Une Histoire d'Amour Moderne

_ Ben heu et toi? Répondis-je ne sachant pas la réponse que je devais donner

_ Moi je ne sais pas vraiment. D'un côté, je fantasme sur une relation long terme ou je serais l'esclave H24, mais je ne peux pas m'empêcher de penser que c'est ni réaliste ni souhaitable. Et puis c'est peut-être un peu tôt. On se connaît à peine. Et vous? Et puis c'est quoi vos fantasmes? Vous ne m'en avez jamais parlé sur Internet et je n'ai pas osé vous le demander. Puis âpres une hésitation, il demanda : Et pourquoi vous m'avez demandé de l'argent?

Ça y est, on y était. Je ne pourrais pas esquiver la question et il ne semblait ni transit d'amour ou d'excitation sexuelle. Je fus tout d'un coup paralyser par la peur. Je me rendit alors compte que je n'étais pas doué pour l'escroquerie et que c'était encore un plan foireux. Je voulus tout arrêter. Mais je me ressaisis et dis :

_ Ben heu, pour être honnête, j'ai jamais vraiment fantasmé sur tout ce qui est léchage de pied, féssé, vynile et tout ça. En fait, je trouve ça totalement ridule. Par contre j'aime beaucoup l'idée d'un homme soumis qui fasse tout ce que je veux, qui fasse toutes les tâches ménagères, qui me fassent des massages, qui me donnent tout l'argent dont j'ai besoin sans même avoir besoin de lui demander et qui me fasse l'amour si je le désire et comme je le désire.

Malgré la cage de chasteté, je vis à ses mots qu'il avait une nouvelle érection. J'avais bien fait de lui demander de rester nu. C'était pratique pour savoir ce qu'il pense. J'eus alors l'audace de rajouter : _Et puis j'ai quelques soucis d'argent et la somme que je t'ai demandée couvre à peine le voyage depuis chez moi.

_Vous n'êtes pas juste une arnaqueuse qui veut juste mon pognon?

Et merde je pensais pourtant avoir été subtil.

_ Non je voulais juste que tu me rembourses le billet c'est tout. Est-ce que je t'ai demandé de l'argent depuis? Je veux vraiment une relation long terme. Je suis sincère.

_ Mais vous voudriez que je vous entretienne.

Je baissai les yeux et dis honteux :

_ Oui.

Il continua

_C'est pas la peine d'en avoir honte. Franchement, s'il y en a un ici qui a des fantasmes bizarres, c'est moi. Je vais vous avouer un truc que je pensais que je ne devrais jamais dire à personne pour des raisons évidentes de sécurité, mais moi l'un de mes fantasmes, c'est de donner tout mon patrimoine à ma maîtresse et de faire que mon salaire soit automatiquement viré sur son compte en banque. D'être juste un esclave totalement dépendant de son bon vouloir et de ne pas pouvoir revenir en arrière. De trouver quelqu'un en qui je fasse suffisamment confiance pour ça.

J'arrivais pas à en croire mes oreilles. Je devais utiliser toute mon énergie pour cacher mon enthousiasme.

_ Rassurez-vous je sais que c'est un fantasme et quoi qu'il arrive jamais je ne le ferais. D'ailleurs quand j'ai dit tout à l'heure que je me laisserais faire si ma maîtresse me frappait, c'est aussi du fantasme. En vraie si elle décide de me transformer en punching-ball je porterais plainte immédiatement. Et tant pis pour la honte. Mais tout ça pour dire que moi aussi, j'ai des fantasmes financiers similaires et vous ne devez pas en avoir honte ou avoir peur que je vous rejette. Je sais que vous n'êtes pas une arnaqueuse maintenant.

Je répondis un peu énervé suite à cette douche froide :

_ ça me soulage que tu dises ça, du coup, j'aimerais bien que tu me donnes 600 euros en étant à genoux et en priant pour que j'accepte cette modique somme.

Il éclata de rire :

_ Vous imiter bien les brouteurs. C'est exactement le genre de demande débile qu'on reçoit en boucle dès que l'on crée un profil d'homme sur un site de rencontre BDSM. Je me demande si ça a déjà marché un jour. Franchement les personnes qui font ses demandes en pensant que ça doit marcher ce doit être des débiles complets.

