De Maître à Esclave Fin

Informations sur Récit
Mes fantasmes les plus fous dépassés.
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4
Récit n'a pas de balises

Partie 5 de la série de 5 pièces

Actualisé 06/11/2023
Créé 05/27/2022
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« A l'évidence tu es fait pour être un esclave, une petite femelle à dresser. Et tu vas être ma petite femelle. Croyais-tu pouvoir m'échapper vraiment avec ton pauvre message de ce matin? Cette nuit n'a été qu'une mise en bouche. Je vais t'offrir le plus beau des cadeaux, un cassage hyper intensif pendant deux mois, puis un dressage en bonne et due forme. Tu vas être l'esclave le plus profondément transformé, torturé, contraint que tu n'aies jamais vu. Ce sera si terrible que même les plus aguerris ne pourront t'envier.

J'ai un beau certificat médical, tu es en maison de repos pour deux mois, sans aucune visite, le darknet est vraiment très pratique pour ces choses-là. Personne ne s'inquiètera et dans deux mois, même tes filles ne se poseront plus trop de questions. Et quand elles te reverront elles seront juste dégoûtées par toi.

La bonne nouvelle c'est que tu n'as plus besoin de m'envoyer de mail toutes les heures. La mauvaise c'est que tu vas tellement souffrir que tu regretteras tes nuits passées.

J'ai fait des miracles ce matin pendant que tu te prélassais dans ton palace. Deux petits soumis sont venus installer le matériel que j'ai acheté à la place de la salle de sport, et j'ai vidé un placard pour en faire ta niche à jamais. J'ai aimé sentir leur bite en moi, pour paiement des travaux et en attendant plus, alors que tu me snobes depuis si longtemps. Et plus jamais tu ne pourras utiliser ton petit tuyau. Jamais tu l'entends tu ne jouiras plus. J'étais trop bête pour m'abandonner à toi, tu ne mérites qu'un mépris profond, et tu vas le regretter. Ton compte en banque est sérieusement écorné, mais tu n'en verras plus jamais la couleur, je te le promets aussi. Toi qui te stressais tant pour l'argent, tu n'as plus qu'un stress à avoir, ne pas me déplaire, même légèrement. Je vais t'apprendre à souffrir en permanence et de façon exponentielle que tu n'aies aucune accoutumance.

Finalement c'est nos vies rêvées, moi jouissant de la vie, de ton argent si bien gagné depuis des années, je vais sans doute arrêter mon travail inutile, baisant les hommes et les femmes qui me plaisent, je suis si jeune et si sensuelle comme tu dis. Et servie par un esclave aux ordres, prêt à tout, qui fera de moi une reine dans le milieu sm. Peut-être que je divorcerai pour me remarier, te mettant à la rue sans rien, si tu me déplais. Parce que d'ici quelques mois tu n'auras plus rien à toi, même plus un compte en banque, tu seras en total dépendance.

Si tu as un doute, rappelle-toi que j'ai tenu toujours toutes mes promesses, en tant que soumise et en tant que ton interlocutrice mystère! Et si tu crois m'aimer, tu vas voir la dévotion qui sera la tienne dans quelques mois, une dévotion panique c'est vrai, mais définitive et absolue, tu n'existeras que par et pour moi. »

Mon esprit s'effondrait progressivement. L'image de ma tourmenteuse et celle d'Isabelle fusionnaient petit à petit. Cela dépassait mes capacités cognitives du moment. Comment avais-je pu ainsi ne me rendre compte de rien? Ce qui me frappait le plus c'est le ton d'Isabelle. Une voix que je n'aurais jamais reconnue, si posée, si basse. Une voix qui m'excitait diablement, je devais bien l'admettre. Cette situation faisait disparaître toute trace de culpabilité vis-à-vis d'elle, je me sentais stupidement dans un confort extrême, entre de bonnes mains, car je savais qu'Isabelle était quelqu'un de bien, sans me douter le moins d'un monde que j'avais ouvert la boite à Pandore.

