Trois Hommes et Un Coup Fin

Informations sur Récit
Un couple et deux copains.
3.3k mots
4.47
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Partie 1 de la série de 7 pièces

Actualisé 06/10/2023
Créé 06/20/2020
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Trois hommes et un coup fin

Chapitre 1 : le voyage à Barcelone.

Patrick

Nous avions prévu de passer deux jours à Barcelone, pour visiter la ville en amoureux. Il n'y avait pas de plan précis. Un bus nous amenait sur place en une nuit. Ensuite, on passait une nuit à l'hôtel et la troisième était pour le retour, toujours en bus.

J'ai dit à Sylvie de se dépêcher parce qu'on allait rater notre car. Le chauffeur attendait les retardataires devant la porte du bus. Il a vérifié nos billets et il a rangé nos valises dans la soute. Il nous a autorisé à monter. Il n'y avait plus beaucoup de places libres et il a fallu qu'on se sépare. J'ai proposé à Sylvie de prendre une place côté fenêtre parce que je sais que c'est ce qu'elle préfère. Moi, j'avais une place un rang derrière elle.

Je l'ai vue se glisser sans que son voisin daigne se lèver pour la laisser passer. Il a eu une vue imprenable sur le derrière de ma femme qui lui passait sous le nez. Sylvie a organisé son petit espace pour s'y sentir confortable malgré l'exiguïté. Elle s'est quasiment allongée sur son fauteuil. Elle a l'avantage de ne pas avoir de longues jambes et en se positionnant un peu en diagonale, elle pouvait rester étendue. Ça ne devait pas être aussi agréable qu'un lit, mais je savais qu'elle pourrait dormir.

Elle m'a regardé et m'a souri. Je l'ai embrassée symboliquement.

*

Serge

J'ai dû aller à Barcelone pour affaire. J'aurais pu prendre l'avion ou le train ou même la voiture, mais j'ai eu envie d'expérimenter ce mode de transport. Son inconvénient, c'est que c'est très long. On part en fin d'après-midi, on roule toute la nuit et on arrive le matin, après environ quinze heures de route. Je devais juste passer une journée à Barcelone et rentrer sur Paris la nuit suivante.

Cinq minutes avant le départ, un couple est monté dans le bus. Je les ai vus s'avancer vers moi. L'homme a proposé à la femme de prendre la place voisine de la mienne. Ça m'ennuyait parce que je voulais utiliser les deux sièges pour m'étendre un peu. Mais en même temps c'était une femme, et plutôt intéressante.

Il a fallu que je rentre mes genoux pour la laisser passer. Finalement, ce n'était pas plus mal que je sois obligé de partager la rangée avec elle. En la regardant passer devant moi pour s'asseoir, j'ai pu admirer son cul juste à hauteur de mes yeux. Elle était légèrement penchée vers l'avant et c'était comme si elle m'offrait ses fesses.

Elle s'est installée plus ou moins confortablement. L'homme s'est assis de l'autre côté du couloir.

J'ai observé ma voisine du coin de l'œil. Elle portait un pull et une jupe. La jupe lui moulait particulièrement le popotin. Depuis qu'elle était assise, je voyais que le pull lui faisait aussi une poitrine qui valait le voyage. Elle avait enlevé ses chaussures pour se mettre à l'aise. La jupe s'arrêtait à mi-cuisses, ce qui me permettait d'apprécier les trois-quarts de ses jambes.

Quand elle était passée devant moi, elle m'avait parue plutôt petite et un peu ronde. Elle était brune et ses cheveux descendaient jusqu'à la base du cou. Elle avait les yeux noisettes, autant que je pouvais en juger sans la dévisager directement.

*

Le bus faisait une halte d'une vingtaine de minutes toutes les trois heures. Pendant la première partie du trajet, Sylvie et Patrick étaient pensifs. Les longs voyages facilitent soit les rencontres quand on a la chance d'être assis à côté de quelqu'un de sympathique, soit la réflexion solitaire.

Sylvie pensait à son couple. Les choses avaient bien changé depuis son mariage avec Patrick. Comme dans tous les ménages, la routine s'était installée. Il y avait de moins en moins de romantisme dans leur relation. Cette escapade à Barcelone était une exception due au hasard plutôt qu'à l'initiative de son époux.

