Le Club - Partie 23

BÊTA PUBLIQUE

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CHAPITRE 9

Angel était absent ce qui signifiait que les soubrettes de sa maison bénéficiaient de quelques instants de répit dans une existence qui n'en comptaient que très rarement. Pendant quelques heures, elles pouvaient se déplacer dans la maison et la résidence sans avoir à constamment regarder dans leur dos de peur de le voir surgir pour les trousser sans crier gare. Amandine profita de cette paix provisoire pour sortir dans le jardin comme elle le faisait naguère quand elle était la maîtresse de ce lieu et qu'elle pouvait profiter sans arrière pensée de la vue paradisiaque de la crique où était installée leur résidence désormais sans voisin direct. Pourtant, il était écrit que même cette paix devait lui être refusée.

- A genoux! Entendit-elle dans son dos.

Elle comprit rapidement que cet ordre ne s'adressait pas à elle mais elle reconnut immédiatement la voix de celle qui l'avait prononcé, il s'agissait de Jennifer. Elle se retourna et se dirigea vers l'origine de ce son et ce qu'elle vit lui brisa le cœur.

Jennifer et Laura profitaient à leur manière de l'absence d'Angel. Plus exactement, Jennifer avait saisi cette nouvelle occasion pour tester son ascendant sur la fille d'Amandine.

- J'ai dit : à genoux petite chienne, répéta l'ancienne pensionnaire du foyer social.

- Tu n'as pas le droit de faire ça, pleurnicha Laura. Seul le maître...

La jeune fille n'eut pas le temps de finir sa phrase car elle fut cueillie par un crochet à la base du menton qui la fit tomber sur les fesses.

- Je n'ai pas dit sur le cul, ricana Jennifer. J'ai dit à genoux.

Geignarde, Laura se redressa pour se mettre à quatre pattes puis enfin retrouver un équilibre, ses genoux plantés dans la terre du jardin. Elle avait désormais un hématome flagrant sur le menton et des larmes coulaient sur ses joues, le petit jeu de la domination qu'elle acceptait de bon cœur avec Angel lui paraissait bien moins amusant quand il s'agissait d'obéir à un gamine de son âge issue des bas quartiers. Cette scène fut la goutte d'eau qui décida Amandine d'intervenir. Elle traversa le petit bosquet qui la séparait des deux jeunes filles pour venir s'interposer entre sa fille et Jennifer. Cette dernière la regarda plus amusée qu'autre chose et l'ancienne maîtresse de maison fut choquée par l'aplomb de cette fille.

- Ca suffit! Décréta-t-elle. Laura n'est pas ton jouet.

- Ah bon? ironisa Jennifer. Pourtant elle est bien le jouet du maître, tout comme moi, tout comme toi, d'ailleurs, alors descends de tes grands chevaux.

- Nous devons assez en supporter de la part de ce salaud pour ne pas en rajouter en nous faisant souffrir entre nous, raisonna Amandine.

Mais la raison ne gouvernait plus Jennifer depuis bien longtemps ; elle ne comprenait plus qu'une chose depuis qu'elle s'était sentie abandonnée par Anne-Marie au fond de sa cellule du commissariat 125 et qu'Angel s'était emparée de son corps et son esprit : la loi du plus fort. Angel était le plus fort donc elle acceptait sa loi aussi injuste soit-elle mais en contrepartie elle pouvait imposer son diktat à quiconque d'autre du moment qu'elle se montrait plus forte que lui. Depuis plusieurs semaines Laura connaissait ce mode de fonctionnement et maintenant ça allait être au tour d'Amandine de le découvrir.

Alors que l'ancienne maîtresse de maison venait à peine de terminer sa petite explication, Jennifer lui expédia un coup de poing en plein ventre qui lui coupa le souffle et l'obligea à se plier en deux. La jeune fille l'attrapa alors par les oreilles et lui enfonça la tête dans le sol, l'obligeant à manger de la terre en prenant une première respiration totalement inutile. Après avoir assuré sa prise, Jennifer se retourna vers Laura qui était restée immobile devant l'agression violente de sa mère.

- Retourne dans la maison, lui ordonna-t-elle, je ne veux plus te voir avant ce soir.

Totalement affolée et ne songeant pas une seconde à venir en aide à sa mère qui pourtant se trouvait dans cette situation parce qu'elle avait tenté de la défendre, Laura prit se jambes à son cou. Jennifer reporta alors son attention vers Amandine qui commençait à manquer d'air.

- Maintenant, on a deux solutions, lui glissa-t-elle à l'oreille, soit je te laisse dans cette position jusqu'à ce que tu t'étouffes soit tu sors ta jolie petite langue de pute pour me donner autant de plaisir que tu sais en donner au maître quand il te siffle.

Amandine tenta de se libérer de la pression de cette fauve qui avait l'âge de sa fille, en vain. La panique s'empara d'elle et elle fut incapable de raisonner que Jennifer ne prendrait jamais le risque d'affronter la colère d'Angel en assassinant l'une de ses soubrettes favorites ; son instinct de survie avait pris de dessus et à ce moment, il lui dictait une seule et unique consigne : se plier à la volonté de la femme qui menaçait de la tuer. Elle cessa de lutter et Jennifer comprit qu'il s'agissait d'une reddition et relâcha sa pression. Amandine put sortir la tête du sol et prit une bouffée d'air salvatrice mais elle savait qu'elle allait devoir en payer le prix.

