Chute d'une héritière Ch. 04

BÊTA PUBLIQUE

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Chaque respiration est un effort, chaque battement de cœur resonne dans sa poitrine comme un écho lugubre. Clara comprend vite que l'acte fatal va bientôt arriver.

Les yeux écartillés de terreur, elle croise furtivement le regard des assistants. Elle ne trouve en retour aucune trace d'empathie. La peur lui serre la gorge, elle comprend qu'elle ne pourra pas compter sur eux pour un sursaut de compassion.

Clara ressent un sentiment de solitude et de vulnérabilité face à l'indifférence de ces gens.

Pour l'assistant boucher son problème est simple, son seul but c'est mettre cette femme nue et plantureuse sur la table et l'immobiliser. L'homme d'un coup sec reprend sa traction, face à sa puissance Clara surprise ne peut lutter elle lâche prise et s'abandonne.

—AIE !!! AIE !!!!!NON !!!! LACHEZ MOI !!!!! LACHEZ MOI !!!! VOUS ME FAITE MAL !!!!!

Coincée par le cou, par son collier, visage plaqué sur la table métallique, elle n'a aucune chance. Ses bras et ses jambes s'agitent en vain.

Clara ne peut se retenir, elle crie de panique de frayeur.

Jamais de sa vie elle avait lancé un tel combat pour sa survie. Elle sent son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine. Ses muscles se tétanisent, ses mains trembles comme des feuilles. Derrière son regard bleu d'azur, il y a de la terreur.

La lutte est inégale, petit à petit sa volonté la quitte, plus de raison, plus de courage. Elle capitule, épouvantée une peur animale la saisit.

Avec la force et le poids des cinq infirmiers, ils finissent par la maitriser, ils la posent sans ménagement sur la table. Le froid de l'acier s'irradie dans son dos et ses fesses.

Ils saisissent fermement ses jambes, les posent dans les gouttières. A l'aide de large sangle velcro, il bloque rapidement ses jambes. Ses cuisses subissent le même sort. Une large sangle immobilise également son bas ventre sur la table.

Toute la longueur de la table est horizontale, dans l'alignement de celle-ci une sorte de potence. Ils rassemblent ses bras, au-dessus de sa tête. Ils referment ses poignets dans des bracelets, les fixent à une poulie. Un autre assistant tire fermement sur une corde, étirent ses bras dans l'alignements de son corps. La force exercée par l'assistant augment inexorablement, libérant sa poitrine, creusant son ventre et rendant son mont de Venus encore plus proéminant. La traction sollicite ses articulations, celles-ci commencent à devenir douloureuse. La traction s'arrête, mais impossible de revenir en arrière, la corde est bloquée.

Clara sur sa table est en proie une lutte intense contre sa peur, ses forces ont des limites, doucement et résigné, elle s'abandonne aux mains de ses assistant, ou plutôt de ses tortionnaires. Au fond des yeux bleus de Clara la douleur et la contrainte sont palpables.

Ils lui fixent rapidement une large sangle au-dessus de la poitrine une autre en dessous. Le serrage lui laisse peu d'espace pour respirer.

Dans un sursaut, elle relève la tête, son regard se rempli de terreur. Dans son champ de vision : ses cuisses, ses jambes en l'air, sanglées fermement dans les gouttières.

Elle est totalement immobilisée, elle ne peut plus échapper à son sort.

—QU'ALLEZ-VOUS ME FAIRE, NON, DETACHEZ MOIS??????

Personne ne répond à sa question.

Il n'y a pas de repose-tête, sans réponse, épuisée, elle laisse lourdement retomber sa tête en arrière dans le vide. Elle éclate en sanglot.

Un infirmier s'approche d'elle et d'un ordre sec.

—Ouvre la bouche en grand !!!!!!

Entre deux sanglots, le visage déformé par ses pleurs, Clara comme une marionnette obéit, ouvre sa bouche en grand.

Un assistant lui insère de force en travers de la bouche un mors en acier. Il fixe de chaque côté de ses joues des crochets qui sont reliés à l'arrière de sa tête par un système de vissage. Il amorce ensuite le mécanisme de traction en effectuant plusieurs rotations.

