Une Passion Inattendue Ch. 03-04

Les filles m'accueillent à notre table habituelle avec des hurlements hystériques, cela commence bien. Je vois qu'elles ont déjà bien entamé leur cocktail. J'avais très envie de mettre ma robe en cuir mais je me suis dit que ce serait déplacé, j'ai quand même mis la robe à fleur. Blanche qui a l'œil me demande si c'est nouveau, je ne peux cacher que c'est un cadeau de François. Et les hurlements reprennent, je commence à être gênée. Heureusement que nous sommes très connues ici! Cependant ma tête ne cache rien des folies vécues, je n'ai pas masqué mes cernes sombres. Je ne me maquille que très rarement, j'aime le côté naturel. Je n'ai pas le temps de poser une fesse que je suis assaillie de questions. Elles se mettent d'accord sur la première : quelle note je lui donne sur 10. Comment je peux répondre à cela?

9. J'ai pris le temps de commandé mon daïquiri à la mangue à Gaspard, notre serveur préféré. Il nous offre tout le temps des shots avec des rhums super bons! Les hyènes sont reparties à hurler, nous sommes le centre d'attraction. Elles sont tellement drôles, je me demande depuis quand elles m'attendent et si elles n'ont pas déjà plusieurs cocktails dans l'estomac. Je suis obligée de m'expliquer, je minimise et j'édulcore : la terrasse de 200 m2 devient un grand balcon. L'appartement de 450 m2 un confortable appartement familial. La salle de bain plus grande à elle seule que mon appartement, une salle d'eau luxueuse. Le coup du chocolat au matin fait ouvrir des yeux ronds à Blanche, qui assène qu'il est fou de moi et qu'il va me demander en mariage. Les paris sont pris non pas pour savoir s'il va le faire, mais quand. J'ai beau leur dire que je ne suis pas amoureuse, même si j'ai beaucoup d'affection pour lui, rien n'y fait. A ce mot affection Idrisse toujours un peu agressive et négative me dit qu'on a de l'affection pour un chien, un grand père, mais pas pour un homme de 45 ans, dominant et riche.

Justement je ne le trouve pas très dominant. C'est totalement paradoxal, car cela me manque un peu, pas tant le côté dominant qu'actif, et c'est sans doute ce qui l'empêche d'avoir 10 sur 10. Mais s'il avait ce côté-là, je crois que j'aurais fui et il aurait la note de 5 sur 10. Bref je me sens hyper bien avec lui, j'ai envie de le revoir, mais en même temps je ne suis pas amoureuse comme je pensais l'être un jour. Un truc me retient. Il faut que j'en parle à Alice, je dis tout à elle et elle est extra lucide en dehors d'être la personne la plus intelligente que je connaisse. Pour dire vrai je n'ai jamais été amoureuse, je ne sais pas si je le serai un jour, peut être que c'est un truc de roman de gare, ou que je ne suis pas assez romantique?

J'ai envie de rentrer, je suis crevée. Et en fait assez mal à l'aise de parler de François, car elles le connaissent et que ce n'est pas n'importe qui dans la boîte. Je ne peux pas le trahir. Je suis sauvée par une bande de garçons qui nous invitent à partager leur pichet de sangria. Je laisse les filles choisir leur proie du soir pour m'éclipser. Nous sommes devenues des expertes pour nous répartir les gars sans un mot. Chacune jette son dévolu et les mecs n'ont plus le choix. Là ils sont 5 et un va rester sur le carreau à moins qu'un de ses copains soit partageur. Estelle est folle des trios en tout genre, du moment qu'elle est dedans! Je rentre vite à la maison, en pyjama et j'appelle Alice.

Alice, c'est ma sœur siamoise. Pour de faux mais j'imagine mal comment être plus proche d'une autre personne que Alice et moi. Je me dis d'ailleurs que je ne pourrais jamais être amoureuse car personne ne passera avant Alice dans mes pensées! Et surement pas François. Nous nous appelons tous les jours, quelles que soient les circonstances. Même hier je lui ai passé un rapide coup de fil pour lui dire que tout allait bien, prendre de ses nouvelles et lui promettre que ce soir je lui raconte tout. Car contrairement aux filles du bureau avec Alice on se dit tout. Alice est belle, bien plus que moi. Je suis sexy, ce n'est pas la même chose. Elle c'est 5 centimètres de plus, des cheveux blonds avec des yeux noisettes, un corps mince, elle aurait pu faire du mannequinat. Nous sommes allées en crèche ensemble pendant 3 ans. Pour dire vrai, on ne s'est pas calculées à l'époque mais nos mères oui et de fait nous étions collées toujours ensemble. Après elle est bien plus brillante et a fait une super école d'ingénieur comparé à mon pauvre BTS de vente, mais cela on s'en fout. Rien n'est plus important que l'une pour l'autre.

