Une Fille Bien Sage

BÊTA PUBLIQUE

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D'une certaine façon, c'est sans doute parce que les orifices de Camille me sont si facilement disponibles que je n'avais aucun mal à retarder mon envie du moment. Elle, qui n'obtient de moi que ce que je veux bien lui donner, se démenait entre plaisir et douleur pour sentir un peu de ma virilité contre sa joue. Mais moi, je savourais tant de la voir supplier en vain! Mon plaisir physique n'en serait que plus grand, quand il serait temps d'utiliser ma petite pute pour me soulager.

Épuisée, prise de spasmes et de sanglots, Camille finit finalement par s'avouer vaincue. Après m'avoir serré une dernière fois dans ses bras, elle s'allongea sagement sur le sol, en position de soumission avec les jambes repliées au-dessus d'elle, cuisses bien écartées et les bras en U, de part et d'autre de sa tête.

Je ne trainais pas à libérer son postérieur du gingembre qui l'avait si bien mise à terre. À peine eut-elle le temps de lancer un premier remerciement étouffé que je débarrassais également Camille de son bâillon, pour le remplacer par la racine sortie de son cul. Camille suça et lécha avec application, sans rechigner. Elle était mienne.

Éloignant finalement l'objet de sa souffrance, je lui fis mettre son propre pouce dans sa bouche, le temps de réunir tous les accessoires nécessaires pour la première étape de son infantilisation. J'en profitais enfin pour ôter le bandeau de ses yeux car je voulais qu'elle puisse parfaitement voir ce que j'allais faire d'elle ensuite.

Il me fallait tout d'abord une serviette que je placerais sous elle. J'en choisissais une bien épaisse, décorée de jolis petits animaux de toutes les couleurs. Puis un gant et une bassine d'eau tiède pour laver son sexe et son cul de toute la mouille et toute la transpiration qu'elle avait produite en se masturbant.

Après l'avoir essuyée, il faudrait lui appliquer une bonne dose de talc. En plus de lui rappeler sa position de petite chose, la poudre donnait à ses fesses et à l'intérieur de ses cuisses une douceur satinée qui n'était pas pour me déplaire! J'en profiterais sans doute pour lui dispenser quelques caresses supplémentaires là où sa peau est la plus délicate. Enfin, une grosse couche, à sa taille, complétait le tableau. Je la choisissais rose pâle, agrémentée de petits arcs-en-ciel et de licornes blanches.

À la vue de celle-ci, Camille ne manqua pas de m'offrir une grimace de honte. L'idée d'être affublée de cet accoutrement grotesque, d'être manipulée sans avoir d'autre droit que celui de se laisser faire, lui faisait presque négliger la menace d'une nouvelle séance de torture. Presque, seulement, car en même temps que le dégoût que je pouvais lire dans ses yeux, le rouge qui lui montait aux joues me racontait une toute autre histoire. Sa gêne n'était-elle pas, plutôt, d'admettre qu'elle y prenait trop de plaisir? De constater, à son corps défendant, que je faisais d'elle ce qu'elle avait toujours désiré sans avoir jamais osé le reconnaitre?

Elle grimaça, donc. Mais ne se débattit pas et le change se déroula donc sans heurts, avec beaucoup de patience et beaucoup de tendresse. Je prenais le temps de rassurer ma petite Camille à chaque étape de l'opération et lui montrais mon affection par des caresses, des baisers et des paroles rassurantes murmurées à son oreille. Car en même temps que la peur d'une terrible punition -- dont je lui avais déjà donné un assez bon avant-goût --, je voulais qu'elle ressente la joie de s'abandonner à moi. Par-delà l'humiliation, la dégradation, l'impuissance, qu'elle ne soit plus que ma toute petite et cesse de réfléchir à quoi que ce soit d'autre.

- Est-ce que tu aimerais faire un joli coloriage pour Daddy? lui demandais-je, tout contre elle.

- Non Daddy, s'il te plait... gémit-elle.

- Comment ça, « non »? Tu n'a pas envie de me faire plaisir?

- Si, mais...

- Mais quoi?

- Je ne suis pas un bébé!

