Chroniques Du Cheptel - Ch. 08

BÊTA PUBLIQUE

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— « Tout ce temps à se pavaner en faisant son allumeuse devant les hommes et finir comme ça. Je ne suis pas si étonnée que ça en définitive. » Décréta Annia pensive.

Une fois le choc de la surprise passée, la magicienne se remémorait toutes les soirées où Estelle, toujours très sensuelle, avait fini par danser nue pour Sonny et ses hommes. Elle se rappelait les commentaires des hommes sur elle qui la traitaient de chaudasse. Elle se souvenait surtout avec émotion, cette soirée trop arrosée il y a environ un an. Elles s'étaient bécotées entre les coussins, longtemps, les doux baisers s'étaient peu à peu changés en baisers torrides, inoubliables.

Oui Estelle avait le tempérament d'une allumeuse et peut-être d'une fille facile. Sa déchéance n'était qu'une affaire de temps. Mais elle n'imaginait pas que Clotilde et Sélanor se lancent dans cette aventure, sans l'aval de Sonny. Le patron s'était donc lassé de sa favorite. Clotilde avait sans doute utilisé un aphrodisiaque pour pousser la favorite à la faute et la contrôler. La nature profonde d'Estelle avait fait le reste, pour la pousser toujours plus loin dans la luxure, jusqu'à la prostitution. Les hommes n'y avaient vu que du feu.

Le jeune homme en face d'elle, enculait toujours Estelle à grand renforts de coups de reins. Il était rageur, sans doute vexé qu'elle n'ait même pas fait l'effort de retenir son prénom. Il la fessait durement en l'insultant, faisant pleuvoir les claques sur son cul. Les yeux mi-clos, la favorite tanguait d'avant en arrière, soumise, elle gémissait et grimaçait en encaissant la fessée.

Après tout, peut-être que les aphrodisiaques n'avaient pas été nécessaires, peut-être que Sélanor disait la vérité. Cette idiote avait commis l'imprudence de tromper Sonny et elle en payait le prix. De toute façon, peu importe les moyens employés, seul le résultat comptait.

— « Une pièce d'argent pour tes pensées ! » Murmura Sélanor à l'oreille de la magicienne.

— « Oh, je ne suis pas attirée par les filles, mais je me disais que si j'avais été un homme, je ferais sans doute la queue pour aller la baiser. » Répondit Annia avec une franchise déconcertante.

— « Passe demain, je t'organise quelque chose. »

— « Non c'est gentil, je crois que je vais y aller. Je vais dire au revoir à Clotilde et la féliciter pour sa victoire sur cette salope, après je me téléporterai chez moi. » Répondit la magicienne en se levant, avant de conclure : « Amusez-vous bien les garçons ! »

Pizarda suivit avec intérêt Annia des yeux. Le démon pressentait que la chute d'Estelle marquait le début d'une ère nouvelle, c'était dans la nature du patron de vouloir corrompre des femmes. Dans les mois qui allaient venir d'autres filles de son cheptel risquaient le même sort que cette stupide favorite. Clotilde, Sélanor, Irissia ou même Hynys risquaient d'en faire les frais et certainement Mestélys quand le patron se sera lassé d'elle. Peut-être même que certaines des femelles de l'organisation, comme cette jolie magicienne aux yeux verts feraient des cibles de choix. Il ferait bien d'en parler à Théo, pour établir une liste de potentielles victimes.

Annia prit congé du vieux Papa et fit la bise à Clotilde. Pizarda admira un bref instant la chute de rein de la magicienne, il l'imagina en train d'enlacer et de caresser sensuellement Clotilde, dénudant la jeune femme. Puis Annia traça un symbole dans l'air, prononça un mot et disparu dans un bref éclair de lumière, mettant fin à son phantasme. Il grogna de dépit et reporta son attention sur la favorite. Au moins celle-là, il allait pouvoir la baiser comme il voulait.

Quelques instants plus tard, le jeune Tilian finit par jouir dans le cul d'Estelle, il avait toujours l'air d'être en colère contre elle. Plume lui offrit une chope de bière pour le féliciter de son exploit. Il en prit deux bonnes lampées avant de se pencher légèrement en avant.

