Une Passion Inattendue Ch. 02

Informations sur Récit
La relation se met en place.
3.4k mots
4.62
4.6k
1
Récit n'a pas de balises

Partie 2 de la série de 8 pièces

Actualisé 06/11/2023
Créé 05/17/2022
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Quand nous sortons, je me sens divinement bien. Je n'ai surtout pas envie d'aller me coucher. Il me demande si je suis prête à remonter prendre un verre chez lui. C'est vrai que maintenant je suis apprivoisée et je sais à quoi m'attendre. Mais je veux le faire languir, j'ai envie d'aller danser et boire des red bull vodka au REX. Il est encore tôt, je lui propose une bière au Falstaff. Il ne connaît pas, cela me fait trop rire de le dévergonder. Il n'aime pas la bière, je lui prendrai du cidre.

Il est plus de trois heures du matin quand le Uber nous dépose chez lui. Nous sommes enlacés comme un vieux jeune couple. Nous avons dansé toute la nuit, collés l'un à l'autre, s'excitant le plus possible, moi le masturbant la braguette ouverte dans le noir de la piste de danse, ou collant sa main dans ma culotte trempée. Il doit me prendre pour une salope ou une obsédée. Il est affolé qu'on le voit, mais sur la piste il n'y a aucune chance. Une fellation ce serait plus visible cependant. Je lui chuchote que j'ai envie de lui, je l'emmène dans les toilettes pour hommes, nous ne sommes pas le seul couple actif, et il enfile tout son dard dans ma chatte accueillante, la porte ouverte, moi penchée sur la cuvette. C'est crade et dégradant mais jouissif d'entendre les autres filles haleter, les mecs leur claquer les fesses, j'aimerais qu'il le fasse mais je n'y compte guère. L'alcool ralentit mon orgasme, j'ai ainsi le temps de le sentir venir et de me remplir de lui. Je n'ai pas envie de me retenir, surtout que la musique est assourdissante même dans les toilettes, et je hurle mon plaisir tandis que François continue de me pilonner. Cela dure indéfiniment (au moins une minute et une minute à jouir c'est vraiment indéfiniment). Avant de m'effondrer épuisée et vidée. C'est certain je suis faite pour jouir ! La vie est belle.

La question de monter ou pas ne se pose plus. L'appartement me paraît moins agressif, déjà de savoir qu'il l'a hérité, qu'il ne l'adore pas plus que cela, et surtout de le connaître bien mieux. Il s'est beaucoup livré ce soir, très loin de l'image qu'il donne au boulot, tellement loin que j'ai du mal à recoller les morceaux. Je me demande qui est le vrai François. Il faudra que je le lui demande si lui le sait ! Mais j'aime bien tout ce qu'il me dit de lui. Il se colle contre moi dans le lit, qui fait pourtant deux mètres de large, les draps sont frais et lourds, les volets sont restés ouverts, nous sommes baignés de la lumière de Paris la nuit, c'est magique. Il ne me faut que quelques secondes pour fermer les yeux et sombrer dans un sommeil sans rêve.

Quand j'ouvre les yeux, je suis éblouie par le soleil qui inonde la chambre. Mon téléphone est déchargé, je ne sais pas quelle heure il est. Le lit est vide, je m'étire, ronronne doucement, et me rendors. Quelques heures passent, puisque le soleil n'entre plus dans la pièce, l'envie de pipi est trop pressante. Les toilettes sont dans la salle de bain attenante à la chambre. J'ai l'air un peu ahurie, et cela me fait bizarre de me voir nue ainsi, je n'ai pas l'habitude de dormir nue ! Je vais vite me recoucher en entendant François me demander si je suis réveillée. Je me sens à nouveau un peu intimidée.

Il entre avec un énorme plateau en bois qu'il déplie sur mes jambes. Le petit-déjeuner est somptueux, je ne peux rêver de meilleur hôte. Ma remarque semble lui faire très plaisir. Le plateau est orné d'une rose délicate, il se met vraiment en quatre. Comment sait-il que je prends du chocolat le matin? Du van Hooten? Je commence à me faire une parano avant qu'il ne me rappelle qu'il me l'a demandé hier soir quand nous sommes rentrés. J'étais trop épuisée pour m'en souvenir. Mais il est sorti un dimanche matin pour m'en trouver. J'avoue que cela me touche et me fait très plaisir. J'apprends qu'il est midi déjà. Les yeux mouillés il me demande si cela me plairait de rester aujourd'hui avec lui.

