Le Plus Bel Ete 03

BÊTA PUBLIQUE

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-- Allez... Mon amour... Encule-moi fort... Maintenant!

Je me suis étranglée dans ma supplique. Xavier s'est appuyé sur mes cuisses redressées. Ses mains se sont accrochées à mes épaules. Sa bite s'est inexorablement enfoncée entre mes fesses, ses couilles au fond de ma raie, et il a poussé un cri. L'impression était indicible. J'avais le ventre gonflé par son intrusion. La fourrure de son pubis s'appuyait sur la commissure de ma fente et la brossait vigoureusement. Le bruit de sa respiration envahissait tout l'espace. Je couinais à chaque tiraillement de ma fourche. Sa queue était maintenant un énorme mandrin, à la fois dur et doux, tendu et attentif. Quand il se fut introduit de tout son long, il est reparti en sens inverse, et le gel faisait que désormais le glissement était d'une infinie douceur. Il est presque sorti, et j'ai senti à nouveau la pression du gland sur mon anneau. Accroché à mes épaules comme s'il était tétanisé, il s'est enfilé brutalement de tout son long avec un nouveau cri. Voyant que le chemin était fait et que je ne souffrais plus de ses incursions, il m'a enculée comme il m'aurait baisée dans le con. Il allait et venait comme un métronome, sortait de mon huis grand ouvert puis entrait à nouveau, et à chaque enfoncement, son ventre tapait contre mon clitoris. J'étais transportée, et au fur et à mesure que je voyais la jouissance l'envahir, la mienne croissait également, si bien que lorsque sur une ultime poussée, alors qu'il s'était bloqué au fond de moi, j'ai senti sa queue palpiter et onduler dans mon rectum, j'ai su qu'il se vidait dans mon cul, et j'ai moi aussi poussé un grand cri, dans l'éblouissement de mon propre orgasme alors qu'il fermait les yeux et qu'après un ultime rictus, son visage se détendait enfin. Il est resté ainsi fiché en moi encore quelques instants, au cours desquels j'ai senti que son vit se rétractait. Très doucement il s'est dégagé et s'est couché à mon côté, pendant que je me dépliais et me tournais vers lui. Je ne sais comme nous nous sommes arrangés, mais nous nous sommes serrés mutuellement dans nos bras et simplement regardés dans le fond des yeux. Je sentais mon fondement qui s'humidifiait et le foutre de Xavier qui lentement s'en écoulait sur mes cuisses, et j'en étais profondément remuée. Après cette joute bestiale, où nous avions tous deux voulu aller au bout de nos sensations, nous partagions cet instant de tendresse indicible dont l'émotion nous tenaillait au-delà de tout ce que nous pouvions imaginer.

-- Je t'aime...

C'est la seule chose que j'ai trouvé d'intelligent à lui dire.

-- Ma toute belle, qu'il m'a répondu, ce que tu m'as donné... je ne l'avais jamais vécu auparavant...

Et nous sommes restés comme ça, à nous regarder, et de temps à autre, on échangeait de petits baisers légers dont on ne se lassait pas, et qui prolongeaient se moment d'intense plénitude. Nous nous sommes rapidement douchés ensemble, puis nous nous sommes recouchés le restant de l'après-midi, passant ce temps à nous assoupir, puis, nous réveillant, à nous caresser et à nous embrasser encore et encore. Ce dont j'aurais rêvé, alors, c'est de continuer, de poursuivre cette promiscuité, de vraiment dormir ensemble, de passer une nuit, de baiser à nouveau au cœur du silence, de nous réveiller et peut-être de prendre notre premier repas du matin ensemble. Tout cela était impossible, en particulier parce que les gens du village n'auraient pas compris que nous nous affichions comme des amants alors que près de quarante ans de différence d'âge nous séparaient.

