En Thérapie Ch. 03 et Fin

BÊTA PUBLIQUE

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Katia était ravie de ce qu'elle avait provoqué, d'être allée au bout de cette démarche de destruction. En fait tant qu'elle n'était pas arrêtée, elle allait le plus loin possible dans la destruction ou l'humiliation.

Je ne pensais qu'à une seule chose, jouir, bander, éjaculer. Tout ce qui ne m'était plus possible, alors je pensais à Maîtresse à chaque instant, me perdant dans la contemplation de son corps, de ses yeux, de ses mouvements, passant des heures par jour, sous ses ordres, à regarder ses photos et lire ses mots, écouter sa voix. Un total lavage de cerveau. Je faisais absolument tout pour elle, et comme elle l'avait prédit, je la suppliais souvent de bien vouloir m'utiliser pour ses besoins, me sentant alors rempli d'elle de toutes les façons. Car je n'avais plus jamais le cul vide et elle ne voulait pas d'objets qui soient supportables, elle me voulait souffrant, gémissant, pleurnichant, quémandant. Ce qui lui permettait de se faire jouir à me regarder aussi pitoyable à lécher ses pieds ou nettoyer ses semelles. Et pourtant jamais je ne me suis senti si vivant et si libre.

Je la suppliais souvent de me battre, ce qui me permettait de lâcher la pression de mon désir sexuel, même si je le regrettais à chaque fois. Lorsqu'elle me sortait en boite sm, le silence se faisait quand elle me battait, tant tout le monde était abasourdi de sa violence et de sa perversité, à frapper les flancs, l'intérieur des cuisses, la raie des fesses et à me laisser des marques parfois indélébiles. Cela n'empêchait pas tous les hommes soumis de venir se précipiter à ses divins pieds, et elle en prenait souvent un, sachant que cela me faisait souffrir bien plus qu'un amant.

Un de ses grands plaisir était de dormir chez l'un ou chez l'autre, en nous contraignant de façon sauvage et en nous interdisant de dormir, devant la contempler toute la nuit. Se remplir d'elle, de son ventre qui la rendait encore plus femme et puissante, qui me rendait dingue d'envie inassouvie. La frustration à ce stade me faisait perdre totalement la raison. Il n'était de supplice qui me détourne de mon désir d'elle.

Rodolphe était son esclave principal, je n'étais qu'un accessoire, elle me le faisait bien sentir. Nous partîmes par exemple en week end, que je passais intégralement dans le coffre, juste alimenté de temps à autre par Nala, à devoir rester enfermée juste à attendre de la façon la plus inconfortable qu'elle ai pu imaginer pour mon supplice. Et quand je la remerciais, j'étais profondément sincère, apprenant ainsi ma vraie place.

Le clou fut son mariage avec Nala. Malgré son ventre de 6 mois, elle décida qu'elle serait l'homme, donc en smoking, et Nala en robe de mariée, et moi en jeune fille d'honneur. La robe de mariée de sa femelle, en corset sur tout le long était superbe, et le travail de maquillage et la perruque le rendait tout à fait féminin et désirable.

J'étais tout aussi corsetée, empalée comme Nala avec un plug invraisemblable que Maîtresse nous avait imposé, mais l'âge me rendait moins crédible. Je portais une robe patineuse blanche également, avec un nœud rouge, et des escarpins rouges de plus de 15 cntimètres. Nous avions du nous entraîner des semaines durant sous sa badine agile. Un ruban rouge à mon cou, blanc à celui de Nala venait souligné notre condition, sachant que nos tatouages sur les bras étaient bien visibles à tous.

Elle invita peu de monde au mariage, des connaissances à elle qui connaissaient sa folie et ses relations avec nous deux, et mon ex-femme qui vint constater ce que nous devenions, à ma grande honte. C'est une chose de vivre pleinement ses fantasmes et sa condition de soumis, une autre de l'assumer devant une personne avec qui on a vécu 20 ans dans un autre rôle! J'aurais cru qu'elle en voudrait à Katia, mais au contraire, elles semblaient les meilleures amies du monde. Elle la félicita de ce qu'elle avait fait de moi, qui n'était qu'un pauvre looser. Katia avait du la manipuler, mais comment avait-elle donc pu faire, qu'une mère accepte de voir son fils ainsi ridiculisé.

L'adjoint au maire hésita mais Katia lui indiqua que nous étions des professionnels du burlesque. Elle s'isola avec lui, et quand ils revinrent tout était réglé, sauf sa braguette qu'il avait oublié de remonter! Maîtresse donna une jolie fête ce soir-là, avec beaucoup d'invités que nous avions croisés en soirées, et je fus affecté aux toilettes. Toute la nuit. Ce fut une expérience incroyable. Voir toutes ces personnes accepter de se déverser en moi, certaines d'aller plus loin, je du lécher des sexes et avaler leur semence, lécher des femmes dont certaines en pleine menstrue, nettoyer des culs pas toujours nets, et ceci sans un regard ni même une connivence. Y compris de mon ex-femmes qui alla plus loin que les autres, voulant marquer son total mépris en se soulageant solidement dans ma bouche effarée. Je dormis dans les toilettes et même Nala vint se soulager en moi. Je ne suis jamais descendu plus bas! Et je dois avouer que j'étais dans un état de béatitude, une absence de pensée, un vide en moi qui m'était bienfaisant.

+++

La naissance de Blanche fut un choc effroyable pour notre équilibre à tous les trois.

