Soumise ou Non 04 (Nuit Féminine)

BÊTA PUBLIQUE

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« Sur le chemin de son appartement, elle m'a demandé mon prénom. Elle m'a tutoyée tout de suite. J'ai voulu faire de même, mais elle m'a fait une remarque sèche, me toisant du regard, et je n'ai pas continué. Elle voulait que je l'appelle madame, et ce n'est que ce matin qu'elle a consenti à me dire son prénom, Katia.

On accède à son appartement, sous les toits, par un petit escalier en colimaçon, dont l'étroitesse ne permet pas de monter à deux de front. Je suis passée la première et, pendant la montée, elle n'a cessé de glisser sa main sous ma robe pour caresser mes cuisses.

Dès qu'elle a ouvert la porte, j'ai été surprise par la vue magnifique sur les toits de Paris. Tout l'appartement n'était que grandes baies vitrées, car il a été aménagé dans un ancien atelier de peintre. Katia m'a tout de suite guidée vers l'escalier conduisant à l'étage du duplex, où j'ai découvert une grande chambre toute blanche aux meubles de laque noire. Sur les murs blanchis à la chaux était accrochée une collection de masques, certains de toute beauté dans un style vénitien, jusqu'à d'autres franchement inquiétants ou hideux provenant certainement d'Asie. Mais la touche la plus insolite de la pièce était un immense lit rond et très bas. Le lit était ouvert, comme s'il nous attendait. Les draps d'un gris très clair étaient très accueillants et j'ai tout de suite passé ma main sur le tissu pour sentir le contact sensuel de la soie.

Alors, Katia m'a dit de me déshabiller, d'un ton qui ne souffrait pas la discussion, alors qu'elle se dirigeait vers la salle de bain. Je savais bien que, si j'étais venue jusque là, c'était pour faire l'amour avec elle. Je l'ai senti d'ailleurs dès le début, dès l'instant où elle est venue m'inviter à danser au cabaret. Son regard en disait tant. Alors, je me suis mise nue et couchée sur le lit, attendant mon initiation, car, tu le sais, je n'avais jamais touché une femme auparavant. J'étais allongée sur le dos, guettant l'ouverture de la porte de la salle de bains. Si j'avais été dans cette situation avec un homme, je crois que j'aurais écarté mes jambes pour bien montrer mon sexe, car cette exhibition m'excite beaucoup. »

S'interrompant un instant, Inès reprend en disant à Hugo :

« Je suis vraiment une salope de te dire cela. Je devrais avoir honte. »

Et son mari lui répond :

« Bien évidemment tu es ma salope et tu sais que je t'aime comme cela. Alors continue ton récit. Tu me fais bander. »

Inès commence à caresser lentement la verge de Hugo, dont le gland est déjà un peu humide, puis elle approche ses lèvres de son oreille pour lui parler à voix basse :

« Et bien, vois-tu, devant cette femme, j'ai été plus timide. Je n'ai pas osé me montrer si impudique. Pour moi c'était une première fois et puis elle m'impressionnait par ses attitudes changeantes, allant d'une extrême douceur à une autorité presque brutale.

Allongée sur le lit, je ressentais comme une impression d'écrasement, car la chambre mansardée était vraiment très basse de plafond. Lorsque Katia est entrée dans la chambre, elle portait un kimono de soie noire brodé de fils d'or. Elle a réduit l'intensité de l'éclairage, jusqu'à la pénombre, puis elle a pressé sur un interrupteur au bord du lit. Alors, dans un léger ronronnement de moteur, un large panneau a coulissé au plafond, découvrant une grande vitre. La lumière des étoiles a éclairé le lit. C'était surprenant et superbe. C'est de ce moment de surprise qu'elle a alors profité pour laisser tomber son kimono et jeter son corps nu sur le mien. Elle a couvert mon visage de baisers, tout en pressant ses petits seins contre ma poitrine. Je sentais ses pointes tendues contre ma gorge. J'étais bien. Lorsque j'ouvrais les yeux, je ne voyais que son visage et les étoiles. J'avais l'impression de faire l'amour en plein ciel.