Patrick lui aussi songeait à la vie commune. Mais ses préoccupations étaient plus terre à terre. Il déplorait que leur vie sexuelle se soit étiolée. Il avait l'impression que sa femme n'était pas portée sur la bagatelle. Ils faisaient de plus en plus rarement l'amour et cela devenait de plus en plus routinier.

Serge, en célibataire endurci, laissait libre cours à son imagination. Il aurait bien aimé posséder cette femme, malgré son mari. Il se la représentait infidèle et le conjoint complaisant ou bien crédule.

Un peu après vingt heures, il y eut une première pause. Presque tout le monde descendit se dégourdir les jambes et en profita pour aller aux toilettes de l'aire d'autoroute. Certains s'achetèrent de quoi manger.

On repartit et tout le monde sortit son casse-croûte. On se restaura. Patrick, Sylvie et Serge se replongèrent dans leurs méditations. Sylvie se mit à somnoler. Elle avait les bras croisés sur sa poitrine, que sa respiration soulevait régulièrement. Son mari aussi semblait s'être assoupi. Il avait les yeux mi-clos. De temps en temps, il les ouvrait pour regarder les autres passagers puis replongeait dans son demi-sommeil. Serge ne dormait pas. Il était droit sur son siège et tenait son manteau replié sur ses cuisses.

Vers vingt trois heures, le car fit une nouvelle pause. Peu de gens en profitèrent, tous étant soit endormis soit trop las pour faire l'effort de sortir dans le froid. On repartit pour la troisième partie du trajet.

*

Serge

La femme dormait. Je ne pouvais pas m'empêcher de la regarder. Elle me plaisait terriblement. Je la trouvais très sexy, parfaite avec ses rondeurs. Je ne voyais plus son cul mais j'avais encore en mémoire le moment où elle me l'avait pour ainsi dire offert en passant devant moi. Ses jambes n'étaient pas fines et longues comme celles des mannequins, mais j'aime les cuisses pleines, qui s'élargissent jusqu'aux fesses bien rondes. J'aurais donné cher pour découvrir ce qui se cachait sous la jupe.

Ma voisine avait la respiration aussi paisible que son sommeil. Sa poitrine se soulevait régulièrement. Elle devait avoir de beaux seins sous le pull.

De temps en temps, je regardais derrière moi pour voir ce que faisait son copain, sans en avoir l'air. Apparemment, il dormait, comme à peu près tout le monde. Moi, je n'avais pas sommeil.

*

Patrick

Le voisin de Sylvie se retournait de temps à autre et j'avais l'impression qu'il me surveillait. Je faisais semblant de dormir. Je gardais mes paupières baissées, totalement fermées quand l'homme se tournait dans ma direction. Quand il regardait Sylvie, je l'épiais. Il la matait sans vergogne. Je ne pouvais pas deviner ce qu'il fixait mais elle l'intéressait, c'était clair.

Ma femme ne se doutait pas que son voisin la reluquait. Son sommeil était authentique contrairement au mien.

Je m'attendais à ce que l'homme tente un attouchement mais je ne voyais rien qui y ressemble, même si de ma place je ne pouvais pas vraiment en être sûr.

*

Serge

Ma voisine dormait toujours. Je pense qu'elle ne s'était même pas rendue compte du dernier arrêt. J'avais envie de mettre ma main sur sa cuisse, de la toucher, mais je restais prudent. Plus le temps passait, plus la situation devenait favorable, avec les passagers qui dormaient de plus en plus profondément, y compris son copain.

Je me suis dis qu'il ne fallait plus que j'attende. Dans une heure ou deux, ce serait trop tard. Je savais que je pourrais toujours jouer les innocents si la femme se réveillait et protestait. J'ai collé le dos de ma main contre sa cuisse, un peu au dessus du genou. Je suis resté immobile quelques instants pour voir sa réaction. Elle n'a pas bougé. Je me suis mis à effleurer son collant, discrètement, pour que les voisins ne puissent rien voir. La femme continuait de dormir.

Jusque là, j'aurais aisément pu me sortir d'affaire en cas d'esclandre. Mais ce que j'allais faire serait une agression sexuelle incontestable si la femme se réveillait ou si son homme s'apercevait que je la caressais.