- Ah vraiment? Répondis-je en passant ma mais sur son ventre. Je pris un air faussement surpris : « Pourtant tu portes une grosse couche de bébé, non? »

- Oui Daddy.

- Et tu suces ton pouce comme un bébé.

- Oui... Daddy, fit-elle encore, gênée, en détournant la tête pour éviter mon regard.

Je fis glisser ma main vers son entrejambe et la passais sous l'élastique de l'épaisse couche qui enserrait la taille de la petite Camille. Bien que je l'ai lavée et essuyée peu de temps auparavant, l'orifice de son sexe perlait déjà de mouille à nouveau.

- Et tu aimes ça, que je te traite comme un bébé! Lui fis-je remarquer.

- Oui Daddy.

Je glissais doucement deux doigts dans son intimité. Camille ferma immédiatement les yeux et pris une longue inspiration de plaisir en suçant son pouce de plus belle. Une main sur sa tête et l'autre occupée à pénétrer sa chatte humide, je pris le temps de la caresser. Par des mouvements de hanches, elle tentait de frotter son clitoris contre ma paume et tantôt je la laissais faire, tantôt je jouais à la frustrer en accompagnant ses mouvements. Éloignant ma main à chaque fois que Camille tentait quelque chose et revenant vers elle lorsqu'elle se laissait retomber de frustration.

- Tu sais que je vais devoir te punir, n'est-ce pas?

Je n'avais pas interrompu mes caresses en prononçant ces mots mais je sentis le vagin de ma petite Camille se contracter autour de mes doigts.

- Oui Daddy, fit-elle, en grimaçant par anticipation mais sans cesser de se tortiller du bassin.

- Et on avait dit quoi, pour la punition, petite pute?

- Trente coups de canne sur mon cul, Daddy, répondit-elle d'une toute petite voix.

Nous nous étions accordés plus tôt sur cette règle. Le nombre avait été soigneusement choisi pour atteindre juste les limites du supportable pour elle. Assez élevé pour lui faire passer toute envie de récidive mais avec, en même temps, un petit air de défi : en testant ma capacité à mettre la menace à exécution, elle mettait aussi à l'épreuve sa propre endurance. Avec toutes ces idées en tête, je prolongeais encore un peu l'échange, tant la vision de ma soumise ondulant sous moi me saisissait de plaisir.

- Est-ce que tu l'as méritée, cette punition, petite pute?

- Oui Daddy.

- Et pourquoi est-ce que tu as mérité cette punition?

- Parce que j'ai dit non au coloriage, chuchota-t-elle.

- Pardon?

- J'ai dit non au coloriage, Daddy, répéta-t-elle d'une voix un tout petit peu plus forte

- Et quoi d'autre?

- Que j'étais pas un bébé...

- Mais pourtant tu es un vrai petit bébé, non?

- Oui...

- Alors pourquoi tu ne veux pas le dire?

- C'est trop humiliant, Daddy!

- Ah vraiment? Pourtant tu aimes ça, te faire humilier. Tu aimes ça, te faire remettre à ta place. N'est-ce pas, petite pute?

- Oui Daddy...

Le sexe de Camille était maintenant bien ouvert. Mes doigts glissaient d'avant en arrière, sans aucune résistance et j'appliquais ainsi des mouvements de pression sur la partie la plus sensible de son intérieur. Mon pouce, en appui sur son pubis, évitait soigneusement toute stimulation directe du clitoris afin d'entretenir la frustration de ma soumise en chaleur. Je l'interrogeais une dernière fois :

- Est-ce que tu es mon petit bébé, oui ou non?

- Oui Daddy.

- Dis-le, petite pute!

- Je suis ton petit bébé, Daddy, fit-elle en fermant les yeux.

- C'est bien! Souriais-je.

Puis je me retirais finalement de son entrejambe. Je savais que Camille aurait préféré, comme toujours, plus de stimulation. Sa vulve gonflée, rouge, presque pourpre et gluante de mouille, me le faisait comprendre bien assez clairement. Mais après que je lui aie rappelé sa place et, consciente de la punition qu'elle avait méritée, la soumise n'essaya ni de protester, ni de réclamer. Seul un tremblement des cuisses trahit ce moment d'auto-discipline tandis que sa bouche s'ouvrait grand pour que je puisse y nettoyer mes doigts.

