Si Vous Voulez! Ch. 10

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Une punition plus sévère.
1k mots
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Récit n'a pas de balises

Partie 10 de la série de 15 pièces

Actualisé 05/13/2024
Créé 04/12/2024
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L'après-midi, Monsieur Rouland s'était installé pour lire ses notes. À cause de son retard, les affaires n'avaient pas été aussi bonnes qu'il l'espérait, ce qui expliquait peut-être son humeur de chien. Marie se pencha vers lui pour l'embrasser sur la joue.

— Tu m'as mal comprise, tout à l'heure, mon chéri.

— Pas trop endolori, le derrière? a-t-il demandé innocemment.

— Espèce de bâtard! Mais tu es si beau gosse que je te pardonne. C'était méchant de me faire ça.

— Tu parles de ta fessée, sourit-il en clignant de l'œil.

— Naturellement. Je vais demander à la bonne à nous faire couler un bain.

— Il va te falloir attendre.

— Pourquoi? demanda-t-elle, prise d'une crainte irraisonnée.

— Inutile de sonner la cloche. La bonniche ne peut pas t'entendre, elle est au jardin. Bon, je suppose que tu peux la libérer, dit-il en jetant un coup d'œil à sa montre.

C'était un beau coucher de soleil. Elle sortit, pieds nus. Se demandant ce qu'il avait bien pu faire à la bonniche.

— Solange? Solange? Elle n'entendait pas de réponse. Ça l'inquiéta, d'autant que ses fesses encore endolories lui rappelaient ce dont le monstre était capable.

Elle a traversé toute la pelouse. Vers le fond du jardin, elle a entendu le léger crissement du séchoir-parapluie qui tournait sous la petite brise. Alors, elle vit la bonniche. Heureusement, celle-ci, bâillonnée et les yeux bandés, ne put voir que sa femme était prise de fou-rire. Solange était dans une situation fâcheuse et très humiliante.

Hervé l'avait attachée au séchoir rotatif. Pendue par les poignets fixés de part et d'autre à la barre supérieure, ses pieds à quinze cm. du sol. Elle ne pouvait se libérer d'aucune manière. Une autre corde nouée à son cou venait s'enrouler autour de sa taille. Sa jupe flottait au vent. Marie s'est demandé si la pauvrette savait même où elle était. Tout ce dont elle pouvait se rendre compte c'est qu'elle était dehors.

— Mon pauvre chou! Tu dois être mortifié!

Elle a repris conscience de ce qu'il fallait faire. Montée sur un tabouret, elle lui a d'abord ôté le bandeau des yeux. Désespérée, Solange pleurait, la fixant d'un regard implorant. Elle a alors défait son écharpe rose qui servait de bâillon. Dès qu'elle le put, Solange tenta de cracher un linge blanc qui lui obstruait la bouche. Marie le prit, c'était une de ses petites culottes! Elle a ri sous cape, mais s'est vite reprise et lui a souri avec sympathie.

— Par pitié, fais-moi descendre!

— Ne t'inquiète pas. C'est Hervé qui m'envoie te libérer.

Elle vit son soulagement puis sa confusion de se trouver là. Il n'avait pas su où il avait été suspendu. Avec difficulté, Marie parvint à défaire d'abord les nœuds qui entravaient ses poignets puis la corde qui lui comprimait la taille. Olivier se massa les poignets endoloris.

— Explique-moi ce qui s'est passé.

— Et bien, dans la chambre, ce salaud m'a d'abord mis le derrière en sang avec sa cane. Puis il m'a menotté, bâillonné, bandé les yeux et mené je ne savais où. Et toi?

— J'ai reçu une terrible fessée puis il m'a fait mettre à genoux au coin, avec interdiction formelle de bouger pendant qu'il s'occupait de toi.

— Tonnerre! Et tu l'as laissé me faire ça, stupide imbécile!

Sous l'insulte, sa pitié a fait place à la colère. Elle a mis les mains sur ses hanches.

— Vous voulez que je vous laisse ici, Solange?

— Heu, non, pardonnez-moi Maîtresse.

— Si vous voulez que je vous sauve, vous devriez fermer votre petite gueule.

— Heu, oui maîtresse.

Elle n'avait jamais vu son mari aussi effrayé que maintenant. Il était comme un enfant perdu. Cà a encore augmenté sa colère.

— Je devrais peut-être vous laisser ici toute la nuit!

— Oh non, s'il vous plaît Maîtresse. Je vous promets que je serai docile.

C'était intolérable. Marie était excédée de la trouver si passive. Elle était redevenue Solange, la bonniche minable. Elle lui claqua le derrière. Elle ne s'est même pas plainte, à peine couiné.

— Bon, ça va pour cette fois.

— Merci Maîtresse.

Hervé les attendait au salon, les bras croisés, implacable.

— Ah vous revoilà, vous. Prenez la position, Solange.

La bonniche obéit sans un mot. Se pencha, releva sa jupe et baissa sa culotte, les fesses, déjà si rouges, offertes. Marie avait honte d'assister à la déchéance de son mari. Et révoltée de voir Hervé prendre si facilement le contrôle. D'autant qu'il a repris la cane et cinglé, douze coups de toutes ses forces. Solange sanglotait.

— Silence! Vous vous rappelez combien je vous en avais promis en plus pour votre désobéissance?

— Oui, six, Monsieur.

Après cette nouvelle série, du sang coula de la peau éclatée.

— Filez. Hors de ma vue, petite conne.

Une fois seuls, Marie à reproché sa sévérité à Hervé.

— Tu ne penses pas que tu vas trop loin?

Il l'a fixée si froidement qu'elle s'en est effrayée.

— Je ne veux pas dire avec moi, chéri, naturellement. J'ai mérité ma fessée. Tu sais que je suis désolée de mon comportement.

— Alors quel est ton problème?

Elle se balançait d'un pied sur l'autre, craintive. Elle se sentait comme une petite fille devant cet homme autoritaire. Il lui fallait trouver les mots pour se retrouver dans ses bonnes grâces.

— C'est juste que peut-être tu pourrais la blesser.

— Oh, je vois. Vois-tu Marie, les punitions doivent être efficaces. Une correction sévère fait des merveilles. Comme tu as pu le constater.

Marie s'est demandé s'il faisait allusion à elle ou à la bonne.

— Mais une punition doit avoir une qualité supplémentaire. Maintenant la bonniche doit savoir qu'à la moindre faute, elle recevra un châtiment particulièrement terrible. Je suis absolument certain qu'elle s'en souviendra encore dans cinq ans.

Il a posé un petit baiser sur son nez.

Cinq ans! Cinq ans d'amour fantastique avec un bel homme, prenant toutes les décisions à sa place. Cinq ans de bonheur, et de surcroit, une bonniche obéissante effectuant toutes les corvées domestiques. Une vie de princesse!

— Hervé, j'ai envie, prends-moi dans tes bras.

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