Une Femme Sensationnelle

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Rainett
Rainett
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Vous n'obtenez pas toujours ce que vous souhaitez, mais parfois vous parvenez à conquérir ce dont vous avez besoin. C'est en tout cas ce qui est arrivé à ma femme, Bérengère.

Quand je l'ai rencontrée, et qu'elle a accepté de sortir avec moi, j'ai été stupéfait d'avoir autant de chance. Ce n'est pas une bombe platine, mais une jolie jeune femme, saine et naturelle. Pourtant, notre relation ne démarrait pas sous les meilleurs auspices.

Sur la place du village, il y a un bus à l'arrêt qui débarque ses passagers. Juste au moment où je passe à côté, cette femme a sorti sa valise de la soute du bus, et s'est tournée pour partir. Sa valise, projetée par la force centrifuge, est venue me heurter au niveau des testicules.

Bien sûr, c'est ma version des faits, j'ai été agressé par une jeune femme armée d'une valise. J'étais à peu près le seul à penser cela, si j'en crois la réaction des personnes présentes, qui ont éclaté de rire en se moquant de moi. Bien sûr, les gars du coin me connaissent, et savent que je suis juste un nigaud.

Chaque fois que j'ai eu à prendre une décision, j'ai fait le mauvais choix. Du coup, je suis catalogué. Dans une petite ville comme celle où j'habite, c'est confortable parce qu'on n'attend rien de vous. Juste un couillon, qui ne fera de mal à personne, et qui ne viendra pas se plaindre, au cas où.

Je choisis toujours la facilité, et souvent le plus facile c'est de pas lutter, même si je dois en subir les conséquences pendant des années. J'ai deux passe-temps : le théâtre et la masturbation. Dans les deux cas, je suis servi par une imagination débordante.

Pour la masturbation, c'est simple, à l'adolescence, j'avais déjà baisé toutes les femmes de ma famille, toutes leurs amies, toutes les stars de cinéma, tous les modèles dans les catalogues de sous-vêtements de ma mère, toutes les pin-up des magazines de mon père, et la liste n'est pas exhaustive. Bien sûr, mon imagination malsaine et ma main agile m'aidaient à remplacer ces corps féminins que je baisais en rêve.

Pour le théâtre, les responsables montent deux ou trois pièces par an, que l'on joue dans les villages environnants. Étant donné que je vis la plupart du temps dans un monde imaginaire, je suis un acteur naturel, et j'obtiens souvent plusieurs rôles dans les pièces de théâtre. En fait, je ne suis pas très bon, mais ils n'ont pas assez d'acteurs pour jouer tous les rôles.

Enfant, à l'école, j'avais juste la moyenne. Même si j'étais dans une classe mixte, je fuyais les filles, sources de problèmes. Mon acné, mes oreilles décollées, mon attitude fuyante n'attiraient pas ces demoiselles. Ma mère avait de gros seins, sur lesquels je fantasmais beaucoup, sans jamais pouvoir les voir. Je l'ai serrée dans mes bras jusque tard dans l'adolescence, simplement pour pouvoir me blottir contre ses nichons.

Maintenant, à 25 ans, je comprends que j'aurais pu avoir une sexualité normale à l'adolescence si j'avais osé tenter le coup. Je voulais juste gicler. Je ne trouvais pas de fille pour cela, alors je l'inventais. J'étais content d'elle, elle était contente de moi, et c'était génial. C'est ainsi que j'ai passé mon adolescence à me masturber. Si j'avais eu le courage d'inviter des filles à sortir, je me serais pris des râteaux, mais j'aurais vécu des émotions, et j'aurais fini par avoir une copine. Je ne l'ai pas fait parce que je ne pensais pas en être capable. C'est de là que vient la dérive.

Quand j'ai quitté l'école, à l'âge légal, sans diplôme, j'ai opté pour la facilité. Un travail à la minoterie. Pas besoin de qualification pour pelleter le grain et balayer les sols. Les machines étant automatisées, j'ai juste besoin de savoir sur quel bouton appuyer. Un travail de couillon, et je suis parfaitement adapté pour cela.

