De Maître à Esclave Ch. 04

BÊTA PUBLIQUE

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Je m'étais mis dans une sacrée merde et je n'étais plus si certain d'être prêt à tout assumer ainsi en public. En plus la cage et le verrou dans le cul étaient bien présents pour m'humilier davantage. Demain j'irais acheter un coupe boulon, mais d'ici là il me fallait rentrer et affronter Isabelle. J'hésitais sur la marche à suivre. Mais tout lui dire serait sans doute trop risqué, elle était fragile et ne comprendrait pas. Mais revenir tout tendre n'était pas non plus une option avec la cage et mon cul cadenassé ainsi. J'improviserai, elle croyait toujours tout ce que je lui disais, et je lui dirais que je suis simplement malade, et que j'ai besoin de dormir.

Il était temps de quitter le palace. Impossible de prendre un taxi avec ce que j'avais entre les fesses, je marchais jusqu'à la maison, en ayant récupéré la cagoule pour ne pas la laisser traîner dans la chambre. J'avais remarqué que mon inconnue de la nuit avait tout embarqué. Pas de message téléphonique non plus d'elle qui n'ignorait pas que mes mails étaient inaccessibles, peut-être qu'elle était dans le même état, épuisée et vidée, et était d'accord pour mettre un stop. Mon état apaisé au réveil s'était nettement détérioré, je ne savais plus quoi penser.

Le temps de faire le chemin de retour et je n'étais plus si certain de moi. Ni d'être prêt à ce que cette soirée soit dévoilée à Isabelle ou d'autres personnes, ni finalement d'être prêt à renoncer à ce que j'avais pu entrevoir. L'excitation n'avait finalement pas été aboutie, j'avais à nouveau une envie de jouissance folle et je me sentais prêt à tout. La fatigue aidant, mon érection était continue, douloureuse avec les pointes de discipline, me gênant pour marcher. Je craignais que mon sexe saigne à être ainsi martyrisé dans sa cage. Pourtant rien que cette image m'excitait, j'étais complètement dingue!

J'arrivais à la maison dans une totale incertitude et une interrogation grandissante quant à mon cul cadenassé : j'étais de moins en moins certain de pouvoir m'en sortir seul et je n'avais aucun plan en tête. Isabelle descendit l'escalier pour venir à ma rencontre. Elle était sublime et ce n'était pas mon état d'épuisement qui me trompait. Sa jupe en cuir lui arrivait au-dessus du genou tandis que ses bottes noires à talons aiguilles métalliques magnifiaient ses jambes gainées de noir. Je me fis la réflexion qu'il faisait assez chaud pour ne pas en porter, mais que c'était ainsi magnifique. Elle portait un simple pull à même la peau, sans soutien-gorge, moulant étroitement sa maintenant grosse poitrine, et je devinais aisément ses tétons qui pointaient toujours facilement. Son visage était indéchiffrable, calme, je la trouvais sublime et le lui dit. Le compliment sonna dans le vide.

« Alors où étais-tu? C'est quoi cette idée de partir sur un coup de tête? Elle s'assit dans notre canapé blanc et je posais délicatement une fesse sur le fauteuil en face terrorisé à l'idée de m'estropier.

- Ecoute n'en parlons plus, j'étais énervé, j'avais besoin d'air.

- Cela fait longtemps que je ne te sens plus, tu as rencontré quelqu'un?

- Mais non ma chérie, bien-sur que non. Tout va bien, je t'aime plus que tout

- Alors pourquoi tu ne me dis pas la vérité?

- Il n'y a rien à dire, c'est pour cela. Tu veux bien qu'on ne s'engueule pas? Je me sens malade, je crois que je vais aller me coucher.

- Oui tu as une mine affreuse »

Je regarde Isabelle, elle a l'air furieuse. Où est donc le moineau que j'ai accueilli initialement? Ce n'est vraiment pas le moment de me prendre la tête. Je me lève et passe à côté d'elle pour monter dans notre chambre, quand, d'un mouvement rapide, elle agrippe mes couilles au travers de mn pantalon en toile, les serre en me tenant fermement. Je hurle de surprise et de douleur, tétanisé.