Ce geste était un des premiers que je lui avais appris. Plus d'une fois, j'avais répandu ses propres sécrétions sur son visage. D'abord par des caresses, puis par des grandes gifles, jusqu'à ce qu'elle apprenne à me nettoyer convenablement. Maintenant, c'était devenu un réflexe. Sitôt que je me retirais de sa chatte ou de son cul, Camille me donnait sa langue pour que je puisse m'y essuyer.

Propre, donc, je la fis se mettre sur le ventre et lui installais d'abord, pour ne plus avoir à l'entendre, un nouveau bâillon qui me semblait particulièrement adapté à la situation. De l'extérieur, l'objet ressemblait à une grosse tétine. À l'intérieur, un pénis de silicone, court mais très épais, maintiendrait sa bouche grande ouverte et baveuse, tout en rendant toute prise de parole plus difficile que jamais. Une sangle, enfin, passait derrière sa tête pour maintenir le tout en position.

En forçant l'humiliant godemiché entre les lèvres distendues de ma petite Camille, je pus sentir que le jouet emplissait parfaitement tout l'espace disponible. Je l'enfonçais entièrement, non sans provoquer quelques hoquets de résistance et le verrouillais en place avant qu'elle n'essaye de le recracher.

« Voilà qui t'empêchera de dire des bêtises! » Annonçais-je, satisfait du résultat. De l'extérieur, le jouet pervers donnait l'impression qu'elle savait à peine téter. Un filet de bave coulait déjà aux commissures de sa bouche et Camille émettait de petits gargouillis en essayant de retenir ces « fuites », sans succès. Après l'avoir retenue un instant par les cheveux pour mieux voir son visage en souffrance, je laissais glisser ma main le long de son dos et finalement, je baissais la jolie couche rose pour révéler ses fesses.

La marque des précédents coups de canne était encore bien visible et je ne pus m'empêcher d'y appliquer quelques caresses et quelques petites claques à main nue, tant la souplesse de ce postérieur tendu donnait envie de le toucher. Alternant les impacts avec des moments de douceur, j'écartais finalement les deux lobes charnus pour révéler son sexe brillant et son petit anus rose -- plutôt rouge en fait, à cet instant, à cause des outrages que je lui avais fait subir plus tôt dans la soirée et dont la rondelle ne s'était pas encore remise. Je supposais que la douleur non plus, ne devait pas être entièrement résorbée de ce côté.

Je n'étais pas si heureux de devoir encore corriger la désobéissante Camille. J'aurais préféré ne pas en arriver là mais je commençais aussi à plutôt bien la connaitre. Il était rare qu'une simple menace suffise à la faire obéir et elle avait besoin de constater concrètement la mise en application de la punition pour en accepter la réalité. C'était aussi sa façon de sentir sa propre impuissance, de réaliser qu'il était impossible pour elle de faire quoi que ce soit d'autre que ce que j'avais décidé à sa place.

Ma réaction, dans ces moments-là, était toujours la même. Je prenais le parti d'en tirer un maximum de satisfaction en laissant libre cours à mon sadisme. Après tout, une punition est une punition : aucune raison de me retenir ou de m'inquiéter de sa réaction. Et puis, plus je serais impitoyable, plus je m'assurerai de la bonne tenue de la suite de notre séance.

Impitoyable, je le fus donc. Dès le premier coup, que je portai de toute mes forces, le hurlement de ma soumise à travers son bâillon me fit frissonner. De peur? D'excitation? Je ne saurais le dire. Je fus en tout cas pris d'un instinct d'une violence inouïe. Je frappais à nouveau.

Au sol, Camille se tordait de douleur pour échapper à mes coups, à tel point que je dus l'immobiliser en posant un genoux sur elle, pour mieux continuer à détruire son cul déjà zébré de rouge. Avec les jambes toujours bien attachées, repliées sur elles-mêmes, elle était incapable de faire le moindre mouvement utile pour s'échapper. Elle criait de toute ses forces sous mes coups. Cris en partie étouffés par le bâillon, qui l'empêchait de former des sons véritablement stridents... Sur son visage, de véritables bulles de bave et de morve sortaient indistinctement de sa bouche et de son nez alors qu'elle essayait de reprendre son souffle entre deux spasmes.

