Chute d'une héritière Ch. 04

BÊTA PUBLIQUE

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Clara est en pleurs. On la libère de son joug, des sangles, de la barre dans son entrecuisse, des bracelets aux chevilles. Doucement il laisse Clara reprendre ses esprits.

—Vous m'avez fait quoi dans la nuque?

—Ce n'est pas toi qui poses les questions ici !!!!!

Ils lui détachent les menottes des poignets.

—Tu te mets en position d'attente.

Carla obéi bras croisés dans dos cuisses écarté, tête droite.

L'homme prend la parole.

—Je vais t'expliquer quelque chose : au-dessus de ton collier, nous t'avons tatoué un QR code sur ta nuque. Lorsqu'une personne le scanne, elle aura accès à toutes les informations te concernant, même les plus intimes, sur son téléphone portable. Si quelqu'un te demande de le montrer, tu ne peux pas refuser, tu dois obéir et le présenter. Par la suite nous te donnerons plus détails sur les différentes fonctions.

—Allons, découvrons si cela fonctionne !

Clara est en état de sidération pendant quelques secondes, elle ne comprend pas ce que l'homme en blouse blanche lui annonce Les deux autres infirmières l'observent. Elle là, nue au milieu de la pièce complétement effarée, habillé seulement de son collier de servage.

—Mais pourquoi avez-vous fait cela?

L'homme se place derrière elle, soulève sa chevelure dégage sa nuque, son QRcode s'affiche sur sa peau lisse et glabre, elle entend le bip du scanne, elle réalise avec effroi que sa vie intime vient de lui échapper.

—Parfait ça marche, cela charge, voilà le dossier ! Nous allons l'ouvrir. C'est bon il s'ouvre, alors nous allons trouver quoi à l'intérieur? Des photos de toi prises avant ta captivité par un de nos agents.

-Ton ancien prénom et nom, ton matricule, qu'elle est le tien?

-S-475 !!!!!

-Très bien, il y a ta date de naissance lieu de naissance, tes fonctions professionnelles d'avant. Il y a déjà marqué quelques appréciations sur ton arrivée au domaine. Ta fille, avec son prénom, son âge, quelques photos d'elle, il est indiqué qu'elle est aussi présente à l'institut de dressage. Ce dossier bien sur va être complété par la suite. Ah voilà !!! Il y a le dossier sexuel, avec un sous dossier dénommé Mr Laurent (........) il mets des annotation : Bonne pratique sexuel 9/10 tendance à la soumission. Ça c'est parfait. Bonne tonicité du vagin, Fellation 8/10 bonne pratique de la langue, avale le sperme, à travailler la profondeur de bouche. Sodomie : L'accepte très bien, bonne tonicité du canal anal, un fort potentiel, etc.... Il y a encore beaucoup d'autres informations à ton sujet dans le dossier. Je continue?

Clara rougit de honte, face à cet homme et ces deux femmes, sa vie intime va être exposée au bon vouloir de ceux qui le souhaite.

—Non ça suffit !!!

—Très bien vous me la ramenez à sa cellule d'attente, pour que l'on s'occupe de la suite.

Mains menottées dans le dos tirée par sa longe nue, elle est ramenée et attachée au fond de son cagibi.

Clara est abasourdie par l'utilité démoniaque de ce QRcode tatoué sur sa nuque. Elle a l'impression de devenir un produit de consommation.

Elle réalise également que sa fille doit avoir le même sur sa nuque.

Solitaire dans son cagibi, la nuque douloureuse, Clara comprend avec effroi que le plan de sape de sa société ainsi que le sien, avait commencé depuis longtemps.

Au bout d'une heure environs, un claquement sec des verrous. On la ressort de son cagibi, aucune nouvelle de sa fille, peut-être qu'elle et là, nue, à attendre, derrière une de ces portes de cellule.

Les surveillantes, la font rentrer dans une sorte de cabinet de médecin, l'homme derrière le bureau est celui qui s'est occupé d'elle lors du tatouage du QRcode, sur son bureau il y a marqué Docteur (.......).

—Vous lui détachez les menottes, la longes, elle se mets en position d'attentes devant mon bureau.

