Un Amour Non Conventionnel 02

Nous avions vite pris nos marques. Nous étions faits l'un pour l'autre. Le soir, nous travaillions côte à côte pour nos études. Quand nous voulions faire une pause, Beth me faisait signe et me désignais sans un mot sa chatte. Je venais alors à quatre pattes, et me mettais immédiatement à la lécher jusqu'à ce qu'elle a obtienne un orgasme. Elle me stoppait alors et me renvoyait étudier mes livres, tandis qu'elle se replongeait dans les siens. Ce petit jeu pouvait intervenir plusieurs fois dans la soirée.

Nous nous quittions le matin pour aller sur le lieu de nos cours. Nous nous rejoignions le midi pour déjeuner ensemble avant de se retrouver le soir. Beaucoup ne comprenait pas ce que Beth pouvait me trouver.

Nous étions souvent invités à des soirées étudiantes, enfin surtout Beth qui était très populaire. Mais elle y allait toujours avec moi, en prenant bien soin de montrer à tous qu'elle était avec moi. J'en étais très fier. Victime de son succès, Beth était souvent accaparé par une foule d'admirateur (masculin le plus souvent bien sûr), et donc souvent je passais la soirée, seul dans mon coin près du Bar, Beth ayant disparu de mon champ de vision. Mais Beth s'arrangeait toujours pour me retrouver dans la soirée pour me faire un clin d'œil et de m'envoyer un baisé au loin.

A la fin de l'année universitaire, nous avons tous les deux réussi nos examens. Le monde de l'entreprise s'ouvrait à nous maintenant. Beth a très rapidement trouvé une place de cadre RH junior dans une grande société commerciale. Moi j'ai mis un peu plus de temps mais j'ai finalement trouvé une place d'ingénieur réseau dans un grand établissement de recherche.

Beth gagnant deux fois plus que moi, nous avons pu louer une petite maison, qui comprenait également une chambre d'ami, un bureau, et un grand sous-sol total incluant une buanderie et une pièce dont la fonction sera à définir. La contrepartie de tout ça, c'est que Beth ne comptait pas ses heures et rentrait le plus souvent à la maison après 21h, alors que je rentrais pour ma part du travail vers 17h30. C'est donc tout naturellement que toutes les tâches domestiques me revenaient comme le ménage, la cuisine, les courses, l'entretien du jardin. Beth me taquinait souvent en me traitant avec un large sourire de « sa petite bonne à tout faire personnelle ».

Nous étions heureux et nous nous sommes mariés cette même année.

Mais ce bonheur ne pouvait pas continuer sans que des nuages arrivent à l'horizon.

Un soir, Beth m'avait envoyé un SMS de ne pas l'attendre. Elle devait finir un dossier et rentrerait certainement très tard dans la nuit. N'ayant rien de précis à faire, j'avais décidé d'aller faire quelques petites courses pour préparer à Beth un succulent diner pour le lendemain pour la réconforter de tous ses efforts. Je rentrais des courses quand j'aperçus la voiture de Beth garé devant une maison. J'étais confus et me suis demandé ce que la voiture de Beth faisait là. Peut-être qu'on lui avait volé ou bien Beth avait peut-être des problèmes. Je me suis garé pour m'assurer que c'était bien sa voiture. Je regardais autour de moi et me décidais à sonner à cette maison pour savoir si ses occupants avaient vu quelque chose.

Après plusieurs coups de sonnettes, un homme apparut. Il était grand, bâti comme un rugbyman, et ne portait qu'une serviette autour de la taille.

-Oui? Vous me dérangez monsieur.

-Veuillez m'excusez. Je voulais savoir si vous saviez à qui appartenait la voiture garé devant votre maison?

-Beth, ta voiture gène.

Une voix derrière répondit

-Quoi? C'est impossible. Je me suis bien garé...

C'est là que j'entraperçus Beth avançant vers la porte, nue comme au premier jour.

-Pierre? Que fais-tu ici?

-J'ai vu ta voiture par hasard et je me suis inquiété.

-Euh..., je peux t'expliquer...

-M'expliquer quoi? Pour finir ton dossier urgent, tu avais besoin de te trouver nue chez un parfait inconnu?

-Non. Ce n'est pas ça. Mais je peux expliquer.... Pierre, attends....

J'ai fui. Je ne pouvais plus supporter cette vision. J'ai couru vers ma voiture. En démarrant j'ai eu le temps de voir Beth courir vers moi intégralement nue.

-Pierre. NON. Reviens

J'ai roulé des heures sans destination précise. Mon téléphone n'arrêtait pas de sonner ou de biper. Je me suis finalement arrêter à une station-service afin de refaire le plein. Beth m'avait appelé 15 fois, laissé des SMS par dizaines. Ma sœur Amélie m'avait appelé plusieurs fois également ainsi que quelques amis proches de notre couple. J'ai continué à rouler puis la fatigue arrivant, j'ai décidé de trouver un hôtel pour dormir. J'étais anéanti. Beth, ma déesse Beth, celle qui était ma raison de vivre, m'avait rejeté et était allée dans les bras d'un autre.

Je me suis réveillé le lendemain matin, la bouche pâteuse, le résultat de la descente des mignonnettes alcoolisés dans le frigo de ma chambre d'hôtel. J'ai appelé mon bureau pour leur dire que j'étais malade et ne viendrais pas travailler.

-Oui, on est au courant, me répondit Tom, mon collègue, Beth a appelé il y a une heure pour nous le dire. Elle avait l'air très angoissée et en panique. Tu vas bien?

-Oui ça va. Rien de grave. Je vais me reposer. Je serai là lundi.

