Revolution Chapitre 02

BÊTA PUBLIQUE

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Là, c'était autre chose. Elle me forçait à respirer cette odeur forte et c'était presque autant ça que ce que je respirais qui me faisait bander. Elle posa son autre pied sur mon membre rigide et commença à me masturber lentement. Le contact rêche du nylon de son bas était désagréable mais il ne fallut pas longtemps pour que je sois au bord de l'explosion. C'était trop lent pour me faire basculer et je tentais de remuer pour activer les choses mais elle retira précipitamment son pied.

«Tss, tss, ne bouge pas, laisse-moi faire »

Et le doux supplice reprit, j'étais immergé dans ce parfum animal et je n'avais qu'une envie, c'est de jouir. Son pied allait et venait sur mon sexe rigide trop lentement pour que j'y arrive. Elle finit par écraser mon sexe contre mon ventre sans bouger, le contact brutal était de trop et je me sentis me vider par pulsations, sans éprouver ce plaisir explosif que j'attendais tant.

Il y eut un instant de silence, je cherchait à reprendre ma respiration dans cette odeur moisie. Se décalant, elle remplaça son pied gauche qu'elle maintenait contre mon visage par le droit, dont le bas était enduit de sperme.

«Lèche »

Ça me dégoûtait vraiment et j'hésitais à me relever, pourtant, je ne sais pas pourquoi, j'obéis

et passais la langue sur le nylon gluant. Cela dura longtemps avant que le bas fut propre, le mélange du sel de sa sueur et du sperme âcre était révoltant, mais plus que cela, c'est la consistance glaireuse qui m'emplissait la bouche qui me donnait des hauts le cœur tandis que je léchait ce pied souillé.

Elle me fixait, l'air surprise. je ne dis rien, le cœur au bord des lèvres.

Retirant son pied, elle remit tranquillement ses chaussures tandis que je me relevais avec la tête qui tournait.

«Françoise me l'avait dit mais je ne pouvais pas la croire, ça te fait bander de sentir ça » Je la regardais d'un air bête, me sentant vaguement coupable.

«Oui, je ne sais pas... »

«Mais ça pue! »

«Écoute Carole, je sais que tu as un problème avec tes odeurs, mais moi je ne l'ai pas. Je ne sais pas ce qui m'as fait bander, c'est autant le fait que tu m'impose ça, que l'odeur de tes pieds...et puis, j'étais en manque »

Elle me regardait interdite.

«Tu ne m'as jamais dit que tu aimais ça »

«Je ne le savais pas moi même.Tu m'as dit que tu découvrais des choses depuis que tu m'as mis en cage. Moi aussi. Et puis, plus que l'odeur, c'est le fait que tu me l'impose alors que tu déteste ça qui m'a excité » «Tu es vraiment bizarre »

«Peut-être »

«Bon, viens là que je remette ta cage »

Nous passâmes une soirée étrange. curieusement, cet épisode nous avait encore rapproché si c'était possible. Elle m'expliqua ce qu'elle ressentait.

«Tu sais, j'ai toujours eu peur que mes odeurs gênent, je n'aurais jamais imaginé ce qui s'est passé ce soir. Quand Françoise me l'a dit, je l'ai pris pour une folle et malgré ce qu'elle disait, il n'était pas question que j'essaie. Et puis j'ai quand même essayé. J'étais certaine que tu allais te relever en criant que je puais, mais quand j'ai vu que, non seulement tu ne te relevais pas, mais que ça te faisait bander, ça m'a fait quelque chose, comme si on m'enlevait un poids que je portais depuis mon plus jeune âge »

Elle me regarda amoureusement et posa sa main sur le mienne.

«Je t'aime Pascal, tu es fou, mais je t'aime »

«Moi aussi Carole, tu ne peux pas savoir à quel point je t'aime »

Elle me répondit des larmes dans les yeux.

«Je crois que je le sais »

C'est un samedi après midi que les choses prirent une autre tournure. Il pouvait être 17 h quand Carole m'appela dans ma chambre . Elle s'était habillée pour sortir, légèrement maquillée avec un soupçon de son parfum.

"Euh, on sort?"

"Moi je sors. Déshabile-toi et allonge-toi"

Je ne compris pas où elle voulait en venir mais je n'eus pas à attendre longtemps. Sitôt que je fus étendu sur le lit, elle m'attacha les pieds et les mains aux montants du lit avec des bas,. Elle quitta un instant la chambre et revint avec une boule de tissu dans une main et un gros rouleau de Scotch à paquet dans l'autre.

"Ouvre la bouche"

Posant le Scotch, elle déplia la boule de tissu qui se révéla être une culotte qu'elle retourna pour en observer l'entre-jambes.

Satisfaite, elle me l'enfonça dans la bouche et la scellant avec une large bande de Scotch.

