Un Petit Couple Modèle

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La descente aux enfers d’un couple de jeunes mariés.
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La jeune femme regardait les livres sur le présentoir, ne recherchant pas de titres en particulier. Juste à coté d'elle, un couple de sexagénaires discutait d'un ouvrage. Ils étaient déçus de ne pas le trouver là et hésitaient entre le commander ou changer de boutique.

C'est alors qu'un jeune homme, qui s'était tenu un peu en retrait jusque-là, s'approcha d'eux d'un pas hésitant.

Regardant la jeune femme, il lui dit.

- Bonjour mademoiselle, je vous observe depuis tout à l'heure et je voulais vous dire que je vous trouvais très belle.

La sexagénaire, en entendant cela, cessa de discuter avec son mari pour écouter la réponse de la fille. Elle avait été surprise par l'aplomb du jeune homme et se demandait comment elle allait réagir.

- Merci, vous aussi vous êtes pas mal, je m'appelle Camille et je suis enchantée de vous connaître.

- Moi c'est Romain, que diriez-vous de venir avec moi, je connais un petit endroit sympa où nous pourrions faire plus ample connaissance.

Le couple de sexagénaires ouvrit de grands yeux en entendant la discussion. Ils se dirent qu'elle allait l'envoyer sur les roses et furent encore plus surpris lorsque les deux jeunes sortirent de la boutique en se tenant la main.

- J'hallucine, dit la femme, elle a accepté de le suivre, tu as vu ça Maurice!

- Et dire que moi j'ai dû patienter six mois juste pour que tu daignes aller au cinéma avec moi, bougonna l'homme.

Leur discussion s'arrêta net lorsqu'ils virent les deux jeunes s'embrasser de l'autre côté de la vitrine.

- Dans quel monde on vit, fit la femme choquée par la façon dont le garçon avait dragué la fille.

À l'extérieur, les deux jeunes montèrent dans une vieille Peugeot, laissant le couple de vieux se remettre de la scène.

Dans la voiture, Camille éclata de rire

- La tête qu'ils ont faite quand tu m'as abordé

- C'était peut-être un peu trop direct

- Moi j'ai kifé

Le couple adorait faire semblant de ne pas se connaître, s'accostant comme s'il s'agissait de la toute première fois. Ils avaient tous les deux 21 ans et se connaissaient depuis très longtemps vu qu'ils avaient grandi ensemble.

Leurs parents respectifs étaient non seulement voisins mais en plus la mère de Camille avait été pendant longtemps la nounou de Romain.

C'est à 17 ans qu'ils s'étaient embrassés pour la première fois et à vingt ans ils s'étaient mariés pour le plus grand bonheur des parents qui étaient depuis longtemps de très bons amis.

Cela faisait maintenant huit mois qu'ils étaient passés devant Monsieur le maire et même s'ils ne roulaient pas sur l'or, ils étaient heureux comme ça. Lui travaillait en tant que magasinier dans une société de logistique alors qu'elle servait dans une boulangerie à proximité de leur appartement. Romain était le seul à avoir le permis de conduire mais ils utilisaient la vieille voiture uniquement pour faire les courses, le restant de leurs déplacements se faisant en transport en commun.

On était le 3 juillet et c'était leur premier jour de vacances. Ils n'avaient encore rien prévu tout en sachant qu'il ne devait pas rester grand-chose à louer mais ils n'étaient pas inquiet.

Le soir venu, après avoir souper, ils passèrent presque deux heures sur leur PC portable pour trouver un endroit sympa sans se ruiner. Ce n'était pas évident mais ils réussirent à trouver une maison d'hôtes, près d'un lac dans le jura qui avait encore deux chambres de libre.

Ils se rendirent compte tout de même qu'il y avait une raison pour laquelle ces deux hébergements étaient toujours disponibles. Il s'agissait de chambres pour une seule personne équipées toutes les deux d'un lit de 90.

- Ça ne va pas le faire, dit finalement Camille. Il faut que l'on trouve autre chose.

- Tu as raison....

Romain avait hésité un peu en répondant. Camille qui connaissait par cœur son jeune époux, le regarda en souriant.

- Dis-moi a quoi tu penses. Tu as la tête de celui qui va faire une bêtise.

