Le Professeur

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Initiation aux plaisirs de Sodome.
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Je m'appelle Paul. Marc est moi nous connaissons depuis 25 ans. Nous avons fait nos études d'ingénieurs ensemble. Lui a fait toute sa carrière dans le privé, il a fini par monter sa propre entreprise, une PME de robotique de pointe travaillant surtout pour la défense. Quant à moi, après un court passage dans l'industrie, je suis devenu professeur et j'enseigne la physique appliquée dans une école d'ingénieur. Marc a monté sa boite dans la ville où je suis prof. Depuis que nous nous sommes retrouvés, il est devenu mon meilleur ami et c'est réciproque. Nous sommes mariés tous les deux. Anne, ma femme, ressemble beaucoup à Clara la femme de Marc.

Marc doit s'absenter 6 mois à l'autre bout du monde pour son boulot, sans aucune possibilité de revenir de temps à autre. Il m'a demandé de passer l'après-midi avec lui pour discuter, il voudrait me parler de certains problèmes.

— Ecoute Paul, tu vas veiller sur ma petite femme et bien t'occuper d'elle. Clara semble craindre mon absence beaucoup plus que je ne l'imaginais.

— Mais ça me semble évident qu'Anne et moi allons nous occuper d'elle, enfin t'es mon meilleur pote.

Marc, d'un air bizarre :

— Oui, oui, mais c'est à toi que je te demande ça, surtout à toi.

— Mais enfin Marc, qu'est-ce que tu veux dire, je ne comprends pas très bien.

— Clara va se retrouver seule, très seule et j'aimerais que tu lui tiennes compagnie.

— Je viens de te dire qu'Anne et moi allions l'entourer de toute notre attention, que veux-tu que je te dise de plus?

— Je voudrais que ce soit surtout toi qui lui tiennes compagnie...

— Ecoutes Marc, je ne vois pas où tu veux en venir, toujours pas.

— Tu comprends, Clara sera en manque d'affection, de câlins, je ne voudrais pas qu'elle aille chercher du réconfort auprès de n'importe qui.

— Et...?

— Et s'il doit arriver quelque chose, je préfère que ce soit avec mon meilleur pote, voilà.

— Arriver quoi, Marc?

— Tu vois très bien ce que je veux dire.

— Je vois que dalle, absolument que dalle.

— Ecoute Paul, Clara est une femme qui a des besoins charnels très importants et je crains qu'elle, qu'elle...

— Qu'elle quoi? Crache ta Valda à la fin.

— Qu'elle ne me trompe, voilà!

— Et tu veux que je la surveille, c'est ça?

— Oui et non.

— Comment ça, oui et non.

— Je veux que tu lui offre le réconfort dont elle aura besoin, tout le réconfort.

— Mais encore...

Marc, sur un ton exaspéré :

— Je veux que tu couches avec elle si elle en a envie, si elle te fait des avances, si tu la sens en manque. Ne t'inquiète pas, elle te trouve très à son goût.

— De mieux en mieux, mon pote qui me demande de baiser sa femme.

— Ne soit pas vulgaire Paul. Fais-lui l'amour si la situation l'exige. De toutes les manières je t'ai déjà vu reluquer Clara, elle est loin de te laisser indifférent.

— Ce n'est pas le problème, c'est ta femme, la femme de mon meilleur pote. Moi, je ne la toucherai pas, je ne suis pas un salaud, tu le sais bien, bon sang!

— C'est bien parce que je sais que tu es un ami avec un grand A, que tu as toute ma confiance, que je te demande ça. Je connais Clara, je ne dis pas qu'elle n'attend que mon absence pour me tromper, pas du tout, je pense même qu'elle résistera, mais pour son équilibre, je préfère que ses besoins sexuels soient assouvis. J'ai peur qu'elle change sinon. Bref, j'aimerais la retrouver pleinement en forme quand je rentrerai. Et c'est à toi que je confie cette délicate mission.

— Mais t'es vraiment pas bien! Et Anne dans tout ça? Je cajole ta femme, trompe la mienne et tout va bien

— Elle n'est pas obligée de savoir.

— C'est bien ce que je dis, tu me demande de tromper ma femme pour protéger la tienne. Tu imagines un peu la réaction d'Anne si elle apprend que je la trompe? Et mon couple, tu t'en fous?

— En fait, j'ai déjà parlé à Anne, dis Marc.

— Quoi?

