Si Vous Voulez! Ch. 11

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Olivier veut arrêter. Hervé remet les pendules à l’heure.
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Récit n'a pas de balises

Partie 11 de la série de 15 pièces

Actualisé 05/13/2024
Créé 04/12/2024
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Solange a passé une nuit inconfortable, couchée sur le ventre. Même le simple contact du drap irritait ses plaies. Et dire qu'il n'avait toujours pas pu éjaculer. Le matin, dans la douche, l'eau chaude lui brûlait le derrière. Elle s'est habillée, supportant à peine sa culotte. Enfin! Elle a servi le petit déjeuner à ses Maîtres qui rayonnaient de bonne humeur. Ils ont à peine fait attention à elle. Elle terminait de débarrasser la table quand il a entendu la fermer la porte et la Mercedes qui démarrait.

Olivier avait pris la décision douloureuse de confronter son épouse. Il est entré au salon. Marie lisait le journal.

-- Ah Solange? Vous tombez bien. Apportez-moi un café et quelques biscuits, a-t-elle dit sans même prendre la peine de lever les yeux de son journal.

-- Marie, je dois te parler.

-- Là maintenant Solange? Ça ne peut pas attendre?

-- Non Marie.

-- Continuez alors. Mais rapidement. J'ai des choses à faire aujourd'hui. Je n'ai pas fini mon journal, il y a un livre que je veux lire et un bon film à la télé cet après-midi. Et prendre un bain de soleil.

Elle s'est étirée languissamment.

-- Alors quoi? fit-elle avec une petite moue des lèvres

Olivier n'oubliait pas que la veille, leur jeu avait très mal tourné

-- Voilà. Je ne peux pas continuer.

-- Que se passe-t-il? Le fer ne fonctionne pas? Le lave-vaisselle non plus?

-- Non, Marie, il ne s'agit pas de ça. J'ai été battu, humilié.

Il sentait les larmes lui monter aux yeux.

-- Je veux cesser d'être commandé. Je veux pouvoir jouir. Et ne plus savoir ma femme au lit avec un autre homme.

-- Je suppose que vous en souffrez. Mais que voulez-vous, ça me plaît, à moi. J'ai toujours la clef savez-vous. Mais je suppose que vous avez raison. Je parlerai de tout ça avec le maître ce soir et nous verrons si nous pouvons vous soulager un peu.

-- Non, Marie. Tu ne comprends pas. J'en ai assez. Je ne veux plus être Solange. Je veux être Olivier. Je veux pouvoir aller et venir quand je veux. Je veux que tu me respecte. Et je veux enlever ça!

Il a soulevé sa jupe et baissé sa culotte pour montrer sa cage de chasteté.

-- Ah. Et bien nous attendrons le retour d'Hervé et alors nous en discuterons tous ensemble.

-- Tu es stupide. Je vais me rhabiller dans des mes vieux vêtements et je vais partir pour toujours.

Elle a levé les mains à son visage. Il était heureux de voir sa réaction. Elle ne voulait évidemment pas qu'il parte. Elle l'aimait toujours comme il le pensait. Son action avait payé.

Marie est allée à la fenêtre et a réfléchi. Que ferait Hervé? Il prendrait évidement les commandes de la situation. Mais elle? Après tout elle était la maîtresse de la maison et Solange n'était que la bonniche. Il lui fallait gagner du temps jusqu'au retour du Maître.

-- Je comprends. Alors voici ce qui je suggère, Solange.

-- Olivier s'il te plaît.

-- Mais regarde-toi. Des talons, une perruque blonde.

Olivier a poussé un gros soupir et posé les mains sur ses hanches..

-- Solange, a continué Marie calmement, vous ne voudriez pas être à ma place quand Hervé reviendra à la maison et constate que vous êtes parti.

-- Non, peut-être pas.

-- Bon alors nous pouvons parler tous ensemble ce soir. Vous réalisez que ceci pourrait mener à un divorce?

Olivier tentait de sembler ferme, mais divorcer de sa belle épouse? Jamais!

-- Vous pensiez qu'Hervé était marié?

Elle s'est rattrapée et souri,

-- Oh, je vois. Vous vouliez dire nous deux? Ne vous inquiétez pas de ça Solange. Je crois que j'ai trouvé une solution.