- Même pas, mais si on y allait... sans se connaître.

- Comment ça.

- On y va tous les deux sous de faux noms, on ne se connaît pas et là-bas, je te drague comme un fou.

Camille rigola.

- Ça ne te passera jamais. Tu aimes bien ce jeu

- Pas toi?

- Si, c'est sympa. Dès qu'on arrive là-bas on ne se connaît plus.

Le garçon réfléchit un instant. Il avait envie d'épicer un peu leur jeu favori.

- Demain on a un train à 08h12 et on a quatre heures de voyage. Ce soir, on fait chacun nos valises et on ne se connaît plus dès que l'on est à la gare. Peut-être que je commencerais à te draguer dans le train.

- Tu es cinglé mais d'accord. Vas-y, réserves pour trois nuits pour toi, moi je le ferais après pour qu'ils ne se doutent de rien.

- Tu aurais eu un téléphone tu aurais pu le faire en même temps

- Sauf que j'ai horreur des portables. Ça envoie des ondes néfastes et ça ne sert à rien.

Romain sourit, sa femme était peut-être la seule personne en France à ne pas avoir de téléphone portable.

Une fois les réservations passées et les billets de train achetés, ils allèrent se coucher heureux de leur décision. Lorsqu'ils seraient arrivés à destination, ils avaient vu que la maison n'était pas très loin de la gare et qu'ils n'auraient pas trop longtemps à marcher.

Romain, en rentrant dans le lit juste habillé de son caleçon, était excité à l'idée de jouer à leur jeu de façon plus poussé. Sa jeune femme, comme à son habitude, vint se coucher malgré la chaleur avec une longue chemise de nuit digne de ses grands-parents. Elle avait un corps magnifique mais elle n'aimait pas dormir nue pour le plus grand désespoir de son jeune mari.

- Déshabille-toi, j'ai envie de toi, lui souffla-t-il à l'oreille

- ce soir?

- S'il te plaît, vu que demain on ne se connaît plus, laisse-moi te faire l'amour ce soir.

Camille finit par céder même si elle n'était pas trop accroc à ça. Contrairement à ce que lui racontaient ses copines qui trouvait ça génial, elle, pour ne pas faire de la peine à Romain, se forçait à gémir pour lui faire plaisir.

Elle aurait tellement aimé qu'il prenne son temps en la caressant ou en l'embrassant longuement avant l'acte mais il était tellement pressé que les préliminaires étaient toujours bâclés et il éjaculait toujours très vite en elle.

Souvent, après l'acte, elle avait dû se caresser pour avoir du plaisir mais elle aimait Romain et ne voulait pas lui déplaire. Elle n'avait d'ailleurs jamais osé aborder le sujet avec lui de peur de le vexer pensant que toutes les femmes devaient avoir le même genre de problème.

Ce soir-là, Romain caressa un peu plus longuement le corps de sa jeune femme lui procurant un début de plaisir. Lorsqu'il s'allongea sur elle, elle espéra avoir le fameux orgasme dont lui parlait sa copine mais son mari, trop excité, jouit seulement après quelques va-et-vient

Ne lui demandant même pas si elle avait trouvé du plaisir, il l'embrassa sur la bouche avant de se retourner pour dormir.

****

Romain trouvait Camille magnifique dans sa petite robe d'été qui mettait son corps en valeur. Le petit vêtement lui allait au-dessus des genoux et le petit décolleté mettait sa petite et adorable poitrine en valeur.

Elle se tenait à l'autre bout du quai, son sac de voyage à même le sol, attendant comme lui le train. Lui, habillé d'un bermuda et d'un t-shirt, se tenait à une dizaine de mètres d'elle et essayait de ne pas trop la regarder.

Il n'y avait pas trop de monde malgré que l'on soit en juillet et cela était sûrement à cause de l'horaire matinal du TER.

Beaucoup d'hommes regardaient Camille tant cette dernière était belle et bizarrement, cela ne dérangea pas Romain qui fut même fier que ce soit sa femme.

Lorsque le train arriva, ce fut Camille qui rentra avant lui, choisissant une banquette vide se trouvant dans le sens de la marche. Mettant son sac à ses pieds, elle regarda dehors comme si de rien était.