Normalement je devrais refuser car cela ne présage rien de bon, j'en ai l'expérience. Cela arrive tellement souvent que les hommes se trompent. Je suis une fille qu'on baise, pas une fille avec qui on se marie. Les enfants, un mari et la maison dans la prairie ce n'est pas pour moi ! Et je ne suis pas trop pour les relations suivies. Ce que j'adore c'est le cycle séduction, basculement, baise, repos et tchao ! Il y a des hommes avec qui je couche de temps en temps, mais pas de suite !

Mais ce matin je suis un peu molle en lui disant que je n'ai rien à me mettre, argument qu'il balaie d'un revers de main. J'ai très envie de rester, et il me convainc en m'invitant au brunch du shangri-la demain matin.

La bouffe me tient encore plus que le sexe. Ou disons tout autant. Je préfère ne manger qu'un repas dans la journée, ce qui est mon habitude, mais me faire grave plaisir. Difficile sinon de tenir mon ventre plat et ma forme actuelle. C'est pour moi une lutte incessante, comme pour beaucoup de femmes. Alors bien manger c'est un bonheur qui ne se refuse pas. Petite confidence d'ailleurs, mon bonnet E est plutôt un gros bonnet D. Quand j'avais 14 ans c'était un très gros bonnet E, mais j'ai du choisir entre cette poitrine et un ventre replet, ou un gros bonnet D avec un ventre plat. Quand j'ai réalisé que les hommes ne voyaient pas la différence de bonnets, le choix a été vite fait. Je mange peu, équilibré et je surveille cela de très près. Je me pèse le soir avant d'aller dormir et le matin. Un peu obsessionnelle peut-être? Disons que je cultive mes talents.

Pour mon absence de tenue, j'aurais simplement pu repasser chez moi. Mais François me propose d'aller dénicher deux ou trois trucs aux Galeries. Après les louboutins de Jeudi soir, je fais super fille entretenue et vénale. Mais bon je n'ai rien demandé, alors si cela leur fait plaisir. J'adore les fringues, j'adore en acheter. Je ne sais pas vous, mais moi cela m'excite toujours de nouvelles tenues, comme une nouvelle façon de m'exhiber, de me transformer.

Je me prélasse dans le lit, je me caresse le corps en le regardant, il sourit et vient me rejoindre. Je lui mordille les tétons, je l'entends gémir, cela m'excite terriblement cette façon de gémir, il s'offre malgré la douleur. Avec sa main il appuie sur ma tête comme pour me dire de mordre plus fort. Je ne me fais pas prier, ses gémissements deviennent de petits cris, sa queue est toute gonflée sous ma main comme jamais, j'ai un goût de sang dans la bouche. Je passe à l'autre téton pour lui faire subir le même sort, tandis que je le masturbe vigoureusement. Sa bite est vraiment excitante dans ma petite main. Son corps se cabre, il ne cherche pas à fuir, il s'offre, c'est terriblement affolant, je pince le premier téton de mes ongles et je l'entends hurler tout en jouissant dans ma main. Je n'ai jamais vu un mec jouir comme cela, un peu comme le bruit d'un cochon, cela dure longtemps et cela me fait frissonner tant je trouve cela excitant de le sentir partir comme un fou. Ca c'est de la jouissance ! Il a le ventre couvert de sperme que je viens lécher comme la bonne petite chienne que je suis. Son regard est voilé, il est magnifique ainsi. Il me dit ne voir que des étoiles. Je ne peux pas être en reste, et je me caresse brutalement car je sais l'orgasme tapi tout prêt à jaillir, ce qu'il ne manque de pas de faire en quelques secondes. Ma jouissance est pour une fois plutôt discrète mais tout aussi bonne.