Clara est contrainte de basculer son visage en arrière. La nuque brisée par la traction de la vis sans fin. La douleur à la commissure de ses lèvres la défigure. Elle est incapable de bouger sa tête, complètement immobilisée, elle ne peut anticiper ce qui l'attend. Son seul champ de vision c'est cette armoire en inox contre le mur. Dans un réflexe de survie, tous ses sens sont en alerte.

Elle est là, sur cette table de gynécologique les cuisses et le sexe grand ouvert exposée. Impudique à la vue de tous, immobilisée comme une vulgaire grenouille clouée sur une payasse de salle de cours de biologie.

Clara sent des mains se poser sur ses cuisses, sous une pression ferme, ces jambes sont douloureusement écartées, mettant à rude épreuve les ligaments de ses muscles inguinaux. Une douleur sourde se propage dans son bas ventre. Ce qui a pour effet de d'avantage l'ouvrir, d'exposer encore plus son sexe.

Clara veut soulager ses articulations mais cela est impossible. Ils ont bloqué le mécanisme des gouttières.

On la laisse là, presque abandonnée dans cette position avilissante, immobile, rien ne se passe, de la bave coule sur ses joues, ainsi que des larmes sur ses tempes.

Le médecin revient.

—Ah je vois qu'elle est prête c'est parfait !!!

Clara entend avec effroi le claquement sinistre des gants de latex.

Il ajuste, augmente l'éclairage, il s'installe sur un tabouret rotatif entre les cuisses de Clara. Une puissante lumière blanche vient illuminer, son bas ventre. Il prend son temps, son regard est hypnotisé comme face au tableau de Gustave Courbet, l'Origine du Monde. Il observe cette vulve béante, palpitante, offerte, derrière celle-ci se cache une vie. Celle du matricule S-475. La personnalité de S-475 n'est plus qu'un mont de Venus bien dessiné, des grandes, des petites lèvres offertes, un clitoris trône fièrement, un vagin, et un anus qui attendent d'être auscultés. Combien d'hommes ou femmes sont-ils passés par là?

Le médecin fait glisser sa main dans sa toison pubienne et teste sa résistance.

Face la douleur on entend Clara gémir.

De ses doigts il manipule le sexe de Clara comme un vulgaire morceau de viande. Il ne cherche pas à provoquer le plaisir. Il inspecte, il ausculte, la tension, la résistance des petites et grandes lèvres, il dégage le clitoris, le décalotte, il le fait rouler entre ses doigts.

Clara est horrifiée, écartelée, elle subit, elle sent les doigts de l'homme qui se déplacent sur son sexe. Il l'examine avec attention, le dépiaute, l'ouvre, l'étire. Il prend son temps, par moment elle sent même son souffle effleurer sa vulve. Elle ne voit rien, elle ne peut rien anticiper elle subit. Tous ses sens sont en éveilles.

—Très bien tout est parfait.

Le médecin s'adresse à un de ses assistants.

—Faites-moi des photos précises de cette vulve pour la mettre dans son dossier.

Clara entend les crépitements du flashe. Son humiliation est à son comble.

Ils lui laissent quelques minutes de répit, puis le médecin revient à sa tâche.

—Donnez-moi la cire !!!!!

Clara à ces mots, comprends vite que ce qui se prépare va être très douloureux.

Le médecin commence à étaler la cire chaude sur son mont de Venus, puis sur les grandes lèvres, il tapote de ses mains pour augmenter l'adhérence de la cire.

Clara grimace de souffrance au contact de la cire chaude.

Il patiente quelques minutes, avant de commencer l'arrachage de ses poils pubien.

Le ventre de Clara palpite dans l'attente de la douleur qui va se rependre dans son sexe.

Elle essaie dans un dernier reflexe de révolte de s'agiter dans ses liens, mais c'est peine perdue. Combien de femmes sont déjà passées sur cette table? Combien, sanglées, ont hurler de douleur dans leur mord pendant qu'elles perdaient leur toison? Peut-être que sa fille est passée avant elle? Elle a dû crier et pleurer de souffrance.

Clara, privée de toute vision prédictive, lutte pour retenir son souffle en prévision de la douleur imminente. Soudain, une sensation fulgurante envahit son bas-ventre, comme si on lui arrachait violemment la peau de son pubis, de se grandes lèvres. Les yeux révulsés, Clara crie de douleur, impuissante face à cette souffrance qui semble s'étirer à l'infini.