Jennifer l'obligea à se retourner sur le dos et vint s'assoir sur son visage, comme par réflexe, l'ancienne maîtresse de maison sortit sa langue et commença à la faire se balader sur l'intimité de la jeune fille. Malheureusement pour elle, Amandine n'était plus une novice dans le domaine des ébats lesbiens et Jennifer eut l'heureuse surprise de s'en rendre compte. Elle commença à se plier sous l'effet du plaisir que cette femme à peine plus jeune que sa mère. A un certain moment, elle décida de changer la position et elle se redressa permettant à Amandine de reprendre sa respiration. Cependant, son calvaire n'en était pas fini pour autant puis Jennifer la saisit par les cheveux et la contraignit à ramper sur plusieurs mètres jusqu'à ce qu'elle s'adossa contre un arbre, les jambes bien écartées afin de permettre à sa soumise de reprendre son jeu de langue si bienfaisant. Après plusieurs minutes de ce traitement si agréable pour elle, Jennifer finit par arriver à l'orgasme et Amandine eut l'horrible surprise d'avoir le visage aspergé d'un liquide en provenance du vagin de la jeune fille qui venait tout simplement d'éjaculer.

Bien qu'essoufflée par le plaisir que venait de lui procurer sa victime, Jennifer n'en oubliait pas le sens des réalités ; elle agrippa Amandine par les oreilles et amena son visage au niveau du sien.

- Pas de doute possible, affirma-t-elle. Tu es une bien meilleure suceuse que ton incapable de fille. Désormais tu me rejoindras ici tous les midis lors de la coupure du déjeuner et tu me donneras autant de plaisir. Si jamais tu décidais de me désobéir, je me vengerais sur ta fille et je peux te jurer qu'on entendra ses hurlements jusque dans les faubourgs les plus éloignés de Lilleland...sans compter que je saurais bien te coincer dans un coin à un moment donné.

Amandine ne répondit rien mais elle savait que Jennifer était parfaitement capable de mettre ses menaces à exécution et elle se rendit compte qu'en tentant d'alléger le calvaire de sa fille, elle n'avait réussi qu'à rendre le sien encore plus insupportable.

CHAPITRE 10

Quand la lame s'enfonça dans le dos de Thierry, l'agresseur invisible eut l'étrange surprise de rencontrer une résistance tout à fait inattendue. La lame se heurta à la fibre en Dyneema du gilet pare balle que détective privée portait sous sa veste et qui lui sauva la vie. Profitant du désarroi de son agresseur, Thierry réussit enfin à se libérer de son emprise et l'écarta violemment. Il abandonna son fusil et bondit vers la protection de caisses en bois en sortant son arme. Son adversaire l'avait devancé. Le son de la détonation étouffé par un silencieux arriva quelques secondes après que la balle eut percuté le bois d'une des caisses quelques centimètres au dessus de la tête de Thierry. Ce dernier répondit en tirant deux coups, un peu au petit bonheur la chance en direction de l'autre tireur. Plusieurs balles fendirent alors l'air et l'une d'entre elle toucha le détective privé à l'épaule juste à la frontière de son gilet. Il tomba à la renverse, une horrible sensation douloureuse lui vrillant le bras. Il réussit cependant à ne pas lâcher son arme et rouleboula vers une position plus sûre alors qu'il entendait les pas de son ennemi qui s'approchait. L'homme était visiblement persuadé que son coup au but avait été suffisant pour l'étendre pour le compte. Thierry comptait bien profiter de sa suffisance. Il se mit à genoux et se servit du bruit des pas de son adversaire pour déterminer sa position. Quand il l'eut parfaitement localisé, il bondit hors de sa cachette et ouvrit le feu. Une de ses balles fit mouche touchant l'homme en pleine poitrine et le faisant bondir en arrière sur plusieurs mètres. Thierry pensait en avoir finit avec lui quand il fut alerté par le bruit d'une porte qui s'ouvrait et il vit surgir un second homme qui canarda dans sa direction. Il eut juste le temps de replonger derrière la protection des caisses en bois. Sa blessure au bras saignait abondement et lui faisait horriblement mal mais il n'avait pas le temps d'y songer. Il guettait les bruits de pas de ce nouvel arrivant et constata avec horreur qu'il semblait bien plus habile que le précédent pour dissimuler ses mouvements.

Après de longs moments passés à patienter et conscient que le caractère hémorragique de sa blessure ne lui permettait pas de patienter des heures, Thierry décida de tenter une nouvelle sortie. Il bondit hors de la protection des caisses en brandissant son arme vers toutes les directions possibles... pour constater qu'il était désormais seul. Visiblement le nouveau venu était parti sans demander son reste et en emporter le corps inanimé de son camarade. Il ne remarqua aucune trace de sang, ce qui indiquait que ce dernier portait lui aussi une veste par balle et devait par conséquent être toujours en vie. Thierry souffla alors et s'adossa contre l'une des caisses pour considérer sa blessure. Il réalisa qu'il n'aurait jamais la force de rentrer seul et décrocha son téléphone.

- Fosset? Dit-il alors. J'ai besoin de votre aide.

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1 Commentaires
misterbonemisterboneil y a presque 14 ans
Vraiment ambitieux

Je suis vraiment soufflé par le côté ambitieux de votre projet. Quoi que je pense toujours que votre histoire gagnerait à être simplifier, son niveau ne baisse pas chapitre après chapitre et ne devient jamais redondante.

Une qualité que j'apprécie beaucoup est la dimension non consentement des scènes de sexe. Je lisait récemment une histoire où la fille est abusée, mais se met à jouir comme une folle après 2-3 manipulations. Dans votre cas, le côté sordide des abus est à chaque fois présent et ca donne un côté réaliste à l'histoire. Dans tout autre catégorie, ca serait un scandale, mais ici c'est une qualité.

Vivement le chapitre 24

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