Alice in Wonderlands? Ch. 06

BÊTA PUBLIQUE

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Il n'a pas trop traîné à la cantine cette fois, à peine une demi-heure après il fait sa réapparition et rentre en trombe dans le bureau. En apercevant la disparition de l'objet sur mon faciès, sa bonne humeur s'estompe un peu. Il va quérir quelques cordelettes dans le bas du grand placard et entreprend de m'attacher les mains. Ça va devenir la thématique de la semaine cette manie de vouloir absolument me priver de mes mouvements.

Peu envieuse de perdre ma liberté face à ce pervers narcissique, je me défends comme je peux. Mais il est difficile de lutter contre ce dérangé de la pensarde lorsque ses testicules occupent tout son cerveau. Il attrape aisément mon poignet droit et y fixe une extrémité d'une des cordelettes. Il est plus vicieux que Swchartz, car au lieu d'attacher l'autre bout à mon autre poignet, il l'accroche sur l'anneau de mon téton droit en ne laissant que quelques centimètres de corde de marge.

Il fait de même avec mon autre main et je me retrouve rapidement avec les bras pliés contre moi, les mains proches de mes tétons. La position n'est pas très confortable et le moindre réflexe est sanctionné par un étirement de mon téton suivi d'une petite douleur. Très loin d'une sinécure ! Satisfait par son travail manuel, il replace le crochet dans mes narines.

- Voilà qui est mieux, finit-il par sortir en reculant un peu pour voir son œuvre. Je t'ai ramené à manger enchaîne-t-il en me présentant une très copieuse assiette d'une salade dont le nom ne me revient pas.

- Charmante attention, je n'en attendais pas moins ironisé-je. Tu me détaches pour que je puisse me rassasier? demandé-je un peu naïvement.

Pour toute réponse il pose l'assiette par terre à mes pieds et me souhaite le plus sérieusement du monde un bon appétit.

- Tu rigoles, lui dis-je en le voyant venir avec ses gros sabots de dérangé mental.

- Une petite cochonne ne mange pas à table, rigole-t-il en sortant son journal pour la petite lecture quotidienne du midi.

- Enlève-moi ton horrible engin et je n'y ressemblerais plus fulminé-je.

Il est plongé dans sa lecture et fait la sourde oreille à mes revendications.

- Je veux bien manger sans les mains, mais pas par terre tenté-je de concéder un peu de terrain pour négocier un repas à table.

- Vincenttttt, crié-je presque devant son mutisme énervant.

Il baisse légèrement son journal pour me regarder, lève les yeux au ciel en secouant la tête comme s'il était dépité par mon attitude et replonge dans son article.

- Je te détache après le dessert, finit-il par lâcher après de longue minute de suspense, sans prendre la peine d'écarter cette fois son journal.

Au lieu d'être dépitée par sa réponse, je rebondis et tente de le prendre au mot.

- On peut passer directement au dessert alors, ce midi je vais jeûner, ça ne fera pas de mal avant cette période de fête. C'est quoi le dessert?

- Tu le sauras quand tu auras fini ton plat de résistance, j'aime bien les repas équilibrés.

La joute verbale se poursuit, mais je ne gagne pas un seul pouce de terrain. Vincent aime le jeu et est particulièrement doué pour celui des mots.

- Tu ne vas pas me détacher de l'après-midi si je ne mange pas, finis-je par lui demander.

- Tu as bien résumé la situation, à toi de voir ce qui est le plus confortable.

Passer toute l'après-midi avec l'intrus dans mes narines et les mains collées à mes seins à le sucer sous le bureau est une perspective qui ne m'enchante guère. Alors, cette fois dépitée par les choix qui se proposent à moi, je m'agenouille près de l'assiette. Je tente de l'atteindre sans trop de casse, pas facile de baisser la tête sans mettre les mains au sol. Bon raté, je me suis vautrée et j'ai tiré sur un de mes seins pour poser ma main par réflexe déclenchant un petit cri de douleur.