Les Galeries un samedi après-midi, c'est un poème ! J'ai mon petit succès avec ma robe de soirée et mes louboutins. Des nuées d'asiatiques me dévisagent, elles sont de retour, tandis que quelques-unes plus dégourdies viennent me demander une photo avec elles. Je suis une star ! Je n'ai pas de mal à sourire tant cela me fait rire, et en même temps me touche. François est fier comme un paon, mais vient me prendre le coude, nous n'allons pas passer la journée à se faire photographier ! Il m'entraîne à l'étage des grands couturiers, et à ma réticence il oppose un doigt sur les lèvres. Je ne me vois pas en Dior ou Chanel. Mais ce n'est pas cela qu'il a prévu. Car il a prévu : nous sommes attendus dans un salon privé avec une styliste qui va nous proposer des modèles ! La grande classe. Elle me regarde, me trouve très jolie, c'est normal il faut qu'elle me flatte. Cependant je me demande si ce n'est pas un peu plus que cela, je trouve qu'elle me touche beaucoup et pas du tout de façon désagréable. Mais bon je me fais sans doute des idées.

Elle comprend tout de suite que la haute couture ce n'est pas pour moi, que j'aime les choses simples, sexy, faciles à porter. Elle a l'œil sur les tailles qu'il faut. Me fait mettre en sous-vêtements dans la cabine tandis que François reste au salon. Elle ne tressaille pas à voir que je n'ai pas de culotte aujourd'hui. La mienne était sale, je n'avais pas envie de la remettre. Cela m'amuse d'être ainsi toute nue devant une inconnue, c'est son job de voir des clientes. Elle me demande ce que j'aime comme culotte ou string, surprise que je ne mette que des culottes bien sages genre petit bateau que je trouve confortables, ou des shorties quand je veux me faire plus attirante. Franchement les trucs qui rentrent dans la raie des fesses, je trouve cela pas agréable du tout. Pour le Soutien-Gorge, elle me conseille de garder du bonnet D, cela les mettra mieux en valeur, comme si j'en avais besoin ! Elle me trouve vraiment ravissante, ravie que je sois lisse partout. Elle part à regret me chercher mes premiers essayages. La pauvre, ses mains sont douces, mais je suis sèche comme la savane en plein été. Cela m'énerve mais je n'y peux rien. J'adore cependant mater les autres femmes, je suis certaine que je les mate autant qu'un mec. Mais beaucoup de femmes sont ainsi, nous nous observons, et j'adore les courbes féminines.

Nous avons droit à du champagne et deux heures ont passé. Les sacs s'amoncellent dans le coin du salon, je suis ravie de tout ce que j'ai essayé. Emma, la styliste est vraiment bonne dans ses choix. Je repars avec une magnifique robe patineuse en dentelle blanche, moi qui ne met que du noir, une robe imprimée de fleurs violettes genre les impressionnistes, et une dernière robe en cuir noir, hyper simple, hyper souple et hyper sexy. Je pense aussi hyper chère, c'est du Mac Douglas. J'ai droit aussi à une nuisette noire avec son shorty, car François a enregistré que je n'aime pas dormir nue. Il faut que je fasse attention à ce que je lui dis, il retient tout ! Emma me chuchote une dernière suggestion tandis que j'enlève la robe de cuir. Elle revient avec une parure Chantelle, blanche que j'essaie ainsi que des sandales blanches à talons plus raisonnables de 6 ou 7 centimètres.

Quand je sors me montrer à François je le sens troublé. La robe blanche est en dentelle, il devine le soutien-gorge pigeonnant faisant bomber ma voluptueuse poitrine (oui j'en suis très fière !). La styliste s'est absentée, me disant qu'elle revient dans 15 minutes, message reçu 5 sur 5. Je tourne sur moi-même pour faire monter la robe, découvrant mes bas blancs tenus par trois jarretelles chacun à un serre taille qui doit bien faire 25 cm. Je déteste les porte-jarretelles, cela se met toujours en boule. Mais là mon ventre plat est bien galbé et les bas bien tendus. Un shorty en dentelle pour compléter. Je me sens à la fois future mariée mais aussi escort girl de haut niveau. Evidemment je suis la pretty woman.

