Chute d'une héritière Ch. 04

Informations sur Récit
Mises sous écrous.
26k mots
4.58
5k
2

Partie 4 de la série de 4 pièces

Actualisé 04/03/2024
Créé 02/18/2024
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Comme convenu, je vous propose de plonger dans l'inimaginable, au cœur même du système implacable de cette Organisation.

Je tiens à remercier Verdu éditeur sur le site qui a fait office de comité de relecture. Il m'a aidé à donner du relief à ce chapitre, il a également eu la dure tâche de corriger les fautes d'orthographe. 😊

Cette histoire n'est qu'une chimère, le fruit de mon imaginaire.

Chapitre 4

Mises sous écrous

Au milieu de la cour, une grande estrade ! Sur l'estrade un portique ! Au milieu du portique, au bout d'une corde pendue par les poignets un femme nue ! Elle semble inerte.

Clara ne peut détacher son regard de cette estrade, elle se demande quel monde elle vient de rejoindre.

Une femme et un homme arrivent, ils discutent avec les deux gardiens. Tous les quatre se chargent de détacher Clara et Manon, ils les aident à descendre. Sous la contrainte de leur baillions boule, leur poitrine et leur ventre sont inondé de bave. L'homme et la femme prennent chacun une longe, escortés par les deux gardiens. Ils font quelques mètres, franchissent une porte métallique qui donne dans une sorte de sas, Manon est devant sa mère, nue enchainée. Clara détaille son dos, ses fesses, ses jambes et ne comprend pas comment elle a pu l'entrainer dans une telle déchéance. Avec un badge, l'homme déverrouille la porte.

Clara découvre un immense hall, haut de plafond avec des murs de couleur crème, dans le fond en hauteur une immense verrière en demi-cercle laisse entrer la lumière. Elle comprend vite dans quel lieu elle se trouve, en voyant une vingtaine de portes avec des verrous, des judas, derrière lesquelles se cache les secrets, les servitudes des femmes qui les ont franchies.

Deux portes sont ouvertes.

Une traction sur la longe de Manon, lui fait comprendre qu'elle doit avancer et suivre les deux hommes.

Clara, avec ses deux gardes chiourmes, observe sa fille s'éloigner en marchant péniblement avec ses chaines vers la porte ouverte. Manon s'arrête sur le seuil, elle échange un rapide regard empreint de lourdeur avec sa mère. Nue et enchainée, les deux hommes la poussent dans la cellule, elle disparait. Ils la suivent, la porte se referme derrière eux.

Que vont-ils lui faire, quand va-telle la revoir? Clara est plongée dans l'incertitude la plus cruelle.

La femme tire sur sa longe. Elle suit avec difficulté en raison de la longueur de la chaine qui relie ses chevilles. Elle se dirige vers l'autre porte restée ouverte. L'homme la suit. Elle franchit le seuil de sa cellule, elle découvre avec frayeur cet endroit oppressant.

Un sas avec une petite table et une armoire, une grille bloque l'accès à l'intérieure de la cellule. Avec une clef, l'homme actionne la serrure et fait coulisser la porte qui permet d'entrer.

.

Clara découvre sa geôle, un lit métallique avec un matelas, un nécessaire de couchage, des toilettes à la turque sans aucune intimité ou chaque geste pourra être scruté depuis le judas par des yeux invisibles. Dans un angle prêt de la grille un lavabo, une table, une chaise rudimentaire où elle pourra s'assoir et réfléchir sur son sort. Des anneaux sont scellés dans les murs à différents endroits témoins de la contrainte des femmes qui l'ont précédée dans cette cellule. Un fenestron avec des barreaux hors de porter laisse filtrer un mince filet de lumière. C'est sa seule connexion avec l'extérieur, un lien fragile avec son monde d'avant. Les murs le sol sont peints en gris, absorbants la chaleur et l'espoir.

La femme pousse Clara à s'assoir sur le lit, s'adresse à elle.

—Ecoute moi bien, ici tu n'es rien ! Je te conseille de te tenir tranquille ! De l'autre côté on a ta fille, donc tu obéis ! Sinon, on va s'occuper d'elle. Je suppose que tu as vu la femme pendue dans la cour, elle subit sa punition. Ta fille peut, elle aussi finir aussi sur l'estrade. Mes collègues lui expliquent la même chose, donc tu te tiens tranquille. Ici tu n'as pas droit à la parole, tu parles que quand on te l'autorise et tu obéis.