Ses mots résonnaient en moi, c'est vrai qu'en tant que Maître, j'étais dur, mais je m'adaptais à chaque instant à ce que ma soumise désirait, c'était une dureté de façade, incapable en fait d'exprimer mes véritables désirs qui n'étaient en rien ceux de la domination. Ce que j'avais vécu la nuit précédente de sa part n'était pas pour me faire plaisir, mais pour exhaler sa violence et parce qu'elle le désirait.

Le coup de pied entre mes cuisses me pris par surprise, je m'écroulais le souffle coupé, Isabelle recommença à plusieurs reprises, pour me mettre K.O. J'appris que le programme des deux mois pour me briser commençait maintenant. Je repensais à toutes les suggestions du blog et en découvrant la salle de sport reconvertie en salle de torture, je réalisais qu'Isabelle semblait vouloir contenter tout le monde et tout essayer. Il devait y en avoir pour 100 000 euros de matériel, j'étais effaré, excité, perdu.

De toute façon je n'y pouvais plus rien. Isabelle me fit faire un rapide tour des achats qu'elle avait fait, en particulier à un menuisier qui avait accepté de travailler en priorité. Je ne disais rien, surpris de la présence de deux fuck-machines, pourquoi deux? Dans le coin eau une sorte de grande bassine était positionnée avec un broc à lavement qui ne présageait rien de bon. La salle possédait deux grands placards commençant à 1 m de haut. Ils avaient été vidés. Dans le premier des étagères remplies d'accessoires, dont une grande partie que je possédais déjà envoyaient une image menaçante de ce qui m'attendait. Le deuxième placard était vide, 1m50 de long sur 80 cm de profondeur et 1 mètre de haut, avec juste une prise électrique, une caméra de contrôle et une lumière. Il fermait hermétiquement avec un loquet extérieur et une grille d'aération et était parsemé de crochets. Ce serait ma niche pour les deux prochains mois m'appris Isabelle en riant. Et sans doute pour le reste de ma vie!

De façon incontrôlable, je me jetais à ses pieds pour l'embrasser avec dévotion. J'étais complètement parti, j'avais laché tout contrôle, et j'étais fou amoureux d'elle.

4.

Je méditais sur ma situation totalement improbable. Isabelle m'avait enfermé dans ma niche ayant besoin de se reposer après sa nuit et sa matinée particulièrement employées. Je n'étais libéré ni de ma cage ni du verrou de mon cul, à grand regret. J'avais du renfiler le masque de cuir qu'elle avait serré au maximum me comprimant à nouveau, fermant le collier à sa base par un cadenas, plus symbolique qu'autre chose. Les oreillères étaient amovibles, permettant d'obstruer à volonté mon audition. Isabelle s'approchant de mon oreille m'appris que je la porterai pendant les deux prochains mois, qu'elle ne voulait pas voir ma tête, et que j'étais bien plus sexy ainsi. Impossible de ma raser, j'aurais juste droit de me brosser les dents de temps à autres, quand elle y penserait. Rester dans le noir et comprimé ainsi me semblait une torture délirante.

Je savais Isabelle peu persévérante, aussi je me dis que cela ne durerait au pire que quelques jours. D'un autre côté ce qu'elle m'avait montré de sa personnalité semblait illustrer le contraire. Elle enferma ma taille dans un corset pour homme et eut beaucoup de mal à trouver la bonne position pour me serrer, jusqu'à ce que je me mettre à 4 pattes et qu'elle appuie avec son pied sur mes reins. La sensation était angoissante, j'avais du mal à respirer, la cagoule n'aidant pas, et la tension était déjà douloureuse. Isabelle était satisfaite du résultat, tandis que je me sentais totalement me rigidifier. Grimper dans le placard fut difficile, m'allongeant sur le ventre, elle attacha les deux coudes l'un à l'autre dans le dos, ainsi que les poignets. Mes jambes repliées furent reliées à la cagoule, tirant ma tête en arrière dans une tension douloureuse. Je ne pouvais bouger d'un millimètre. Mes jambes relevées et écartées laissaient mon sexe encagé reposer sur le sol du placard. Isabelle prit une fine cordelette, entrepris de saucissonner mes couilles douloureuses, très serrées, les séparant en deux boules tendues qu'elle tira très fort en les attachants à un crochet de chaque côté du placard. Je gémissais de souffrance, et le moindre mouvement était une brûlure dans mes couilles. Mais pourquoi était-elle si dure avec moi? Parce qu'elle voulait me casser me rappela notre conversation.