La bouche enfin à portée des mets qui m'attendent j'attaque comme je peux ma pitance. J'entends Vincent déplacer sa chaise et se mettre derrière moi pour profiter de la magnifique vue que ma position doit lui offrir de mes atouts à plaisir. Il ne tarde pas d'ailleurs à venir jouer. Sa chaussure reprend du service et vient taquiner mon sexe sans défense. Je trémousse du popotin pour l'empêcher de jouer avec mon sexe, mais ma position ne me laisse pas beaucoup de marge de manœuvre et je perds souvent la partie !

Lorsque mon assiette est enfin aussi vierge qu'Emmanuelle, la sœur pas feu Sylvia Kristel, il déplace sa chaise devant moi, me relève juste ce qu'il faut pour que j'atteigne son entre jambe et sort un chibre déjà en action de sa tanière. Pas besoin de sortir de St Cyr pour mettre devant ce met qui clôture mon repas le nom de dessert.

J'ai la mâchoire qui commence à fatiguer et le nez qui crie à l'assassin, mais, pressée de retrouver ma liberté de mouvement, je m'active de la langue pour faire cracher sa queue une nouvelle fois. Une fois satisfait de mes services, les bourses libérées de toutes tensions superfétatoires, il me rend enfin toutes mes capacités d'expression. La première qui me passe par la tête est de lui faire deux grands doigts d'honneur en le traitant de tous les noms. C'est gratuit, mais purée ça défoule. Je deviens vulgaire moi, il va falloir que je me reprenne.

L'après-midi, pour ma plus grande satisfaction, est d'un calme plat. Aucun délire supplémentaire n'est sorti de son esprit dérangé. Je n'ai même pas eu à aller goutter à nouveau à son braquemart sous son bureau. J'en suis presque surprise, je ne pensai pas qu'il serait à plat aussi vite après trois semaines d'abstinence. Hihihi.

La fin de journée approche à grands pas et comme à chaque fois ma vessie finit par me jouer des tours et réclame une libération. J'informe Vincent qu'une envie pressante est en train de prendre le dessus sur toute forme de réflexion.

- Pourquoi tu me dis ça, s'étonne-t-il, tu sais où sont les couches, tu n'as pas à me demander pour te vider.

L'habitude prise lors des dernières "journées de formation" me met en rogne. Je finis à chaque fois à faire dans la couche et rendre avec ensuite à la maison. J'ai adapté ma tenue vestimentaire du vendredi pour m'adapter à ce surplus et éviter que l'on devine ce que je porte, mais j'en ai marre de rentrer les fesses mouillées. Fatiguée par cette journée chargée je pique une colère de gamine gâtée à qui on refuse des fraises en dessert. Vincent est surpris de mon coup de tête et me regarde étonné.

- Si tu y tiens tant que ça, vas aux toilettes sans me casser les oreilles.

Je ne m'y attendais si peu que je mets un moment avant de réagir.

- Tssssi, tssssi, tssssi m'interpelle-t-il lorsque je me rends vers le placard pour quérir mes affaires. C'est vraiment une manie chez toi de vouloir te rhabiller à tout bout de champ.

- Soit sympa Vincent, juste ma robe, je ne vais pas sortir toute nue dans le couloir, si quelqu'un me voit.

- Aucun risque à cette heure, il est prêt de 19h, au pire tu vas tomber sur un homme de ménage qui fait du zèle, ce qui est rare dans notre établissement, rigole-t-il en me poussant d'une main ferme posée sur ma fesse droite vers la sortie. Tu ne t'enfermes pas et tu m'attends avant de pisser m'ordonne-t-il.

Il ouvre en grand la porte et me pousse dehors sans ménagement. Je crois avoir frôlé le record du monde d'Usain Bolt pour parcourir la petite vingtaine de mètres qui me séparent des toilettes ! À l'abri dans celle du fond, je pose mes fesses sur le rebord de la cuvette et étends ma jambe droite pour bloquer la porte et éviter d'être découverte dans cette mauvaise situation. J'ai l'oreille aux aguets, le palpitant en émoi, la vessie qui trépigne et les pieds froids à cause du carrelage.

Vincent me fait poiroter une bonne dizaine de minutes avant de venir me rejoindre. Il a un temps d'arrêt après avoir ouvert en grand la porte du cabinet et me contemple le sourire aux lèvres.