Sa bouche se faisait douce, effleurant mes lèvres. Par moments, elle s'éloignait légèrement et sortait un peu sa langue. Alors je faisais de même et seules nos langues se caressaient de la pointe. C'était d'une sensualité très forte et je me sentais toute moite. Je regardais Katia, attendant ce bout de langue rose écartant faiblement les lèvres carminées, puis ce contact humide. Parfois, ce n'était pas sa langue qui pointait entre ses lèvres, mais seulement une goutte de salive. Alors j'entrouvrais ma bouche pour la recevoir sur ma langue. Ces jeux ont duré longtemps, nous amenant toutes deux à frissonner d'un plaisir trouble, puis Katia s'est mise sur le flanc, couchée à côté de moi.

J'ai senti ses doigts effleurer mes lèvres, puis descendre lentement sur mon cou, jusqu'à ma poitrine. Elle était toute douceur. Ses doigts prenaient bien soin de ne pas toucher les pointes de mes seins. Ils suivaient les contours de ma poitrine. Sa main parfois se mettait en coupe, s'arrondissant autour d'un sein, se refermant sur lui, le soupesant doucement. Puis le bout d'un ongle traçait des cercles autour du mamelon, sans pression aucune, dans un véritable effleurement. Les cercles s'approchaient de plus en plus du téton, sans jamais le toucher. Une caresse sur mes pointes ne m'aurait pas fait plus d'effet. Sans le moindre contact, elles durcissaient, se dressaient, attendant, espérant l'instant où les doigts les toucheraient.

Alors, j'ai senti deux doigts sur chaque sein serrer mes pointes. Katia les tenaient entre le pouce et l'index. Elle les a d'abord fait rouler lentement entre ses doigts, puis a commencé à les tirer vers le haut, de plus en plus fortement. Après ces caresses plus que légères, la dureté du traitement était excitante. Mes seins étaient maintenant étirés au maximum. Katia ne relâchait pas sa tension et je voyais la peau fine tendue à la base de mes tétons. Je les regardais. Je ne pouvais en détacher mes yeux. Alors j'ai vu les doigts de Katia se replier lentement, très progressivement. Je voyais bien que ce mouvement rapprochait les ongles de mes chairs étirées. J'attendais le moment où le contact de la pulpe du doigt allait être remplacé par celui, plus dur, des ongles pointus. Je l'attendais, le redoutais, mais n'arrivais pas à m'y opposer.

Alors j'ai vu les ongles toucher mes tétons juste à leur base et s'y enfoncer lentement, en même temps que la douleur grandissante me faisait mordre mes lèvres pour retenir un cri. Toute ma poitrine n'était que chaleur. Alors que la pression des ongles restait maintenant la même, j'ai risqué un regard vers Katia. Instantanément j'ai lu dans ses yeux qu'elle allait serrer beaucoup plus fort et elle aussi a vu que je l'avais compris. Je regardais maintenant les mains de Katia, ses doigts sur les pointes de mes seins, attendant. Mais aucun mouvement ne venant, je commençai à me demander si je ne m'étais pas simplement laissée envahir par un fantasme, fruit de mon imagination. C'est à cet instant que les ongles se sont resserrés violemment, s'enfonçant dans ma chair, et je n'ai pu retenir un cri de douleur.

Mes mamelons, tout de suite libérés, ont été immédiatement calmés par une bouche d'une extrême douceur, par une langue chaude qui en faisait le tour. En même temps, Katia me caressait doucement la joue. Comme métamorphosée, elle n'était de nouveau que tendresse. »

Vers la fin de son récit, Inès a vu l'excitation de son mari augmenter jusqu'à son maximum. Sous ses doigts, elle a senti la verge de Hugo qu'elle masturbait lentement, se tendre encore plus, puis presque palpiter.

Elle s'attend à sa jouissance mais veut la retenir, pour maintenir la tension jusqu'au bout. Alors, elle approche son visage du sexe de Hugo. Elle en branle doucement le gland et le regarde de très près. Elle est excitée de voir sortir une première goutte blanche du méat qu'elle fait s'ouvrir en pressant un peu sur le gland. Inès sait que la jouissance est proche. Elle fait alors quelques mouvements de masturbation plus rapides, juste sur la collerette du gland, et, en même temps, serre fortement la base de la hampe pour freiner l'éjaculation. Alors que Hugo pousse un cri, elle se délecte de la vue du sperme qui sort lentement du méat et s'écoule autour du gland, retenu par la barrière de ses doigts. Elle sait qu'ainsi son mari n'a pas vidé ses testicules et qu'elle va pouvoir prolonger son plaisir. Inès le laisse un peu reprendre ses esprits, puis elle recommence à le masturber très lentement, avec son propre sperme qu'elle étale seulement sur le haut de la hampe et sur le gland. Elle sait qu'elle va le maintenir ainsi au plus au niveau d'excitation qu'il puisse supporter sans atteindre la jouissance, mais dans une attente de plus en plus douloureuse, tout au long du récit qu'elle reprend alors :