Moi, j'étais comme possédé. J'en étais, je crois, déjà à la moitié de la punition mais tandis que je maintenais à voix haute un décompte inexorable, à l'intérieur, une vague de bien-être m'était montée, que je n'osais comparer à un orgasme mais qui était sans aucun doute de nature sexuelle tant elle me submergeait de plaisir. Plus je m'abandonnais à ma tâche et plus de grands et délicieux frissons parcouraient mon corps. De mes mains, de mon torse, de mon cœur jusqu'à la plante de mes pieds.

Camille, malgré mon emprise et à force de se tordre en tout sens, avait réussi à me dérober son cul meurtri. Plutôt que de m'interrompre, je poursuivais alors ma besogne sur ses cuisses, sur son ventre, sur toute part de peau vierge et exposée que je pouvais atteindre.

Sans trop savoir comment j'avais réussi à garder le compte, je m'entendais finalement prononcer « vingt-sept!». Camille, à ce stade, n'était plus qu'un morceau de viande rugissant. Son corps tout entier était zébré de marques rouges, tuméfiées tandis que son visage blanc semblait avoir perdu tout son sang. Enragée de ne pouvoir me résister, forcée de subir ma sanction, elle se débattait comme une lionne. Mais, bien qu'elle arrivât toujours à me présenter de nouvelles chairs, terrorisée que je ne frappe deux fois au même endroit, ma poigne était trop ferme et mon poids sur elle, trop important pour qu'elle puisse espérer se dégager de mon emprise.

J'avisais alors sa poitrine, qu'elle agitait en tous sens dans ses mouvement désordonnés et la vue de ses magnifiques seins, tendres et fragiles, qui dansaient de part et d'autre comme pour m'aguicher, réveillèrent en moi je ne sais quel instinct primal. Réalisant que, consciemment ou inconsciemment, je les avais épargnés jusque-là, je sentis un besoin impérieux de détruire ou du moins, de blesser, cette part de sa féminité dont elle était la plus fière.

Saisissant d'une même main deux petits poignets de Camille, je les plaçais au-dessus de sa tête et les maintenais ainsi de toute la force dont j'étais capable. De l'autre, je brandissais la canne.

Il serait difficile de décrire ce que je ressentis lorsque je l'abattais enfin. D'aucuns diront que le coup, porté par le sadique à sa désirante, est comme le coup de rein donné par l'amant à l'amante. C'est pourtant un plaisir plus subtil et en même temps, plus enivrant car cet instant, je possédais ma Camille bien plus véritablement qu'au sens vulgaire du terme.

Complètement impuissante, Celle-ci n'avait plus autant de forces à jeter dans la bataille. Résignée, dominée enfin, ses cris s'étaient transformés en sanglots et elle n'essayait plus vraiment de s'échapper. Je crois qu'elle était où elle voulait être. Libérée de toutes contingences, elle ne vivait rien d'autre que l'instant présent. Son propre corps sous mon contrôle, ses sensations, ses émotions, dictées par ce que je faisais d'elle. Forcée de subir, comme elle l'avait voulu.

Je cinglais sa poitrine trois fois. Trois belles marques parallèles, légèrement de bais, suivant le mouvement de mon bras.

Dans un même élan, comme si c'était la continuité naturelle du geste, je jetais la canne au loin et pris Camille vaincue dans mes bras, pour la serrer contre moi de toutes mes forces. J'étais heureux.

Camille était entièrement recroquevillée sur elle-même. Elle poussait de long gémissements plaintifs en se tordant de douleur et contractait autant qu'elle le pouvait ses fesses, particulièrement striées par la punition infligée. Elle se laissa pourtant blottir contre moi, comme pour me rassurer et me fit comprendre que si elle avait pu parler, elle aurait dit quelque chose qui ressemblerait à : « Merci Daddy de m'avoir remise à ma place ».