_ Oui, c'est sûr. Répondis-je en faisant semblant de rigoler pour cacher ma gêne.

Mais intérieurement, j'étais en pleine confusion. Je ne savais plus ce que je devais faire. Tout indiquait que c'était le pigeon idéal, mais paradoxalement, j'avais de plus en plus l'impression que je ne tirerais pas un centime de lui. Et je ne pouvais pas me permettre de perdre mon temps. Si ce plan échouait, je devais rapidement chercher un autre moyen de ne pas finir à la rue. Il interrompit mes digressions intérieures.

_ Est ce que vous avez faim maîtresse, vous voulez que je vous prépare quelque chose?

Je décidai de reporter ma décision. Quoi qu'il en soit pour le moment j'étais nourri logé blanchis et l'endroit était plus qu'agréable. Je décidai de profiter de passer le reste de la soirée à m'amuser et à faire ce que je voulais sans me soucier d'argent. Quand le futur est incertain, il faut savoir profiter de l'instant présent.

_Oui s'il te plaît.

J' allai m'asseoir sur le fauteuil et rallumai l'ordinateur, mais au lieu de me tourner vers l'écran, je l'observai s'afférer dans le coin cuisine et je me dis encore une fois qu'il avait un corps de rêve. Et ce collier qu'il portait autour de son cou magnifié son apparence tandis que sa cage de chasteté cachait son seul défaut. De toute façon qu'il soit gros ou petit, j'ai toujours trouvé que les pénis étaient plutôt disgracieux et je me concentrais bien d'avantage sur ses magnifiques fesses. Il sembla se rendre compte de mon voyeurisme assumé et se mit à accentuer ses mouvements et à adopter des poses lascives dès que la cuisine lui laissait un moment de libre. C'était très sexy, mais ça avait un petit coté grotesque. Au bout d'un moment, il ne put s'empêcher de lâcher un petit rire. Je me mis également alors à rire. Puis je lançai un jeu vidéo tout en me faisant la réflexion que c'était la première fois qu'un homme me faisait la cuisine (et la vaisselle) et que ce n'était pas désagréable.

Au bout de 30 minutes environ, il déposa sur la table un plat végétarien qui sentait délicieusement bon ainsi qu'un mug de soupe et quelques abricots pour le dessert. Puis comme ce midi, il se mit à quatre pattes sous le bureau, mais eu lieu de me masser les pieds, il se contenta de retirer délicatement mes chaussures et de me masser les pieds. C'était extrêmement agréable, mais je lui demandai :

_ Tu ne viens pas manger?

_Vous ne voulez pas que je vous masse les pieds pendant que vous mangez?

_ Au si au contraire. Tu peux pas savoir à quel point c'est agréable. Mais tu dois avoir faim toi aussi.

_ Merci maîtresse, mais je préfère vous servir. Vous êtes sûr que vous aimez ça? Ce n'est pas la peine de faire semblant comme ce midi pour me faire plaisir. Je comprendrais que vous trouviez ça bizarre.

Je répondis tout en commençant à manger.

_C'est bizarre, mais j'aime ça. Et ce midi, je ne faisais pas semblant. J'ai vraiment aimé que tu me lèches les pieds.

_ Je croyais que vous aviez dit que vous n'aimiez pas ça.

_Je trouve ça ridicule, sans vouloir te vexer, et j'ai jamais eu ce fantasme, mais à ma grande surprise, je trouve ça plutôt excitant de se faire lécher les pieds par un homme, mais je préfère que tu continues à me masser. Hum, c'est bon. Tu cuisines vraiment bien. Qu'est-ce que c'est?

_ Merci. Je n'étais pas sûr que ça vous plaise.C'est du riz cantonais végétarien, sauf que j'utilise du sarrasin.

_ Tu peux me tutoyer, tu sais. Tu aimes cuisiner?

_ Pas vraiment. Mais apprendre à faire la cuisine, c'est le seul moyen de pouvoir manger des bons trucs. Sans parler que c'est beaucoup plus sain et beaucoup moins cher.