Malheureusement personne ne prête attention à ses hurlements.

Les muscles de ses jambes se contractent violemment dans les gouttières, sous l'impacte de ses coups répétés pour tenter de d'échapper à cette douleur.

Le médecin continue d'arracher la cire, de façon méthodique, rien ne l'arrête. Même pas les plaintes de Clara. Toute la surface du son mont de Venus y passe ainsi que ses grandes lèvres.

Pour Clara personne ne s'intéresse à sa souffrance, elle endure une immense détresse, prisonnière de sa table de torture. Elle est seule face à sa souffrance.

Méticuleusement, le médecin termine son travail en arrachant les quelques poils rebelles à la pince à épiler ainsi qu'autour de l'anus. Son mont de Vénus rayonne lisse et glabre au milieu de cette lumière blanche.

Il passe en suite de ses mains une crème apaisante et antiseptique.

Sa toison pubienne blonde avec la cire finit anonymement au fond d'un sac poubelle.

Clara doucement reprends son souffle, des larmes de souffrances coulent le long de ses tempes.

Après une pose de quelques minutes.

Clara sent un liquide gluant et froid couler sur le haut de sa vulve, il glisse à l'intérieur de son vagin. Quelque chose de froid force l'entrée. Clara se crispe mais l'ustensile continue à avancer et s'enfonce lentement dans son ventre. Elle a vite compris, c'est un speculum, cela n'est pas le premier, elle grimace par l'irritation et la gêne qu'il lui procure. L'outil s'enfonce jusqu'à la garde, une rotation, elle sent son vagin s'ouvrir. Elle sent également un frottement sur la paroi de son vagin.

Elle comprend.

—Pour le frotti c'est parfait !!!!! On continue on n'a pas terminé.

Elle perçoit des déchirements d'emballage plastique.

—Tout est prêt?

—Oui monsieur répond une femme.

—Faites-moi passer la pince.

—La voilà docteur.

—Merci.

Clara sent une douleur dans le bas ventre, une contraction, elle comprend qu'ils sont au plus profond d'elle-même, à s'activer entre ses cuisses grandes ouverte.

Quelques secondes plus tard.

—Parfait le stérilet est bien posé.

Clara comprend avec stupeur qu'ils viennent de lui poser un stérilet.

Elle s'abandonne accablée par son sort. Malgré sa position douloureuse, elle essaie de détendre ses muscles, de calmer sa respiration, de laisser son cerveau s'échapper de cet enfer.

Ni le médecin, ou un de ses assistants si on peut dire cela, ne viennent à son chevet pour comprendre sa détresse.

Elle entend les déclics caractéristiques d'un appareil photo, ils sont en train de la photographier sous toutes les angles, exposée nue sur cette table, son sexe grand ouvert sans sa toison.

Elle espère que son calvaire va enfin prendre fin.

Elle entend de nouveau des bruits de plastique d'emballage que l'on déchire, le bruit d'objet qu'on laissent tomber dans un récipient métallique.

Une sensation de froid sur ses grandes lèvres et l'odeur de l'alcool à 90°. Des doigts prennent en tenaille chacune de ses grandes lèvres et teste la fermeté.

Quelque chose plus puissant vient pincer ses grandes lèvres douloureusement, d'un seul coup une piqure et une douleur fulgurante irradie son sexe, une aiguille vient de la transpercer.

Clara dans ses liens se crispe, râle à travers son mors, personne ne prend le besoin de la prévenir de ce qu'elle va subir, elle est prise chaque fois par surprise. Douloureusement quelque chose à la suite de l'aiguille prend place en travers de sa grande lèvre, elle en perçoit le poids.

—Ah en voilà un de posé, maintenant au second.

Le scenario recommence sur son autre lèvre, Clara est à bout. Elle souffre dans toute sa chair ses articulations, lui font mal, ces muscles sont tétanisés par les crampes, son ventre palpite.

—Voilà le deuxième de posé c'est parfait, c'est terminé pour aujourd'hui vous pouvez la détacher.

A ces mots Carla comprend que son calvaire vient de se terminer tout son corps se relâche.