— « Ça c'est pour ne pas savoir comment je m'appelle, sale conne ! » Dit-il avant de renverser le reste de la chope sur la tête de la favorite, lui trempant les cheveux. « Estime-toi heureuse que ça ne soit pas de la pisse, pétasse ! » Conclu-t-il avant de se retirer du rectum de la belle.

— « Vous prenez la suite les garçons? Je vous l'offre ! » Proposa Sélanor aux nécromants tout en lorgnant du coin de l'œil Clotilde. La jeune femme discutait toujours avec le vieil ivrogne, elle se demandait ce qu'ils pouvaient bien se dire.

— « Volontiers belle dame ! » Dit Savarin avec un large sourire.

— « Honneur à ses amis ! » Répondit du tac-au-tac l'elfette avec un sourire enjôleur. Elle reporta son attention sur le nécromant. Savarin avait une bonne éducation et il avait du charme, ce qui ne gâchait rien. Se le mettre dans la poche ne serait qu'une formalité, pensa-t-elle.

— « Je prends sa chatte et toi sa bouche, après on inverse ! » Proposa Pauldor en dégrafant fiévreusement son ceinturon. Il avait le regard enflammé, malsain.

Estelle tenta de se redresser, mais Pauldor la plaqua sans ménagement contre la table. Quelques instants plus tard, il guida sa bite en elle et commença à la besogner. « Depuis le temps que j'en rêvait ! »

De l'autre côté de la table, Savarin avait empoigné les cheveux mouillés de la favorite pour la forcer à lever la tête. Il pressa son sexe dressé contre sa bouche pulpeuse. Il avait rêvé de ces lèvres délicatement ourlées un nombre incalculables de fois, quand ils discutaient parfois tard le soir ensemble. Il n'eut pas à la forcer, elle ouvrit docilement la bouche et commença à le pomper. Rapidement, il se rendit compte que la réputation d'Estelle n'était pas usurpée, cette fille savait comment s'occuper d'une bite.

— « Tu fais moins la fière avec une bite dans la cramouille et une autre dans ta bouche-à-sperme ! Hein salope ! Clotilde nous a mis au parfum sur la manière de te parler. Alors on ne va pas se gêner, sale truie ! » Rugit Pauldor. « Pas vrai Savi? »

— « C'est vrai que tu as une très belle bouche-à-sperme ma chérie, on viendra la remplir souvent ! » Rajouta Savarin avec un sourire inquiétant. « Clotilde nous a bien précisé de ne pas te ménager ! »

Estelle subissait ce nouvel assaut sans réagir tellement elle était anéantie. Même les larmes ne voulaient plus couler de ses yeux. Elle continua de pomper machinalement Savarin, jouant de tous ses talents sur son sexe. Quelques minutes plus tard, Pauldor décida de tester son trou-à-bite et de l'enculer.

Sélanor se leva pour rejoindre un peu plus loin Clotilde. Le vieil ivrogne venait de s'endormir. Il ronflait comme un bienheureux à coté de Clotilde, qui lui caressait presque tendrement les cheveux. Elle regardait Estelle prise en sandwich sur la table entre Pauldor et Savarin, elle semblait apaisée.

— « Ça va? »

— « Très bien, cette salope a enfin eu ce qu'elle méritait et les hommes sont contents. » Dit Clotilde en désignant du menton Pizarda. Le démon était en train d'organiser la file d'attente des pirates qui avaient payés le caissier. Il y en avait déjà une bonne douzaine, mais d'autres allaient venir.

— « Je croyais qu'on avait dit qu'on attendait quelques jours, pour finir son dressage avant de la prostituer. » Dit Sélanor, contrariée.

— « Je sais mais j'en avais marre d'attendre et puis elle est prête. Victor a fait du bon travail et je veux qu'elle se prenne un maximum de bites avant le retour de Sonny. »

— « Il y a beaucoup de monde, on va devoir les faire passer deux par deux. » Constata l'elfette, pragmatique.

— « Tu as sans doute raison, j'ai fait dire à monsieur Colton d'arrêter de prendre des clients après le vingtième. Elle aura besoin de reprendre des forces pour demain. » Déclara Clotilde avec une pointe de cynisme dans la voix.