_ Pour le goût et le sain, je te rejoins sans problème, mais pour le prix, je pense que t'as pas les yeux en face des trous. Les produits frais ça coûte une blinde.

_Ça dépend à quoi tu compares. Ce que je voulais dire, c'est que depuis que je me suis mis à cuisiner, j'ai perdu du poids et je me suis mis à moins dépenser, mais de base, je n'avais pas le régime alimentaire le plus économe du monde. Ça ne te dérange pas de manger tout le temps végétarien? Je sais cuisiner la viande aussi.

_ Si ça continue à être aussi bon ça ne me dérange pas. Et puis quand on voit comment il traite ses pauvres bêtes ça ne me dérange pas de m'en passer.

_ Ouais, c'est dégueulasse. C'est aussi pour ça qu je me suis mis à la cuisine. C'est le seul moyen de se régaler sans consommer de viande. Mais faut avoir le temps.

Je continuai à savourer mon repas tout en profitant d'un bon massage de pied et du bavardage de mon esclave nu. Une fois terminé, il débarrassa la table et fit la vaisselle pendant que je cherchais un film à regarder sur son disque dur pendant que je digérais.

_ T'as un film à me conseiller.

_ Je ne sais pas. Je ne connais pas bien vos goûts. Mais j'ai jamais vu Mutafukaz et il paraît qu'il est génial.

_ Oh oui je l'ai déjà vu, il est génial, je le lance tout de suite

_ Si tu l'as déjà vu, il vaudrait mieux regarder un autre

_ Ah non il faut a tout pris que tu le vois.

_Euh c'est-à-dire, si tu es d'accord, je pensais te lécher les pieds ou te (...)

_ Ah non hors de question, tu laisses de côté tes fantasmes sexuels chelous et tu viens regarder ce chef d'œuvre. C'est un crime de ne pas l'avoir vu 3 ans après sa sortie.

_ A vos ordres maîtresses. Fit-il en m'adressant un large sourire avant de prendre dans le frigo ce qu'il restait du plat de ce midi et s'asseoir par terre à côté de moi. Il regarda le film à mes côtés tout en mangeant.

Une fois le film terminé il fut tout aussi enthousiasme que moi envers lui et nous parlâmes un long moment de notre passion commune pour l'animation sans nous rendre compte du temps qui passait. C'était une des meilleures soirées que j'avais eues depuis longtemps et je m'endormis en me disant que je commençais à vraiment l'apprécier.

7. La discussion

Un mois plus tard :

_ Hein quoi sérieux. Tu veux dire que t'es puceau? Demandais-je ébahis en baissant les yeux et en constatant encore une fois à quel point je le trouvais son petit cul sexy. Il était assis devant moi sur ses genoux et était complètement nu à l'exception d'une cage de chasteté et d'un collier de chien et le regard totalement concentré sur Divinity : Original Sin (un jeux coop dans lesquelles j'avais toujours voulu me lancer). Il lâcha la manette et dit :

_ Oui. En fait c'est ma première relation tout court.

_Non tu plaisantes? T'es forcément sortit avec quelqu'un? Même pas au lycée?

_ A l'époque l'idée ne m'aurait même pas traversé l'esprit. J'étais encore totalement gamin. Physiquement, j'avais beaucoup changé, mais mentalement, j'étais resté le même qu'à 12 ans. J'étais beaucoup plus intéressé par les pokemons que par les filles. Et puis à l'époque j'étais un peu gros et obsédé par la peur du futur. En y repensant, je pense que c'est à cause de ça que je n'ai pas eu de pulsion sexuelle à ce moment-là. J'étais entièrement focus sur le fait de réussir à m'en sortir. Obtenir à tout prix de bonnes notes, faire de la lèche au prof et choisir la bonne filière parmi les milliers de mauvais choix. Je ne sais pas comment font les autres, mais moi dès que j'ai été en âge de comprendre que si je ne réussissais pas, je finirais à la rue, j'en ai été terrifié. Sans doute que les autres ont des familles pour les soutenir. Moi ma famille m'aimait, mais l'amour ne remplace pas l'argent.

