Histoire de Laurence: Fin

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Je ne voulais pas leur donner le plaisir de me faire jouir, mais elles étaient deux, elles savaient y faire, et peut-être que j'avais besoin d'une forme de douceur. Je me suis réveillée assez tôt le matin, sans doute parce que j'avais vraiment mal, et que je ne sentais pas à ma place dans ce lit. La grosse s'est réveillée quand elle m'a vu me rhabiller. Mais elle m'a laissée partir dans dire un mot.

Dans la rue, j'ai trouvé un taxi. Le type voulait parler, faisait des lourdes plaisanteries sur ces femmes qui rentrent chez elles au petit matin. S'il avait su d'où je venais et la douleur que j'avais aux fesses...

Mon mari a aussitôt regardé mes fesses et m'a dit que c'était impressionnant.

J'ai pris une glace pour me voir. Les chairs n'étaient pas du tout refermées, et gonflées, comme tuméfiées. J'ai pris un bain et j'ai mis des crèmes d'après-brûlure. Je me touchais tout le temps l'anus, car c'est très troublant de sentir une partie de son corps qu'on connaît n'avoir plus la même forme.

Le pire, c'était que j'avais une peur panique de ne rien pouvoir retenir. C'était peut-être psychologique car il ne s'est rien passé, n'empêche que je me suis fabriquée une sorte de serviette avec une couche de ma fille.

Mon mari m'a dit qu'il fallait laisser mon anus au repos total, qu'il comptait de toutes manières le faire cet été en n'emmenant pas mon plug pour que mon anus se referme, mais qu'on allait commencer tout de suite. Deux jours plus tard, il m'a conseillé d'aller voir notre médecin. J'étais d'accord sur le principe d'un médecin, mais pas pour aller voir notre médecin de famille, qui s'occupe de nos enfants.

Au sourire de mon mari, j'ai compris que l'humiliation d'aller voir précisément ce médecin faisait partie de la punition. Il m'a dit de lui raconter exactement comme ça s'était passé, mais en précisant que c'était à son insu.

Autrement dit, il me faisait passer aux yeux de cet homme pour la salope intégrale, et lui pour le gentil mari innocent. C'est drôle, mais c'est peut-être l'épreuve que j'ai eu le plus de mal à accepter. J'avais trop honte.

Ce médecin est de la vieille école : la soixantaine, plutôt bourru. Nous étions forcément appelé à le revoir, puisqu'il s'est toujours occupé de nos enfants. J'ai pris rendez-vous, mais la veille d'y aller, j'ai dit à mon mari que je préférerais un médecin anonyme et lui ai demandé la permission d'annuler ce rendez-vous.

En retour, j'ai eu immédiatement droit à une séance de cravachage des seins sur le lit. Après cinq minutes de traitement, je lui demandais pardon, et lui promettais que j'irai au rendez-vous. Ce que j'ai fait. Jamais de ma vie je n'avais été aussi gêné. Même à la psy, à qui j'ai dit tout le reste pourtant, je n'ai jamais osé parler du fist.

Je lui ai juste dit que j'avais très mal aux fesses. Quand il a regardé, il m'a demandé ce qui m'était arrivé. Je lui ai répondu que c'était un jeu sexuel avec un ami qui avait mal tourné. Il m'a demandé si mon mari était au courant, j'ai dit que non.

Il m'a aussi demandé quel objet avait été introduit dans mon rectum. J'ai répondu une main. Il m'a demandé si la main était protégée, j'ai dit que oui, si j'avais saigné, j'ai dit non. Sur le moment, il n'a fait aucune remarque, ses questions étaient purement professionnelles.

Il m'a fait une ordonnance, m'a conseillé d'aller voir un spécialiste du rectum (j'ai oublié le nom) si la douleur persistait. Puis, il m'a exécutée en quelques phrases. Il m'a dit qu'il n'avait pas à porter de jugement moral sur mes pratiques sexuelles, mais que d'habitude, en pareil cas, les gens avaient la décence de ne pas aller voir leur médecin traitant, mais un médecin anonyme. Première gifle.