Maîtresse était surtout intéressée de retrouver sa silhouette sans perdre la poitrine excessive qu'elle avait acquise. Dès la sortie de la maternité, elle décida que nous serions ses deux mamans et qu'elle ne voulait pas que le bébé interfère dans sa vie. Son désir de grossesse ne s'était pas mué en désir de maternité. Blanche était une contrainte insupportable dans sa vie, elle qui voulait tout diriger, contrôler et régenter. Et un nourrisson ne fonctionne pas comme un esclave.

Elle fut alors plus distante, sortant le soir, ne rentrant pas certains week ends, nous laissant tous les deux avec sa et notre fille. Pour moi cette naissance fut un électrochoc, un voile qui se déchire. Une autre Katia apparaissait. Cet être pur et merveilleux avait hérité d'une mère sociopathe sans aucune capacité à donner de l'amour. Cet amour que mon fils, ignorant qu'il n'était pas le père, essayait de lui prodiguer, alors qu'il était terriblement rabroué par Katia qui le moquait et parfois même le punissait.

Elle devint irritable, instable, jalouse de Blanche qui nous faisait craquer, méchante avec elle et avec nous. Elle a toujours été méchante, ou plutôt impitoyable, mais c'étant dans une perversion sexuelle que nous assumions et aimions, mais là c'était autre chose et sur un être non consentant quand il s'agissait de Blanche. Je ne pouvais supporter de la voir maltraitée.

Si Katia devint mauvaise et agressive, Rodolphe était profondément malheureux. De ne plus la rendre heureuse, mais aussi de ne pas pouvoir donner tout l'amour que méritait sa petite Blanche. Et moi dégrisé d'un coup, prenant enfin conscience du poison Katia, j'ai essayé de sortir de la relation. Mais Maîtresse nous tenait par les couilles, par l'argent puisqu'elle avait tout pris, que nous étions totalement isolés et seuls. Et surtout je ne pouvais laisser ainsi mes deux enfants. Nous étions indéfiniment liés par cette naissance. La Katia d'avant me manquait tellement, mais sans doute n'était-ce qu'une illusion de plus, et de toute façon un paradis perdu.

Ce n'est pas la vie qu'elle veut. Je me dis qu'elle pouvait y penser avant, mais c'est Katia. Je la regarde d'un œil plus professionnel aujourd'hui, je m'analyse comme je l'analyse. C'est drôle je la percevais comme une déesse, encore plus pendant sa grossesse, et je m'aperçois qu'elle est immature et surtout en insécurité. Comment ai-je pu à ce point passer à côté? Pourtant quand je regarde les photos que j'ai pu prendre ces derniers moi, l'émoi reste le même, le désir aussi. Comme si cette naissance avait déchiré un voile chez elle, et du coup chez moi et chez Rodolphe je crois aussi, même si je n'ai jamais voulu en parler avec lui.

Je ne vois pas d'autres solutions, nous ne pouvons nous détruire tous les 4 ainsi sans rien faire. Surtout Blanche et Rodolphe.

Pour son anniversaire j'emmène Katia visiter les gorges du Verdon que je connais par cœur. J'ai réservé de superbes hôtels et Katia s'apaise progressivement, loin de notre pouponnière. Je retrouve partiellement la perverse qui m'a brisé et, si je prends du plaisir dans les tourments à nouveau joyeux qu'elle m'applique, je ne pers pas de vue mon objectif. Pour une fois je vais faire preuve de caractère.

Je prétexte une pause pipi pour nous arrêter dans une station-service. Je prends une sacoche sans éveiller ses soupçons. Dans les toilettes je casse aisément la serrure de ma cage que j'ôte, ainsi que le gode qui me vrille le cul depuis la veille. Mon sexe enfermé depuis presque un an, et percé sans cesse par les dents acérées est un amas de chair sans forme. Je le caresse et il retrouve une forme décente. Je me décide un dernier plaisir, et je me masturbe sur des images de Katia, nue et enceinte, la Katia à qui j'ai tout donné. L'éjaculation est incroyablement douloureuse, mais aussi libératrice. Je tremble de tout mon corps et l'orgasme n'en finit pas.

J'enlève mes piercings aux tétons (Katia s'était tellement amusée à me mettre des cadenas d'une taille incroyable et obscène). Il ne me reste que les marques et tatouages, mais je pense que cela n'éveillera pas de soupçon particulier. Je mets tout dans la sacoche et dans la poubelle.

Katia m'attend au téléphone et nous repartons tandis qu'elle s'amuse avec son amie de tout ce qu'elle m'a fait subir depuis deux jours. La route est sinueuse, la voiture file sans bruit, je suis bien. Je sais que c'est juste et je suis heureux. Lorsque la voiture quitte la route pour basculer dans le vide plusieurs centaines de mètres en-dessous, Katia est toujours au téléphone. Son cri me remplit de bonheur. Je suis libéré d'elle. Mes enfants sont libres.

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Anonymous
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2 Commentaires
AurailiensAurailiensil y a plus d’un an

De mieux en mieux... J'apprécie qu'on puisse trouver une issue, quelle qu'elle soit, à ces situations d'esclavage, une sorte de retour sur terre. La première scène familiale est terriblement excitante. Encore merci

AnonymousAnonymeil y a plus d’un an

J'ai adoré les chapitres précédents, originaux, celui-ci aurait mérité d'être scindé en deux parties pour être plus progressif. Malgré tout, je salue l'originalité de l'angle de la thérapie ;)

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