J'ai patienté encore un moment avec ma main le long de sa jambe. J'ai continué mes frottements tout doucement. Puis je me suis lancé. J'ai posé ma main sur sa cuisse, à la limite de la jupe.

Je suis resté un moment sans bouger, le temps d'observer les réactions. Rien ne s'est passé. Apparemment, personne ne remarquait que je tenais le genou de ma voisine. Elle même ne semblait pas s'en rendre compte.

Je voulais toucher la peau mais les collants m'en empêchaient. J'ai fait glisser mes doigts vers le haut et j'ai remonté légèrement la jupe. Je voulais atteindre la chair. Mais il allait falloir que j'aille jusqu'en haut de la cuisse si c'était des bas et même jusqu'au ventre si c'était un collant.

J'ai pris le tissus et je l'ai tiré délicatement. Ce que j'étais en train de découvrir et le suspense de cette situation me faisaient douloureusement bander.

J'ai atteint la limite de ce que je pouvais faire d'une seule main. La jupe ne pouvait pas remonter plus haut. J'ai repris sa cuisse. Ma voisine ne se réveillait toujours pas. J'ai recommencé à la caresser. Elle a eu un petit soubresaut. Je me suis arrêté sans enlever ma main. Je m'attendais à ce qu'elle ouvre les yeux et me voit la peloter. Mais elle dormait toujours. J'ai quand même eu l'intuition qu'elle était peut-être réveillée mais qu'elle faisait semblant. Si c'était le cas, c'est qu'elle était consentante.

Je me suis mis à la lutiner ostensiblement, de façon suffisamment franche pour qu'elle ne puisse pas l'ignorer, mais quand même assez discrètement pour que ça n'alerte pas les voisins. Je lui ai massé la cuisse à pleine main.

*

Sylvie

J'ai dû dormir assez longtemps. À un moment, j'ai senti qu'on me caressait. Ça m'a réveillée. J'étais comateuse, je ne savais pas quelle heure il pouvait être. Je n'avais pas assez d'énergie pour me tirer tout à fait du sommeil. La caresse s'est arrêtée mais j'avais toujours une main sur ma cuisse. Le pelotage a repris. C'était mon voisin qui me tripotait probablement depuis un moment.

Dès que j'ai compris ce qui se passait, j'aurais dû réagir. Mais je ne me voyais pas faire un scandale dans ce bus, au milieu de la nuit. J'avais conscience que mon attitude absolument passive était une sorte d'encouragement à aller plus loin. Pourtant, instinctivement j'ai senti que je ne devais pas montrer que j'étais lucide.

Mais j'étais inquiète vis à vis de mon mari. Je ne savais pas s'il dormait. Je ne pouvais pas m'en assurer puisque j'étais censée dormir. Mais je me doutais que mon tourmenteur n'aurait pas été si hardi s'il avait été observé.

*

Patrick

J'ai continué d'espionner le rang devant moi. Je ne voyais pas ce que faisait le voisin de ma femme mais j'ai senti qu'il se passait quelque chose. Je voyais l'épaule de l'homme remuer légèrement. Il devait bouger son bras, tout doucement.

C'était sans doute stupide de ma part mais ma jalousie me faisait interpréter ce mouvement d'une façon tout à fait incongrue. L'homme pouvait se gratter la jambe mais moi, je pensais qu'il touchait celle de ma femme. Je me rassurais en voyant qu'elle continuait à dormir.

J'aurais pu lever tous mes doutes simplement en me redressant sur mon siège pour pouvoir regarder ce qui se tramait. Mais alors, je me serais découvert. Le raisonnement peut paraître alambiqué mais je voulais laisser faire plutôt qu'interférer. J'avais inconsciemment l'impression, sans doute trompeuse, que j'aurais plus de garanties sur la fidélité de ma femme en l'observant sans intervenir.

*

Serge

Est-ce qu'elle était vraiment endormie? J'ai jeté un œil du côté du mari. J'ai aussi regardé les voisins. Tout était calme. Je me suis tourné vers la femme et j'ai glissé mon autre main sous sa jupe jusqu'à la bordure de son bas. J'ai réussi à toucher sa peau.

J'étais de plus en plus persuadé qu'elle faisait semblant de dormir. J'avais du mal à croire qu'elle ne sentait rien.

Je l'ai caressée tout en haut de sa cuisse. Elle était douce et la chair était souple sous les doigts. Plus je me suis rapproché de l'aine, plus c'était chaud.