Clara obéit, se positionne, tête droite, bras croisés dans le dos, cuisses écartées. La surveillante avec quelques coups de cravache bien placés finalise la pose. Son mont de Venus recouvert de sa toison blonde et juste à la hauteur du regard du médecin.

L'homme prend son temps, la scrute, l'observe, il évalue chaque détail de sa morphologie.

Dans sa position tête haute elle ne peut le défier du regard.

Sur son ordinateur, il ouvre le dossier de Clara, il entame un interrogatoire sur sa santé. Il lui pose des questions, concernant les maladies quelle a eues, ses vaccinations, ses allergies, son bien-être général, si elle est bien réglée, si celles-ci sont douloureuses, l'âge de son premier rapport sexuel, le type de contraceptif qu'elle utilise, si elle se masturbe, et bien d'autre sujets. Certains sont même très intimes. Dans cette ambiance médicale et coercitive, Clara se sent complètement inhibée, obéissante et soumise. Elle répond à toutes les questions même les plus intimes

Il se lève.

—Tes mains derrière la tête !!!!

Elle obéit.

Il la contourne à plusieurs reprises, elle est l'objet de toute son attention il l'évalue du regard. Dans son dos, il fait descendre son index le long de sa colonne vertébrale jusqu'au bas de ses reins.

Quant à Clara, elle ressent le contact du doigt qui glisse le long de son échine jusqu'au bas de ses reins, un frisson se répand dans son corps.

Face à elle.

—Ouvre la bouche en grand et tire la langue !!!!

Avec une lampe de poche, il détaille l'intérieure de sa bouche jusqu'à sa luette.

De ses doigts intrusifs et sans gêne, il dégage ses gencives hautes, il détaille méticuleusement sa dentition, son implantation. Il dégage également ses gencives basses et sa dentition.

Clara ressent l'étrangeté d'être devenue une bête exhibée sur un champ de foire aux bestiaux.

Le médecin s'adresse à l'infirmière.

—Vous notez, gencive et dentition saine, bonne implantation aucune carie, pas de plombage, de couronne, ou implant.

Il la fait allonger sur la table d'auscultation prends sa tension, palpe ses seins, son ventre avec son stéthoscope, il la fait tousser, alors qu'elle est assise sur la table. Pendant ce temps, une des infirmières, consciencieusement, continue de note les informations du docteur sur sa tablette informatique.

—C'est bon ! J'ai toutes les infos, nous pouvons l'amener en salle d'examen et de testes.

L'infirmière l'invite à la suivre. Elles franchissent le seuil d'une porte. Elle découvre une grande salle, où cinq ou six personnes l'attendent toutes en tenue blanche, elle est placée nue au centre de la pièce, en position d'attente, elle patiente avec crainte sur la suite de son sort. Il y a différents appareils, un home-trainer, un tapis roulant, un fauteuil médical et une table gynécologique qui de par sa conception ne présage rien de bon. Eclairé fortement par un projecteur de bloc chirurgicale et différentes armoires en inox qui jalonnent les murs.

On la fait assoir dans un fauteuil, ils commencent par une prise sang, la tension. Elle doit ensuite ouvrir la bouche pour un frottis pour L'ADN. Ils lui donnent une sorte de gobelet, elle doit prendre position debout au-dessus d'une sorte de WC à la turque. Il n'y aucun rideau, aucune intimité, elle est à la vue de tous, ils lui demandent d'uriner à l'intérieur du récipient. Complètement paniquée par l'étalage de son humiliation, elle se bloque et n'arrive pas se détendre pour uriner.

—Allez tu t'actives on ne va pas passer la journée !!!!!

Son gobelet dans la main, entre ses cuisses, elle ferme les yeux et essaie de se détendre, de s'échapper de cet univers médical et de contrainte afin de pouvoir libérer son urine.

Dire qu'il y encore deux jours elle était une cheffe d'entreprise respectée.

Après quelques minutes, elle ressent le relâchement de sa vessie, son urine descendre dans son canal urinaire. Le bruit du liquide tombe dans le gobelet la soulage mais en même temps, elle éprouve de la honte. Elle achève d'uriner debout dans une posture des plus dégradante. Un infirmier récupère le gobelet en échange, il lui tend un morceau papier toilette.