Isabelle sembla satisfaite, avant de réaliser qu'elle avait oublié de me bâillonner. Elle choisit un bâillon en forme de sexe, et rempli ma bouche avec. La sensation était horrible, j'étais envahi et avais le sentiment de pouvoir vomir à chaque instant. Elle l'attacha très serré, provoquant une tension supplémentaire dans ma mâchoire. Avant de me remettre les protections pour les oreilles, Isabelle me souhaita une bonne nuit avant de me laisser dans le noir et le silence absolus, me disant que ce n'était que le début de l'après-midi et que ce ne serait pas possible de tenir jusqu'au lendemain matin, je n'en pouvais déjà plus. Je ne me doutais pas que cette première nuit, serait, et de loin, la plus confortable et agréable de toutes, et qu'Isabelle n'allait faire que monter en gamme dans son sadisme envers moi. Pas une seconde je me demanderais si elle m'aimait, là n'était plus la question, je ne penserai plus qu'à lui obéir et lui appartenir en tout et pour tout.

Je ne réalisais pas que les deux mois étaient passés, cela faisait très longtemps que j'avais perdu conscience du temps et de bien d'autres choses, mon esprit grillé par des souffrances et des contraintes sans cesse répétées et renouvelées. Mes nuits étaient sans doute les moments les plus difficiles de la journée. Toujours ligoté dans des positions douloureuses qui étiraient mes membres, j'étais maintenant capable de tenir indéfiniment les bras retournés dans le dos et les mains en position de prière, mais dès la seconde nuit Isabelle introduisit les tortures électriques pour être certaine que je ne puisse raisonnablement me reposer. Ma cage a été enlevée afin de permettre de mettre des électrodes que ce soit sur le prépuce ou dans le méat, de façon profonde.

Isabelle a acquis une véritable machine professionnelle capable de stimuler en 6 endroits différents avec des programmes et des intensités variables. Entre mes tétons, mes couilles, mon sexe ou mon cul, les souffrances sont toujours à la limite du supportable. Dans mon cul, les plugs sont de plus en plus imposants, et les décharges électriques provoquent une contraction du rectum, j'ai le sentiment de me faire pistonner par une très puissante fuck machine. Après des heures quotidiennes de ce traitement, mon rectum est totalement distendu, achevé par les trois lavements de 3 litres que je prends au réveil. Sur une suggestion du blog, Isabelle a pris l'habitude de m'insérer les électrodes des couilles directement à l'intérieur en m'y enfonçant des aiguilles. La simple pénétration est atroce, mais quand le courant se met à circuler de façon alternative, je ne suis plus qu'un hurlement en continu. Quant à mes tétons j'ai le sentiment qu'ils sont broyés plusieurs fois par minutes et quand l'électricité cesse, c'est pour qu'ils soient placés sous vide pour les gonfler au maximum et les dilater, tant Isabelle me souhaite avec des tétons de femelle.

Pour cela une internaute ayant développé les tétons de son esclave, lui a suggéré de faire des piercings, en changeant la taille de l'anneau tous les 15 jours. D'abord pour que le douleur soit continue, et ensuite pour que les chairs gonflent et développent le téton. Maîtresse ne veut laisser ce plaisir à personne d'autre et décide de me percer les tétons. En 4 mm pour commencer, c'est déjà pas mal. La douleur est fulgurante, j'aurais aimé m'évanouir. D'autant qu'elle n'est pas trop habituée et met du temps à insérer les anneaux! Je les sens en permanence c'est douloureux. Surtout quand elle les change. Elle est allée plus vite que ce qui était proposé et je porte de lourds anneaux de 8 mm qui sont loin d'être cicatrisés. Il faut plus de 6 mois pour cela, et encore au calme. Or j'ai sans cesse des poids ou des électrodes.

Mais c'est vrai que les tétons sont maintenant très gros. Et l'impression avec les anneaux est juste ce qui convient une femelle comme moi!