Ensuite, il m'a dit qu'en tant qu'adulte, j'étais libre de mener la vie qui me convenait, mais que j'étais aussi épouse et mère, et que j'avais à ce titre des responsabilités vis-à-vis de mon mari et de mes enfants. Deuxième gifle.

J'ai tenu jusqu'à l'ascenseur et je me suis effondrée. J'ai pleuré jusqu'à la maison. Je me suis mise entièrement nue et en talons (la tenue dans laquelle mon mari voulait me trouver quand il rentrait à l'appartement depuis que les enfants étaient en vacances), et j'ai pleuré encore jusqu'au moment où il est rentré.

J'avais encore la dernière phrase du médecin en tête. Pas à cause du fist-fucking, bien sûr, mais de ce que j'avais fait avec Frédéric. Je ne sais pas si c'était les conséquences du dressage, du fist-fucking, des séances chez la psy, des paroles du médecin, mais tout ce que j'avais fait avec Frédéric - et que j'avais sans doute voulu fuir par ma dépression nerveuse - me revenait à la figure comme un boomerang. Je ne pouvais pas m'arrêter de pleurer.

Avec Frédéric, j'avais perdu tout sens moral. Si j'avais été seule, passe encore. Mais il y avait mon mari, et plus encore mes enfants.

Normalement, une mère protège ses enfants. C'est instinctif.

Moi, je les ai mis en danger par mon comportement. Pire, à un moment, quand je sentais que Frédéric se détachait, je les ai considérés comme une gêne. J'étais heureuse quand mon mari les prenait la semaine, car je pouvais passer toutes mes nuits avec Frédéric.

A l'inverse, quand ils étaient avec moi, je leur en faisais le reproche, je n'étais pas gentille envers eux. Je ne pouvais pas dormir avec Frédéric, je ne pouvais pas l'empêcher d'aller voir ailleurs. Je ne pensais qu'à moi, pas à mon mari, pas à mes enfants. J'avais perdu jusqu'à l'instinct maternel. C'est çà que je ne me pardonne pas, qui me fait peur rétrospectivement, encore aujourd'hui.

Quand il est rentré, mon mari a vu que j'allais vraiment très mal. Je lui ai tout expliqué, ce que j'avais gardé au fond de moi pendant tous ces mois et qui remontait.

Il était tendre, il était doux. Je crois ne l'avoir jamais autant aimé que ce soir là. Je le lui ai dit, d'ailleurs. Malgré tout ce que je lui ai fait avec Frédéric, il a tenu bon. S'il était devenu notre valet comme le voulait Frédéric, que seraient devenus nos enfants en grandissant dans un tel contexte?

Il a sauvé nos enfants en s'écartant de ma folie, et en les écartant aussi. Ensuite, il m'a sauvée. Aujourd'hui, je vénère mon mari, et je l'admire, car je lui suis profondément reconnaissante de m'avoir sauvé la vie, de m'avoir reprise auprès de lui, d'avoir sauvé nos enfants. Je lui appartiens physiquement, mais dans ma soumission, je suis certaine qu'il y a aussi une part de reconnaissance.

Cette nuit là, je lui ai même dit que j'avais envie d'un troisième enfant de lui. J'attends sa réponse. Il est mon maître. Il décidera. Cette crise était peut-être nécessaire. Car il fallait que j'évacue de ma tête le boulet de ce que j'ai fait avec Frédéric, de ce que j'ai été durant cette période, et même avant. Il me semble que j'ai enlevé de ma tête, de mon corps, un gros paquet d'ordures et que je l'ai jeté à la poubelle.

Ces derniers jours de juillet ont été merveilleux. Je suis parfaitement heureuse dans ma peau de soumise. Je me suis aperçue que j'avais tout le temps besoin de toucher, de sentir le sexe de mon mari.

En début de semaine, on regardait tranquillement la télé. J'étais nue, lui habillé. J'ai glissé du canapé pour poser ma tête sur son pantalon, près de son sexe. Cette position m'est maintenant naturelle. J'ai besoin de son sexe.