En face d'elles, Savarin et Pauldor avaient échangés leur place. Si Pauldor baisait littéralement la bouche d'Estelle sans se soucier le moins du monde d'elle, Savarin avait l'air de vouloir prendre son temps comme s'il voulait la faire jouir.

Sélanor réfléchissait, elle avait négocié contre certaines faveurs, le cul de la favorite auprès de notables de la ville. Elle s'était engagée à leur livrer la fille en primeur. La décision impulsive de Clotilde de la prostituer dès ce soir, la mettait donc sacrément dans l'embarras. Non seulement, elle ne pourrait pas respecter sa part du marché, mais il fallait qu'elle négocie maintenant des compensations pour calmer les notables qui ne manqueraient pas d'être en colère.

— « Et le vieux, tu comptes en faire quoi? » Demanda Sélanor pour se changer les idées.

— « J'ai des projets pour Estelle et pour lui... Elle aime les vieux, elle va être servie. » Dit Clotilde, un sourire pervers aux lèvres.

Sur la table d'à côté, Pauldor et Savarin venait d'en terminer avec Estelle. Pauldor lui claqua vicieusement les fesses avant de partir. Les deux pirates suivants se mettaient déjà en place. Sélanor fit signe à Vasseur d'approcher.

— « Récupère un sablier et assure-toi que les clients passent deux par deux. A raison de vingt minutes la passe, elle devrait en avoir pour environ... allez, on va dire trois heures et demi. Assure-toi que les clients aient bien jutés avant de passer aux suivants, on n'est pas non plus à deux minutes près. »

Un murmure de désapprobation monta des clients, une passe durait normalement entre trente minutes et un peu plus selon l'affluence, des fois une heure, Hynys tenait à ce que ses clients soient parfaitement satisfaits. Ramener la durée de la passe à vingt minutes allait créer des mécontents, Sélanor avait l'habitude de les gérer. Elle se leva pour prendre la parole.

— « La prochaine fois vous aurez le droit à une chambre et au temps complet. Mais là, on va ne pas y passer la nuit. Si vous n'êtes pas content, faites-vous rembourser, d'autres prendront votre place ! »

L'elfette scruta les pirates, mais personne ne partit. « C'est bien ce que je pensais ! » Conclu-t-elle en se rasseyant à coté de Clotilde.

— « Dis-moi le premier pirate à passer, le brun avec sa fossette au menton, c'est pas celui sur lequel, la truie a renversé une bière tout à l'heure, quand Pizarda l'a chopée? » Demanda Clotilde en montrant du doigt le pirate qui s'installait entre les cuisses d'Estelle.

Estelle était maintenant allongée sur le dos, ses jambes étaient relevées de part et d'autre des hanches du pirate qui la besognait. De l'autre côté de la table, un autre pirate avait fourré sa queue dans la bouche de la favorite.

— « Oui c'est lui et l'autre c'est son pote. » Confirma Sélanor en regardant le trio.

— « Je t'ai vu flirté avec lui tout à l'heure, après l'incident de la bière, remarque je te comprends, il est plutôt beau gosse. » La taquina Clotilde

— « Alors, il s'appelle Paulin et il est maitre d'équipage sur le démon silencieux. Je lui ai offert une bière pour remplacer la sienne. C'est vrai que j'ai flirté un peu avec lui, mais franchement, il a une conversation agréable. Du coup je lui ai promis une bonne place s'il voulait se faire Estelle, mais ce n'est pas ça le principal. » Répondit malicieusement Sélanor.

— « Et c'est quoi? »

— « Il a un super coup de rein ! Regarde comment il travaille notre petite pute, elle va encore jouir s'il continu comme ça. » Affirma Sélanor en passant son bras autour des épaules de Clotilde. « Si tu veux, je t'arrange le coup avec lui... »

Clotilde reporta son attention sur Estelle. Elle se faisait proprement baisée par le dénommé Paulin, ses gémissements étaient étouffés par la bite du second pirate qu'elle avait dans la bouche. Mais Sélanor avait raison, la salope y prenait du plaisir. Le fait d'être dominée en public associé à l'humiliation de sa déchéance devait être un puissant cocktail aphrodisiaque pour elle. La pauvre fille devait vivre un véritable tourment intérieur. Mais ça la dérangeait un peu qu'elle y prenne du plaisir. Peut-être que Victor avait fait du trop bon travail en la conditionnant pensa-t-elle. D'un autre côté, elle passait bel et bien pour la salope qu'elle était.