Comme les autres employés ont fini par partir pour faire des choses plus intéressantes et mieux payées, je me suis retrouvé directeur des approvisionnements, titre pompeux qui ne correspond à rien. C'est l'espace où les camions arrivent pour décharger le grain. Il faut être capable de lire la balance, de prélever des échantillons de grains (automatisé) et d'imprimer les résultats. Parfois, il se forme un bouchon dans la grille, et il faut le faire sauter avec un bâton. Cela ne nécessite aucun effort cérébral, ce qui me laisse beaucoup de temps pour fantasmer. Je vis une vie absolument fantastique.

Alors, vous me comprenez maintenant? Je suis un couillon. Vous devez intégrer cela pour comprendre ce qui s'est finalement passé.

Donc, je suis là, en train de marcher en rêvassant, lorsque Bérengère me claque les couilles avec sa valise. Mes jambes ne me portent plus, je m'accroupis en gémissant, et les gens autour de nous sont morts de rire. Bérengère, bien sûr, est horrifiée. De plus, les badauds n'ont prêté attention à ma personne se tordant et gémissant que quelques secondes. La petite blonde était beaucoup plus intéressante à regarder.

Comment décrire Bérengère? C'est juste une nana naturelle, vêtue correctement, c'est-à-dire qui n'étale pas ses charmes à la vue de tous. Blonde, de taille et de corpulence moyenne, jeune, une vingtaine d'années, gentille. Si discrète que je ne sais pas comment la décrire.

Quoi qu'il en soit, j'étais allongé là, en train de crever, avec la vision de cette jeune femme penchée sur moi, de ses mains douces qui me caressaient le visage. Elle babillait pour savoir si j'allais bien, s'excusait en me demandant ce qu'elle pouvait faire pour moi. Aimablement, je lui ai proposé d'aller se faire foutre, mais ma voix était chevrotante, et elle n'a pas compris ce que je lui ai dit.

Alors elle a essayé de me remettre en position debout, ce qui n'est pas facile quand le gars s'obstine à se mettre en boule. Mais elle y est parvenue, et m'a entraîné vers le bar le plus proche. Installé sur un fauteuil, en terrasse, elle m'a commandé un coca à la serveuse qui s'approchait. Quoi qu'il en soit, au moment où la serveuse est revenue, je me sentais un peu mieux, j'avais soif, alors j'ai bu le soda avec la paille qui en dépassait.

Le soda m'a rendu un peu plus alerte, c'est alors que j'ai remarqué la beauté de cette jeune personne, ce qui m'a rendu un peu plus aimable. Nous avons commencé à discuter, j'ai appris qu'elle avait obtenu son diplôme d'études secondaires, mais qu'elle avait dû accepter un emploi dans un centre d'appels, faute de mieux. Son superviseur passait beaucoup de temps à essayer de mettre sa main sous sa jupe, et quand elle a porté un jeans, il lui a pincé les nichons, alors elle est allée se plaindre aux flics en sortant du travail.

A cette époque, quand on allait voir les flics pour porter plainte contre un supérieur, les filles avaient droit à un interrogatoire : « Est-ce que vous portiez une tenue sexy? » ou « Est-ce que ça vous a plu? » ou « Ne l'avez-vous pas un peu cherché? », enfin tout un tas de trucs désagréables qui n'encourageaient pas les filles à se plaindre, sauf si elles portaient des traces de violence.

Comme Bérengère a dit au flic que son chef lui pinçait les seins, il voulait vérifier pour constater si elle portait des stigmates. Elle ne voulait pas, il ne la lâchait pas, alors elle lui a donné un coup de genou dans les roustons. Bon, frapper un flic dans l'exercice de ses fonctions, c'est des choses à ne pas faire, alors elle est montée dans le bus pour rendre visite à son oncle, Horace Tintons, qui vit dans notre ville.

Elle a dit qu'elle voulait rester chez lui quelques jours, le temps qu'on l'oublie, et qu'elle retournera ensuite chez elle pour récupérer ses affaires. Elle avait observé la réaction du flic quand elle lui avait écrasé les roustons avec son genou, c'est pourquoi elle s'était préoccupée de mon bien-être.

Bien sûr, j'étais fasciné par les bavardages de la demoiselle. Je n'avais jamais été en contact aussi proche avec une espèce aussi volubile. C'est ce qui m'a troublé, et c'est pourquoi j'ai oublié de lui dire que son oncle, Horace Tintons, s'était éteint paisiblement dans son sommeil il y a deux nuits, et qu'il est actuellement exposé au salon funéraire de la ville.