Je m'allonge sur une grande console, écrasant les seins contre le bois verni. Je soulève ma robe pour dévoiler un fessier délicieux qui ne laisse pas François inactif. Il a déjà intégré comment je fonctionne, met un, puis deux doigts dans mon sexe pour bien le faire mouiller (en fait je dégouline), puis m'ouvre délicatement le cul avec. Son dard est au garde à vous, comme quoi les essayages de vêtements ne sont pas excitants que pour les femmes. Il s'enfonce dans mon sexe béant et affamé, m'arrachant un soupir de soulagement. Je revis avec une bite en moi. Mais ce n'est que pour le lubrifier et déjà il se retire laissant ma vulve palpiter en vain. Il appuie son gland sur mon cul déjà prêt et je m'envole au septième ciel. Je ne me lasse pas, mes lecteurs peut être? Mais enfin c'est comme cela, il me pilonne encore et encore, j'ai envie de le sentir jouir en moi. J l'encourage à jouir, à me défoncer, à faire de moi sa pute. En général à ce stade le gars a déjà vidé son réservoir jusqu'au bout. Mais là il continue à me pilonner trop régulièrement. Il cherche à me faire plaisir, pas à se faire plaisir, je sens bien la différence.

Je suis tellement en manque d'une bonne giclée en moi que je commence à l'insulter, à le traiter de pédale, d'impuissant, incapable de satisfaire sa chienne. Je sens son trouble dans les coups de boutoirs qui sont plus désordonnés. J'attrape ses couilles par en dessous, il s'arrête pour me laisser bien les prendre. Je lui ordonne de recommencer, je serre en lui disant que je vais faire sortir tout le sperme qu'il a dans ses bourses jusqu'à la dernière goutte. Cela devient malaisé pour lui, hystérique, je serre de plus en plus fort, je le sens gémir mais sans se retirer. Je presse encore plus fort, je sens ses boules rouler, il sursaute, , c'est jouissif d'entendre ses gémissements et d'un coup les mouvements deviennent aléatoires, sa queue gonfle et il se met à hurler son plaisir en m'inondant de son sperme. Mon Dieu tout le magasin va entendre, d'autant que cela me fait partir, et quitte à faire du bruit, je me lâche aussi. L'orgasme qui m'assaille est un tsunami, c'est à mon tour ne plus voir que des étoiles.

François est à genoux, il a l'air complètement hébété, je pars d'un fou rire incontrôlable (oxymore, non?). Je ne me souviens pas d'un orgasme aussi dévastateur, un vrai truc de dingue. Je me mets à genoux devant lui pour l'embrasser et lui dire comme c'était délicieux. Après ce que je lui ai balancé, il faut que je le rassure. Je sais les hommes bien fragiles par là. Je ressens une profondeur que je n'ai jamais atteinte. Il me regarde, l'air un peu ailleurs, on se réajuste. Je décide de garder ma tenue qui convient bien en cette fin de printemps, même si les bas blancs très fins lui donnent une touche sophistiquée. J'ai réussi a ne pas même les filer, je suis contente. J'arrache la protection du shorty, et je serre bien mes sphincters pour garder tout le nectar de François en moi. J'ai les jambes qui tremblent grave.

Emma rentre avec un grand sourire aux lèvres, le terminal de la carte bancaire en main, nous demandant si nous sommes satisfaits ! Je suis certaine qu'elle a tout maté avec des caméras, et j'adorerais lui demander une copie des enregistrements. Mais là je n'ose pas trop. François porte tous les paquets et je vois tout de suite que ma tenue ne laisse pas indifférent, aussi bien les hommes que les femmes. Je devrais me faire payer pour porter des vêtements ! Ben en fait c'est un peu cela, l'air de Pretty Woman tourne en boucle dans ma tête. Il est temps de faire une sieste tardive, sage cette fois-ci, je crois que j'ai dégusté pour quelques temps. Quelques heures au moins !