— Oui Paul, Anne est au courant et tu as son feu vert. Elle pense qu'elle ne te satisfait plus tellement sur le plan sexuel et que cela te ferait du bien d'avoir une aventure. Elle semble ravie de la perspective que tu aies Clara comme maîtresse, c'est sa meilleure amie et tu ne coucheras pas avec n'importe qui.

— Attends un peu Marc, mais je rêve complètement là. Ma femme discute de nos problèmes intimes avec toi et vous vous mettez d'accord dans mon dos pour me trouver une maîtresse : ta femme. Mais j'ai peut être mon mot à dire et Clara aussi.

— Anne et moi avons déjà aperçu vos petits jeux entre toi et Clara. Sans un certains nombre de tabous et d'interdits, vous auriez sûrement déjà couché ensemble. Je me trompe?

— Euh... Tes conclusions sont un peu hâtives, dis-je, rouge de confusion.

— Eh! Paul! Tu ne l'a trouve pas bandante Clara?

— Ecoute, ça me gêne énormément de parler de ta femme comme ça.

— Réponds à ma question Paul.

— Ouais, bien sûr et pas qu'un peu.

— Mon salaud!

— Eh! Marc! Tu cherches, tu trouves.

— Je rigole Paul, je rigole. Tu n'as aucune inquiétude à avoir. Je sais que Clara t'as toujours beaucoup attiré, elle ressemble physiquement beaucoup à Anne. Et j'imagine que tu trouves quand même ta femme attirante?

— Evidemment, mais ces temps-ci, comme elle te l'as sans doute dit, elle n'est plus trop portée sur la chose, c'est le moins que l'on puisse dire. L'Amour est toujours présent dans notre couple, mais de son côté, c'est comme si le désir s'était éteint. Ce n'est pas très drôle pour moi. Je me console avec la Veuve Poignet. Mais, dis moi, puisse qu'on en est aux confidences intimes, comment ça se passe dans ton couple?

— Un peu moins pire qu'entre Anne et toi, Paul, mais la tendance est au refroidissement, c'est très net. D'ailleurs j'ai une autre mission de confiance pour toi. Et là, Anne n'est pas au courant.

— Allons donc! Quoi encore?

— C'est délicat et toujours très intime, mais au point où nous en sommes...

— Je t'écoute Marc.

— Je voudrais que tu arrives à convaincre Clara de se laisser sodomiser.

— Quoi?

— Oui Paul, je voudrais que toi, mon meilleur pote, apprenne le plaisir anal à ma femme de tel sorte qu'à mon retour ma petite Clara accepte de se laisser sodomiser. C'est mon grand fantasme et pour l'instant elle y est catégoriquement opposée. Je pensais pimenter notre vie sexuelle en lui proposant des trucs nouveaux. Je me suis bien planté, tout juste si ça n'a pas eu l'effet inverse.

— Mais tu es vraiment dingue Marc, t'as complètement pété les plombs.

— Absolument pas, à mes yeux tu es la personne la plus qualifiée que je connaisse pour une mission aussi particulière. N'oublie pas ton boulot : tu es professeur. L'enseignement, la pédagogie, c'est ton truc. Je sais que tu es vraiment excellent dans ce domaine. Je ne m'en fais pas, tu trouveras quelque chose pour la convaincre de venir à ces nouveaux plaisirs... et les lui enseigner.

— Mais Marc, je n'y connais rien moi en sodomie.

— Parce que toi et Clara vous n'avez jamais...

— Là on va trop loin dans l'intimité... Oh! Et puis zut, au diable tous ces tabous... Tu es mon meilleur pote Marc, encore une fois, au point où nous en sommes, où tu nous as fait aller, autant parler franchement. Non, je n'ai jamais sodomisé Anne, ni aucune femme d'ailleurs et je te rassure pas de mec non plus. Et je suis convaincu qu'Anne est vierge de ce côté-là. Tu vois donc que côté « compétence » je suis assez léger. Tu sais, Anne et moi, question techniques sexuelles, c'est du très classique.

— Rassure-toi Paul, je t'ai préparé le terrain. J'ai laissé entendre à Clara que tu étais grand maître d'une société secrète dont l'objet était la transmission de rites ayant trait aux plaisirs sexuels et spécialement au plaisir de Sodome.

Je m'écrie, en m'étranglant à moitié :

— Quoi?

— Allons Paul, tu connais la curiosité de Clara, laisse-là venir, je suis certains qu'elle va te poser des questions. Ensuite le « grand maître » n'aura plus qu'à improviser...