Olivier ne savait plus que penser. Il a fait une révérence et s'en est allé sur son lit prendre un repos bien mérité. Il n'avait finalement rien obtenu. Marie était la maîtresse de la maison, comme l'avait dit Hervé. Solange reprendrait son rôle à repasser ses vêtements et aspirer les tapis.

Hervé écoutait avec impatience Marie qui insistait sur le fait qu'il devait être moins dur envers la bonne, au risque qu'ils ne la perdent.

Solange est arrivée avec le vin rouge. Hervé avait déjà jeté ses couverts sur la table, irrité de ces bêtises qu'il devait supporter.

Marie savait qu'elle marchait sur des œufs.

-- Hervé s'il te plaît, je ne veux plus subir de fessée. Et honnêtement il serait juste que Solange soit elle aussi mieux traitée.

Olivier était sidéré. Il a regardé son épouse avec étonnement. « Mais non, elle n'a pas compris. Ce n'est pas du tout ça que je veux. Je veux que Monsieur Rouland sorte de ma maison, de nos vies. »

-- Je veux dire que si aillait se plaindre, tu pourrais être débouté par un juge. Je ne pense pas que tu peux imposer n'importe quoi à une bonne, à part les vêtements que tu veux la voir porter.

L'ambiance était glaciale et Olivier a retenu son souffle. Il pouvait voir la fureur croissante sur le visage d'Hervé qui se contenait à peine. Pour sa part, Marie s'est rendu compte qu'elle était allée trop loin quand il a lui a hurlé dessus avec un regard froid.

-- Que se passe-t-il ici? Solange, espèce de gourde. Êtes-vous aveugle? Mon verre est vide.

Elle s'est précipitée après une révérence.

-- Désolée Monsieur.

Il a avalé son vin d'un trait et a levé sa fourchette vers Marie.

--Marie tu dois comprendre qu'on ne discute jamais du personnel devant lui.

Marie a rougi, craignant une nouvelle crise de violence.

-- Oui Hervé, tu as raison. Désolée, ça ne se reproduira plus.

-- Deuxièmement. Cette conne n'est pas une invitée. C'est une incompétente salope de bonniche qu'il est nécessaire de tenir d'une main ferme!

Il s'est tourné vers Solange.

-- N'est pas?

Solange a fait une révérence.

-- Certainement Monsieur.

-- Troisièmement. Nous quitter? Elle ne va nulle part. Elle a signé un contrat pour travailler ici comme bonniche et je veillerai à ce qu'elle remplisse ses devoirs à la lettre.

-- Je sais cela mais...

-- Ne m'interromps pas.

-- Désolée Hervé, je n'ai pas voulu...

-- Ça vaut mieux pour toi, jeune dame.

-- Pardon Hervé.

Hervé s'est levé et approché de la bonne, la menaçant de sa fourchette.

-- Vous, comprenez bien ceci. Si vous essayiez de partir, sachez que je vous assignerai devant chaque cour du pays jusqu'à ce que vous soyez contrainte de revenir ici pour finir votre contrat.

Solange, terrorisée, a fait une révérence.

-- Oui monsieur, je le sais.

-- Votre maître précédent est clairement une mauviette complète pour avoir laissé aller les choses à ce point. Et c'est valable pour vous deux, dit-il en se tournant vers Marie.

Avec un ensemble touchant, les deux femelles ont répondu.

-- Oui Monsieur, oui Hervé.

-- Mais comptez sur moi pour remettre de l'ordre ici.

-- Oui monsieur, dit Solange avec une révérence

-- Oui Hervé, a surenchéri Marie.

Hervé s'est rassis à table. Les deux les femmes retenaient leur souffle tandis qu'il recommençait à manger. La crise semblait passée et elles se sont regardées comme pour se dire d'être plus prudentes à l'avenir. Pour masquer son embarras, Marie a levé son verre vide.

-- Du vin, Solange s'il vous plaît.

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1 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a 11 jours

Bonjour !

Marie et Solange devraient porter un collier.

Mais que va - t - il se passer quand Monsieur Hervé va se rendre compte que Solange est le mari et qu’il n’y a vu que du feu ?

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