Quand elle m'a demandé si je savais où il était, j'ai simplement hoché la tête, mais je n'ai rien dit. Je voulais rester encore un peu plus avec elle. Alors, pour la garder là, près de moi, je lui ai tout raconté sur moi. Bon, j'ai dû arranger un peu les détails. Ma vie n'est pas aussi intéressante.

Brusquement, je me suis souvenu de mon passé militaire dans les forces spéciales, dont je ne pouvais pas parler à cause des missions secrètes que l'on me confiait. Actuellement, je suis le directeur de l'usine d'aliments pour animaux, ce qui est assez proche du poste que j'occupe réellement, directeur des approvisionnements, qui est un titre qui ne représente rien de précis. Mais cela ne l'impressionnait pas, alors je lui ai dit que j'avais été photographe pour Playboy. Pourquoi ai-je choisi cela? Eh bien, j'avais une grande connaissance de ce magazine. C'est sûrement le truc que j'ai le mieux étudié. Je m'étais même vraiment documenté sur les particularités de la photographie de modèles féminins.

Elle a posé la question évidente. Pourquoi ne suis-je pas devenu photographe pour Playboy quand j'ai quitté les services secrets? Tout ce que j'ai trouvé à répondre, c'est que je devais rester caché des ennemis à qui j'avais infligé de lourdes pertes. Nous sommes dans une petite ville rurale. Tout le monde se connaît. Si elle avait parlé à l'une des dix personnes à portée de voix, elle aurait su quel genre de conneries je lui racontais. Mais elle ne l'a pas fait. Il s'est avéré que Bérengère venait d'une ville tout aussi petite. C'est une jeune femme innocente et naturellement confiante. Elle ne s'est pas méfiée, et elle a gobé tout ce que je lui racontais.

Bon, je déteste passer pour un salaud. Je voulais qu'elle reste là, avec moi, et qu'elle me parle. J'avais besoin de sa présence. Je ne voulais pas la laisser partir, et rentrer chez moi me branler en pensant à elle. J'ai menti pour qu'elle reste avec moi, c'est tout.

Bon, quand elle m'a dit qu'elle devait partir, pour aller rejoindre son oncle Horace, parce qu'elle n'avait nulle part où aller, j'ai finalement dû lui avouer qu'il était décédé. Elle a pleuré et j'ai dû mettre mon bras autour de ses épaules pour la consoler. Une jeune femme qui pleure en posant sa tête au creux de mon épaule, c'est nouveau pour moi, et c'est très troublant.

C'est le soir, le bus est déjà parti, et la chose à faire entre copains c'est de lui proposer de passer la nuit chez moi. En fait, plusieurs jours, car le bus ne passe ici que le lundi, mercredi et vendredi. Bérengère, venant d'un milieu rural, est une fille naturellement confiante, et elle a accepté mon invitation. J'ai en quelque sorte oublié de lui dire que j'avais un tout petit appartement de deux pièces, un séjour-cuisine et une chambre. Ah, j'ai aussi une salle de bains.

Pour faire court, je lui ai donné mon lit, et j'ai dormi sur le canapé. Elle n'avait pas eu le temps d'emmener grand-chose. Après avoir donné un coup de genou dans les roustons du flic, qui lui palpait les nichons en la fouillant, parce qu'elle portait plainte contre son chef, elle s'est enfuie. Elle n'a pas traîné, elle est passée chez elle, pris quelques affaires qu'elle a jetées dans sa valise, et elle a sauté dans le premier bus.

Je lui ai donc passé un maillot de corps, elle a lavé ses dessous, et les a accrochés dans la salle de bain. Elle était allongée dans la pièce voisine, bien sûr, mais quand même, c'était un fantasme assez chaud. Elle est arrivée dans le bus du vendredi, donc je l'avais pour moi tout seul samedi et dimanche. Je dois travailler samedi, elle se promène en ville en m'attendant. J'ai préparé des hamburgers, ouvert une boîte de haricots verts, et nous avons dîné comme des rois, les rois que nous estimons tous les deux mérités d'être.

Il s'est avéré qu'elle n'avait pas beaucoup d'argent sur elle. Elle avait oublié son chéquier chez elle, elle n'avait qu'une carte de crédit, qu'elle ne voulait pas utiliser parce qu'elle avait vu à la télévision que la police pouvait vous retrouver si vous utilisiez votre carte de crédit. Et elle ne voulait pas que la police m'arrête pour avoir hébergé une criminelle. Après tout, elle avait agressé un policier dans l'exercice de ses fonctions, et elle était sûre qu'elle serait sévèrement punie pour cela.