Avant que mes vacances ne se terminent, et que je reprenne l'école où je devais commencer mes études d'infirmière, nous nous sommes à nouveau aimés et nous avons à nouveau baisé. Souvent, c'est Xavier qui me couvrait, ou alors, je prenais l'initiative de le chevaucher, en guidant notre plaisir assise sur son vit. Désormais, j'anticipais la joie de le sentir me limer, la tension de mes nymphes, la réaction de la perle de mon clitoris, celui que j'appelais « mon sacristain », parce qu'il sonnait les cloches de la messe païenne de nos orgasmes. Xavier n'omettait jamais d'accompagner ses chevauchées de manipulations ciblées qui nous faisaient parvenir ensemble à l'orgasme. Nos bouches et nos langues connaissaient le moindre détail de nos intimités respectives, et nous avions inauguré le 69, où chacun tentait d'attiser la jouissance de l'autre en résistant à sa propre montée du plaisir. C'est moi qui me mettais au dessus, et je prenais un plaisir sans nom à déposer fermement ma boite à plaisir sur son nez et sur sa bouche, pendant que je dégustais la douceur et la rigidité de son chibre. Quelquefois, lorsque nous commencions nos agaceries, il était encore mollasson, et je m'émerveillais toujours de le sentir se gonfler dans ma bouche, alors que des lèvres je repoussais le prépuce au-delà du gland. Jamais je n'omettais de lui masser les couilles ou de lui caresser l'anus, lui pénétrant le fion avec un plaisir pervers sans équivalent. Xavier, en homme pratique, s'était procuré deux poires à lavement, et nous prenions désormais soin de maintenir nos trous du cul respectifs dans un état qui permette les caresses les plus audacieuses sans déplaisir. J'avais ainsi appris les jeux de langue sur son trou sensible, de même que je recevais cet hommage. Mais la partie était inégale, parce que je savais, malgré tout la malice que je prenais à avaler son foutre, que si je le faisais venir dans ma bouche, il ne serait plus d'attaque pour me saillir ensuite proprement. A deux reprises, Xavier m'a enculée, cette fois-ci en me prenant en levrette. Il me faisait me mettre à plat ventre sur le lit, puis me remontait le bassin en me faisant me creuser les reins. Cette position me donnait l'impression de pouvoir mieux participer en me permettant de pousser mon cul vers l'arrière tandis qu'il me mettait. En revanche, elle me privait du spectacle. Tout se concentrait dans la sensation et dans les cris que nous poussions. Quoiqu'il en soit, j'ai pris mon pied comme jamais. Mais plus la saison avançait, plus je me disais que cette période bénie de luxure quotidienne allait bientôt s'achever. Je voyais que la tristesse gagnait Xavier, mais nous n'abordions pas le sujet qui nous hantait tous les deux. Il allait falloir que je parte à Toulouse suivre mes cours. Je reviendrais bien en fin de semaine avec une tante qui vivait là bas et revenait les weekends au village. Mais les occasions ne seraient plus les mêmes.

Trois jours avant mon départ, nous avons baisé une dernière fois. Pendant ce moment sublime de rémission qui suivait nos ébats, Xavier a finalement rompu la loi du silence.

-- Tu sais, ma Charlotte...

-- Dis-moi.

-- Tu m'as plongé dans les affres...

-- Comment cela?

-- Je vois bien que tu t'es amourachée de moi...

-- Et pas toi?

J'étais stupéfaite par ce que j'entendais, et j'avais réagi au quart de tour.

-- Justement, si, bien sûr...

-- Alors?

-- Eh bien, je vais te dire, alors... Dans dix ans, j'aurai près de soixante-dix ans, et toi, moins de trente ans. Si on regarde un peu plus loin, dans vingt ans, tu n'auras pas quarante ans, et moi près de quatre-vingt.

Je demeurai interdite.

-- Et où veux-tu en venir?

-- Que notre passion physique d'aujourd'hui sera alors un lointain souvenir, alors que tu parviendras à l'âge où tes désirs seront peut-être les plus exigeants...

Un abîme s'ouvrait dans mon esprit.

-- Et je ne te parle pas des enfants que tu pourrais désirer un jour mettre au monde ...

-- Si je veux des enfants, tu peux bien me les faire, non?