Clara écoute la femme, enchainée, nue. Son bâillon boule dans bouche la défigure, elle hoche la tête pour signifier piteuse qu'elle a compris.

—On va t'enlever ton baillions et tes chaines. Je te conseille de faire ton lit de te reposer et dormir. Quelqu'un va t'amener un plateau repas. Demain, une dure journée t'attend, on va procéder à ta mise sous écrou. Baisse la tête !!!!

Clara s'exécute, elle lui retire le bâillon. Elle peut, enfin se détendre la mâchoire. Elle la libère également ses chaines.

Après avoir ranger les chaines et le baillions dans l'armoire. L'homme et la femme sortent de la cellule referment la porte et la condamne par plusieurs claquements de verrous qui résonnent dans la cellule.

Clara se retrouve seule, face à elle-même nue, vulnérable dans le silence et la lumière blafarde de sa cellule. Hier encore elle gérait avec charisme et autorité une grande entreprise mais aujourd'hui elle est confrontée à sa propre fragilité. Ce matin elle prenait son petit déjeuner frugal avec sa fille, sans imaginer une seconde ce qu'elle allait subir l'après-midi et finir sa journée dans une sinistre cellule de quinze mètres carrés. Le silence impitoyable du lieu l'enveloppe comme un linceul, sa solitude abyssale, lui fait prendre conscience de la chute vertigineuse qu'elle en train de vivre.

La gorge nouée, les sanglots remontent d'un seul coup, elle ne peut lutter, elle s'effondre en pleure sur le sol de sa cellule.

C'est à ce moment, que les verrous se mettent à claquer. La première porte s'ouvre, puis la grille. Une femme rentre avec un plateau repas, le pose sur la table. Elle ressort sans un mot, sans un regard ou compassion pour Clara prostrée en chien de fusil sur la dalle béton. Le bruit de la grille coulissante, les serrures, et le claquement des verrous l'emprisonnent, solitaire, pour la nuit dans sa geôle.

Doucement Clara reprend ses esprits, elle s'approche du plateau repas. Il est encore fumant, l'odeur est appétissante. Elle se laisse tenter, une entrée, un plat un dessert, un grand gobelet d'eau un morceau de pain. Elle mange avec appétit pour reprendre des forces. En définitive c'est bon ! Pourvu que cela dure ! Il y a même une petite attention, un simple carreau de chocolat. Une petite douceur qui dans ce lieu d'asservissement prends d'un seul coup une valeur inestimable.

Elle prépare son couchage, une paire de draps, deux couvertures, un oreiller. Fourbue elle se couche elle entend des pas dans l'immense salles des cellules. Elle se blottit sous les couvertures, puis s'endort rapidement, dans un sommeil profond.

Le claquement sourd des verrous, le glissement de la grille, et l'éclairage la réveillent d'un seul coup. Un homme rentre, comme les autres, en uniforme, pose un plateau avec le petit-déjeuner et reprend le plateau repas du soir.

—Je te conseille de te lever vite, et de prendre ton petit-déjeuner rapidement ! Dans un quart d'heure on vient te chercher pour la douche.

Il referme la cellule sans un mot de plus.

Clara l'esprit encore brumeux se lève, découvre comme le repas du soir un petit déjeuner copieux. Elle se dépêche de l'avaler. Une chose l'intrigue, ils ont l'air de prendre soins de la nourriture, c'est déjà ça. Il y avait également longtemps qu'elle n'avait pas dormi si profondément, elle soupçonne la présence quelque chose dans la nourriture.

Un quart-heure après les verrous claquent la porte de la grille glisse, un homme rentre.

—A la douche !!!!

Dans l'armoire qui se trouve dans le sas, il sort une paire de menotte et une longe. Il lui fixe les poignets derrière le dos. La longe, il l'accroche à ses menottes, vicieusement, il la fait passer sous son entrecuisse, elle remonte le long de son ventre, il lui fait ouvrir la bouche, lui demande de la tenir entre ses dents. Elle doit patienter quelques minutes dans cette position humiliante. La journée commence bien.

