Jeux Dangereux

JEUX DANGEREUX

Ce récit est la suite de « Complicité muette » et de « Réticences et désir ».

En mari attentionné, Papa avait prévu que ma mère serait fatiguée après avoir conduit toute la matinée. Il avait cuisiné un repas et mis la table pour notre retour. Après qu'il nous ait demandé des nouvelles du mariage, il nous laissa nous installer dans la salle à manger et gagna la cuisine pour mettre la dernière main à ses préparatifs. La perversité de notre situation à ma mère et à moi me grisait. Galvanisé, je me penchai vers elle et relevai brusquement sa jupe. Elle sursauta, stupéfaite. « Tu es fou! » chuchota-t-elle, affolée. Elle avait, par réflexe, resserré les cuisses, mais ma main avait eu le temps de se poser sur sa motte. Elle tenta de la repousser mais je la maintins fermement et entrepris de creuser sa fente du doigt en y faisant pénétrer sa culotte encore humide de mon foutre et de sa mouille mêlés. Eperdue, elle s'efforçait d'écarter ma main, se débattait silencieusement en me suppliant du regard. Nous entendîmes tout à coup la voix de mon père venant de la cuisine :

« C'est prêt dans cinq minutes. Vous tiendrez jusque là? »

Il n'avait pas pour habitude de plaisanter ainsi et devait vraiment être d'excellente humeur car il me mit soudain à siffloter. Cet accès de gaieté accrut mon excitation. Dun geste fébrile je retirai la culotte de la fente maternelle, en écartai brusquement le bord et commençai à la branler. Elle sembla tout à coup électrisée. Même si les cinq minutes promises ne devaient être que trois, ce sifflotement nous garantissait un répit. Je la vis fermer les yeux cependant que son souffle s'accélérait en même temps que ses cuisses s'écartaient à présent dans un consentement angoissé. Mes doigts commencèrent à jouer dans sa chatte qui s'humidifiait soudain. Collé à ses nichons dont je sentais les pointes durcir, je pouvais entendre son cœur battre à tout rompre, comme le mien. Elle se pencha à mon oreille, balbutiant, éperdue :

« On est fous, on ne peut pas!!! »

Mais ses cuisses restaient écartées et sa mouille clapotait à présent sous mes doigts tourbillonnants. J'étais sûr qu'elle venait en cet instant fou de découvrir en même temps que moi, dans une surdose d'adrénaline, combien le risque d'être surpris pouvait décupler la jouissance. Ce fut cette prise de conscience qui marqua le début des jeux de plus en plus dangereux que j'allais lui imposer et auxquels elle allait se soumettre.

Mon père cependant avait cessé de siffloter et arrivait en portant triomphalement le plat qu'il avait préparé en l'annonçant joyeusement d'un ton tonitruant :

« Chaud devant! »

Le pauvre, s'il avait su qu'en matière de chaleur, le devant de sa femme rivalisait en cet instant avec son plat!

Ma mère eut juste le temps de resserrer les cuisses et de rabattre sa jupe en hâte, cependant que je m'essuyais discrètement la main avec ma serviette.

Pendant le repas, mon père fit presque entièrement les frais de la conversation, s'enquérant du déroulement des festivités du mariage et demandant des nouvelles de la famille et des invités avant de nous infliger le récit de ses derniers problèmes au bureau. A aucun moment il ne remarqua que Maman gardait les yeux baissés sur son assiette, rosissante, en évitant son regard. Comment aurait-il pu se douter qu'en même temps que je feignais de l'écouter avec intérêt, ma main s'égarait régulièrement par-dessus la jupe sur le con maternel...

« Le dessert à présent! » dit-il enfin, nous libérant de son discours assommant.

« Je vous ai préparé une surprise... Vous allez devoir attendre une minute mais je crois que ça en vaut la peine.» Il était manifestement content de lui, le brave homme.

Et il se leva pour se rendre à la cuisine. C'était inespéré : il me laissait sans le savoir le temps de mettre en pratique le plan que j'avais échafaudé pendant son long monologue. Dès qu'il eut disparu, je me hâtai de sortir de ma poche mon téléphone portable, me tournai vers ma mère et le lui tendis en chuchotant :

« Tu vas aux toilettes et tu te branles en te filmant... Je veux te voir jouir... »

Je m'attendais à une protestation, même molle, mais si elle hésita bien un instant, la sortie de mon père sembla l'avoir soulagée et ma demande (devais-je dire mon ordre?) lui parut sans doute un moyen d'échapper à la tension insoutenable où mes attouchements l'avaient plongée. Peut-être aussi ces derniers avaient-ils fait naître en elle le besoin de la faire retomber en m'obéissant. J'étais bien placé pour connaître son addiction à la masturbation.

Toujours est-il qu'elle se saisit sans un mot de mon téléphone portable et, sans me regarder, sortit à son tour.

(à suivre)