Elle n'avait pas changé de position et ses jambes étaient toujours serrées. Je ne pouvais pas lui frotter directement la chatte. J'ai posé ma main sur son mont-de-Vénus. A travers le slip, j'ai senti ses poils. Elle ne se rasait pas.

J'ai écarté sa culotte et j'ai rentré ma main dedans. J'ai forcé un peu pour passer entre les cuisses serrées. J'ai senti les lèvres sous mes doigts. Plus de doute : non seulement elle était consciente, mais en plus elle en avait envie. C'était gluant à l'intérieur.

*

Sylvie

Il rentrait sa main sous ma jupe. C'était fou! Je faisais tous mes efforts pour qu'il continue à croire que j'étais endormie.

Il ne s'est pas arrêté. Il a glissé sa main dans ma culotte jusqu'à mon sexe. J'étais choquée. Pas parce qu'il me violait, mais parce que j'ai senti que j'étais mouillée quand il a passé son doigt sur ma vulve.

J'étais excitée. Je me disais que si je lui montrais que j'étais réveillée à cet instant, il risquait de ne pas continuer. Bizarrement, je ne le voulais pas. J'ai décidé de continuer à jouer l'endormie.

*

Patrick

Il s'est tourné vers elle. Son dos me masquait ce qu'il faisait mais il était clair qu'il se passait quelque chose. Je voyais son bras droit bouger. On aurait dit qu'il passait sa main sur le corps de ma femme.

J'étais sidéré. Pourtant, je n'ai pas bougé. J'étais certain que l'homme tripotait ma femme. Je ne voyais aucune autre explication. Que pouvait faire d'autre cet homme penché sur Sylvie? J'aurais dû m'insurger. Mais je n'ai jamais su m'opposer. Je préfère jouer les indifférents ou fermer les yeux, ou même encore, fuir.

J'étais aussi stupéfait que ma femme ne réagisse pas. C'était incompréhensible. Ce qui était tout aussi inexplicable, c'était que j'étais excité. Je sentais que je bandais.

*

Serge

J'ai trempé mon doigt dans son vagin. Ça glissait. Je lui ai étalé son jus partout sur la chatte. Apparemment, elle aimait ça.

Je me suis aperçu que j'avais moins de difficulté à passer entre les cuisses. Elle avait dû les desserrer pour me faciliter les choses. J'étais arrivé à lui rentrer deux doigts et à les pousser loin dans le vagin. Elle a ouvert encore un peu plus ses jambes. J'ai pu plaquer mes doigts sur sa vulve et la branler.

*

Patrick

Il ne prenait même plus la peine de vérifier que je dormais. Il continuait de me tourner le dos, de faire face à ma femme. Il faisait quelque chose avec ses mains. Ça durait. J'imaginais qu'il la touchait bien sûr. Mais comme elle restait sans réaction, je ne comprenais pas. Qu'elle n'ait pas senti un petit attouchement, c'était possible. Mais qu'elle ne se rende pas compte qu'on la tripotait autant, c'était exclus.

Je me mettais à la place de ce type. S'il n'avait pas rencontré de résistance, il avait dû aller de plus en plus loin. Tant que Sylvie ne disait rien, il n'avait aucune raison de se gêner.

*

Serge

Comme j'étais sûr qu'elle faisait semblant de dormir, je lui ai parlé en murmurant. Je voulais lui mettre la chatte à l'air, lui écarter les cuisses et la branler :

- Soulève un peu tes fesses.

Il y a eu un petit temps avant qu'elle décolle son cul du fauteuil, toujours sans ouvrir les yeux. J'ai tiré son slip vers l'avant. Elle a gardé le bassin levé jusqu'à ce que j'ai fini de descendre sa culotte. Elle était bien consciente. Elle m'entendait puisqu'elle m'obéissait mais je ne sais pas pourquoi, coquetterie ou gêne, elle ne voulait pas voir. Je me suis penché pour lui enlever complètement son slip. Elle m'a aidé en levant ses pieds. Je l'ai mis dans ma poche.

- Remonte ta jupe jusqu'à la taille. Prends mon manteau et couvre toi avec.

Elle a de nouveau levé ses fesses et a fait ce que je lui demandais. Elle semblait vouloir faire croire à un comportement de somnambule.