-- On peut l'imaginer... Mais tu te serais vue à ton âge avec un père de quatre-vingt ans?

Chacune de ses phrases me marquait au fer rouge, et je sentais l'accablement me gagner. Il a continué.

-- Ma petite chérie... Je t'adore à un point que tu n'imagines pas. Rien n'enlèvera jamais que tu es devenue femme avec moi...

-- Mais alors, Xavier...

-- Tu vas commencer à découvrir le monde. Tu vas rencontrer des gens intéressants et cultivés. Je suis persuadé qu'il y aura bien un homme à ton goût parmi eux. Et cet homme, que tu choisiras, tu seras son égale...

-- Et?

-- Avec tout ce que nous avons vécu depuis deux mois...

-- Mais c'était nous!

-- Tu partiras avec une longueur d'avance. Tu l'étonneras par ton imagination. Il craquera complètement quand tu lui auras fait connaître les plaisirs que tu m'as donnés...

-- Mais ce ne sera pas toi!

-- Ce sera un autre... Et rien n'empêchera que nous nous confions toujours nos petits secrets, comme nous aimons tant le faire.

Je l'adorais. Il m'avait laissé une lumière allumée. J'ai compris plus tard, en y réfléchissant, qu'il voulait que je vive une vie qui me corresponde. Je suis partie à l'école la mort dans l'âme, en conservant l'idée de ce que j'avais néanmoins un véritable ami, qui m'aimait pour moi-même, et auquel je pouvais me confier. Au cours des deux ans qui ont suivi, j'ai revu régulièrement Xavier. Et j'ai voulu aussi, tant qu'il le pourrait, lui donner du plaisir. Il m'arrivait donc, quand je le voyais, de lui refaire le coup de la vamp' croqueuse d'hommes. Il adorait nos petites sessions crapuleuses. Comme je me faisais un petit pécule à l'école, j'avais amélioré ma collection de sous-vêtements coquins. Dont je le faisais bien profiter. La provoc', j'adore. Et lui, il craquait régulièrement.

J'ai terminé mes études et suis devenue infirmière. Et ce que Xavier m'avait dit s'est réalisé. C'est un métier, surtout quand on est encore jeune, qui fait fantasmer les hommes. On dirait qu'ils nous imaginent toujours nues sous nos blouses. J'en ai rencontrés qui sont devenus mes amants. Certains étaient des hommes faits. Pas nécessairement libres par ailleurs. J'ai vécu des passions sensuelles. Et quand je rentrais au village, je ne manquais pas de rendre visite à celui qui était resté mon ami secret.

ooooOOOOoooo

Voilà, tout cela, c'était il y a près de vingt ans. Entretemps, j'ai rencontré Thomas. Un avocat toulousain. Ça a commencé par une vraie passion lubrique. Comme l'avait prévu Xavier, je l'ai surpris et enchanté par mes audaces. Je lui ai même fait perdre sa virginité anale, pour sa plus grande jouissance. Au fil de cette liaison, notre complicité s'est accrue, et nous sommes bientôt devenus inséparables. Je vis maintenant avec lui depuis une dizaine d'années, et lorsque chacun a bien connu les ressorts sensuels de l'autre, que nous eûmes exploré toutes les jouissances que nous pouvions nous apporter, nous avons décidé de nous reproduire. J'ai deux beaux enfants qui arrivent maintenant à l'adolescence.

Ce soir, après ma journée de soins en ville, j'ai pris ma voiture et je suis rentrée au village, pour voir comment va la mère. Elle n'a jamais su, pour Xavier et moi. Et elle vient de m'apprendre sa disparition au détour de la conversation. Je savais qu'il n'allait pas fort, mais voilà, la page se tourne. Le premier homme qui ait jamais pris soin de moi est parti. Avec nos confidences, nos secrets. Je suis triste. Très profondément triste. Quand je rentrerai à Toulouse, il faudra que Thomas se surpasse.

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1 Commentaires
BachilleBachilleil y a environ 8 ans
bravo

Une histoire magnifique par sa simplicité et tellement bien écrite.

Bachille

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