Un assistant lui retire le mors, sa mâchoire lui fait mal. Elle a du mal à l'actionner. Dans un ultime effort elle relève la tête, elle arrive tout juste à voir son mont Venus lisse.

Ils la libèrent totalement, assise sur sa table de torture, les jambes pendantes, elle découvre son sexe glabre, avec frayeurs, les deux anneaux, de ses mains elle essaie de les toucher mais ses grandes lèvres sont encore sensibles.

Ils lui accrochent la longe à l'anneau de son collier.

—Aller vient tu vas te doucher.

Les jambes ankylosées, elle a du mal à marcher, les anneaux accrochés à ses lèvres lui font ressentir tout le poids de sa servitude.

Dans un coin de la pièce une douche à l'italienne, à la vue de tous. Un infirmer ouvre l'eau chaude et la pousse sous la douche, sa longe accrochée son cou. La chaleur de l'eau détend son corps, ses muscles. Elle ne réfléchit plus, impudique devant les assistants du médecin, elle laisse pendant quelques minutes l'eau chaude caresser et ruisseler le long son corps.

On lui tend une serviette, une assistante la passe ensuite sous un sèche-cheveux.

—Mets les mains dans ton dos.

Clara obéis, ils lui passent les menottes dans son dos. Un infirmier tire sa longe, du regard elle détail la table gynécologique vide où elle a tant souffert il y a quelques minutes.

Clara d'un rapide regard. Elle croise celui des assistants, ils terminent de ranger leurs matériels. Leur journée se termine. Les souffrances Clara n'étaient qu'une tâche, une formalité parmi tant d'autres. Ce soir ils vont rejoindre leur famille en bon père de famille satisfait du travail accomplit demandé par l'institut.

Une assistante la fait sortir de la salle et l'entraine dans le couloir jusqu'à sa cellule cagibi. Elle attache sa longe à un anneau, sans un mot, la porte se referme avec un claquement de verrou, elle est là, seule. Elle s'assoie sur le banc en béton, pensive elle ne peut quitter du regard son sexe, ces deux anneaux, elle pose sa tête contre la cloison, elle s'abandonne.

Quelques dizaines de minutes.

La serrure claque. On vient la chercher, ils l'amènent jusqu'au hall d'accueil. Ils attachent sa longe à l'anneau.

Sa fille Manon et déjà dans le hall d'accueil elle attend elle aussi attaché à un anneau, une ligne de plantes vertes les sépare. Manon pousse un ''oh !!!!'' de surprise en découvrant sa mère. Le sexe comme elle lisse, mais la différence par rapport à sa mère, elle ne porte pas d'anneaux.

Clara voudrait cacher ses anneaux à sa fille, mais cela est impossible elle a les mains menottées dans le dos.

Clara essais d'échanger quelques mots avec sa fille. Mais la standardiste derrière la banque d'accueil lui fait vite comprendre.

—SILENCE !!!!!!

Clara est surprise par le ton autoritaire de la standardiste de l'accueil. Il y a encore quelques jours jamais un subalterne ne lui aurait parlé sur ce ton. Mais également elle-même est stupéfaite d'obéir à l'injonction de cette employée.

Après avoir patientées quelques minutes dans le hall, la porte coulissante s'ouvre, deux surveillants arrivent. Ils échangent quelques mots avec la standardiste et signent quelques documents.

—Les S-475 et S-476 sont prêtes, vous pouvez les récupérer.

—Parfait.

Clara, à ces mots, a vraiment l'impression de n'être plus que de la marchandise, du bétail.

Ils les détachent, les positionnent l'une derrière l'autre, Clara en premier, sa fille derrière avec sa longe reliée aux menottes de Clara.

Le surveillant devant, un autre derrière une traction sur la longe les deux femmes nues sont obligées de suivre. Ils franchissent la porte coulissante après avoir badgé, suivent un dédale de couloirs. Ils descendent l'escalier, ils longent une cour et se présentent devant le sas du hall des cellules.

Sitôt dans le hall, elles sont séparées et envoyées chacune dans leur cellule respective.

Dans le sas de sa cellule le gardien ouvre l'armoire. Il libère ses mains et lui retire sa longe, Clara d'un rapide coup d'œil découvre différents dispositifs de contraintes et de châtiments à l'intérieur, notamment le baillions boule, elle comprend avec inquiétude qu'ils lui sont attribués.