Au matin, je suis détaché et libéré de ces contraintes. Le plus souvent ce n'est pas Isabelle qui s'en occupe, je ne sais combien d'hommes elle a ainsi utilisé, mais par pur sadisme, elle m'enlève mes protections d'oreilles pour que je puisse entendre comment elle les remercie. J'ai peine à croire que ses orgasmes ne sont pas surjoués tant ils sont puissants et violents, et les promesses qu'elle me fait tout en criant son plaisir illustrent son sadisme qui me semble sans fin. Et terrifiant. Car elle met systématiquement en pratique tout ce qu'elle dit, comme si elle s'en faisait un devoir.

Une fois détaché, je suis mis dans le grand bac à douche où je subis les trois lavements successifs. Je serais bien incapable de les retenir si mon cul n'était alors pas bouché avec une canule gonflante qui bloc le retour de l'eau, provoquant des crampes sans fin. Pourtant je ne mange pas tellement et il y a bien peu à évacuer, mais c'est une habitude, une règle que je me dois de suivre. Je suis nettoyé au jet d'eau froide, assez désagréable sur la cagoule, à sécher tout seul à l'air libre, le plus souvent en grelotant. Enfin arrive ma gamelle, je meurs de faim tout le temps et je n'hésite plus à me jeter sur cette gamelle, qui est plutôt bonne. Isabelle me sert dans une grande gamelle des céréales aux fruits. Elle y ajoute des gélules de vitamine mais aussi des gélules d'hormones féminines achetés sur le net.

Elle s'est renseignée sur les doses, et échange avec un médecin soumis qui lui indique ce qu'elle doit acheter, sachant qu'elle exige un traitement qui soit le plus fort et efficace possible, sans être trop dangereux. Moi je n'en sais rien, et je suis heureux de cette pitance, même si tout est arrosé de son urine du matin. Ou parce que, ainsi je sens qu'elle est impliquée et que cela est important pour elle. Et qu'elle puisse renouveler cela chaque jour me stupéfie quand je sais comme elle déteste la répétition. J'ai le droit de boire deux fois dans la journée, un biberon qui m'est donné, toujours son urine, je n'ai rien bu d'autre. En fait si, à un moment où je pouvais l'entendre, elle m'a susurré que préparer son urine la fatiguait, qu'elle préférait pisser directement dans la bouche d'un des deux soumis qu'elle utilisait et que c'était l'urine du soumis que je buvais! J'étais bien trop faible pour exprimer un quelconque abattement supplémentaire, pourtant mon esprit s'enfonça encore plus dans le noir et le néant. Elle ajouta que je ne sois pas surpris si un jour le goût est différent, c'est qu'elle aura trouvé un chien pour m'abreuver.

Le reste de la journée était consacré à des séances, avec différents jeux dont j'ai oublié la plupart, commentées et discutées sur le blog, faisant intervenir d'autres soumis souvent. Je compris l'usage des deux fuck machines, la plus puissante pour me défoncer le cul pendant des heures avec des plugs de taille croissante (terminant avec 10 cm de diamètre, je pu effectivement constater que prendre le plug métallique 24/7 de la plus grande taille était non seulement possible, mais à ce stade, souhaitable). La plus petite des deux machines étaient alors positionnée face à ma cagoule, mon bâillon enlevé et j'étais entraîné pendant le même temps à des gorges profondes où je cru mourir les premières fois. Le mouvement était lent, mais très profond, près de 15 cm de débattement, venant remplir toute ma gorge, avant de se retirer et me permettre de respirer. Quelques jours suffirent pour que je m'habitue et que je sois capable de recevoir n'importe quelle bite au fond de la gorge.

Isabelle avait commencé par cela, et vouait, pour une raison que je n'ai jamais connue, un véritable culte à la torture de mes couilles. Qu'elles n'aient pas éclaté sous la pression des étaux qu'elle serrait de façon démesurée était surprenant, ou simplement en marchant dessus avec ses pieds chaussés ou nus. La découverte des aiguilles, puis de l'électricité à l'intérieur des couilles la ravissait et elle m'avoua dans un orgasme que si elle ne me les coupait pas, c'était pour me faire souffrir indéfiniment avec. J'avais l'impression de porter entre mes cuisses une source de souffrance ininterrompue qui jamais ne se tarissait.