Du doigt il lui montre un coin de la salle de teste, Elle remarque qu'il y a une toise, une balance, des graduations de hauteur, peintes sur le mur, un appareil photo numérique sur pied.

Elle passe à la pesée, le poids, sous la toise pour la taille, ils prennent toutes ses mensurations, taille 1.75, poids 57 kg, poitrine 90 (Bonnet D) taille 61, hanche 89 qu'une assistantes notes au fur et mesure sur la tablette. Ensuite il la positionne en face de l'appareil photo sur pied, il lui donne une tablette et lui demande, d'incrémenter son matricule S-475.

Clara a la sensation désagréable de devenir un objet, une référence parmi tant d'autre.

Elle doit présenter tablette juste en dessous des seins, la tête bien droite, les cuisses écartées le long des graduations peintes sur le mur. Les flaches, le déclic de l'appareil, ils prennent des photos anthropométriques de toute son anatomie, sous toute les coutures même les plus intimes.

Ces photographies vont servir à des fins de documentation et d'identification, dans son dossier accessible par son QRcode, lui dit-on.

Certaines sont osées, il lui demande debout d'écarter de ses mains ses grandes lèvres, de présenter l'intérieure de son sexe. Ils la font monter sur une table en inox à roulette, à quatre pattes genoux posés sur le meuble, la tête bien relevée, les seins pendants, le ventre rentré, bien cambrée. Ils font tourner la table, la photographient de face, de profil droite, gauche, de derrière, les cuisses bien écartées pour bien voir son anus et sa vulve sur les photos comme s'il l'a présentée pour un futur catalogue canin.

Le docteur lui adresse la parole.

—Toutes ces photos elle aussi vont être mise à disposition dans ton dossier.

Face à toutes ces poses vulgaires, dégradante et à ces mots, Clara ressent la désagréable sensation de doucement chuter au fond d'un puit sans la possibilité de s'agripper aux parois pour freiner sa chute. Elle lève la tête, sa vision d'un rond de lumière du jour représente sa liberté qui se réduit inexorablement. Quand va-t-elle toucher le fond?

Ils la présentent alors un hom-traineur.

—Monte sur le home-trainer nous allons commencer les tests à l'effort !!!

Comme un automate, son esprit est incapable de se rebeller, elle enfourche le vélo, nue parée uniquement de son simple collier d'esclave, elle sent le contact froid du siège sur son entre-cuisses. Les infirmières et infirmiers s'activent autour d'elle, positionnent les capteurs cardiaques et le tensiomètre. Elle doit prendre un tuyau dans la bouche pour mesurer ses capacités respiratoires.

Le médecin s'adresse à Clara.

—Nous allons monter par palier jusqu'à 160 pulsations puis un deuxième palier à 180 pulsations.

Clara commence à pédaler comme ils lui ont ordonné, elle ressent peu à peu la pression sur les pédales augmenter, son rythme cardiaque s'accélérer. Les chiffres défilent : 90, 100... L'acide lactique envahit ses cuisses musclées. À 120, 130, la pression sur les pédales devient plus intense, 140, 150, 160... Ses cuisses, ses mollets brûlent, mais elle est contrainte de maintenir ce palier. Sur l'écran, l'infirmière et le médecin surveillent ses paramètres. Clara transpire abondamment, son corps luisant de sueur, son souffle haletant. Le personnel infirmier observe calmement, cette femme nue qui s'épuise sur son vélo, évaluant sa musculature et sa résistance à l'effort. Sa poitrine, ses seins, tout palpite. Elle se cambre sur les pédales. Le médecin, face aux paramètres, annonce qu'elle doit atteindre 180 pulsations. Malgré le tube dans la bouche, Clara tente de protester, mais une décharge électrique douloureuse sur les fesses la rappelle à l'ordre. Elle n'a pas le choix : elle doit continuer à pédaler, augmenter son rythme cardiaque. Son visage rougit sous l'effort, des perles de sueur coulent entre ses seins. Une deuxième décharge électrique la pousse dans ses derniers retranchements. 170, 180...