Il lui demande d'ouvrir la bouche, il prend la longe et d'une traction elle comprend vite qu'il faut quelle avance. Si elle refuse la longe vient cisailler douloureusement son entre cuisse. Elle passe devant la cellule de sa fille qui est fermée.

Ils franchissent une porte qu'il ouvre avec un badge. Clara découvre une grande salle toute carrelée d'un jaune délavé, des pommeaux de douche en enfilade. Sa fille se tient déjà sous un des pommeaux, un homme l'observe en train de se laver.

Elle passe devant sa fille dont le corps est encore couvert de mousse de savon. Elles échangent un rapide regards. L'homme la positionne sous un autre pommeau, lui enlève les menottes, la longe et lui donne un savon.

—Laves toi et fait ça bien ! Tout doit y passer !

Clara doit se laver sous le regard indiscret de son gardien qui ne laisse rien passer. Ses seins son sexe, son anus, tout est contrôlé. C'est la première fois qu'elle se lave de façon aussi intime devant un homme. Sa honte n'est que plus forte. Il lui tend une serviette pour se sécher puis elle passe sous un sèche-cheveux. Il l'amène devant des grands lavabos et lui tend une brosse à dents avec du dentifrice.

La douche terminée, il rattache ses poignets dans son dos, la longe repasse entre ses cuisses. Il la fait avancer d'une traction dont elle ne peut se dérober pour quitter la salle de douches. Sa fille attend à l'extérieure. Elle aussi, sa longe passe entre ses cuisses et comme sa mère, nue, elle la tient entre ses dents, tête haute, les bras croisés dans le dos, bien droite, immobiles.

L'autre gardien attache la longe de sa fille aux menottes de sa mère.

Le gardien tire sur la longe de Clara d'un coup sec. Elle lui cisaille la vulve, l'obligeant à avancer, sa fille, derrière elle, dont la longe également entre ses cuisses est obligée de suivre. Le deuxième gardien ferme la marche.

Ils parcourent un couloir et commencent à monter deux étages.

Clara s'aventure à lui demander où il les amène.

L'homme se retourne s'arrête la regarde dans les yeux, avec un violent coup de cravache sur les hanches, la rappelle à l'ordre, avec ses mains menottées dans le dos, elle ne peut prévenir le coup.

—AIIIIIIIEEEEEEE !!!!

La cravache laisse une trace sur sa peau glabre.

—Ici tu ne parles que quand on te l'autorise, compris !!!!

Clara acquiesce d'un mouvement la tête pour signifier qu'elle a compris.

Ils atteignent un palier devant une porte métallique, l'homme badge. Un voyant passe au vert. Un verrou claque, la porte coulissante s'ouvre dans un bruit mécanique.

Une traction sur la longe, Clara n'a pas le choix. Elle doit suivre comme sa fille. Surprise elle a un mouvement de recul, qui lui cisaille le sexe, son cœur s'emballe et ne comprend pas où elle se trouve, elle regarde dans tous les sens.

Un hall d'accueil typique d'une entreprise ordinaire, derrière la banque une hôtesse d'accueil, soigneusement maquillée et habillée avec soin répond plusieurs coups de téléphones.

L'homme s'approche de l'hôtesse d'accueil lui parle.

La seule phrase que Clara semble comprendre « Pas de problème je préviens de votre arrivée »

Pendant ce temps, des femmes et des hommes élégamment vêtus traversent le hall, vaquent à leurs occupations sans prêter attention à Clara et Mano. D'autres les observent attentivement évaluant leur silhouette. Clara, voudrait se dissimuler, mais c'est impossible. Elle est là, nue menottée et tenue en laisse au milieu de ce hall, avec Manon, attendant sous la surveillance des deux surveillants.

Le gardien tire sur la longe, ils se retrouvent devant une porte de verre qui s'ouvre automatiquement. Ils s'engagent dans un couloir, de chaque côté des bureaux vitrés abritent des hommes et des femmes affairés devant leur ordinateur, certain les observent passer, tandis que d'autres ne leur prêtent aucune attention.

Au détour d'un couloir, ils croisent une femme, une sorte d'allumeuse des bureaux, hautaine perchée sur des talons éguilles, chargée de dossiers. Elle adresse un bonjour aux deux gardiens mais ignore Clara et Manon.