— Pas mal vu ton truc Marc, c'est complètement fou, mais c'est pas mal vu. Mais je vais passer pour quoi aux yeux de Clara? Un salaud qui trompe sa femme, une espèce de mec de la trempe d'un acteur porno? Ah merci! Vraiment!

— Ecoute Paul, si ça peu te rassurer, elle n'a pas eu la moindre moue de dégoût, au contraire! J'ai même senti qu'elle portait un très grand intérêt à mes propos. Je la connais bien ma Clara, crois-moi! Elle ne m'a pas posé davantage de questions pour ne pas paraître intéressée, rapport aux refus multiples qu'elle m'oppose dans ce domaine, mais toi, elle va te passer sur le grill.

— Ouais, mais t'as pensé aux implications ultimes de ton plan?

— Alors là Paul, c'est moi qui ne vois pas.

— Si le « grand maître » accepte de prendre Clara comme élève, on risque de ne pas en rester à la seule théorie. Comme je le vois, c'est un enseignement qui implique des séances de travaux pratiques. Et si c'est moi qui dépucelle Clara du cul?

— Tu me parais bien vulgaire tout d'un coup Paul, dis Marc en souriant.

— Toute cette conversation commence à m'échauffer.

— Ca veut dire que tu commence à accepter la mission que je te confie?

— Ecoute Marc, arrête de déconner une minute et réponds-moi. Dans ton fantasme, je pense que tu dois avoir envie de cueillir le pucelage anal de ta femme. En tous les cas, moi, j'en aurai vachement envie. Or avec tout ce que tu me demande, c'est moi qui vais être le premier. Est-ce que ça ne va pas te poser un problème. Même tout un tas de problèmes! A ton retour, si tout va bien, je serai devenu l'amant de ta femme, je l'aurais sodomisé... Tu me regarderas encore comme ton meilleur ami après ça? Sûr que tu vas me casser la gueule.

— Non Paul. Crois-moi, j'ai beaucoup réfléchi à tout cela. J'ai tout envisagé. Je te fais confiance, et, quoiqu'il arrive, nous resterons amis. Je dirais même surtout si tu réussis la mission que je te confie. Si tu réussis, je pourrai accomplir mon fantasme. Clara et moi aurons sans doute une vie sexuelle beaucoup plus pétillante...

Trois jours après cette conversation, Marc est parti pour une destination inconnue, « secret défense » nous a-t-il dit.

Deux mois ont passé depuis cet après-midi si particulier.

La demande de Marc m'obsède, j'essaie de m'y soustraire, j'évite Clara au maximum. Mais aujourd'hui elle a des ennuis avec sa machine à laver qui fuit. Je ne peux pas refuser d'aller jeter un coup d'œil.

Arrivé chez Clara, je la trouve un peu boudeuse.

— Dis donc Paul, je ne te vois pas beaucoup ces temps-ci. Je pensais que toi et moi étions amis, mais force m'est de constater qu'il n'y a que Marc que tu trouve intéressant.

Je réponds, très embêté :

— Mais non, j'avais beaucoup de travail, des nouveaux TP à monter à l'école, ça m'a accaparé.

— Et c'est fini tes préparations? Je vais peut-être te voir un peu plus?

Je bredouille :

— Oui, sans doute. Tiens rebranche la machine, à mon avis ce n'était que le filtre obstrué par ces boutons décousus. On va faire un essai.

Effectivement, la machine à laver fonctionne à nouveau sans fuir. Je ramasse mes outils et m'apprête à repartir mais Clara ne l'entends pas de cette oreille.

— Dis donc Paul, tu files à l'anglaise? J'ai préparé un petit repas pour ce soir. Viens, je vais téléphoner à Anne pour lui dire de nous rejoindre. En attendant poses ta caisse à clous et ton blouson et monte au salon préparer l'apéritif.

J'ouvre le bar, sors 3 verres, dispose quelques amuses gueules dans une assiette et m'affale dans un fauteuil en évaluant la situation. C'est vrai que je n'ai pas été un ami très présent. Je n'ai même pas entamé la mission que Marc m'a confiée. Je lui ai pourtant juré que je ferais tout pour accomplir son souhait. Je ne me sens pas fier du tout.

Clara viens me rejoindre.

— Anne ne viendra pas, elle a mal à la tête, elle est fatiguée et s'est mise au lit. Elle souhaite que tu restes souper avec moi.