- Rentre bordel on pourrait venir, chuchoté-je

Il ne bouge pas et se délecte du tableau, de mes cuisses serrées pour retenir ma vessie, de mon inconfort sur la cuvette, de mes tétons qui pointent à cause du stress, de mon agacement, de ma gêne de cette situation scabreuse. Perdant patience je l'agrippe par le colback, l'attire dans le réduit des toilettes et ferme le loquet de la porte de manière autoritaire.

- C'est bon j'ai le droit de pisser maintenant, réclamé-je toujours à voix basse.

- Ne sois pas si pressée, répond-il en déboutant son jean.

Ça y est je comprends, monsieur a le fantasme de se faire sucer dans des chiottes. Il ne pouvait pas le dire plus tôt cet abruti au lieu d'inventer toute cette mise en scène. Il vient placer ses jambes de chaque côté de la cuvette et, me surplombant, vient proposer son chibre à ma bouche. Je le suçote sans entrain en grommelant comme je peux avec la bouche bien pleine des "alors" "alors" remplis d'agacement et de nervosité.

- Ça vient, ça vient, retiens-toi encore un peu, m'encourage-t-il.

J'espère qu'il ne compte pas jouir avant de m'autoriser à me lâcher, car sa queue, contrairement à ses habitudes, ne prend pas toute son ampleur. Elle est restée demi-molle ou demi-dure en fonction du point de vue où l'on se place. Ses deux mains viennent de se positionner derrière ma tête et me plaquent le visage contre son bas ventre. J'ai le nez écrasé dans ses poils et sa queue tout entière dans la bouche. Il ne faut pas qu'il grossisse plus sinon il n'y aura plus la place ! C'est dans cette posture inconfortable qu'il donne le top départ.

- Allez, maintenant lâche-toi et garde ma queue dans ta bouche.

Difficile de faire autrement avec ses mains ancrées à l'arrière de mon crâne. Sans m'attarder sur cette dernière remarque, j'ouvre les vannes et il ne faut que deux secondes pour qu'un puissant jet libératoire résonne sur l'émail du fond de la cuvette. Au même instant une autre giclée me remplit la bouche. J'ai quelques secondes de surprise, je ne m'attendais pas à ce que Vincent éjacule aussi rapidement avec son chibre aussi mou. J'avale sans retenue, mais lorsqu'un second jet percute mes amygdales je réalise que le goût qui m'envahit le palais n'est pas celui du foutre, mais celui de l'urine !

Je grogne, lève les yeux rageurs et tente d'extraire cette queue qui se vide en moi. Mais la lutte est difficile, les mains de Vincent ne me laissent gagner aucun pouce de terrain. J'ai beau tambouriner ses cuisses et sa poitrine, rien n'y fait il reste de marbre. Je ne peux même pas essayer de me lever étant moi même encore en train d'uriner et Vincent au-dessus de moi m'en empêche ! J'essaie de ne pas avaler ce liquide nauséabond qui m'envahit, mais le surplus s'échappe par mes narines et m'oblige à ouvrir en grand la bouche pour ingurgiter. Vincent en profite pour me pincer le nez m'interdisant tout autre refus d'avalage au risque de manque d'air.

L'odeur âcre et infecte de cette liqueur abjecte m'envahit le palais et les narines. Elle s'insinue dans les moindres recoins de mon tube digestif et me donne la nausée. Son goût est âpre et légèrement salé. Vincent me fait profiter de sa miction par petit jet pour que j'aie le temps d'ingérer correctement chaque gorgée. J'ai une envie folle de lui couper son braquemart d'un coup de dents rageur, mais comme le cannibalisme n'est pas très bien vu dans nos contrées je vais m'abstenir !

J'en pleurerais presque, car en plus du goût infect l'acte est révoltant, humiliant, rabaissant, avilissant, dégradant. Boire l'urine de quelqu'un est inimaginable pour moi. Vincent se sert de ma bouche comme d'une pissotière, c'est immonde !

Le dos à moitié écrasé contre le battant de la lunette des chiottes et la tête toujours aussi fermement maintenue contre sa pilosité pubienne ma marge de manœuvre est réduite à néant. Je finis par arrêter de gigoter dans tous les sens et tente de ne pas m'étouffer à chaque nouvelle giclée offerte. Je cesse le combat et accepte dégoûtée ce liquide nauséabond qui envahit mon palais régulièrement. Devant mon début de soumission, Vincent redonne la liberté à mes narines. Il n'en finit pas de se vider, ce long moment de solitude me semble interminable.