Ils continuent d'avancer quand sur la droite, Clara remarque une salle de réunion banale comme elle avait dans son entreprise. Derrière les vitres, une dizaine de personnes, des hommes et des femmes réunies autour d'une table. Contre le tableau blanc, face aux employés, elle remarque vite, une belle femme nue avec une longue chevelure opulente brune, le visage délicat, un fin collier métallique autour du cou, un corps athlétique, les mains sur la nuque, le port de tête bien haut, le regard droit, des seins magnifiques, le ventre bien plat, le pubis rasé, cuisses écartées. Elle patiente exhibée, sans bouger. Clara en déduit aux différents gestes en sa direction, qu'elle est l'ordre du jour de cette réunion.

Ils arrivent devant une porte marquée ''secrétariat de direction''. Ils rentrent dans le bureau.

L'homme s'adresse à la secrétaire échange des banalités d'usage.

—Elle est au courant de votre arrivée, elle va vous recevoir.

Elle leur présente quatre chaises le long du mur pour patienter.

Clara comprend que c'est une femme qui va les recevoir, elle va pour s'assoir mais l'homme d'un coup de longe la rappelle à l'ordre, elles n'ont pas le droit aux chaises.

Il lui indique l'espace à cote de la chaise avec sa cravache.

—A genoux, les fesses posées sur les talons, cuisses écartées et ouvrez la bouche !!!!

Il glisse à chacune leur longe entre les dents.

Pointilleux, il corrige la position des deux femmes, d'un léger coup de crache, il rectifie l'écartement des cuisses, la position de la colonne vertébrale et du port de tête.

—Parfait !

Les deux gardiens, en attendant d'être reçus, discutent de leur vie quotidienne sans se soucier d'elle.

Pendant qu'elles patientent immobiles, des hommes et des femmes viennent pour déposer des dossiers ou en retirer, mais aucun ne porte une attention particulière sur Clara et sa fille, à genoux nue immobile contre le mur avec leur longe dans la bouche. De temps en temps la secrétaire jette un regard en coin inquisiteur sur Clara, en s'imaginant la future vie de servitude de cette belle femme et de sa fille au pied de son bureau.

Au bout d'une demi-heure, qui parait une éternité pour Clara, un coup de téléphone. La secrétaire se lève, et invite les deux gardiens et les deux femmes à entrer dans le bureau de la direction.

Clara pénètre dans un vaste bureau de direction. La moquette douce sous ses pieds lui donne une sensation de confort. Le mobilier moderne est choisi avec élégance : une table de réunion, un canapé, et des baies vitrées qui offrent une vue imprenable sur l'intérieur du monolithe, ainsi que sur les différents bâtiments et les cours intérieures. L'atmosphère respire la puissance et la sophistication. Clara une fraction de seconde se demande quelles décisions importantes sont prises dans cet espace, sur le destin de toutes les femmes asservies et propriétés de l'institut.

Assise derrière le bureau, dans un grand fauteuil de direction, une femme blonde attire de suite le regard de Clara. Ses cheveux raides encadrent son visage, une frange couvre une partie de son front. Ses yeux bleus perçants et déterminés, imposent l'autorité. Elle porte un chemisier blanc, qui met en valeur sa poitrine, ainsi qu'un collier de perles qui ajoute une touche d'élégance. Ses doigts sont ornés de nombreuses bagues ses poignets de bracelets de valeur. Son pantalon en soie satinée stretch reflète la sophistication de son style. Le contraste entre ces deux mondes est saisissant, cette femme habillée avec tant de raffinement et la nudité de Clara, et de Manon.

Les surveillants échangent quelques mots de courtoisie avec la directrice, pour Clara et Manon c'est l'ignorance totale.

Leur seul droit, c'est de s'installer à genoux devant le bureau. La position, c'est les fesses hautes, cuisses écartées et toujours leur longe dans la bouche, la tête haute et attendre.

Quelques légers coups de cravache habituels pour finaliser la position. Les deux hommes s'installent confortablement de chaque côté dans des fauteuils.

Clara par expérience perçoit rapidement que cette femme est autoritaire et cruelle, qu'elle ne va rien leur laisser passer.