-OK. Prends soin de toi.

J'avais du temps à perdre, et il était hors de question d'imaginer rentrer pour le moment. Je pensais à Beth, ce qu'elle avait fait avec cet homme. Mon sexe commença à durcir. Mais qu'est-ce qui m'arrivait? Je surprenais ma femme avec un autre homme et je bandais comme un fou? Je me suis mis à l'imaginer en train de sucer cet homme, sa grosse queue énorme dans sa bouche, Beth comme folle de désir, puis lui qui la prends comme une chienne dans toutes les pièces de sa maison. J'ai jouis immédiatement dans mon pantalon. Mais qu'est ce qui clochait chez moi? j'étais en colère. En colère contre Beth bien sûr mais surtout contre moi qui était excité par ce cocufiage. Beth allait me quitter c'était sûr. Comment pourrais-je survivre sans Beth? Elle était ma raison de vivre.

Mon téléphone se remit à sonner. C'était Beth. J'ai décroché.

-Oh Pierre. Je t'en supplie. Ne raccroche pas.

-Beth...

-On peut surmonter ça Pierre. Je t'aime Pierre. Il faut qu'on parle....

-Beth? Tu vas me quitter?

-Te quitter? NON JAMAIS. Je t'aime Pierre. Tu es mon âme sœur!

-Alors pourquoi?

-Je vais t'expliquer. Reviens à la maison je t'en supplie. On va en parler. Laisse-moi une chance de t'expliquer qui je suis. Ou es-tu?

-A environ 200 km de la maison. Dans une chambre d'hôtel.

-Donne-moi l'adresse. J'arrive. Ne bouge pas.

Je raccrochais après lui avoir donné l'adresse et mon numéro de chambre. Je pleurais.

Trois heures plus tard, quelqu'un frappait à ma porte.

-Pierre. C'est moi Beth. Ouvre-moi s'il te plait.

J'ouvris la porte et vit Beth se ruer dans la chambre. Elle avait les traits tirés. Elle avait dû certainement beaucoup pleuré.

-Oh Pierre. Merci merci. J'étais si inquiète.

-Tu as trouvé facilement?

-Oui j'ai suivi les instructions de mon GPS. Pourquoi es-tu venu ici?

-Je ne sais pas. J'ai roulé sans réfléchir.

-Je peux m'assoir à coté de toi sur le bord du lit?

-Oui viens.

-Par où commencer? Pierre, tu dois savoir que je t'aime toi et seulement toi. Comme je te l'ai dit quand nous nous sommes rencontré, tu es un joyau, un prince. Ce jour-là, tu m'as traité comme une déesse. Tu as vu autre chose en moi qu'une jolie blonde à mettre dans ton lit. Et ça, c'est rare et précieux. Mais en tant que « Déesse », je t'ai demandé aussi de croire en moi, d'avoir une foi inébranlable en moi. Aujourd'hui cette foi est testée.

-Beth...pardonne moi

-C'est moi qui dois me faire pardonner. Tu as du certainement entendre des histoires sur moi quand nous étions à la Fac : Beth la Salope.

-Oui mais je n'y ai jamais prêté foi.

-C'est ce que j'attendais de toi. Me voir au-delà des clichés. Et pourtant ces histoires sont vraies...J'ai juré de ne plus rien te cacher, même si la vérité peut faire très mal. Ton amour et ton respect, ta dévotion sont les choses les plus importantes pour moi. Avec toi j'ai trouvé un équilibre. Pour cela je dois t'expliquer ce que je suis.

-Beth...

-Je suis une SALOPE. J'aime la queue. J'aime sucer, me faire prendre par tous les trous. Je suis incapable de résister à une bonne baise. J'aime la variété. Mais je n'aime qu'une seule et unique personne : TOI, Pierre. Mais je ne peux pas te promettre la fidélité. Oh je pourrais essayer, mais le naturel reviendrait toujours au galop.

-Je comprends...

-Oh Pierre. Je t'aime plus que tout. Si tu veux divorcer, je comprendrais. Mais si tu veux continuer le chemin avec moi, tu dois accepter mes infidélités. J'en ai besoin pour mon équilibre mental.

-C'est dur.

-Je sais. Vois-moi comme une joueuse de tennis. Tu es mon sparring partner préféré. Mais j'aime jouer aussi avec d'autres joueurs. Ils pratiquent des coups qui ne sont pas ta spécialité. Tu comprends? Tu acceptes?

-Oui. J'avais peur que tu me quittes pour cet homme. Je ne pouvais pas le supporter. Maintenant j'ai compris que tu ne m'avais pas remplacé dans ton cœur, mais que tu t'amusais juste avec un nouveau partenaire de jeu.

Beth m'embrassa en pleine bouche, des larmes coulaient sur ses joues.

-Je ne te cacherai plus rien. J'avais peur que tu me rejettes, comme tous les autres ont pu le faire à une époque. C'est pour ça que je ne t'ai rien dit. Te perdre m'était insupportable. Mais maintenant je te dirai tout. Quand je sors. Avec qui je sors. Je te raconterai comment il m'a bien baisé. Tu m'aideras à me préparer pour mes rendez-vous. Je veux que tu participes aussi à cette partie de ma vie. Je t'aime Pierre.

Nous avons fait l'amour toute la nuit à notre façon bien sûr. Je l'ai principalement léché pour qu'elle arrive à plusieurs orgasmes, et elle m'a laissé éjaculer une fois en elle et une fois sur ses pieds, que j'ai dû nettoyer avec ma langue. Nous sommes rentrés chez nous le lendemain matin.

Ma nouvelle vie de cocu volontaire commençait.