« C'est cela ta maladie? Son regard est noir, je vacille, elle met une tension vers le bas et je suis obligé de suivre et de me retrouver à genoux à côté d'elle. Je ne sais pas quoi dire, la douleur est atroce, mes couilles sont si sensibles.

Tu n'as rien à dire? Tu reviens avec une cage de chasteté et je ne sais quoi d'autre et tu n'as rien à dire? Et dans ton petit sac que vais-je découvrir? Je baisse la tête, humilié par ma propre soumise.

- Ce n'est pas ce que tu crois...

- Au contraire je suis certaine que c'est ce que je crois. Putain! Tu parles d'un Maître. Tu es une petite lopette qui est allée se faire taper dessus. Et tu penses revenir et que je vais être bien obéissante? Alors tu es une petite pédale soumise? Isabelle est hors d'elle, la rage qui l'habite depuis des jours et des jours la rend violente et terrifiante, elle est enfin en face de moi à pouvoir exprimer tout son mépris

- Attends, pitié s'il te plaît, je vais tout te dire, mais lâche-moi »

Isabelle, curieuse, relâche son étreinte. M'ordonne de me déshabiller, ce que je fais dans une honte indicible. Son ton ne mérite pas discussion et je n'ai qu'une idée c'est l'apaiser. Qu'elle découvre mon sexe encagé et blessé par les pointes de discipline, mon cul fermé, et surtout toutes les marques et trainées de sang me rend rouge et m'humilie pire que jamais. Inconscient mon sexe tente, en vain de se redresser. Pas de doute l'humiliation extrême m'excite. Je me fais encore plus honte.

Elle ne dit pas un mot, renforçant mon malaise. Je croise son regard méprisant, je baisse les yeux. Ma confiance au réveil n'est plus qu'un lointain souvenir. Le seul avantage de la situation c'est que ma tortionnaire ne peut plus me dévoiler à Isabelle puisque c'est fait. Elle me dit qu'elle veut tout savoir et depuis le début, et qu'elle saura si je lui mens et me le fera payer cher. Elle reprend dans ses mains mes couilles, je n'ose me défendre, et je tremble de peur. J'ai déjà tellement mal. Mes couilles naturellement grosses, sont maintenant gonflées comme des baudruches et ont une teinte noire des plus inquiétantes. Je ne compte plus avoir de progéniture, mais cela ne manque pas de m'inquiéter quand même.

De toute façon je suis bien trop mal pour réfléchir à un quelconque mensonge et comme elle le dit souvent, la vérité est bien plus simple à dire. Aussi je dis tout, me rendant compte progressivement de ma folie, que ce soit ma carte d'identité, mais surtout mes comptes. Isabelle me fait répéter cela, incrédule que j'ai pu aller aussi loin, méprisante que je nous ai mis en danger ainsi tous les deux. Sa main serre toujours mes couilles et je sens quand certaines parties lui plaisent moins, la tension devient insupportable, je me concentre sur ma respiration. Je suis bien obligé de lui dire que je ne connais pas la femme qui m'a maltraité, ce qui me rend vraiment stupide à ses yeux.

Elle me demande comment je sais que ce n'est pas un homme? Là je suis comme un con, je réponds le parfum, mais c'est facile de mettre un parfum. J'ai senti des ongles, cela aurait pu être un homme c'est vrai. Et le gode ceinture, comment cela serait-il un homme? Elle me fait remarquer que c'est peut-être simplement que je me suis fait baiser par un homme. C'est humiliant, je ne peux rien lui rétorquer, et mes comptes qui sont bloqués, elle me panique en me disant que cela ne doit pas prendre beaucoup de temps pour les vider, peut-être 48 heures, peut-être elle ou il avait commencé avant ce samedi. Je suis au bord des larmes.

« Comme cela tu as besoin d'être dominé et de vivre comme un esclave?