Mon cœur se met à battre la chamade, mes pensées s'accélèrent : qu'est ce que c'est que ce piège?

Piège ou occasion de démarrer la mission? Soit, on verra bien...

— Tu es sûr que tu veux que je reste, sans la présence d'Anne c'est bizarre.

— Tu fais de drôles de manières Paul, qu'est-ce qui est bizarre?

— Non, rien.

— Attends, je débarrasse le couvert d'Anne et je reviens.

Clara revient et s'assied juste à côté de moi, son parfum est enivrant. Je ne l'avais pas remarqué, mais pendant que je réparais la machine à laver, elle s'est maquillée et s'est habillée très sexy. Oh la! Oui! Mini jupe, bas nylon, talons aiguille, petit bustier serré au décolleté vertigineux, le grand jeu!

— Tu es vraiment très belle ce soir, dis-je admiratif.

— Pourquoi? Ce n'est pas le cas d'habitude? Me lance Clara, l'air vexé.

— Excuse cette gaffe monumentale, à la vérité, tu me tournes un peu la tête et je dis n'importe quoi. Evidemment que tu es belle. Mais, pour être franc, tes vêtements sont très, trop sexy? Et en l'absence de Marc, je suis un peu gêné.

— Gêné de me trouver belle? Il ne faut pas. Et puis Marc n'est pas là, zut pour lui. J'ai l'impression qu'il n'y a que son boulot qui compte. Il faut bien que je vérifie que je fais toujours de l'effet à un homme, sinon ça risque de ne plus marcher quand il rentrera...

La conversation évolue vers des sujets plus anodins. Nous finissons nos whiskies et passons à table.

Clara a prévu un repas léger, juste un plat et un dessert.

Peu après avoir entamé le poisson en papillote, je demande à Clara si elle a eu des nouvelles de Marc.

— Pas depuis neuf jours, me dit-elle. Il n'est pas très bavard tu sais Paul. D'après ce qu'il me dit, ils sont au milieu de nulle part et ils ne font que travailler. En fait, il n'a rien à raconter.

Un ange passe avant que Clara ne sorte tout à trac :

— Par contre, avant de partir, il m'a confié quelque chose de très intrigant à ton sujet.

Aïe, nous y voilà, me dis-je.

— Ah bon! Qu'est-ce qui peut être intriguant dans ma petite vie bien rangée de petit professeur?

— Petit prof sûrement pas! Et petite vie... peut-être pas si bien rangée que ça, Paul.

— Qu'est-ce que tu veux dire?

— Marc m'a dit que tu serais grand maître dans une société secrète?

Ca y est, ça commence. Il faut que je joue cette partie très finement. Même si, jusqu'à maintenant, je n'ai pas vraiment commencé la mission que Marc m'a confié, je me suis énormément documenté sur les pratiques anales. Dans ma tête, j'ai construit mon personnage de « grand maître ». J'ai répété de nombreuses conversations imaginaires avec Clara, me préparant virtuellement aussi bien que possible à jouer mon rôle.

— Effectivement Clara, je suis bien « grand maître ». Mais dans « société secrète » il y a « secret » et donc je ne peux pas t'en dire grand-chose.

— Ah non! Paul! Tu ne vas pas t'en tirer si facilement. Nous sommes ami, non? Alors c'est quoi cette histoire de « grand maître des plaisirs »?

— Je ne dirai rien.

— Si tu ne parles pas, je crache le morceau à Anne.

— Et si elle était au courant?

— Tu parles Paul, elle me l'aurait dit, n'oublie pas que c'est ma meilleure amie.

— Pour autant, elle ne te dit peut-être pas tout, ces choses là sont très intimes.

— Foutaises! Je suis sûre qu'elle n'est pas au courant de tes trucs.

— Ecoute Clara, tu te trompe peut-être, mais laissons Anne en dehors de tout ça, tu as gagné. Que veux-tu savoir?

— Tout! Si tant est que ce que Marc m'a raconté est vrai. Au début, j'ai cru que c'était des bobards, mais il avait l'air tellement sérieux.

— J'appartiens effectivement à une société secrète dont le but est la transmission de certains savoirs et leurs développements. Nous initions les membres à certaines pratiques. Mais là, ça me gêne de t'en dire plus, Clara, ça me gêne vraiment beaucoup.

— Allons, allons, ça ne cadre pas trop avec tes fonctions de grand maître des plaisirs de Sodome! Je t'imagine plus expansif dans tes fonctions!

— Clara, tu en sais beaucoup, beaucoup trop.