Romain, choisit la banquette de l'autre côté du couloir, lui souriant en s'y installant.

Camille jouait bien son rôle car elle le regarda rapidement sans laisser paraître le moindre sentiment.

Le jeune homme décida d'attendre que le train démarre pour aller à coté d'elle et la draguer un peu. Normalement, ils s'étaient mis d'accord de ne rien faire avant d'être arrivé à la maison d'hôtes mais elle était tellement jolie qu'il n'avait pas envie d'attendre.

- La place est libre?

Romain sursauta car un homme d'une quarantaine d'année, élégamment vêtu, venait de demander à s'asseoir à coté de sa femme.

- Oui, je n'attends personne.

- Merci

Les projets de draguer sa femme durant le trajet venaient de tomber à l'eau à moins que l'homme ne descende lors des prochains arrêts.

Ce qui le gênait le plus Romain était de ne plus voir sa femme qui, étant du côté

de la fenêtre, était masquée par l'homme. La seule chose qu'il pouvait apercevoir était ses jambes et seulement lorsqu'il se penchait un peu.

C'est alors qu'il remarqua qu'en s'asseyant, la petite robe était remontée un peu et qu'elle ne cachait plus qu'une moitié de ses jolies cuisses.

Depuis qu'ils étaient mariés et même lorsqu'ils étaient plus jeunes, aucun garçon n'avait été aussi prêt de sa bien-aimée. Il était juste de l'autre côté du couloir et pourtant il ne pouvait rien faire pour éloigner cet homme.

Prenant un livre dans son sac, il décida de faire semblant de lire pour paraître occupé. Il avait bien l'intention d'écouter tout ce qu'ils diraient quitte à intervenir s'il le jugeait nécessaire.

Lorsque le train se mit en marche, Romain fut à deux doigts de demander à l'homme d'échanger sa place avec lui en lui expliquant qu'il était le mari. Pourtant il ne fit rien de peur de déplaire à sa femme qui avait décidé de jouer le jeu.

Restant du coup immobile, il finit par se détendre en se rendant compte que l'homme restait silencieux.

Cela faisait une trentaine de minutes que le train roulait lorsque l'homme sortit de son sac un paquet de gâteaux. Le tendant à Camille, il lui demanda si elle en voulait un.

Romain connaissait la gourmandise de sa femme et ne fut pas étonné lorsqu'il l'entendit le remercier après en avoir pris un.

- Je m'appelle Marc. Vous êtes en vacances?

- Heu oui, je vais passer quelques jours dans le Jura.

- Seule?

- Heu! oui

L'homme mit quelques secondes avant de demander.

- En prenant le gâteau, j'ai remarqué votre alliance. Vous êtes mariée?

La jeune femme fut décontenancée par la question de l'homme. Ne sachant trop quoi dire elle finit par donner une explication qui fit tressaillir Romain.

- Je suis en train de divorcer.

- Quoi, mais vous êtes si jeune!

- C'est que... Il me battait.

Romain en entendant ça fut à deux doigts d'intervenir pour proclamer que c'était un mensonge avant de réaliser qu'elle jouait un jeu. Du coup, il se calma et finit même par admirer l'imagination de la jeune femme.

L'homme, d'un ton compatissant, lui répondit

- J'espère que vous avez porté plainte, c'est inexcusable de sa part surtout qu'une aussi jolie femme ne mérite que du bonheur.

Tout en disant cela, il posa sa main sur la cuisse de Camille, la faisant sursauter. Son manque d'expérience avec les garçons l'empêcha de réagir comme elle l'aurait dû.

Elle n'osa pas appeler à l'aide son mari qui n'avait pas dû voir la scène. Jamais encore elle ne s'était retrouvée devant ce genre de cas et elle se demanda quoi faire.

- J'espère que je ne vous ai pas choquée en vous disant que vous étiez belle mais je suppose que tout le monde vous le dit.

- Heu! non

- Votre mari est un monstre de s'en être pris à vous mais vous êtes jeune et vous allez sûrement retrouver très bientôt un beau prince charmant.

Tout en disant ça, il s'était mis à lui caresser le dessus de sa cuisse après avoir constaté qu'elle n'avait pas réagi lorsqu'il l'avait touchée.