- Non je ne sais pas, j'avais envie d'essayer, c'était plutôt un jeu, je me défends mollement

- Tu parles, tu connais beaucoup de personnes qui se mettent en danger comme tu l'as fait

- Non, mais je n'ai pas su bloquer les demandes

- Oh si tu aurais su, tu n'as pas voulu. Ce n'était pas ta première tentative de soumission en plus, c'est quelque chose que tu as profondément en toi, je pense même que c'est ton vrai toi et qu'avec moi comme avec les autres tu joues un rôle.

- Pourquoi tu dis cela?

- Je repense à notre relation, et dans les faits c'est vrai que tu es un merveilleux Maître car tu es toujours comme j'ai envie que tu sois, tu t'adaptes et tu fais tout pour me rendre heureuse. Tu es de fait totalement soumis à mes envies et à mes désirs.

- C'est parce que je t'aime

- Tu parles! Je suis certaine que tu es toujours ainsi. Et si tu m'aimais tu m'aurais parlé de tout cela. Et maintenant qu'est-ce que tu vas faire? Me quitter et te mettre à son service? Tu ne la connais même pas!

- Non bien entendu que non! Je t'aime!

- Et moi tu crois vraiment que je vais continuer à t'aimer après cela? Tu es minable, médiocre, le pire des soumis. Et elle ne va pas te lâcher, tu imagines ma honte que tes filles, ma famille, nos amis découvrent quelle lopette j'ai comme mari, jamais je ne m'en remettrais.

- S'il te plaît, c'est juste un faux pas, une expérience, je suis prêt à tout pour toi.

- C'est ce que tu lui dis à ta Maîtresse? Et hop dès qu'elle va siffler tu vas venir remuer ta queue. Elle est bien amochée ta queue d'ailleurs, elle t'a bien jaugé en te mettant une cage comme cela, tu ne vas pas aller faire plein de bêtises. Je suppose que tu n'as pas la clé, pas plus que celle de ton cul?

- Non c'est vrai.

- Et tu penses t'en sortir comment sans aller la voir? Ne compte pas sur moi pour t'aider, tu me donnes juste envie de vomir. »

Je suis confus, Isabelle prend un ton que je ne lui connais pas, elle doit être vraiment irritée. Et de fait elle l'est, totalement schizophrène à ce moment dans son jeu. Elle aurait aimé être actrice, avait pris plein de cours de théâtre avec une capacité très forte à rentrer dans un personnage. Facilité d'autant plus grande que le personnage est sa profonde personnalité qu'elle n'a jamais eu le courage d'exploiter pour diverses raisons. De sa main libre, elle me gifle à toute volée, je suis groggy, les coups pleuvent du plat et du revers de la main, tandis qu'elle me maintient par les couilles. Bizarrement, je ne pense même pas à me protéger, peut-être cela va lui permettre de se calmer et de passer dessus. Plus lâchement, je me dis que c'est bien plus supportable que les mots qui ne font que m'enfoncer.

« Puisque tu as envie d'être traité en esclave, tu vas être servi. »

Elle me plante un regard que je n'ose soutenir, je me sens vraiment en-dessous de tout. Elle me commande de me mettre à genoux, la tête contre le sol, de ne pas bouger. Je ne sais quoi penser, mais mon corps me trahi, la douleur dans mon entre-jambe est bien l'expression de mon excitation contrariée. Je la trouve belle et sexy, et je suis d'un coup un peu intimidé, mes yeux sur ses bottes que je trouve magnifiques. Elle a de petits pieds et les talons lui vont toujours à ravir. Elle sort quelque chose de son sac, j'entends un pschitt, elle se met du parfum, et tout mon monde s'écroule. Mes pensées se bousculent et je n'arrive pas à formuler l'évidence, comme si celle-ci se dérobait à ma raison. Mon corps se met à trembler de façon incontrôlable, je m'enfonce sans arriver à m'agripper à quoi que ce soit.

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1 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a presque 2 ans

Génial.

Bravo.

Rudy

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