C'est un moment de défi physique intense pour Clara, elle est poussée à ses limites.

—C'est bon parfait on arrête dit le médecin.

La pression des pédales diminue rapidement. Ils continuent à la faire pédaler doucement pour calculer son temps de récupération. Il lui enlève le tube de la bouche elle s'effondre sur le guidon.

Ils l'aident à descendre du home-trainer, ses muscles brulées par l'acide lactique, ses jambes n'arrivent plus à la soutenir, elle s'effondre au sol.

—On va te faire récupérer. Allonge-toi sur le ventre, bras en croix, le menton posé sur le sol, les cuisses écartées. Clara surprise par la pose demandée, elle reprend doucement son souffle, son rythme cardiaque se calme.

Il y a encore une semaine elle était une chef d'entreprise charismatique, des hommes fantasmaient à son sujet, et maintenant, elle au centre d'une pièce, elle git comme une vulgaire peau de bête, immobile, son entrecuisse, ses fesses sont dos bien visibles. Elle perçoit le froid du carrelage sur son ventre, sa poitrine, son seul champ de vision, c'est le carrelage et des crocs qui tournent autour d'elle.

Le personnel s'active pour préparer l'agrès suivant pour son prochain teste d'endurance sans s'occuper de sa personne.

Au bout de quelques minutes.

—Allez vient ici !!!!

Après s'être relevée, Clara se retrouve face à un tapis roulant. Épuisée et brisée, elle obéit. Le personnel s'affaire autour d'elle, posant les capteurs cardiaques et insérant un tube dans sa bouche pour comme le précédant teste, mesurer son souffle. Des caméras sont positionnées devant, derrière et sur les côtés, prêtes à filmer son effort.

Le médecin explique.

—Nous allons procéder à un test d'endurance. Nous allons t'amener progressivement à 100 pulsations par minute, avec des phases d'accélération et de ralentissement.

Clara monte sur le tapis, celui-ci se met en mouvement, Clara nue suit de ses pas la cadence. Le tapis accélère, ses fesses tremblent, ses seins commence à tressaillir sous les chocs de la marche rapide. Les surveillants observent également le travail de sa musculature, le tapis continue à accélérer, Clara augmente ses foulées, son souffle s'active, son visage est rougi par l'effort, ses seins brutalisés par les chocs de la marche de plus en plus rapide lui font mal, ses fesses tressautent, les muscles de ses cuisses sont tendus par l'effort. Ils n'hésitent pas à lui donner quelques décharges électriques avec le pique-bœuf pour lui faire maintenir la cadence. L'accélération la fait trembler, ses seins réagissent aux chocs de la marche de plus en plus rapide. Le personnel observe attentivement sa musculature pendant que le tapis continue à accélérer. Clara est obligée d'augmente ses foulées, son souffle s'intensifie, mais la douleur de l'acide lactique recommence à se faire sentir : La transpiration envahit son corps.

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Pour Clara le teste est douloureux, les décharges électriques sur les fesses et la tension dans ses muscles des cuisses la poussent dans ses limites. La douleur est intense pendant qu'elle continue à courir et à augmenter son rythme cardiaque.

—Ok on est à 100 ! Parfait, on maintient !

Clara essaie de suivre la cadence comme une marionnette le regard dans le vague.

Le tapis ralentit, se stabilise. Son rythme cardiaque diminue, ses données sont enregistrées.

Ils vont lui faire subir trois cycles avant d'arrêter le teste.

Clara est épuisée, sa poitrine lui fait mal une douleur sourde envahit ses seins.

A la fin des trois testes, Clara descend du tapis, essoufflée épuisée, elle s'effondre. Ils la font s'allonger sur le ventre sur le sol, bras, en croix, cuisses écartées, ils la laissent reprendre ses esprits.

Comme la fois précédente la sensation de froid et de dureté la traversent, elle frissonne, sa vision, se limite au microcosme de ce sinistre carrelage et aux Crocs des surveillants qui circulent autour d'elle. Elle perçoit le battement régulier de son cœur qui ralentit, sa respiration se calme doucement. Quel destin l'a conduit ici dans ce lieu carcéral et secret? Et surtout comment sortir de ce cauchemar?