Elle a vécu quelques années avec un gentil garçon qui est parti, jaloux de notre relation et ne trouvant pas sa place. J'étais trop triste pour elle, mais elle s'est vite remise. Elle est autrement plus sérieuse et fidèle que moi, et je crois qu'elle a peu de besoins. En tous cas ses coups de cœur ou coups de sexe sont rares. Mais elle adore que je lui raconte tous les détails, même très crus, et moi j'adore lui raconter, cela m'excite de revivre tout cela et d'avoir ainsi une complice. Souvent quand je me fais défoncer, je me demande ce que je vais lui dire après! Si le gars savait...

Pour me coucher tôt, c'est raté, j'ai plein de trucs à lui raconter, elle me demande des précisions, interloquée comme j'ai pu l'être. A elle aussi je dis que j'aime bien François mais voilà. Elle me demande s'il peut être un pervers narcissique, je ne sais pas ce que c'est. Elle me dit qu'il va me flatter, me couvrir de cadeaux, puis qu'il va chercher à me détruire. Il faut que je me méfie me dit-elle des premières critiques, remarques négatives et dégradantes. Je lui fais confiance, je lui promets de faire attention, mais surtout de lui présenter très vite comme cela elle pourra me donner son opinion. Elle est surprise que je pense déjà à le présenter, mais est d'accord, cela a l'air trop bien pour arrêter là. Je lui demande si elle est jalouse. Elle me dit bien sur que non, qu'elle ne peut pas être jalouse de moi, mais de lui si, bien sûr. Je la rassure, il n'y a pas de place dans mon cœur devant elle.

Cela me fait du bien d'échange avec Alice avec ses questions intelligentes et sensées. Elle me fait toucher à quel point j'ai passé un week end magique, et pas seulement au niveau du cul. Qu'un homme dans sa position qui se met ainsi à nu cela veut dire plein de choses. Et qu'il est sans doute très amoureux de moi, même s'il est peut être pervers narcissique. Cela m'embête un peu, les hommes amoureux je les ai tellement rendus malheureux, mais bon ils sont grands, je n'ai jamais rien promis à personne. Pendant la conversation je reçois un long message de François :

[SMS François]

Bonne nuit ma Déesse, tu m'as offert un week-end merveilleux. Tu me manques si fort, mon lit comme mon appartement me semblent si vides sans toi. Quand viendras-tu les embellir à nouveau?

Je forwarde à Alice illico, j'aime bien le terme de Déesse. Cela la fait rire, quand je suis narcissique je peux toujours compter sur elle pour me ramener sur terre. En fait je le suis beaucoup, j'adore mon corps, je me dis que j'ai une chance folle.

[SMS Claire]

Merci mon beau chevalier servant. On pourrait se faire un toit terrasse mercredi soir si tu es libre? Samedi j'ai prévu une sortie avec mon amie Alice, voudrais-tu te joindre à nous?

Evidemment j'ai calé cela avec Alice et c'est elle qui m'a donné le terme chevalier servant. C'est vraiment comme cela qu'elle se le figure, et à vrai dire c'est bien ce qu'il est.

[SMS François]

Oui et oui avec grand plaisir. Je suis très flatté que tu me présentes ainsi ton amie. Tu sais je suis toujours libre en dehors des contraintes professionnelles, et même pour elles je ne te sacrifierais pas une seconde. J'ai très envie de ton corps, de tes seins, de ta bouche gourmande et sadique, de tes mains caressantes, de ton regard qui m'éclaire comme le soleil. Tu es unique. C'est incroyable la chance d'avoir croisé ta route.

Et hop un petit coup de self estime. Je me demande quand même s'il n'en fait pas trop. Alice rit sur la bouche sadique et me dit que ce loupiot mérite d'être connu! Mais qu'il a raison il a beaucoup de chance. Je l'adore mon Alice. Elle me dit qu'il va pouvoir me faire beaucoup de bien et d'assumer qui je suis. Je tombe de sommeil, je n'engage pas la conversation sur ce sujet! Il est temps d'éteindre, on s'embrasse longuement puis je me fais rapidement jouir avec le womanizer pour évacuer l'excitation de la discussion. Il faut que je reprenne des forces!