La femme les néglige toutes les deux, elle commence à consulter leurs dossiers que les gardiens se sont fait passer de main en main. Elle lit avec attention les différentes fiches.

Clara et sa fille, le visage à hauteur du bureau la longe dans bouche patientent immobiles.

—Parfait, vous pouvez enlever votre longe de la bouche.

De son fauteuil la femme scrute et évalue ces deux femmes avec ses yeux bleus.

Clara et sa fille obéissent.

—Vous êtes Clara (.........) Née le (..........)

—Oui

—Parfait, vous êtes Manon (..........) Née le (.........)

—Oui

—Parfait, dorénavant à partir de ce jour vous n'existez plus sous votre nom et prénom. Clara (..........) maintenant, vous êtes le matricule S-475 et Manon (........) vous êtes le matricule S-476. Retenez bien cette lettre et ces chiffres. Tous vos contacts se feront par ce matricule. C'est compris !!!!!

Clara et sa Manon hoche la tête pour signifier qu'elles ont bien compris.

—Non cela ne se passe pas comme cela. Je veux entendre : ''Oui madame la directrice''

Les deux femmes répètent.

—Oui madame la directrice.

—Parfait !!!! Mettez-les-moi en position d'attente !!!!!

Les deux hommes se lèvent, d'un léger coup de cravache sur les fesses, ils les forcent à se mettre debout. Ils leur retirent les menottes et la longe, leur font mettre les bras croisés dans le dos, cuisses écartées, avec la cravache sous le menton, ils rectifient le port de tête, et une légère tape pour leur faire rentrer le ventre. Ils se rassoient ensuite dans leurs fauteuils.

Elles comprennent qu'elles doivent rester dans cette position humiliante le temps qu'il faudra.

La femme les inspecte d'un regard dur de la tête aux pieds.

—Parfait, pour vous donner plus de détails, ici vous êtes dans un institut de dressage. Pourquoi? Nous avons racheté votre société avec ses dettes avec la complicité de vos banquiers, de vos avocats et de votre notaire. Le monde est vénal c'est la vie. Avec notre puissance financière, nous pouvons acheter qui nous voulons. Dans la législation de notre pays comme il y avait des dettes, vous et votre fille, depuis hier après-midi vous faites partie des actifs de notre groupe. Dans cet institut dont je suis la directrice, vous n'êtes que des esclaves avec un numéros. Nous souhaitons rentabiliser notre investissement vous allez devenir des esclaves sexuelles, nous allons vous former pour cela. C'est l'activité de l'institut former et dresser. Nous allons vous apprendre à obéir, à vous soumettre, subir ! Nous allons vous imposer une total abnégation, ici vous n'êtes plus rien !!!!! Nous avons tous les pouvoir sur vous !!!!! Nous n'acceptons aucune rébellion, celles-ci seront sévèrement réprimées. Quand votre dressage sera terminé nous vous enverrons à travers le monde pour des missions d'influences pour notre groupe. Vos appâts seront des hommes politiques, des dirigeants de grands groupes industriels etc. Le process de l'institut, comme vous l'avez remarqué de nombreux salariés hommes et femmes travaillent ici. Ils sont chargés du fonctionnement de l'institut. Certains s'occupent de l'administratif, de la logistique, des prochaines missions des esclaves, de la mise en place des sessions et programmes de dressage, de l'évaluation des esclaves, des punitions et des condamnations, de la gestion de la santé. Il y a la partie cuisine, qui comme vous l'avez peut-être remarqué depuis hier, nous apportons une attention toute particulière à la qualité des plats, ici nous souhaitons vous garder en bonne santé, nous ne voulons pas perdre sur notre investissement. Voilà le sort qui est réservé pour l'avenir à toi et ta fille.

Pour Clara, ce que lui a annoncé l'homme à son arrivée au domaine, se confirme inéluctablement. Clara ressent un mélange d'horreur, désespoir lorsque cette femme lui explique ce qu'elle va subir, elle et sa fille. Elle est face a un pouvoir implacable, la privation de liberté, la perspective d'une vie de soumission et de servitude provoque en elle, une profonde détresse. Clara est piégée, impuissante face à cette réalité cauchemardesque.

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