Les effets de cette infâme boisson ne tardent pas à apparaître. Des remugles font de plus en plus souvent leur apparition et je dois commencer à combattre une envie de vomir qui pointe le bout de son nez. Mon estomac est de plus en plus tortueux et un rot vient rappeler à l'ensemble de mon palais toutes les saveurs de sa pisse.

Lorsque Vincent relâche la pression en libérant enfin ma bouche et en me donnant un peu de marge de manœuvre, je l'écarte sans ménagement du bras pour me lever et plonger ma tête dans la cuvette des toilettes. Je me vide pour la seconde fois, mais cette fois c'est mon estomac qui me remercie. Après un dernier renvoi pestilentiel, je me lève et regarde Vincent d'un air hébété.

- Va te rincer la bouche et reviens me voir, m'indique-t-il en ouvrant la porte.

Toute retournée par ce que je viens de vivre je me rends au lavabo sans m'occuper du moins du monde d'une éventuelle présence. De longues giclées d'eau fraîche me permettent de récupérer un peu et de retrouver mes esprits. En retournant dans le cabinet je découvre Vincent assis sur la cuvette le pantalon toujours baissé.

- Ta bouche est un appel au meurtre Alice et je suis sûr que ta langue peut finir en beauté !

J'ai du mal à réfléchir, mes neurones n'ont pas encore retrouvé toute leur fonctionnalité et c'est presque docile que je m'agenouille devant lui pour le sucer et en finir avec cette journée. Une dernière petite giclée d'urine vient m'accueillir lorsque je reprends son chibre en bouche. Je ne peux empêcher cette fois mes dents d'aller conter fleurette à cette queue malotrue. Sans s'en offusquer, Vincent appuie sur ma tête pour bien me faire comprendre le message. Ma langue rentre alors en action et fait durcir sans attendre sa queue. Il n'a pas été long à jouir cette fois, sûrement excité de s'être vidé la vessie en moi juste avant.

Vincent, repu par mes talents, retourne sans attendre dans son bureau. De mon côté comme je suis restée agenouillée devant la cuvette des toilettes j'en profite pour satisfaire une nouvelle vidange de l'estomac que de nouveaux remugles rendaient impératif. Après un nouveau passage par le lavabo je m'assois sur le trône, les jambes en coton, tentant de retrouver un semblant d'énergie et de combativité pour aller affronter Vincent dans son bureau. Je ne suis pas pressée de retrouver ses délires !

Je ferme les yeux, souffle, laisse redescendre mon rythme cardiaque. Je sens, presque avec plaisir, la colère de nouveau m'envahir et remplacer l'état presque végétatif dans lequel je patauge depuis le départ de Vincent. Ce début de retour à la sérénité est balayé lorsque la porte des toilettes s'ouvre violemment et laisse apparaître devant moi Mr Robert, l'un des hommes de ménage de l'école.

Il est sympa Mr Robert. Je crois que c'est sa dernière année dans l'établissement. Le crane rasibus, toujours le sourire aux lèvres, la moustache originale toujours bien entretenue qui lui aurait valu une place auprès de l'inspecteur Pujol à l'époque des Brigades du Tigre, jamais un mot déplacé. Il est en général affecté à notre bâtiment et je le croise régulièrement en fin de journée. Veuf depuis une dizaine d'années, sa femme a été emportée par le crabe ... mais qu'est-ce qui me prend de faire son portrait, revenons à ce qui me préoccupe.

- Occupé, lancé-je vivement tout en tentant de refermer l'huis avec le pied.

Mais l'homme doit être quelque peu malentendant ou le cerveau concentré sur son problème de vessie, car il reste planté devant moi m'empêchant de retrouvé toute l'intimité nécessaire à ce genre de lieu.

- Vous ne m'avez pas entendu crier que c'était occupé, rouspété-je tout en essayant de cacher ma nudité de mes deux mains. Là j'aurais aimé en avoir quatre des mains voir six ne sachant pas vraiment ou me mettre.

- Fermez la porte, lui ordonné-je en colère.