Bizarrement, Camille en sentant la main de l'homme glisser sur sa peau, fut prise d'un plaisir étrange et aima cette sensation. Elle n'avait encore jamais ressenti ça avec Romain qu'elle connaissait depuis qu'elle était en âge de marcher.

Tout en appréciant les petites caresses, elle adora encore plus entendre les compliments de l'homme.

C'est vrai que souvent, son mari lui disait qu'elle était belle, mais c'était plus par habitude que venant du fond du cœur. Là, le compliment venait d'un étranger et elle trouva cela beaucoup plus flatteur.

Romain, ne bougeait pas, réalisant que l'homme draguait sa femme. Étrangement, il se rendit compte qu'il n'était pas jaloux mais plutôt excité. Il ne pouvait pas voir son épouse mais imaginait son visage crispé ou gêné. Il savait qu'elle le laissait parler pour ne pas interrompre leur jeu et fut admiratif de son courage car ce ne devait pas être évident pour elle.

Voulant l'apercevoir, il imagina un stratagème. Il décida de se rendre au bout du wagon comme pour aller aux toilettes et ensuite de revenir pour la voir. En se levant, il essaya de ne pas les regarder pour ne pas attirer l'attention sur lui et se dirigea vers le fond.

Il s'enferma quelques minutes dans les WC pour que cela paraisse plausible avant de ressortir.

Lorsqu'il fut de nouveau dans le wagon, se dirigeant vers sa place, il put voir son visage qui le fixait et fut surpris par son expression.

Dans ses yeux il put y lire comme de l'incompréhension, comme si elle ne savait plus quoi penser. L'homme continuait à lui parlait mais il était trop loin pour entendre ses paroles.

C'est lorsqu'il fut à leur niveau et juste avant de se rasseoir qu'il vit la main en train de caresser la cuisse de sa petite femme. Abasourdi et surpris à la fois, il stoppa net dans son mouvement.

Elle était comme figée alors que les doigts de l'homme glissaient presque sous sa petite robe pour la tripoter en toute impunité.

Il aurait pu dire quelque chose, faire stopper l'homme, intervenir mais au lieu de ça, il se rassit à sa place sans un mot, laissant l'homme continuer de tripoter sa chérie.

Camille, en voyant son amour se rendre compte qu'elle se faisait caresser, eut la plus grande honte de sa vie et crut qu'il allait faire un scandale. Pourtant il ne dit rien et cela la décontenança.

Est-ce que cela faisait partie du jeu ou considérait-il que cela n'était pas si grave que ça...

En fait, Romain ne savait plus quoi penser, ni même quoi faire. Il était fou amoureux de sa femme et pourtant il était excité de la savoir contre cet homme qui abusait un peu de la situation. Il se rendit compte qu'il avait un début d'érection et comprit alors qu'il aimait savoir sa femme dans cette posture.

De toute façon, elle ne risquait rien car ils étaient juste à coté de lui et à part la caresser il ne pouvait rien faire d'autre.

- Tu descends à quelle gare, lui demanda alors l'homme.

Le jeune homme, en entendant le voisin tutoyer sa femme, sentit son excitation monter d'un cran. La barrière du vouvoiement étant tombée, l'homme venait de faire un pas supplémentaire vers la promiscuité avec sa femme.

Camille, un peu perdue, lui donna le nom de la ville de leur destination faisant s'exclamer l'homme.

- Mais c'est là que je vais aussi. Le train arrive vers 12h30. Si tu veux, je t'invite à manger.

- C'est gentil, mais je ne peux pas. Je suis attendue. J'ai réservé une chambre dans une maison d'hôte.

- Tu as réservé aussi pour le dîner?

- Non mais!

La jeune femme se rendit compte qu'elle aurait dû dire oui et qu'elle allait avoir du mal à trouver une excuse.

- On mange et je t'emmène ensuite là où tu as réservé. C'est comment les noms des propriétaires?

- Mr Hauson Franck.

- Je le connais, c'est un copain, je t'y emmenais après manger.

Romain qui écoutait la conversation était lui aussi dans le doute. Tant qu'ils restaient dans le train, il pouvait les surveiller et intervenir mais là, s'ils partaient tous les deux, il allait falloir qu'il les suive de près, quitte à manger dans le même restaurant.