« J'ai senti sa main douce glisser au creux de mon bras, puis suivre doucement mon flanc, caressant au passage le galbe d'un sein, le soupesant légèrement du bout des doigts. Ce contact m'a fait frissonner, lorsque sa main, passant sur ma hanche, est venue effleurer ma peau sensible juste au creux de l'aine. Puis, d'une pression de la paume, Katia m'a fait écarter largement une jambe, découvrant ainsi mon sexe. D'un ongle, elle s'est mise à suivre les contours de ma vulve qui palpitait presque d'excitation. Elle le faisait passer le long des grandes lèvres, sur leur face intérieure, là où la peau est si fine et si sensible. Je sentais mon sexe se mouiller de plus en plus, à chaque passage de son doigt qui me frôlait.

Pendant ces caresses, elle m'avait pris une main, la serrant fortement au poignet, et l'avait guidée vers sa poitrine, pour venir poser ma paume sur son sein. Alors je l'ai caressée lentement, serrant par moments un petit sein dur et tendu dans ma main. J'étais étonnée de la fermeté de sa chair sous mes doigts, de la dureté du petit téton, tendu vers ma paume. J'aimais bien flatter ainsi ses seins pendant qu'elle continuait de caresser ma vulve humide.

Katia a alors glissé son doigt juste sur la crête de mon sexe, séparant peu à peu mes petites lèvres du bout de son ongle. Puis la pulpe du doigt s'est faite plus pressante, écartant à chaque passage encore plus mon sexe. Chaque caresse se terminait par un frôlement de mon clitoris, juste à sa base. Mon ventre était comme parcouru de vibrations de plus en plus insistantes, m'enlevant toute volonté. J'étais bien.

C'est ce moment qu'elle a choisi pour me chevaucher, tête-bêche, et plaquer sa bouche sur mon sexe ouvert, y enfonçant sa langue d'un seul coup. C'était surprenant mais très excitant. Dans cette position, le sexe de Katia était juste au-dessus de mon visage. C'est alors seulement que je me suis aperçue que sa vulve était entièrement rasée. Son sexe était bombé, sans lèvres apparentes. Il m'a fait penser à un abricot. Cette impression s'est trouvée encore plus réelle lorsque j'ai osé y passer le bout de mes doigts. Puis ma bouche s'y est posée et ma langue en a goûté le contact satiné. J'ai eu soudain envie de bien voir son intimité, d'ouvrir cette fente. Alors, pressant mes deux pouces sur ses bords, je l'ai écartée, gardant mes lèvres ouvertes juste au-dessous. Lorsque son sexe s'est ouvert sous la pression de mes doigts, découvrant sa rougeur, une grande coulée de liquide odorant, fruit de son excitation, s'est répandue dans ma bouche. Son goût était fort, mais j'ai assez aimé cependant. Pendant que je continuais de la sucer, de glisser ma langue entre ses lèvres intimes, Katia avait enfoncé son majeur dans mon vagin. Elle le faisait coulisser lentement, profondément, pour le faire ensuite ressortir juste à la base de ma vulve, où son doigt venait alors s'engager dans le sillon de mes fesses pour y frôler ma rosette. A un moment, son doigt est même venu presser un peu plus fortement mon anus, qui s'est alors ouvert un court instant pour se refermer tout de suite sur le bout du doigt. Je me suis sentie parcourue d'ondes excitantes, juste à cet instant, et j'ai alors pressé très fortement ma bouche sur la vulve de Katia, comme pour la remercier de cette caresse. Puis son doigt s'est retiré et est revenu se glisser dans mon vagin trempé. Alors elle a tendu son doigt et a poussé sa main. J'en ai senti le contact au fond de mon sexe. Il tournait autour du col de l'utérus. L'ongle en a parcouru lentement l'extrémité, pour finir par s'arrêter juste sur son ouverture. Et là, Katia y a pressé fortement son ongle pointu, comme pour y pénétrer. »

« Cela m'a fait jouir », dit Inès d'une voix cassée.