- Écarte les cuisses.

Elle a ouvert ses jambes très largement et j'ai pu la pénétrer plus franchement. Je me suis mis à fouiller dans son vagin, à lui masser la vulve, à frotter son petit bouton. Elle mouillait en quantité, de façon permanente. J'aurais voulu la lécher, la boire. À ce moment, je la caressais plus pour mon plaisir que pour le sien. Je sentais ma trique dans mon pantalon. J'aurais bien aimé me branler en même temps mais ça n'aurait sans doute pas été raisonnable.

*

Sylvie

Je l'ai entendu me parler. Je ne savais pas quoi faire. Continuer à jouer les endormies ou bien répondre?

Il m'a donné un ordre. Lui obéir, c'était me découvrir et en plus lui montrer que j'étais consentante. Mais c'était un secret de polichinelle : il s'était forcément rendu compte que je mouillais. Je lui ai obéi parce que j'avais envie de ses caresses. J'ai soulevé mon bassin. Il m'a déculottée et il s'est mis à me masturber. J'ai senti que je trempais mon fauteuil. Ça me coulait entre les fesses.

Au début, il me caressait le sexe avec des gestes sans cohérence. Mais après un temps, il a cherché à me donner du plaisir. Il massait la vulve, les lèvres et le pourtour du clitoris. Il trempait ses doigts dans le vagin pour les mouiller. Quand il a compris que je cherchais à jouir, il m'a directement frotté le clitoris, de plus en plus vite. En même temps, il me pénétrait l'entrée du vagin de façon saccadée.

Je sentais qu'il allait y arriver. C'était ce qu'il voulait lui aussi et il était assez habile. Je me disais : « il me branle, il me branle, il va me faire jouir ». Je ne dis jamais des mots aussi grossiers mais je les ai souvent en tête. Il continuait à me frotter le clitoris et je sentais que mon sexe s'ouvrait de plus en plus largement parce que ses coups dans mon vagin rentraient de plus en plus profondément.

À un moment, je n'ai plus pu me retenir. Je me suis mordu les lèvres pour ne pas crier. À ma grande honte, j'ai senti que je faisais pipi. À chaque fois qu'il ressortait ses doigts, je lâchais un jet. Non seulement j'étais morte de honte mais j'avais peur que ça s'entende. Mais je ne pouvais pas m'arrêter. Et lui, il continuait ses va-et-vient. Ça ne semblait pas le gêner. Mon orgasme a certainement duré plusieurs minutes, le temps que je n'ai plus rien dans la vessie. Il y en avait probablement partout par terre et je sentais que le fauteuil était imbibé. Quelle honte!

J'avais conscience d'être dans une position tout à fait inappropriée pour une voyageuse, affalée, la jupe sous les seins, les jambes en v.

L'homme m'a parlé à nouveau.

- Viens cet après-midi à 15 heures au musée d'art contemporain, le MACBA. Va aux toilettes des femmes. Il y a une cabine pour les handicapés. Je serai enfermé à l'intérieur et je t'y attendrai. Frappe quatre coups légers à la porte et je saurai que c'est toi.

Je ne lui ai pas répondu. Mais je me suis redressée sur mon siège, et après avoir vérifié que mon mari dormait, j'ai hoché la tête.

*

Le voyage se poursuivit. La femme s'endormit à nouveau. L'homme récupéra son manteau. Puis il regarda droit devant lui, en attendant l'arrivée. Il bandait très fort mais se promettait d'y remédier au musée dans l'après-midi.

Le mari se morfondait. Pourtant, il avait un point commun avec le voisin de sa femme. Mais lui ne pourrait sans doute pas se soulager de la même façon.

Il y eût une dernière pause vers quatre heures. Puis, comme on approchait de Barcelone, les passagers commencèrent à s'agiter. Le bus n'eut pas de retard et à sept heures, tout le monde débarquait. Le couple se reforma, reprit ses bagages et s'en alla vers la bouche de métro. L'inconnu prit un taxi.

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1 Commentaires
foudespitfoudespitil y a presque 4 ans
Excellente entrée en matière

Cher frederic_le_dard, merci pour ce texte. C'est une excellente entrée en matière. J'ai vraiment hâte de lire la suite des aventures de Sylvie, Serge et Patrick.

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