— Que dalle oui! C'est tout ce que je sais. Quand Marc m'a dit ça, je suis tombé à la renverse.

Comprends-moi Paul, ce n'est pas que je t'imagine « frigide », désolé je ne connais pas le mot équivalent pour les hommes, mais de là à te savoir expert de pratiques aussi cochonnes...

— Ah! Clara, nous voici un peu au cœur du sujet. « Pratiques cochonnes » dis-tu, pourquoi ce qualificatif?

— Ecoute Paul, l'anus n'est pas un orifice prévu pour le sexe mais pour les excréments. Donc, pour moi, l'affaire est claire.

— Vraiment? Donc, en suivant ton raisonnement, le pénis, qui sert aussi à pisser, devrait être mis hors jeu pour le sexe?

— Tu marques un point Paul. Bien vu! N'empêche que tu avoueras que ce n'est pas très propre.

— Effectivement, si on ne se nettoie pas avant, si on ne se prépare pas, ce n'est pas terrible. Comme dans le cas d'un homme qui ne se laverait jamais le pénis avant de faire l'amour ou d'une femme qui ne ferait jamais de toilette intime.

— Mais enfin Paul, cet orifice n'est pas prévu pour ça. Il n'y a suffisamment de nerfs pour qu'on puisse éprouver du plaisir.

— Oui et non, en fait, il y a suffisamment de nerfs. Si cette zone est bien érotisée, si les nerfs et le cerveau sont « activés », la sodomie peut provoquer des orgasmes très intenses.

— Mais de toutes les manières c'est interdit par toutes les religions et dans certains états des USA c'est vachement réprimé.

— Parce qu'on ne peut pas procréer par là, on ne peut pas faire de gosses avec cette pratique, voilà ce qui gêne tous ces imbéciles. Mais d'une certaine manière, ces interdits sont une très bonne chose, s'ils n'existaient pas, il faudrait les instaurer.

— Alors là Paul, je ne suis pas sûre de bien comprendre.

— Les interdits religieux, politiques et moraux concernant la sodomie nous sont très utiles. Quoi de plus excitant que de transgresser un interdit? Ils nous servent d'intensificateurs de plaisir. Clara, sais-tu que le terme de sodomie vient du nom de la ville de Sodome qui, selon la Bible, fut détruite par Dieu après que ses habitants eurent tenté de violer des anges de Dieu réfugiés chez Loth, le neveu d'Abraham?

Un violent coup de tonnerre nous fit sursauter tous les deux et interrompit notre conversation. Clara se mit à frissonner :

— Je déteste l'orage, j'en ai vraiment très peur. Ecoutes Paul, je n'ai plus faim, tu veux le dessert?

— Non merci Clara, juste un café.

— Bonne idée!

A peine avions nous fini nos tasses que des éclairs, suivis presque immédiatement des craquements du tonnerre, zébrèrent le ciel de nouveau. Clara se blottit contre moi.

— Reste Paul, j'ai vraiment très peur.

— Mais que va dire ma femme?

— Ecoute, tu es un ami oui ou non? Marc m'a dit que je pourrais compter sur toi. Tu parles! Là, j'ai vraiment besoin de ta présence.

— Bon d'accord.

Clara se lève, me prend par la main et me guide jusqu'à sa chambre.

— Mais Clara, tu fais quoi là?

— C'est simple! Tu fais dodo avec moi pour me rassurer, me dit-elle avec un sourire désarmant. De toutes les manières, Anne dort sûrement à l'heure qu'il est.

— Dormir avec toi?

— Oh! Ne fais pas tant d'histoires, il s'agit juste de me tenir compagnie, de me rassurer, me dit-elle avec un sourire de plus en plus équivoque. N'importe comment, le canapé du salon est trop petit pour toi et la chambre d'amis est encombrée de cartons, tu n'as guère le choix...

Après un rapide passage à la salle de bain, je me retrouvais à la porte de la chambre de Clara que je trouvais grande ouverte.

— Rentre vite et viens me rejoindre, me lance Clara du fond de son lit. L'orage redouble et j'ai vraiment peur. Ferme bien la porte derrière toi.

Je me glissais dans les draps en prenant bien soin de me mettre le plus loin possible de Clara mais elle vint se coller rapidement contre moi.

— Mais tu le fais exprès, je te fais si peur que ça? Je te dégoutte peut-être? Comment veux-tu me réconforter si tu ne me prends pas dans tes bras?