J'ai une voiture et je lui ai proposé de la conduire partout où elle désirait aller. C'est à ce moment-là que j'ai découvert qu'elle n'avait pas vraiment de plan. Elle avait fait une bêtise, s'était enfuie, elle n'avait aucun endroit où aller, et elle n'avait aucun plan.

Alors elle est restée là. Immédiatement, je suis tombé follement amoureux d'elle. Le lendemain soir, elle est entrée dans le séjour et m'a suggéré que le lit était assez grand pour nous deux, et que je n'avais pas besoin de dormir sur le canapé. Il m'a fallu plusieurs minutes pour trouver le courage de la rejoindre. J'étais dur comme un roc et je devais marcher courbé parce que j'étais noué.

Lorsque je me suis couché à côté d'elle, elle a éteint la lumière, elle s'est blottie contre moi et m'a murmuré à l'oreille : « Je suis vierge »

Vous savez quoi? En fait, je me suis senti mieux. Ouais. Je suis vierge aussi, si on ne compte pas ma masturbation fanatique et forcenée. Alors, au lieu de la rendre femme, j'ai branché mon mode fantasme, et j'ai joué le rôle du tendre amant qui veut séduire sa belle. J'avais déjà vécu en rêve ce moment tant de fois. Je connaissais toutes mes répliques par cœur. Mais quand elle a ôté son maillot, j'ai eu comme un trou de mémoire.

Avez-vous une idée de combien c'est difficile de se concentrer sur mes meilleures répliques quand il y a une vraie jeune femme nue à mes côtés? Et elle avait de vrais seins ! Au prix d'un effort surhumain, je me suis concentré sur mon texte, lorsqu'elle m'a tendu un préservatif que je devais enfiler pour effectuer quelques menus travaux.

Il nous a fallu tous les deux un peu de patience pour trouver comment mettre cette chose sur mon sexe. Il n'était pas assez serré, et il y avait tellement de longueur en trop que nous avons finalement pensé qu'il devait également couvrir mes couilles. Une fois que nous avons tout rentré dedans, il tenait suffisamment. J'ai traité tout cela comme s'il s'agissait d'un jeu et, une fois cela fait, je suis redevenu le personnage qui allait bouleverser son monde.

J'ai eu des critiques élogieuses. Quand j'ai franchi son hymen, elle ne s'est même pas plainte.

« Oh ! » soupira-t-elle alors que je pénétrais complètement en elle. « Je pensais que ça me ferait mal »

« Je suis un expert » lui dis-je, prévenant.

« Peux-tu en rentrer un peu plus? » elle minaudait.

« Tu as tout pris, bébé » me vantais-je. « Tu es une vraie femme maintenant. Tu as tout pris ! »

Au début, je n'arrivais pas à trouver le bon rythme. Je pense que c'est parce que j'avais vraiment du mal à contrôler mes émotions. Les sensations incroyables que mon pénis m'envoyait, et Bérengère était vraiment douce et chaude à l'intérieur, rien à voir avec ma main. Je voulais faire de ce moment une perfection, et je tremblais d'émotion.

Donc, fidèle à mes habitudes, j'ai tout foiré. Je voulais être l'amant parfait et, pris par mes émotions, j'ai juste été un éjaculateur précoce. J'étais trop préoccupé par son bonheur, au lieu de lui faire l'amour. Bérengère est ce genre de fille qui, une fois qu'elle a donné sa virginité, pense qu'elle est amoureuse, et je suis ce genre de gars, tellement dépassé par la réalité que je me suis replié sur mon monde imaginaire, où je peux fantasmer à loisir.

Voilà ! Je n'ai jamais la bonne attitude, l'idée géniale. J'utilise les idées des autres, celles que je trouve sur internet, et que je fais miennes. Je veux dire que tous mes fantasmes sont ceux des autres, que je me suis appropriés, parce que je ne suis pas assez futé pour en inventer. L'un de mes fantasmes favori, c'était que j'avais une belle femme et que je la partageais avec d'autres gars qui étaient ravis.