Ces deux mois ne provoquent en moi que crise de panique et fébrilité. Rien que d'y penser et je tremble de tout mon corps. Isabelle pour sa part vécu cette période plus comme une contrainte nécessaire, même si elle y prit beaucoup de plaisirs, mais surtout découvrit énormément de choses et d'émotions sur elle et son pouvoir sur les autres. Elle n'était certes pas dupe de la 'soumission' des hommes qu'elle utilisait, qui étaient surtout motivés par sa beauté, son corps et les faveurs qu'elle leur accordait.

C'était quelque chose de particulièrement pervers de les voir torturer son ancien Maître, et de les récompenser en se faisant baiser sauvagement alors qu'il souffrait terriblement à côté, ignorant le plus souvent le plaisir qu'elle prenait et donnait. Isabelle était terriblement excitée dès qu'elle m'entendait gémir dans le bâillon, un puissant aphrodisiaque dont elle ne se passait plus. Mais son plus grand plaisir était le blog, qui devenait très fréquenté, elle avait même du ouvrir une section forum et organisait deux fois par semaines des chats.

Si les soumis furent les premiers à les fréquenter, les couples gynarchiques se firent plus nombreux, certaines Maîtresses fascinées et intéressées par les traitements qu'elle infligeait et curieuse du résultat et du dressage qui s'en suivrait. Il n'y avait finalement pas tant de candidatures, les tourments subis effrayaient la plupart des candidats. Des Maîtres se positionnaient en vain vis-à-vis d'elle, tellement remplis de leur arrogance et ne comprenant pas que plus jamais elle ne s'abandonnerait, ni même traiterait un homme sur un pied d'égalité. Et au fond, si sa rage et sa violence se calmaient progressivement, elle en oubliait parfois le point de départ, son désir de me posséder était grandissant et son affection tout autant.

J'étais rentré dans un profond syndrome de Stockholm et était en pleine dévotion, Isabelle s'était fortement attachée et prenait toutes mes souffrances comme des demandes de pardon de ma part. Finalement ces deux mois lui permirent de me pardonner, mais n'entamèrent en rien son désir de me dresser, de me posséder au plus profond de moi-même. Elle était heureuse que cela se termine, estimant être allée aussi loin que possible et qu'il était bien plus intéressant à la fois d'exprimer cette domination sous l'angle mental, mais aussi de m'utiliser. Enfin elle avait besoin de moi pour parfaire l'ensemble de ses projets de prise de contrôle.

5.

Un matin, après la douche glacée nettoyante habituelle, je sentis Isabelle contre moi, me mettant à trembler violemment, de désir, d'envie de me jeter à ses pieds, de crainte aussi. Elle enferma mon sexe dans la cage de chasteté, il ne la remplissait plus, sans doute le froid mais aussi le traitement subi avec les hormones. Cela faisait longtemps que je ne me souvenais plus d'avoir eu une érection. Les pointes de discipline furent vissées à fond, me blessant à nouveau. Sa main tâtonna à l'arrière de ma cagoule, un clic, elle enleva le cadenas et défit les lacets qui la maintenait compressé contre mon visage depuis si longtemps.

J'en aurais joui sur moi si cela avait été possible, la délivrance était absolument extraordinaire. Je retrouvais la douceur de l'air sur ma peau, le fait de pouvoir ouvrir librement la bouche, plisser mes joues. Je gardais les yeux fermés, à la fois par peur de la lumière, mais aussi terrorisé de les ouvrir et de faire une erreur. Je tremblais d'émotion. Je ne portais plus que ma cage et le plus gros des plugs métalliques. Isabelle me prenant par la main, d'un ton autoritaire, m'enjoint de la suivre à la salle de bain du bas. Je la suis maladroitement, d'abord par manque d'exercice, mais aussi gêné par l'engin qui m'écarte le fondement.

Elle entreprend de me raser entièrement le visage et le crâne, me redonnant à peu près une allure humaine, passant de la mousse et une lame que tout soit net. Je ne bouge pas, je ne cille pas, je suis aux anges. Je me sens propre comme jamais. Elle m'indique s'absenter quelques instants, je dois me laver les dents méticuleusement, prendre le temps de me regarder et l'attendre à genoux, les jambes en équerre, le regard baissé.

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