_ Moi à 16 ans, je n'avais pas la moindre idée d'à quel point le monde était dur. Et j'étais beaucoup plus insouciante là-dessus

_ Tu avais de la chance.

_ Ou pas. Regarde ou ça t'as menée.

_Nu et à quatre pattes devant une superbe femme à devoir quémander le droit de manger quelque reste. Oui c'est vrai que j'ai pas trop mal réussis.

Je rigolai et lui caressa la tête.

_Mais une fois les études finit t'as bien dû avoir d'autre occasion. Ça ne t'a pas travaillé à ce moment-là?

_Au si!Une fois que j'ai eu mon CDI et mon appartement, j'ai vécu une sorte de poussé d'hormone. Mais je ne savais pas comment m'y prendre. Et puis vu mes fantasmes bizarres, je ne savais pas si c'était une bonne idée. J'adore ce jeu de rôle. J'adore être ton esclave. Et plus je te connais, plus je t'adore toi. Mais même maintenant, j'ai peur. Peur de ce que tu pourrais faire. Peur que tu me fasses souffrir. Peur que l'on découvre mes fantasmes. Peur de perdre le peu de sécurité que j'ai réussi à acquérir. Peur que tu me ruine.

_Moi aussi je n'ai pas été très honnête. En fait, je vais me faire expulser de chez moi dans deux semaines. J'ai besoin d'être avec toi. S'il y en a un qui ne peut pas quitter l'autre, c'est moi. Je ne veux pas profiter de toi. Enfin si, au début, mais. Je ne sais pas comment le dire (...)

_C'est l'histoire veille comme le monde de la fille qui séduit un homme pour profiter de lui, mais qui finit par en tomber sincèrement amoureux. Une histoire un peu trop clichée mais diablement efficace. Mais je m'en fiche. Franchement, tu n'as pas idée d'à quel point les filles comme toi sont rares. Une fille qui aime sincèrement dominer les hommes et qui aime les animés et les jeux vidéo. Tu trouveras facilement des dizaines de mec beaucoup moins radin que moi prés à ouvrir leur portefeuille en grand.

_Et toi t'as pas idée de combien je t'aime quand tu parles d'ouvrir ton portefeuille en grand. Dit je en l'embrassant.

_Hé ce n'est pas ce que j'ai dit.

_tut tut donner c'est donner, reprendre, c'est voler. Et si tu me faisais 10 pompes pour apprendre les bonnes manières. J'adore te voir suer.

Il s'exécuta et en faisant des pompes et dit :

_ Sérieusement maîtresse, vous pouvez rester ici autant que vous voulez. Considérez que c'est chez vous.

_ T'es sûr? Tu ne vas pas le regretter?

_ Mon dos regrette déjà mon lit. Mais à la simple idée de vous voir partir, c'est mon cœur qui a mal. Et je ne vous parle pas de mon pénis. C'est vous qui avez la clé.

_ Charmant. D'ailleurs comment ça se fait que tu ne m'as pas demandé de libération?

Il répondit en m'embrassant les pieds :

_Seul votre plaisir compte déesse. Si vous n'avez pas envie de jouer avec mon pénis alors moi non plus.

Je l'embrassai encore plus fort qu'avant et le traîna sur le lit pour une séance de cunnilingus bien déterminé à ne pas le faire sortir avant longtemps. Tout chez lui était énorme, mais je ne voyais pas ce que je pourrais faire de la petite chose qui pendait entre ses cuisses.

8. épilogue : récompense

Ça fait 6 mois que j'ai emménagé chez lui. 6 mois de rêve. Bon pas vraiment de rêve. À certains moments, la cohabitation dans ce petit espace a été difficile. Même soumis, un homme à des moments où il n'est pas d'humeur et surtout des habitudes dégoûtantes qu'il avait caché lors du premier jour. Mais globalement, ce fut la période la plus heureuse de ma vie.