Les semaines ont filé à toute allure. Déjà deux mois que nous sortons ensemble. Moi qui n'ai jamais dépassé une semaine, je n'en reviens pas. Il faut dire que François met le paquet. Il fait des efforts pour visiter des expositions ou aller au théâtres, mais d'un autre côté, je ne me prive pas de mes sorties habituelles entre copines. C'est juste que je drague moins et que je suis plus sage. Pas complètement je dois l'avouer. J'ai besoin et envie de séduire, et côté sexe, bien qu'il soit monté comme un taureau je le trouve trop passif pour moi. Malgré les sensations incroyables de sa bite, je m'ennuie vite dans le coït. C'est vraiment compliqué le sexe et je me demande si baiser avec un mec régulièrement ne m'ennuierait pas quel que soit le mec. Alice me gronde mais qu'y puis-je? Elle l'a rencontré plein de fois, et est sous le charme. Ils parlent de choses auxquelles je ne comprends pas grand-chose et elle m'a assuré qu'il n'était pas un pervers narcissique. J'avais oublié sa mise en garde puisque pas une fois en deux mois je n'ai eu un commentaire négatif de sa part. Enfin une fois.

Alice est très clairvoyante sur les gens, c'est paradoxal pour une scientifique. Elle croit aux ondes, aux anges et à plein d'autres choses. C'est ce qui la rend unique à mes yeux. Ma relation avec François lui plaît beaucoup, elle me dit que c'est l'homme dont j'ai besoin, qu'il est fou amoureux de moi (pas la peine d'être clairvoyante pour le savoir) et que je peux tout lui demander, il fera toujours ce que je veux. Cela me laisse pensive mais c'est vrai que je deviens au fil des jours plus directive et assurée. Et j'ai l'impression que cela lui plaît, il est toujours heureux quand je suis ainsi décidée.

Nous n'avons donc eu qu'une altercation. En réunion il m'a fait une remarque désobligeante et même si je n'ai rien dit j'ai pété un câble dans ma tête. Je suis sortie avec les filles directement après le boulot, je n'avais pas envie de rentrer. Ah oui, je me suis installée chez lui. Cela s'est fait comme cela, avec un pincement d'abandonner mon 18 m2 à Daguerre. Il ma laissé une place énorme dans le dressing, que je n'ai pas remplie au tiers. Mais vu le rythme de ses cadeaux il va vite être trop petit. Ce sont des conditions incroyables, il a une Roumaine, Ludmila, que j'adore et qui s'occupe de tout. Elle fait les courses et prépare le repas quand nous ne commandons pas un traiteur. Elle semble très heureuse de me voir, me disant que Monsieur François semble tellement heureux. J'aime parler avec elle de sa vie, c'est vraiment une culture toute autre que la notre, bien plus centrée autour du village et de la communauté. J'ai imposé à François de l'augmenter. Il ne peut pas l'exploiter comme cela. Même s'il m'a dit qu'elle était au-dessus des prix pratiqués. Je lui ai rétorqué que pour lui il ne verrait pas la différence, mais elle oui! Le plus drôle c'est qu'au début elle n'a pas compris et elle a refusé. Et je lui ai dit que c'était pour son village, alors du coup elle a dit oui!

Ce jour-là, donc si je ne vous ai pas perdu, j'ai pas mal bu et mon humiliation est toujours là. Mais je suis fatiguée alors je rentre. Quand je le vois, ma colère jaillit et je l'insulte, je lui interdit de me parler ainsi, même pour le travail. Il est interloqué ne s'étant pas même rendu compte de ce qu'il disait. Je m'énerve toute seule, je lui promets que la prochaine fois je pars. Il se met à genoux, me demande pardon en disant que c'est vrai qu'il a manqué d'égard. C'est bizarre mais cela m'énerve encore plus de le sentir ainsi contrit et je le gifle. Il ne dit rien, me regarde par en dessous, je le regifle, il se laisse faire. Cela m'excite, j'ai la tête qui tourne. Je continue, encore et encore, ses joues sont rouge vif. Je le tâte, il a le sexe tout dur le salaud, cela l'excite d'être giflé ainsi. Pas question de lui faire plaisir. Je lui dis que je suis fâchée que je vais dormir dans la chambre bleue. Oh puis non, puisque c'est lui le fautif c'est lui qui va dormir dans la chambre bleue, moi je veux dormir seule. Il est d'accord avec tout du moment que je lui pardonne. Je lui dirais demain si je lui pardonne.