Bien sûr, comme un couillon, j'ai raconté mon fantasme à Bérengère, celui de partager ma femme avec des gars qui lui plairaient. J'ai beaucoup appris depuis, mais je suis sûr que c'est moi qui lui ai mis cette idée en tête. Je suis sûr que, si Bérengère avait eu un travail, ou des perspectives quelconques, elle ne se serait pas sentie redevable envers moi au point de me donner sa virginité, et ensuite elle ne se serait pas déclarée amoureuse de moi.

Quoi qu'il en soit, quand je lui ai demandé de m'épouser, elle a dit oui, nous nous sommes mariés, et elle était très heureuse. Moi aussi, je suis très heureux, car cela signifie que j'ai maintenant une belle femme à prêter. Je suis un bon mari, n'est-ce pas?

Une nuit, nous faisions l'amour, et je jouais à être un gorille, et elle, la dresseuse de fauves. Cela ne la dérangeait pas du tout de jouer à ces jeux. Elle a dit que c'était vraiment mignon. Donc, nous en étions à ce moment-là où le gorille l'attrapait enfin, et elle est censée s'extasier devant la taille du gorille. J'ai dû lui expliquer cette partie longuement parce que sa propre imagination n'était pas assez vive, et qu'elle n'avait pas vu la vidéo porno qui m'avait donné l'idée.

Elle s'est arrêtée une minute et m'a demandé : « Georges? Quelle taille as-tu? »

« Hein? » J'ai demandé finement.

« Tu sais, le petit singe, dans ton caleçon, quelle taille par rapport aux autres hommes? »

« Pourquoi tu demandes ça, bordel? » Ai-je demandé, contrarié qu'elle ait brisé le charme.

« Eh bien, tu fais semblant d'être un gorille, et tu dis que je suis censée crier et m'extasier à quel point tu es grand. Les gorilles sont-ils plus grands que les hommes? »

« Bien évidemment, regarde-les »

« Je n'ai jamais vu de pénis de gorille ! Juste le tiens »

Je ne savais pas quoi répondre. Je n'avais aucune compétence pour répondre à ses questions.

« Alors tu es plus grand que les autres hommes, ou plus petit? » elle a insisté.

Eh bien, tous les gars savent quoi répondre à cette question. Personne n'accepte de se considérer comme une crevette ou une limace. Je lui ai dit une réplique entendue dans un porno, le mec disait à la poule qu'il voulait baiser : « Je vais te ruiner pour les autres hommes » La nana semblait d'accord avec ça.

« Quels autres hommes? » Elle a demandé.

L'ambiance étant définitivement brisée, j'ai décidé de changer de fantasme. Je lui ai proposé qu'un jour, si un type valait vraiment le coup, on pourrait envisager de la partager pour un moment, ou une nuit. Elle s'est assise sur le lit, la mine sérieuse.

« Tu me laisserais coucher avec un autre gars? » Le ton de sa voix était bizarre, et je n'étais pas marié depuis assez longtemps pour comprendre ce que ça signifiait.

« Eh bien, je pense que ce serait plutôt excitant, n'est-ce pas? »

« Non, enfin, je ne sais pas »

Ce n'était pas le scénario prévu dans mon fantasme, alors j'ai dû en changer rapidement. Je ne me rappelle pas vers quel fantasme je me suis tourné, j'étais assez confus à ce moment-là. Je pensais qu'elle oublierait rapidement tout ça, mais le lendemain matin, au petit déjeuner :

« Je ne peux pas croire que tu laisserais un autre homme coucher avec moi »

J'avais entendu ce commentaire dans un film, et je l'ai trouvé adapté à la situation :

« Mais bébé, tu es si magnifique, tu es un trésor national. Ce ne serait pas juste de te garder pour moi tout seul »

Elle m'a juste regardé bizarrement et n'a rien répondu, alors j'ai pensé que ça n'était pas aussi bien que je le croyais.

« Tu es le seul homme dont j'ai besoin » dit-elle d'une voix plutôt tourmentée. Même moi, j'ai compris qu'elle était malheureuse.

« C'est rien, bébé, c'était juste un de mes fantasmes, c'est tout. Ça ne veut rien dire » lui dis-je pour qu'elle se sente un peu mieux. J'avais toute une liste de fantasmes, et elle voulait savoir comment cela se faisait qu'à chaque fois que nous faisions l'amour, je propose des jeux de rôle pour nous deux. Incapable d'expliquer mes troubles, j'ai juste raconté que j'étais acteur.

Rainett
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