La pause dura assez longtemps. Elle contre moi et ma main sur sa peau meurtrie. Tout du long, je la serrais dans mes bras, le temps pour moi de reprendre mes esprits et pour elle de faire passer les sensations que je lui avais infligées. J'essuyais ses joues mouillées de larmes et sa gorge, qu'elle avait souillé de bave. Je massais doucement son petit ventre tendu, ses fesses, ses cuisses. Enfin quand j'en eu fini, je remontais la couche sur ses hanches et lorsque nous nous sentîmes mieux, elle et moi, je lui posais enfin la question pour la seconde fois :

- Alors, mon petit bébé, est-ce que tu as envie, maintenant, de faire un joli coloriage pour Daddy?

Jamais je ne la vis hocher si fort de la tête!

Le cahier que j'avais choisi pour elle était presque entièrement dédié aux fées, licornes et quelques autres animaux magiques tirés des contes pour enfants. Je le lui présentais avec une boite de gros feutres, de couleurs vives et sans que je n'ai quoi que ce soit à ajouter, Camille s'empara immédiatement de tout ce matériel, choisit d'elle-même une page à motifs arc-en-ciel et commença à s'appliquer en prenant garde à ne pas dépasser les lignes du dessin.

Pour ma part, j'étais plus fier que jamais de la voir accepter sa position. Malgré tout ce qu'il avait fallu de menace et de punition pour l'amener là, elle semblait sincèrement absorbée par la tâche et je la regardais tendrement pendant que la petite Camille, maitresse de conférence à l'université, grosse couche et bâillon-tétine, bavait sur le sol en coloriant son image.

La pauvre devait bientôt être victime d'une nouvelle torture, initiée plusieurs heures auparavant mais je surveillais attentivement le déclenchement. Pendant toute l'après-midi précédent notre « session », j'avais imposé à Camille de boire une assez grande quantité d'eau, et de façon régulière. L'équivalent d'au moins un grand verre toutes les trente minutes. Je l'avais laissée se soulager autant qu'elle en avait besoin et, naturellement, le besoin s'était avéré de plus en plus fréquent. Cependant depuis que j'avais commencé à m'attaquer à sa fierté pour en faire mon petit bébé, celle-ci n'avait bien sur plus eu d'occasions de vider sa vessie et maintenant qu'elle était bien en sécurité dans sa couche, elle n'aurait pas d'autre choix que de s'y lâcher.

Je savais que ce serait une épreuve difficile pour elle car jusqu'à maintenant, c'était moi qui lui avait imposé sa régression et elle pouvait encore se dire qu'elle n'était que la victime de mes idées perverses. Mais lorsque son propre corps devrait la trahir, l'humiliation de l'incontinence devait achever de la convaincre qu'elle était incapable de contrôler même ses propres fonctions corporelles.

Cela commença par quelques mouvements du bassin, comme pour se repositionner. Puis de ses cuisses, qu'elle essaya de resserrer l'une contre l'autre. J'y mettais tout de suite une claque bien sentie pour m'assurer qu'elle les garde bien écartées.

Camille, petite fille bien sage, su garder le silence. Une sorte de double jeu s'instaura entre nous : si l'on ne regardait que le haut de son corps, Camille était tout à sa tâche, silencieuse, ne regardant que la feuille à dessin sans se laisser distraire. Seul le bâillon, qui lui distendait la mâchoire, révélait la souffrance à laquelle elle était condamnée pour son insubordination précédente et de temps en temps, un bruit de déglutition rappelait l'énorme gland qui entrainait son orifice à recevoir ma queue. Elle n'essayait pas d'essuyer la bave qui coulait des commissures de ses lèvres et qui tantôt tombait sur le sol, tantôt descendait, par capillarité, jusqu'à sa poitrine encore blessée.

Sous la ceinture, la grosse couche de la jeune femme et ses jolies jambes, ligotées en position repliée, racontaient une autre histoire. malgré les liens, celles-ci s'agitaient en permanence, maintenant. Soit qu'elle se balançait de gauche à droite, soit qu'elle agitait de bas en haut son bassin tendu, Camille ne savait plus rester en place. Moi, je m'assurais qu'elle garde son entrejambe bien écarté, comme il se doit d'une soumise dont le sexe doit être toujours accessible et à disposition. Dans les instants où elle savait se calmer, je flattais le bourrelet de couche qui couvrait sa petite chatte, pour l'encourager dans ses efforts.