Quelques minutes plus tard, les hommes échangèrent leur place. Estelle eut quelques secondes de répit, elle redressa un peu la tête pour reprendre son souffle. Le pirate lui empoigna les hanches pour la mettre rapidement en position sur le flanc, jambes serrées, avant de lui mettre sa bite dans la cramouille. De l'autre côté, Paulin lui empoignait doucement mais fermement ses cheveux trempés de bière pour attirer son visage devant son sexe. Estelle l'emboucha sans réfléchir, maintenant un contact visuel avec lui.

Clotilde s'était rapprochée pour observer soigneusement Estelle. Le pirate derrière elle, ses mains incrustées dans la chair de la hanche, lui défonçait la chatte comme un bourrin en faisant des bruits obscènes. De la cramouille rougie de la pute fuyait d'un mélange de fluides corporels qui lui poissait les cuisses.

Le dénommé Paulin avait droit de son coté, à une pipe de première classe. La favorite avait le regard fiévreux, elle maintenait toujours le contact visuel, léchait et suçait la bite de son client comme si elle avait celle de Sonny en bouche. Elle prenait son temps. Paulin avait l'air d'apprécier.

Le pirate qui la tringlait juta en elle quelques minutes plus tard, en braillant un cri de victoire. Mais Paulin savourait sa fellation. Vasseur annonça qu'il ne restait plus que quelques secondes dans le sablier. Le maitre d'équipage éjacula, dans la bouche d'Estelle, de longues secondes après la fin du sablier. La favorite avala docilement sa semence que déjà, deux nouveaux pirates s'avançaient vers elle.

— « J'ai demandé à une fille de nous installer des chambres provisoires à l'étage, avec des draps propres et des bougies parfumées. Les putes feront les passes qu'il leur reste dans les alcôves ou ailleurs, elles se débrouilleront. Alors tu fais ce que tu veux, moi j'ai encore un truc à régler et je vais me coucher. » Annonça Sélanor avec un petit air mystérieux.

— « D'accord, je reste encore un peu, je monterais plus tard. Bonne nuit ma belle. » Répondit distraitement Clotilde, pensant que l'elfette avait rendez-vous avec un amant de fortune.

Les pirates suivant firent mettre Estelle à quatre pattes sur la table pour la prendre en levrette. Celui derrière elle, un petit brun tout sec, était monté sur le banc pour pouvoir enculer tranquillement la pute. Le second, un chauve préférait se branler devant son visage. Sa bouche était libre, le brun avait exigé d'Estelle qu'elle dise en boucle pendant toute la sodomie : « Merci de bien vouloir m'enculer monsieur. » Ce qu'elle faisait, la voix éraillée et pâteuse. Peu de temps après, Estelle se prit sa première vraie éjaculation faciale de la nuit. Puis les pirates échangèrent leur place.

Saisie d'une inspiration soudaine, Clotilde emprunta le couteau de l'un des pirates qui attendait son tour pour graver patiemment sur l'un des coins de la table :

Dans la nuit du 16 au 17 mars 1519

Estelle-la-pute s'est faite baisée sur cette table

par plus de 20 hommes !

Clotilde se recula un peu pour admirer son travail, cette table allait devenir célèbre. Graver ce message pour la postérité lui avait pris plus de temps que prévu. Le chauve finissait de tringler la pute pendant que le brun avait sa bite profondément enfoncé dans sa gorge. Le temps du sablier était malheureusement écoulé pour eux, Vasseur les pressaient de finir. Le brun sorti sa queue de la bouche de la favorite pour lui éjaculer au visage, mêlant son foutre au précédent. Le chauve mit bien encore deux minutes avant de lâcher la purée dans la cramouille de la pute.

Clotilde s'installa confortablement et regarda Estelle se faire prendre par les huit pirates suivants. Ils étaient insatiables, avides de son corps parfait. A un moment Plume vint lui tenir compagnie pour commenter les supposées piètres performances sexuelles de la favorite.