En rentrant je retrouve mon téléphone que j'avais mis en charge. Les groupes sur lesquels je suis inscrites sont surchargés de messages. Mes copines du boulot me harcèlent pour savoir comment cela se passe, pourquoi je ne réponds pas, menacent d'appeler la police ! Mon amie d'enfance, Alice, on a fait la crèche ensemble, est plus mesurée, mais tout aussi curieuse. A elle je peux tout dire, d'ailleurs je lui dis tout. Et réciproquement. J'adore qu'elle me raconte ses histoires de cul. Enfin mes amies de fac me proposent une sortie ce soir, mais j'ai promis à François son dîner sur la terrasse. Je passe bien une heure à tchatter avec tout le monde, je me laisse convaincre d'une sortie dans notre bar préféré avec Samia et la bande de la boîte demain soir, je vais être lessivée. Vite une petite sieste. Je me couche avec mes sous-vêtements, c'est tellement sensuel. François est parti préparer le dîner. Ce qui m'intrigue car il devait déjà être prêt pour hier.

Le dîner est féérique. Je me sens ridicule de ma réaction d'hier. La vue est simplement magique, le brouhaha de la ville est lui-même envoutant, on sent que cela vit en dessous de nous. François est allé me chercher une salade de papayes vertes et un carpaccio de bœuf au parmesan, je lui avais avoué certains de mes goûts hier. Le champagne rosé est doux et sucré, comme le fond de l'air, ou notre conversation. Nous nous parlons beaucoup, François m'avoue que cela fait des années qu'il est attiré par moi ! Qu'il sent une proximité, une absence d'altérité, comme si nous nous connaissions depuis toujours. C'est étrange car il me repoussait dans son personnage de mâle dominant, mais je comprends bien ce qu'il me dit, c'est vrai que c'est naturel de tout lui dire, comme de tout entendre de sa part. Je me demande ce que je vais pouvoir inventer pour les filles car nos échanges sont bien trop intimes. pour que je les divulgue !

C'est un homme tellement différent qui se met à nu devant moi. Je suis interloquée et en même temps cela me paraît coller. Il m'assure que son personnage professionnel est un jeu d'acteur, dans lequel je lui dis qu'il excelle, le faisant rire. C'est quelqu'un de plutôt asocial, en opposition avec le serial homme de réseau qu'il paraît. Il n'a vécu qu'avec une seule femme et encore pas très longtemps, cherchant sa perle rare et ne voulant pas se perdre dans une fausse relation. Il avoue n'avoir que des relations professionnelles, pas d'amis. Il ne voit pas sa famille, et est très casanier hormis ses obligations professionnelles. En fait il donne tout dans le professionnel alors qu'il ne semble pas s'y épanouir. Je lui dis que je trouve cela triste, il me regarde en souriant. Me dit que cela va changer maintenant. Oups c'est un peu lourd. Mais il me rassure, me disant juste que je lui ai apporté tellement de soleil qu'il sait quelle est sa voie. Mon narcissisme va très bien merci, je suis un astre flamboyant ! Ceci étant, je sens le gouffre devant moi, est-ce que je vais le franchir, je n'en sais rien.

Je lui raconte toutes mes frasques, mes copines que j'adore, mes amants que je collectionne, Armand mon mentor, que je suis volage. Que je suis obsédée par la bouffe et le sexe. Il me dit que cela il l'a bien compris. Nous rions en cœur, nous sommes heureux. Il me touche terriblement, je sens une profonde affection comme je n'en ai jamais connue. Un début d'amour, je ne sais pas. Il faut que je vous avoue que je me méfie quand même. Le personnage est tellement double que je me demande si cela fait partie d'un jeu, ou simplement d'une séduction. En même temps il se met drôlement à poil. Nous terminons le repas au bord de la terrasse, une coupe de champagne à la main, à admirer Paris. J'ai juste envie de me coller à lui, sans plus échanger un mot. Je me dis juste que ce n'était pas l'ambiance mais j'aurais bien aimé que nous revenions sur nos derniers câlins. Une autre fois j'en suis certaine. Samia, Blanche, Idrisse et Estelle vont être aux anges, j'ai envie de le revoir, de le connaître plus encore, de l'éprouver. Il me caresse doucement une fesse, j'écrase mes seins sur son torse, je ronronne.

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