Après avoir récupéré, ils lui passent la longe dans l'anneau de son collier pour la force à se relever et la tirer vers la table gynécologique fixée au sol.

Le médecin s'adresse à son personnel.

—Vous me la préparez, je vais dans mon bureau finaliser son dossier, quand elle est prête, vous m'appelez

Clara fixe la table gynécologique avec terreur, elle ne comprend pas ce qu'ils veulent lui faire subir.

Avec un mouvement de rébellion, ses deux mains agrippées sur sa longe, elle résiste. Elle appréhende, rien de bon se prépare. Le reflet de la table métallique semble la narguer annonçant les douleurs à venir.

—NON !!!!! NON !!!!!PAS CA !!!!!!

L'infirmier grand, costaud la tenant par sa longe essais de la calmer.

—Du calme !!! Doucement !!! Laisse-toi faire tout va bien se passer !!!!!

Clara refuse de monter sur la table. Elle se défend avec l'énergie de désespoir, les paroles de l'infirmier ne l'on vraiment pas convaincu.

Face au prie-Dieu, elle était terrifiée, mais elle ne comprenait pas son utilité, mais face à cette table elle comprend très bien sa fonction, elle est épouvantée, une peur animale la saisit.

Les surveillants la maintiennent par les bras, elle lutte. Les deux séances de tests l'ont déjà bien épuisée. Face à cinq surveillants et surveillantes déterminés, elle comprend qu'elle ne pourra pas résister longtemps. Un surveillant passe la longe dans un trou en haut de la table et tire de l'autre côté. Avec ce point fixe, Clara n'a plus de marge de manœuvre pour se défendre. L'homme tire sur la longe, le collier autour de son cou lui cisaille la peau. Clara les deux mains appuyées sur les rebords de la table les bras tendus, à moitié courbée, résiste désespérément, comme un animal que l'on envoie à l'abattoir, dont l'issue sera inévitable. Le regard bleu d'un océan en furie, Clara croise le regard froid de l'homme tenant sa longe. Son crâne chauve, son cou de taureau, ses grosses mains en forme de battoir refermées sur sa longe. Il ressemble plus à un boucher qu'à un infirmier. Clara se débat avec l'énergie du désespoir pour ne pas monter sur cette table.

L'assistant boucher lui laisse un moment de répit, ses adjoints relâchent leurs étreintes. La traction cesse quelques secondes.

Dans sa nudité, vêtue simplement de son collier de soumission, toutes ses griffes dehors, appuyé contre la table, courbé dans l'effort Clara reprend son souffle. Ses seins pendent comme de vulgaires pis, sa vulve, ses fesses, son anatomie impudique est exposée au regard des assistants. Ils n'en perdent pas une miette de la scène est saisissantes.

Le contraste est frappant avec sa situation d'il y a une semaine : cette femme blonde, charismatique, hautaine, dotée d'une intelligence vive, se retrouve soudainement confrontée à la réalité de son propre naufrage. L'organisation était consciente de ses faiblesses et a su les exploiter. Les aspects sombres de sa personnalité, sa vulnérabilité, sa solitude face aux relations superficielles, ne parvenaient pas combler son vide intérieur. Elle ressentait un besoin secret de s'abandonner, de perdre pied. C'est sa faille, Clara n'en est pas encore consciente, elle est là sournoise tapie au plus profond d'elle-même, elle attend pour éclore. De par son caractère, son éducation, elle ne peut l'admettre, elle croyait qu'elle faisait partie il y encore quelques jours de la caste de ceux qui dominent. Mais face à ce sentiment de déshumanisation dans lequel elle sombre, elle ne veut pas s'avouer vaincue. Avec un sursaut d'arrogance, de fierté et d'effroi, elle continue la lutte afin d'éviter de leur donner la satisfaction, du spectacle de la voire brisée, asservit. Pour l'institut c'est une tout autre histoire, les jeux sont déjà faits depuis longtemps, elle n'est plus qu'un matricule, un objet, une esclave, une femelle prête pour le dressage.

Il laisse Clara, récupérer, les yeux hagards, le souffle court, la poitrine palpitante, ses cheveux en désordre collés à son front par la sueur.

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