En effet, ce n'est pas seulement se remémorer ces instants qui l'excite. Pendant qu'elle parlait, Hugo avait investi le vagin d'Inès avec un doigt, puis deux. Lorsqu'elle termine cet épisode de son récit, son mari, excité par ce qu'elle lui raconte, vient de regrouper encore deux doigts pour les glisser en elle, puis de les pousser fortement, forçant la vulve distendue jusqu'à ce que le vagin absorbe sa main entière. Inès ne peut continuer à parler, tant la sensation est forte. Mais, peu à peu, elle s'habitue à cette main qui la remplit totalement et masse lentement ses parois trempées. Alors, tout en sentant sa jouissance couler sur la main de Hugo jusqu'à son poignet, elle répond à sa demande et continue de raconter sa nuit d'amour saphique :

« Puis, elle a retiré sa main, me laissant reprendre mon souffle », poursuit Inès.

« Elle me caressait lentement le ventre, du bout de ses doigts, pendant que je reprenais mes esprits. J'étais bien. Après un long moment, Katia s'est allongée sur le dos, la tête à l'autre bout du lit. Appuyant avec ses pieds sur mes cuisses, elle les a largement écartées, ouvrant ainsi mon sexe. Puis, écartant également ses jambes, elle les a mêlées aux miennes et a commencé une lente reptation menant nos sexes à la rencontre l'un de l'autre. Je sentais la chaleur de sa peau au creux de mes cuisses et j'attendais l'instant du contact de sa vulve ouverte. Lorsque nos lèvres intimes se touchèrent, ce fut comme un long baiser, d'abord très doux, fait d'effleurements humides, puis fougueux, quand nos sexes se pressèrent, se frottèrent comme si chacune voulait prendre le pas sur l'autre, lui imposer sa volonté pour mieux en jouir. Chaque mouvement nous inondait d'une liqueur odorante et enivrante. Quel plaisir de sentir un repli de chair trempée venir enrober mon clitoris tendu ! C'était une sensation à la limite du supportable.

C'est à ce moment que Katia s'est un peu éloignée, rompant ce contact, pour glisser une main sous le lit et y prendre un objet. A cet instant, je me suis sentie vraiment frustrée, mais cela n'a pas duré car une forte pression s'est alors exercée sur ma vulve. J'ai vu alors qu'elle pressait contre mes lèvres juteuses un gros gode, très long, fait d'une matière assez souple et un peu rugueuse. Je ne pouvais détacher mes yeux de ce gros gland blanchâtre qui m'écartait de plus en plus. Lorsqu'il a fini par passer complètement, mon sexe s'est comme refermé sur la hampe derrière sa collerette, m'apportant une impression de plénitude très excitante. »

Inès se remémore cette sensation encore plus précisément, car Hugo vient de retirer sa main du vagin pour faire placer sa femme au-dessus de lui et la guider vers son sexe sur lequel elle s'empale. C'est en sentant la pression du gland sur sa matrice qu'Inès repense à cette pénétration de la nuit dernière et poursuit son récit, mêlant confusément l'excitation de ses souvenirs et du moment présent.

« C'est alors que Katia a pris en main l'autre extrémité du gode, qui se terminait par un gland tout aussi gros », reprend Inès.

« Je l'ai vu l'introduire en elle, forçant fortement pour dilater son ouverture, puis l'enfoncer jusqu'au fond de son vagin. Cette vision m'a encore plus excitée. J'imaginais ses sensations, telles que je venais juste de les éprouver. Puis, Katia a poussé son ventre vers le mien, se cambrant un peu, et j'ai fait de même, en alternance. Chaque mouvement, écrasant fortement ce gland factice au fond du sexe, nous arrachait à chacune un petit cri de plaisir. Sans nous concerter, nous sommes alors passées d'un mouvement lent et puissant à une cadence plus rapide, pour finir par un rythme effréné, violent, brutal, qui nous faisait couler de jouissance, jusqu'à un orgasme commun, intense et épuisant. Je ne me souviens plus très bien des minutes qui ont suivi. Je me rappelle seulement de l'impression de douceur qui m'a envahie lorsque, après avoir libéré mon sexe, Katia m'a embrassée sur les lèvres puis m'a serrée dans ses bras. Alors, je crois que je me suis endormie profondément. »

A ces mots, Inès, gardant toujours le sexe de son mari en elle, se penche vers lui, planquant ses seins contre sa poitrine, et l'embrasse longuement sur la bouche. Puis elle pose sa joue contre la sienne et reste ainsi, appréciant ce mélange d'excitation et de tendresse qui l'envahit. Mais Hugo, veut connaître la suite, car il se doute que la matinée a probablement été également intéressante, s'il en croit l'heure tardive du retour de son épouse. Aussi la presse-t-il de continuer, en lui disant :

« Et bien, maintenant, ma chérie, raconte-moi ton réveil ! »

« Lorsque je me suis éveillée, il faisait déjà grand jour », lui dit Inès.