Je file dans notre chambre et sors mon plus gros gode, j'ai envie d'un truc dingue. Je m'empale le cul dessus après l'avoir ouvert, me sentant déchirée et défoncée, mais continuant jusqu'à me faire jouir deux fois de suite. Puis j'appelle Alice pour lui raconter, craignant d'avoir fait une très grosse connerie, une fois dessoulée. Elle a un fou rire, et me dit que non je n'ai pas fait une grosse bêtise, bien au contraire et qu'il avait bien besoin de cela pour ne plus jouer au macho. Je me caresse tout en lui parlant du plaisir à lui donner des gifles, et je me fais gronder quand Alice entend que je jouis au téléphone. Je suis tellement en manque mais je me retiens pour appeler François, on verra demain. Alice me suggère que plutôt draguer à tout va, d'aller avec lui dans le club échangiste que je fréquente parfois. L'idée ne m'était pas venue! Que cela vienne d'Alice m'étonne aussi, mais elle est plein de bons conseils. Je la trouve très impliquée et m'aidant à comprendre comment fonctionne une relation à deux. François ignore que nous partageons tout.

Au matin il vient m'apporter mon petit-déjeuner au lit, je le sens si humble qu'il me touche. Il s'excuse encore et me dit que j'ai bien eu raison de réagir ainsi. Alice avait raison! Je lui pardonne en le faisant jurer qu'il fasse plus attention à l'avenir. Et j'enchaine sur la sortie à l'Overside samedi prochain tous les deux. J'y allais souvent avec Elodie une amie de la faculté, danser et baiser. Nous sommes toujours invitées car c'est sur on fait plaisir à la clientèle. J'évite les vieux libidineux mais ils filtrent pas mal donc c'est bien, beaucoup de jeunes mecs pleins d'énergie. Le côté ponctuel me plaît beaucoup, on ne se connaît pas et on ne se revoit pas. C'est la première fois que j'irai accompagnée d'un homme. François a quelques costumes incroyablement beaux qu'il ne met pas pour aller au boulot, genre Armani, cela ira très bien. Il va faire super classe, et moi j'hésite entre une robe super moulante orange fluo qui fait très pute mais me fait une silhouette à tomber, ou bien la robe cuir qu'il m'avait achetée la première fois. J'ai très envie du côté pute, mais pour une première fois je vais essayer d'être sage!

4.

François est tellement gêné quand le patron du club vient me faire la bise et me reproche de ne pas être venue depuis quelques mois! Quand il regarde mon chevalier servant il me dit que j'ai choisi avec goût et l'accueille avec beaucoup de sympathie, nous déclarant d'emblée que nous sommes ses invités. Je sens que François a envie de me faire une remarque, mais je lui dis que c'est ma vie et que cela fait partie de moi. Je lui demande innocemment s'il n'aime pas tout de moi comme il dit souvent? Cela le fait rire et il acquiesce et se détend. Je réalise que ce n'est pas la folle de sexe qu'il aime, mais tout simplement moi, ce que je suis et ce que je fais. Cela me rend pensive et heureuse. Nous allons danser, je fais même un peu de pole dance et déjà les beaux jeunes hommes s'agglutinent autour de moi. François est fier comme un paon d'être mon mec, sourire, c'est vrai que ces clubs sont une vraie foire aux bestiaux, on vient voir combien sa meuf attirent les males concupiscents. Là c'est sur il a tiré le haut du panier. Oui, je sais, je suis prétentieuse, mais j'ai du mal à résister à ses messages et ses déclarations d'amour et de vénération.

Je prends François par la main et je l'emmène visiter les back-rooms et les alcôves dédiées au plaisir du sexe. Ce sont de véritables scènes d'orgies qui se déroulent sous nos yeux avec de nombreux gémissements voire cris de plaisir. J'aime ces ambiances de corps entremêlés et je suis sidérée de découvrir que François apprécie et est même fasciné par ce qu'il voit. La bosse dans son pantalon est éloquente, je le caresse tandis que nous regardons les couples, trios et quatuors s'éclater. Mon envie est très forte. Plusieurs hommes nous ont suivis de la piste de danse et je leur fais signe que je vais sur le grand lit inoccupé. Avant de m'allonger, je vois Elodie arriver, splendide dans une robe blanche drapée faisant ressortir sa peau mate de métis et la douceur extraordinaire de sa peau. Nous nous embrassons sur les lèvres pour exciter ses messieurs et je la laisse avec François, et avec ma robe que je ne veux pas déchirer! Je suis en bas et serre taille, sans même de soutien-gorge afin que ma poitrine soit librement disponible. L'orgie peut commencer. Je suis tellement en manque!