J'étais enfin débarrassé des problèmes d'argent et j'avais même décroché un travail à mi-temps de vendeuse dans la boulangerie du coin (J'étais la seule candidate, car le poste était trop mal payé pour qu'il soit rentable de prendre le Job étant donné le prix de l'essence et de l'immobilier dans le coin, mais la boulangère ne pouvait pas se permettre de payer mieux). Pas que j'en avais besoin. Il me laissait un libre accès à ses comptes et une fois satisfait quelque plaisir longtemps refoulé, j'ai naturellement adopté le même mode de vie sobre que lui (à son grand soulagement, la générosité n'étant pas sa plus grande qualité). Mais je préférais être un minimum indépendant.

Lui aussi semblait heureux. Mais ce n'était pas le cas de son entrejambe. Il suintait régulièrement du liquide pré-ejaculatoire et je voyais régulièrement son pénis comprimé par les étroites limites de la cage qu'il essayait en vain de briser. Après une soirée où il m'avait particulièrement bien servi, je me dis qu'il avait bien mérité une petite récompense. Et puis peut-être qu'avec lui le plaisir serait moins unilatéral que d'habitude.

Je lui annonçai qu'il allait avoir droit à une récompense. Quand il me vit sortir la clé de sa cage de chasteté, il sembla rayonner de joie. Une fois la cage de chasteté ouverte, il poussa un râle de soulagement pendant que son pénis se déployait immédiatement dans une énorme érection (enfin énorme, façon de parler).

_ Elle te fait mal?

_Pas vraiment. On y fait plus attention au bout d'un moment. Mais c'est vraiment un soulagement de ne plus l'avoir.

Il commença alors à se masturber avec enthousiasme. Je lui tapai sur les mains et dis pour le taquiner :

_Dit donc, qu'est ce qui te prend? Je ne t'ai pas demandé de faire cela.

_Désolé déesse.

Dit-il en baisant les yeux et en mettant ses deux mains derrière sa tête et en écartant les cuisses dans une position de soumission qui met son entrejambe totalement à ma merci, que je lui demande souvent de prendre

_ Tu ne t'en tireras pas avec un simple désolé. Gâcher une si belle érection avec une masturbation. dit je en lui caressant le pénis. Il faut te mettre en tête que tu n'es plus un homme libre. Tu es mon esclave maintenant. Tous tes actes doivent avoir mon plaisir pour but et non le tient.

_ Oui déesse, c'est le cas,

_ Ah oui! Et quel plaisir penses-tu que j'allais retirer à ta masturbation?

_Je pensais que c'était la récompense déesse. Je suis vraiment désolé déesse. Je ne suis pas encore digne d'être récompensé.

Après aussi longtemps cette phrase devrait être dur à prononcer pour lui. Malgré les six derniers mois, cette nouvelle preuve de soumission me stupéfia. Et ce qui était au début une vague curiosité, c'était transformé en un brûlant désir qu'il me fasse l'amour.

_Tu ne l'es pas effectivement. Mais je t'aime et aujourd'hui, j'ai terriblement envie de plus qu'un cunnilingus. Dit je en commençant à lui caresser le torse.

Il se laissa faire et je continuai la caresse. Mais je vis une ombre passer sur son visage.

_ Tu n'en a pas envie.

_ Si bien sûr. C'est juste que. Et bien. J'ai un peu peur. C'est la première fois, tu comprends? Je ne sais pas comment m'y prendre.

*******

5 minutes plus tard, nous étions allongées sur le lit côte à côte après que sur mon ordre, il ait remis sa cage de chasteté en place.

_C'était comment maîtresse?

_ Sincèrement, c'était pathétique. Mais pour une première fois, ce n'était pas si mal. En fait la petite taille, c'est plutôt un avantage. Ça ne m'a pas fait mal quand t'es rentré et c'est tout aussi efficace. Va juste falloir penser à être un peu plus endurant les prochaines fois.

_ Les prochaines fois?

_Ne te fait pas trop d'espoir. Pour le moment, je préfère largement ta langue. Et toi comment t'as trouvé ça?

Il dit avec des étoiles plein les yeux :

_ Formidable. J'aimerais passer ma vie à faire ça.

J'eus soudainement peur, et cela, du se voir, car il rajouta :

_ Mais je préfère être ton esclave. Être allongé à tes pieds, du moment que c'est à tes côtés, c'est tout ce que je désire.