Pourtant, jamais encore le jeu ne l'avait autant excité. De savoir sa femme dans cette situation était étrange et il aimait ça. Cela mettait un peu de piment dans leur vie même si ça ne faisait que huit mois qu'ils étaient mariés.

L'heure qui suivit fut plutôt calme, malgré le fait que l'homme ait réitéré sa demande pour le repas plusieurs fois. Voyant que la jeune femme préférait ne pas répondre, il avait fermé les yeux et faisait celui qui dormait.

À un moment, le quarantenaire se leva pour aller soulager sa vessie, laissant Camille seule sur sa banquette. Lorsqu'il eut disparu du wagon, la jeune femme se retourna vers Romain, complètement dépassée par les événements.

- Je fais quoi? il veut m'inviter à manger, lui demanda-t-elle en se penchant vers lui pour ne pas crier.

- Je ne sais pas, tu n'as qu'à dire oui. De toute façon je vais vous suivre et je prendrais une table juste à coté de vous.

- Tu es sûr?

- Oui, ou si tu préfères dire non.

- Je ne sais pas, ok, je vais dire oui. Mais tu ne restes pas loin.

- Promis

La jeune femme eut envie de rajouter que l'homme n'arrêtait pas de lui toucher la cuisse mais se ressaisit. Après tout il ne faisait rien de mal et Romain l'avait bien vu faire en revenant des toilettes.

Du coup elle se repositionna à sa place et ferma les yeux comme si elle dormait.

Ces quelques mots avec son chéri l'avaient rassuré. S'il donnait son feu vert et si l'homme le lui redemander, elle accepterait l'invitation à manger.

Lorsque Marc revint des toilettes, en voyant la jeune femme endormie, il ne put s'empêcher de l'admirer. Cette petite était vraiment canon et il avait envie d'elle-même si cela risquait d'être difficile. Un petit sourire illumina son visage en l'imaginant à une de ses soirées mais ce n'était pas gagné.

En s'asseyant à sa place il lui posa de nouveau la main sur la cuisse la faisant tressaillir. Il savait très bien qu'elle faisait semblant de dormir et le fait qu'elle se laisse toucher sans rien dire était très prometteur.

Elle resta les yeux fermés durant une bonne partie du trajet, la tête tournée vers la fenêtre mais cela ne gêna pas l'homme qui garda sa main sur elle.

Il s'amusa même à la faire glisser sous la petite robe, remontant le plus haut possible sans qu'elle ne réagisse et l'envie de posséder ce jeune corps augmenta encore plus.

Romain, qui s'était finalement vraiment plongé dans son bouquin, fut rassuré de ne plus les entendre, pensant que l'homme n'allait pas réitérer sa demande pour manger.

Le temps finalement passa relativement vite et 30 minutes avant d'arriver, Camille fit semblant de se réveiller. Elle avait eu du mal à rester immobile alors que l'homme n'avait pas cessé de la tripoter, la mettant dans tous ses états. Elle savait que Romain n'avait rien vu et cela la rassurait.

- Bien dormi

- Heu, oui, je me suis assoupie.

L'homme le regarda et prenant son plus beau sourire ; il lui demanda

- On arrive bientôt, vous ne m'avez pas répondu pour le repas. Je vous invite si vous le désirez. Ensuite, je vous raccompagnerais à votre maison d'hôtes.

- Bon d'accord, si vous insistez.

D'avoir l'accord de son mari avait libéré la jeune femme qui parut plus assurée dans ses propos.

- Génial, vous allez vous régaler.

Lorsque le train entra en gare, Romain était prêt à les suivre. C'était comme dans un film d'espionnage et il ne devait pas se faire repérer.

Le quai était bondé de monde et le jeune homme laissa quelques voyageurs entre le couple et lui. Il lui suffisait de les suivre d'un peu loin et de rentrer dans le restaurant une minute après eux pour que ce soit plausible.

Lorsqu'il les vit se diriger vers le parking où des dizaines de véhicules étaient garés, il eut d'un seul coup très peur. Pas une seconde, il n'avait pensé que l'homme, qui était du coin, ait pu garer sa voiture à la gare. Il réalisa alors que s'ils montaient dans une auto, il serait d'en l'incapacité de les suivre.

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