Quand j'émerge épuisée pour reprendre mon souffle, François est toujours là à me regarder avec Elodie collée à lui. Ce n'est pas par hasard, je lui ai dit que je venais ce soir et que si elle avait envie de mon homme elle ne se gêne pas. Alice m'a dit que mon truc était foireux et que jamais François ne craquerait, il était totalement à moi. Mais elle ne connaît pas Elodie. Mais elle connait François! Je lui demande s'il a aimé le spectacle, il me répond que je suis sublime et que c'est tellement excitant de me voir faire l'amour, il est subjugué. Je lui propose de le laisser avec Elodie dans une alcôve privée, mais il ne veut que moi et me dit que c'est hors de question. Je lui propose avec toutes les deux, et j'ai la même réponse. Un nouveau point pour Alice.

Je pousse le bouchon plus loin et je vais m'enfermer avec des beaux gars très entreprenants. Je lui dis que je le rejoins et qu'il s'amuse. Il ne dit rien et repart vers la zone de danse avec Elodie qui n'a pas encore lâché le morceau. Moi je sais que c'est mort pour elle. C'est assez flatteur. Après une demi-heure passée avec mes deux étalons, quelques préservatifs vidés, je retrouve François attablé avec deux couples à discuter gaiement. Non seulement il ne semble pas jaloux mais en plus il a mis son masque relationnel et s'est fait de nouveaux amis. Qui m'accueillent la mâchoire ouverte pensant qu'Elodie était sa compagne. J'ai eu mon compte, sinon j'aurais bien emmené les deux vieux messieurs dans une petite chambre. Je leur promets pour la prochaine fois, tandis que leurs femmes regardent avec gourmandise François! Il risque de se faire dévorer, rien de plus dangereux qu'une femme ménopausée bourrée de testotérone.

Nous rentrons doucement à pied, il fait délicieusement bon, je me sens rassasiée et pleinement heureuse. François a beaucoup apprécié l'ambiance, la soirée, les gens. Il les a trouvés très ouverts. Mais surtout il me dit avoir adoré me voir, qu'il aimerait passer sa vie à pouvoir me regarder et m'admirer! Quelle déclaration, j'en suis émue. Je me serre contre lui. Il n'est pas du tout frustré de me voir jouir et avaler les mecs, il dit que cela lui semble naturel, je suis encore plus belle et désirable comme cela. Devant mes questionnements, il me dit que je ne comprends pas, que je ne mesure pas l'effet que je fais, en particulier sur lui. Qu'il ne peut regarder ni même penser à une autre femme. Qu'à dire vrai cela fait des mois et des années que je peuple ses pensées! Il a les larmes aux yeux, moi aussi, nous nous embrassons follement, je mouille encore, c'est si incroyable et inattendu.

Dans l'oreille il me susurre qu'il sera toujours là pour moi, qu'il est tout à moi, qu'il fera toujours tout ce que je veux. C'est vrai que depuis le premier jour il fait tout ce que je veux et plus encore, cherchant à deviner mes envies. Je vois Alice flotter devant nous avec son sourire entendu. Je lui fais confirmer qu'il fera toujours tout pour moi, sans hésiter, sans condition. Sa voix tremble presque, le beau François est saisi par une fébrilité intense. Un porche est ouvert à quelques pas, je le pousse dans une cour avec un beau jardin. Il baisse son pantalon et son slip sur mon ordre, j'ai la tête qui tourne. Je lui demande de se masturber en pensant à moi, que je veux le voir jouir, là devant moi. Il n'hésite pas, se caresse, sa queue se redresse, son regard devient trouble, le rythme s'accélère, ses yeux s'égarent. Il retient un petit cri, son corps se crispe, je sens plus que je ne vois les flots de sperme monter dans son sexe. Le sperme est resté dans la peau de son prépuce qu'il pince comme le réservoir d'un préservatif. Je m'accroupis, je prends le sexe dans ma bouche, et délicatement j'avale et nettoie tout. Il est tellement sensible.