« J'étais seule et j'entendais des bruits provenant de la cuisine à l'étage inférieur. Au bout de quelques minutes, la porte de la chambre s'est ouverte et Katia est entrée, vêtue d'un kimono noir. Elle portait un plateau préparé pour le petit déjeuner. Lorsqu'elle m'a dit « bonjour ma belle ! », en passant la porte, je m'attendais à ce qu'elle vienne vers moi, mais elle est allée directement dans la salle de bains attenante. Elle y est restée un moment, qui m'a paru bien long, pendant lequel j'entendais seulement des bruits d'eau. Puis elle est venue près de moi, posant le plateau à côté du lit. Alors Katia s'est assise, en tailleur, sur le lit. Dans ce mouvement son peignoir s'est écarté montrant son corps parfait, depuis ses petits seins jusqu'à son sexe rasé. »

Avec un air d'envie comme celui que je devais avoir aussi, elle s'est penchée vers moi. Elle m'a embrassée longuement, passant sa langue entre mes lèvres, puis fouillant ma bouche. S'éloignant un peu, elle m'a dit :

« Je t'ai préparé du thé, ma petite chatte », tout en m'en servant un plein bol.

Pendant que je buvais, Katia picorait quelques grains de raisin dans une corbeille qui garnissait le plateau.

« Ce thé a un goût surprenant, un peu amer. Ce n'est pas mauvais mais c'est curieux », lui dis-je dès la deuxième gorgée.

« C'est une recette personnelle », répondit-elle.

Puis, après un instant d'hésitation, en me fixant droit dans les yeux, elle a ajouté :

« Vraiment... très personnelle » et n'a pas voulu m'en dire plus.

Bien qu'intriguée, j'ai continué à boire, terminant mon bol et en reprenant même un second, comme tu t'en doutes, connaissant mon goût pour le thé.

Tout en parlant de choses et d'autres, Katia prenait quelques grains de raisin qu'elle m'offrait en les tenant l'un après l'autre entre ses dents. Je venais les chercher avec mes lèvres dans un baiser qui durait à chaque fois bien plus longtemps qu'il n'était nécessaire. C'était très sensuel. Parfois elle mettait même le grain dans sa bouche, puis m'embrassait fougueusement, poussant alors le grain entre mes dents du bout de sa langue. Je le mangeais sans décoller mes lèvres des siennes, partageant avec elle le jus du fruit mêlé à nos salives.

Puis Katia m'a repoussée un peu en arrière, m'appuyant sur l'oreiller. Alors elle a pris un nouveau grain et l'a placé entre les lèvres de sa vulve. Cela m'a excitée de savoir que j'allais venir le chercher avec ma bouche à cet endroit. Katia a placé ses genoux de chaque côté de mon buste, présentant son sexe juste devant mon visage. Devant mes yeux, sa vulve s'était déjà refermée sur le raisin, le cachant totalement. Aussi, pour l'atteindre, ai-je posé mes doigts autour de ses lèvres intimes et je les ai écartées doucement. Alors, j'ai d'abord remarqué plusieurs petites gouttes perlant sur leur bordure. Cela ne ressemblait pas à ces sécrétions féminines, blanchâtres, un peu gluantes, fruit de l'excitation, mais tout simplement à de fines gouttes d'eau. En écartant plus largement les lèvres, j'ai vu alors ces mêmes gouttelettes. Elles en constellaient les faces internes jusqu'au canal de l'urètre où perlait une plus grosse goutte. J'y ai plaqué ma bouche et ai fouillé cette vulve avec ma langue pour venir y prendre le grain de raisin. Avant que je n'écrase le fruit entre mes dents, j'ai retrouvé, en beaucoup plus fort, ce goût amer que j'avais senti en buvant le thé.