Mais Mr Robert est aux abonnées absents. Ses yeux grandement écarquillés fixent sans retenue ma tenue d'Eve provocante. Il est abasourdi par sa découverte et se moque de mes jérémiades.

Après de trop longues secondes d'inertie, il retrouve enfin un semblant de vie et c'est son envie de pisser qui prend le dessus. Il ferme enfin la porte des toilettes, mais sans en sortir ! Il me prend par le bras pour que je libre le siège et je me retrouve collée contre l'angle du mur tout en piaillant tout bas à la manière d'une sainte nitouche prise en flagrant délit de tripotage clitoridien dans la douche du camping municipal de son lieu de villégiature.

- Sortez d'ici Mr Robert, sortez d'ici immédiatement.

Le bougre sort son sexe et s'apprête à lisbroquer, mais il se reprend. Avant d'ouvrir les vannes, son esprit tortueux vient d'avoir une idée lumineuse ! Ses yeux brillent et un petit sourire malicieux vient d'apparaître sur son visage. Il attrape ma main gauche qui couvrait comme elle le pouvait mon sexe et l'emmène fermement vers le sien.

Sa poigne est tenace et il me fait mal au poignet à serrer comme ça ce con. J'attrape son chibre de seconde zone pour éviter qu'il ne me le démantibule. Il veut que je le branle? Mais non, une fois son sexe dans la main monsieur fait pleurer le gamin ! J'essaie de viser correctement la cuvette pour éviter une douche nauséabonde.

Il devait avoir la vessie gonflée à bloc, car il n'arrête pas de se vider le bougre. Après avoir lâché ses dernières bordées et laissé retentir un ou deux pets de satisfaction, il reprend les choses en main. Il secoue son engin pour libérer les dernières gouttes récalcitrantes et l'enfourne dans son calbut. Après un dernier regard à mes charmes disponibles il sort satisfait et repart le pas nonchalant de l'homme soulagé et détendu.

Je n'en reviens pas, cette scène était surréaliste, tout s'est passé sans un seul mot, ou presque. Je ne traîne pas, tire la chasse d'eau pour faire disparaître l'odeur qui me rappelle des mauvais souvenirs, jette un œil discrètement au cas où le couloir serait devenu un chemin de randonnée trop fréquenté et me précipite, à peine plus rapidement qu'une Jeanne Calment dans son déambulateur à cause de mes jambes encore en coton, rejoindre les pénates de Vincent.

Il est tranquillement en train de faire un peu de rangement quand je pénètre dans le bureau. Je suis en colère, mais ne sait pas trop par où commencer, car je ne peux m'empêcher d'imaginer qu'il est à l'origine de cette mauvaise rencontre, impossible trop aléatoire ! J'aurai la poisse comme ce n'est pas permis sinon ! Je décide que son acte immonde reste la priorité et commence à l'insulter. Une envie de me défouler me démange après tous ces moments de tension et je me précipite sur lui pour massacrer sa poitrine avec mes petites mains.

C'est en pure perte évidemment, Vincent me maîtrise rapidement. Alors qu'il me tient par les poignets face à lui, j'aperçois un petit sourire narquois débuter aux commissures de ses lèvres. Je ne peux m'empêcher de lui cracher à la figure. Je vous l'accorde c'est vulgaire et sans aucun style de ma part, mais purée ça défoule ! Il ne s'en offusque pas et se nettoie d'un revers de manche sans lâcher mon bras.

Devant la bordée d'insultes qui s'en suit, il me traîne jusqu'à la table et plaque ma poitrine contre la toile cirée la recouvrant. Sa grosse paluche gauche maintient mes deux mains dans mon dos tendit que celle de droite commence à me caresser le popotin. Ayant eu le temps, lors de nombreux samedi en seule compagnie du rosebud, de parfaire ma culture des insultes, j'enchaîne de longues tirades.

Sa main s'abat alors sur ma fesse gauche, une belle claque bien franche qui fait résonner mon globe. La droite a ensuite les honneurs de ses cinq phalanges, toujours avec autant de ferveur. Il enchaîne et alterne les droites / gauches sans ralentir. Il s'arrête juste de temps en temps pour vérifier l'état de mes fesses qui rougissent à vue d'œil et montent en température.