Estelle était fatiguée, elle venait de baiser, ces trois dernières heures, plus d'hommes qu'elle n'en avait connus dans toute sa vie. Elle implora la pitié de Clotilde en vain. Cependant, sa rivale lui permit de faire une petite pause toilette pour se laver, non pas pour son confort à elle, mais pour qu'elle soit plus présentable pour les clients suivants. Plume amena l'un des baquets d'eau qui servaient à nettoyer le sol et une éponge. Elle dû se nettoyer sur la table, devant les hommes, effaçant les traces de sa déchéance sur son corps. Puis tout recommença.

Dehors, les éléments se déchainaient, la pluie glacée et les rafales de vents violents frappaient la taverne sans discontinuer. Des craquements inquiétants provenaient des lourds volets. La température avait chutée, Irissia et Plume avaient distribué aux clients toutes les couvertures disponibles.

La nuit était déjà bien avancée, quand Victor fit son apparition dans la taverne. Il enjamba plusieurs pirates endormis à même le sol et découvrit Clotilde à moitié assoupie, emmaillotée dans une couverture, confortablement callée contre un oreiller. Deux diablotins étaient blottis contre elle comme de gros chats. La jeune femme s'étira d'aise en apercevant le mage.

— « Je profite de la vue... » Dit-elle en affichant un charmant sourire.

— « Je vois ça ! » Répondit le mage en s'arrêtant pour regarder la favorite.

A genou sur une table, Estelle rebondissait sur la queue d'un pirate qui l'enculait avec force. La salope semblait épuisée. Le regard vide, elle respirait fort, poussant de petits cris à peine audible à chaque poussée du pirate dans son rectum malmené. Elle avait du foutre dans les cheveux et sur la poitrine, son corps malmené était constellé de rougeurs.

Autour d'eux quelques pirates et autres curieux, assis ou affalé par terre mataient le spectacle. Deux des prostituées de l'établissement étaient présentes. Victor reconnu Cécilia, la jeune esclave avait glissé sa main sous son pagne de soie rose et se masturbait lascivement en regardant la favorite se faire défoncer. La seconde était une elfette dont il avait oublié le prénom. Elle gloussait en murmurant des trucs salaces à l'oreille de sa copine. Vasseur était assis non loin de Clotilde, un sablier posé à côté de lui, le temps écoulé. « C'est le dernier gars à lui passer dessus, il a du rab. »

— « Je vois... Combien d'hommes ce soir? » Demanda Victor, en se penchant pour mieux voir le visage de la favorite.

— « Vingt-trois, je compte pas les pipes. » Répondit laconiquement le garde.

— « C'est un bon début. » Réagit froidement le mage en empoignant les cheveux de la favorite pour la forcer à le regarder. « Ton règne est terminé, c'est là qu'est ta place maintenant, à genou avec une bite dans le cul ! »

Devant l'absence de réaction de la fille, Victor relâcha sa tignasse, déçu. Sa tirade était tombée à plat.

Le pirate derrière elle, proche de la jouissance, accéléra brusquement ses coups de reins, secouant la pauvre Estelle dans tous les sens. Soudain il sorti sa bite du rectum de la belle pour éjaculer sur ses fesses. « Prend ça, grosse vache ! » Eructa-t-il d'une voix passablement avinée, en se redressant avec quelques difficultés. Il tituba un peu avant de s'affaler dans un coin.

— « Bon, je crois que le spectacle est terminé pour ce soir. J'ai une chambre à l'étage, il faut qu'on discute, tu m'escorte? » Proposa Clotilde à Victor, lui tendant la main, pour qu'il l'aide à la relever.

— « Comment refuser une aussi charmante proposition? » Répondit Victor en lui prenant la main.

*****

La chambre à l'étage était proprette, la servante avait fait du bon travail en transformant la chambre de passe. Les draps avaient été changés, une couverture de fourrure fauve avait été rajoutée sur le lit. L'ameublement de la chambre était sommaire pour ne pas dire inexistant, des bougies parfumées brulaient sur des tabourets de part et d'autre du lit. Plus loin un nécessaire de toilette propre, constitué d'une cuvette d'un broc d'eau et d'une éponge étaient posés à même le sol.