en auraient été les conséquences. Ensuite, celui qui se trouvait derrière elle commença à la limer avec une douceur qui la surprit mais elle sentait surtout qu'il se rodait et que son rythme s'accélérait au fil des aller-retour qu'il faisait dans son vagin. Incapable de retenir ses larmes, elle continua à onduler du bassin pour donner l'illusion que ce viol l'excitait et maintenir toujours l'attention des deux hommes sur elle.

- Oh, c'est l'une des meilleures suceuses que j'ai rencontré, déclara celui qui lui limait la bouche. Elle ferait un malheur sur Main Street.

Celui se trouvait derrière se contenta de grogner tout en continuant à la secouer de ses coups de reins de plus en plus violents. Dans le même temps, elle sentit le membre se raidir dans sa bouche et elle se recula ostensiblement pour ne pas recevoir le liquide au fond de sa gorge. L'agresseur ne l'empêcha pas de se libérer et en profita pour lui asperger le visage tout en continuant à l'insulter.

Alors que le premier éjaculateur s'essuyait le gland avec les lambeaux de son chemisier, Lahouria se concentra sur le second qui continuait à la bourriner. Elle réussit à ne pas s'écrouler en prenant appui sur la petite table située devant elle mais de cette façon elle offrait une résistance plus consistante à son violeur qui en profita pour intensifier encore la puissance de ses coups de butoir. La scène perdura encore de longues minutes avant que finalement il ne jouisse en elle et elle dut se retenir de ne pas hurler. Elle ne prenait pas la pilule et tremblait à l'idée de se retrouver engrossée par cette ordure.

Enfin, les deux hommes semblaient rassasiés mais elle n'avait pas remarqué que le premier avait disparu de la salle. Un cri en provenance de l'étage l'avertit. Le premier agresseur revint le visage empourpré.

- La mioche s'est enfuie, hurla-t-il. Elle a ouvert la fenêtre d'une des chambres et a dû utiliser la gouttière pour rejoindre le sol.

Le regard du second agresseur se transforma et, en dépit de son état de fatigue, Lahouria y lut une authentique terreur. Il se retourna vers elle en criant.

- Salope, tu le savais!!!!

Il brandit son arme dans sa direction et elle ferma les yeux, persuadée de vivre ses derniers instants. Ce fut à ce moment que la porte d'entrée vola en éclats.

CHAPITRE 7

Stéphane et Thomas étaient arrivés sous le porche de la maison de Lahouria juste à temps pour entendre les cris de menaces de deux hommes. Avec leur expérience, ils surent immédiatement que le temps pressait. Arme à la main, Stéphane fit sauter la porte d'entrée d'un coup de pied sec et les deux policiers firent irruption dans la pièce alors que l'un des hommes braquait son arme en direction d'une jeune femme allongée à moitié nue à moins d'un mètre de lui.

- POLICE!!! Hurla Thomas. JETEZ VOS ARMES!!!

L'homme tourna alors son arme dans la direction des deux policiers en vociférant des insultes qui ne prirent fin que quand une balle de l'arme de Stéphane lui déchiqueta la poitrine. Dans le même temps, le second se mit à faire feu et Thomas évita les balles en se jetant sous la protection d'un meuble. Alors que Stéphane faisait volte face dans sa direction, l'agresseur le mettait déjà en joue. Un coup de feu retentit et l'agresseur fut projeté en arrière sous l'effet de l'impact qui venait de lui arracher la moitié de la tête. Le pistolet encore fumant, Thomas se releva pour s'assurer qu'il n'y avait plus de danger. Stéphane quant à lui, porta son attention sur la jeune femme qui restait prostrée à même le sol. Enlevant sa veste, il la posa sur les épaules de Lahouria qui sursauta devant ce contact.

- Madame, je..., commença-t-il.

- Ma fille, le coupa la maîtresse de maison. Ma fille s'est enfuie, elle doit être dans la rue.

Les deux policiers se dévisagèrent, perplexes. Ils n'avaient vu aucune trace de la jeune enfant en arrivant.

CHAPITRE 8

Installé sur le siège passager de cette voiture d'un autre âge, Ryan rongeait son frein. Devoir accompagner la vermine Daemons était déjà un calvaire mais voir que l'opération s'éternisait un peu trop faisait monter sa tension en flèche.

- C'est pas normal, grogna-t-il à l'intention de son voisin.

- Tout se passe bien, lui répondit Korver.

Korver était l'autorité la plus élevée des Daemons à ne pas se trouver entre les quatre murs d'une cellule. Avec sa barbe finement taillée et sa coupe de cheveux en chou-fleur, il semblait directement sorti d'un clip disco des années 70 et il en adoptait la cool-attitude.

- Le temps est une donnée essentielle dans toute opération, lui rétorqua-t-il. Plus ça dure, plus les risques que tout foire augmentent.

Korver haussa les épaules. A ce moment, Ryan vit une petite ombre se laisser glisser le long de la gouttière de la maison qu'ils surveillaient.

- Bon sang! Tonna-t-il. Qu'est-ce que c'est que ça?

L'ombre s'éloigna de la maison pour apparaître dans la lumière de la rue et Ryan n'eut aucun mal à comprendre qu'il s'agissait de la gamine qu'ils venaient chercher. Ces idiots de négros avaient tout foiré comme prévu. La fille s'enfuyait dans la rue et il ne lui faudrait pas longtemps pour atteindre une des maisons du voisinage.

- Démarre! Ordonna-t-il. DEMARRE!!!

Conscient de la situation, le daemon mit le contact. La Peugeot qu'il venait de voler démarra dans un nuage de fumée et se lança dans la direction de la silhouette qui courrait au milieu de la rue. Avec ses courtes jambes d'enfant, Clara ne pouvait pas avancer très vite et la Peugeot arriva très rapidement à sa hauteur. Ryan ouvrit la portière et happa l'enfant qui n'avait même pas remarqué leur présence. Refermant la portière, il agrippa fermement la gamine tout en s'emparant d'un coton imbibé de chloroforme. Il ne lui fallut que deux secondes pour endormir sa victime. Korver s'arrêta alors et se retourna.

- Allons chercher Ion et Ursul.

Avant que Ryan ne put répondre, une voiture déboula et les deux hommes n'eurent que le temps de se baisser avant qu'elle ne passe devant eux. En se relevant, Ryan reconnut les voitures banalisées de la police et sut que l'unité Roux venait de s'inviter à leur petite fête.

- Cassons-nous d'ici, fit-il. Maintenant que les flics sont là, il ne peut qu'arriver du vilain.

- Et les autres?

- Tant pis pour eux. Ils n'avaient qu'à pas saloper le boulot.

Alors que Korver remettait le contact, Ryan se mit à espérer que ces deux daemons étaient aussi bêtes et déchaînés qu'ils en avaient l'air et qu'ils ne se laissera ient pas prendre vivants. Le pire qui pouvait arriver était que la rumeur de son alliance avec l'engeance négresse ne se propage.

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1 Commentaires
misterbonemisterboneil y a presque 12 ans
Très fort

Votre perception de la prostitution de rue est stupéfiante.

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