C'est grâce à cette partie de son corps qu'il me tient, c'est à ce sexe que j'appartiens. J'ai envie de dormir la nuit avec le nez posé sur son sexe, pour le sentir, pour lui rendre hommage.

Hier soir, j'ai pris une photo de son sexe en gros plan avec notre polaroïd. Cette photo, elle est dans mon sac. J'aime la regarder, me dire que j'appartiens à ce sexe. Quand mon anus sera guéri et que je porterai de nouveau mon plug, je lui demanderai de prendre mes fesses ouvertes en gros plan. Et je mettrai cette photo dans mon sac à côté de celle de son sexe. Car ces deux photos suffiront à me raconter : un cul ouvert qui appartient à un sexe, une soumise qui appartient à son maître.

Il me tarde d'être en vacances avec lui. Il me tarde d'être sur une plage avec un string, mes tatouages, mes seins refaits, ma chaîne à la cheville, mon anneau de pied, mon piercing. Je serai fière d'être regardée comme une parfaite salope, d'être désirée, d'afficher mes goûts sexuels. Oui, je suis une salope, mais je suis sa salope, exclusivement dédiée à son maître.

J'ai envie de le servir à table, devant tous les membres de la famille, de me frotter contre lui en toutes circonstances, de montrer à tout le monde qu'il est mon maître, qu'il fait ce qu'il veut de moi.

Le chemin a été long, pénible, mais je crois maintenant être lucide : je suis une soumise, et j'adore çà, sexuellement, mentalement. Il s'est passé beaucoup de choses cette dernière année.

J'ai été tatouée trois fois, par trois hommes différents, j'ai des seins refaits, je suis pluguée, j'ai été dressée, j'ai eu une dépression nerveuse, j'ai été violée par un chauffeur de taxi, j'ai connu le Cap d'Agde et les boîtes échangistes, j'ai connu une cinquantaine de queues, j'ai sucé 9 hommes en un soir, j'ai fait l'amour avec quatre femmes, j'ai connu le martinet, la cravache, les pinces, j'ai été bondée, j'ai été fistée, je porte maintenant une chaîne à la cheville, un piercing, un anneau de doigt de pied. Quand j'y pense, c'est hallucinant.

Et pourtant, j'ai trouvé mon équilibre, je suis heureuse, je suis soumise.

Je sais pourtant que cet équilibre est fragile, car il ne dépend pas de moi. Car j'ai besoin d'un maître. Je veux que ce maître soit mon mari. Mais si ce n'est pas lui, il m'en faudra un autre. S'il me quittait par exemple, je sais que je lui demanderais de me donner à un autre maître, ou que j'irais trouver Maître Pierre, pour qu'il me prenne comme soumise, ou me trouve un maître. Car je ne m'imagine pas vivre sans maître.

J'en ai besoin. Je comprends maintenant pourquoi Maître Pierre ne prend ses stagiaires que pendant quelques week-ends. S'il m'avait gardée un mois, je crois qu'il serait devenu mon maître, et que je ne serais pas revenue vers mon mari, même si c'est l'homme que j'aime. J'en ai parlé avec mon mari. Tant qu'il sera mon maître, il n'a rien à craindre de moi, au contraire. Je serai docile, soumise, fidèle, obéissante. Mais s'il cessait de me tenir physiquement, je sais que ce serait la fin de notre histoire, car j'irai chercher un autre maître. Je crois que c'est la contrepartie de la soumission.

Un maître a tous les droits sur sa soumise. Il a aussi un devoir : la dominer. C'est ce que j'attends de mon mari, désormais : qu'il me domine. S'il continue à le faire, moi je continuerai à être la plus heureuse des femmes.

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1 Commentaires
AurailiensAurailiensil y a environ 1 mois

Je quitte Laurence à regret... je m'étais attaché. Histoire aussi excitante que touchante. Un grand merci

Vraie ? En partie ? On ne le saura jamais !

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