Il ouvre la grille et la fait rentrer dans sa cellule et sans un mot, referme la grille, la porte de sa cellule. Il la laisse seule perdue dans ses pensées.

Clara n'a pas mangé de la journée, elle est épuisée, assise sur son lit, elle observe ses anneaux, elle repense à cette journée. Le plus choquant, c'est qu'ils ont pris possession de son corps. Ils agissent comme bon leur semble. Jamais, ils ne lui ont demandé son avis sur le QRcode au creux de sa nuque, l'épilation de son sexe, la pose du stérilet, pourquoi porte t'elle ces anneaux? Elle a la désagréable sensation que son corps ne lui appartient plus.

Le verrou de la porte de la cellule claque la grille glisse, une femme porte un plateau repas le dépose sur la table ressort sans un mot et referme la cellule à double tour.

Le repas est bon c'est un bon point de ce côté-là, il y a également le fameux carreau de chocolat.

Clara assise nue sur sa chaise est perdue dans sa pensée elle fixe le mur face à elle.

Quelque temps après son repas, la lumière blafarde de sa cellule finie par s'éteindre, extinction des feux.

Seule la lueur de la lune filtre à travers le fenestron annonçant une nuit de solitude.

Clara, épuisée, doucement se glisse sous les couvertures, cherchant la chaleur réconfortante. Elle caresse son sexe, les deux anneaux, ses deux grandes lèvres sont moins douloureuses. Au plus profond de son esprit, quelque chose germe. Il y a peu de temps encore, Clara était une femme d'affaires active, portant le fardeau des responsabilités liées à la gestion de son entreprise. Les années passant, cette tâche devenait de plus en plus ardue. Le stress s'accumulait, les nuits blanches se multipliaient, les échéances arrivaient trop vites. Elle dissimulait ses luttes intérieures, mais certains jours, le poids des responsabilités devenait insoutenable.

Dans l'intimité de sa cellule, Clara par la contrainte a abandonné le monde réel. Elle n'est plus qu'un matricule S-475. Son destin lui échappe. Elle n'est plus maitresse de ses décisions. Une étrange forme de soumission, de renoncement, prend racine en elle.

Chaque pas qu'elle fera sera dicté par une main invisible, chaque pensée soigneusement contrôlée. L'obéissance, l'abnégation sera son quotidiAmis lecteurs

Comme convenu, je vous propose de plonger dans l'inimaginable, au cœur même du système implacable de cette Organisation.

Je tiens à remercier Verdu éditeur sur le site qui a fait office de comité de relecture. Il m'a aidé à donner du relief à ce chapitre, il a également eu la dure tâche de corriger les fautes d'orthographe. 😊

Cette histoire n'est qu'une chimère, le fruit de mon imaginaire.

Chapitre 4

Mises sous écrous

Au milieu de la cour, une grande estrade ! Sur l'estrade un portique ! Au milieu du portique, au bout d'une corde pendue par les poignets un femme nue ! Elle semble inerte.

Clara ne peut détacher son regard de cette estrade, elle se demande quel monde elle vient de rejoindre.

Une femme et un homme arrivent, ils discutent avec les deux gardiens. Tous les quatre se chargent de détacher Clara et Manon, ils les aident à descendre. Sous la contrainte de leur baillions boule, leur poitrine et leur ventre sont inondé de bave. L'homme et la femme prennent chacun une longe, escortés par les deux gardiens. Ils font quelques mètres, franchissent une porte métallique qui donne dans une sorte de sas, Manon est devant sa mère, nue enchainée. Clara détaille son dos, ses fesses, ses jambes et ne comprend pas comment elle a pu l'entrainer dans une telle déchéance. Avec un badge, l'homme déverrouille la porte.

Clara découvre un immense hall, haut de plafond avec des murs de couleur crème, dans le fond en hauteur une immense verrière en demi-cercle laisse entrer la lumière. Elle comprend vite dans quel lieu elle se trouve, en voyant une vingtaine de portes avec des verrous, des judas, derrière lesquelles se cache les secrets, les servitudes des femmes qui les ont franchies.

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