"Voilà, comme ça, tu penseras à moi" Elle quitta la chambre et peu de temps après, j'entendis claquer la porte d'entrée.

La culotte avait été porté et l'odeur musquée caractéristique du sexe de Carole m'envahit. J'avais la langue bloquée contre la bande de coton de l'entre jambes et je goûtais la légère amertume des sécrétions sèches qui redevenaient visqueuses au fur et à mesure que ma salive les délayait. J'éprouvais la douleur maintenant habituelle de la cage qui restreignait ma tentative d'érection.

Le temps passait lentement . J'étais maintenant imprégné de l'odeur et de l'amertume de ces sécrétions. J'avais débandé et je m'ennuyais. Les bas étaient serrés et j'étais complètement immobilisé.

Plus que tout, je ne cessais de penser à Carole et à ce qu'elle pouvait bien faire.

Elle s'était habillée comme si elle voulait séduire, et le fait qu'elle me laisse comme ça, encagé, attaché sur le lit avec une culotte sale dans la bouche ne faisait que renforcer mes pressentiments. Elle m'avait prévenu et sans doute cherchait elle un homme pour coucher. Peut être même était elle déjà avec lui. Ça me faisait tellement mal d'imaginer ça que j'en avait mal au cœur.

Le temps passait lentement, mais j'étais torturé par cette idée. Son absence durait trop long- temps. J'étais sûr qu'elle était en train de se faire sauter. Le soir commençait à tomber quand j'entendis la porte d'entrée.

Je pensais qu'elle allait venir me délivrer mais je me trompais et je l'entendis un bon moment aller et venir dans la maison avant qu'elle vienne s'accouder au chambranle de la porte, me fixant en souriant un verre de vin à la main. "Alors chéri, je t'ai manquée?"

Je voulu répondre mais seul un vague gargoullis sorti de mon bâillon.

"J'ai rencontré un homme et je crois que tu ne va pas tarder à être cocu."

Je me mis à hurler dans mon bâillon, la suppliant de ne pas faire ça, mais à nouveau, ce ne fut qu'un borborygme incompréhensible. Je sentais des larmes me couler sur les joues.

Elle me regardait avec compassion et je me mis à espérer que tout cela n'était qu'un conte destiné seulement à me faire mal.

Posant son verre, elle s'approcha et ôta ma cage de chasteté, puis elle arracha d'un geste brusque la bande de Scotch et sortit la culotte trempée de salive de ma bouche.

Sitôt libre de parler, je lui renouvelais ma prière d'une voix plus suppliante que je ne l'aurais voulu. Son regard se fit sérieux quand elle me répondit.

"On en a déjà parlé Pascal, tu ne vas pas revenir dessus"

"Mais pourquoi tu fais ça "

"Parce que j'en ai envie...tu me fatigue"

Sans prévenir, elle retira sa culotte, monta à genoux sur le lit, têtes bèches, et s'assit sur mon visage.

J'avais le nez coincé dans sa raie des fesses, appuyé contre son anus dont je respirais le parfum aigre et rance.

C'était à la fois répugnant et excitant et je sentis immédiatement mon sexe libre se raidir sur mon ventre.

Je n'en revenait pas. Elle si complexée par ses odeurs corporelles n'en avait visiblement plus rien à faire et s'asseyait maintenant carrément sur moi.

Je sentis sa main chaude saisir mon sexe en érection et commencer à me masturber lentement. J'avais du mal à respirer mais je commençait maladroitement à lécher le bas de sa vulve, y récoltant une mouille au goût métallique.

Elle continuais de me masturber doucement d'une main, tandis que l'autre s'activait sur son clitoris. Son branle était péniblement trop lent et si je sentais le plaisir monter, je ne pourrais sans doute pas jouir avec cette pauvre stimulation. Ce n'était visiblement pas son but et elle poursuivait sa manipulation perverse.

Elle, en revanche, se masturbait frénétiquement, je sentais sa mouille visqueuse couler de plus en plus abondamment dans ma gorge et je devinait, aux mouvement instinctifs qui l'agitait, qu'elle approchait de l'orgasme. Elle bascula son corps, offrant son anus à ma langue et ajouta d'une voie rauque :

«Lèche moi le cul »

J'eus un frisson à cette idée mais docilement, je passais la langue sur cet anneau fripé, goûtant sa saveur salée et amère. Je préférais ignorer l'origine de ce goût écœurant et je continuais à lécher cette chair tendre.

Elle eut un soubresaut quand elle sentit ma langue se poser sur son cul et aux léger gémissements qu'elle émettait à présent, je savais qu'elle était maintenant complètement absorbé par son plaisir. Elle avait arrêté de me branler mais gardait sa main chaude sur mon sexe. Je sentait le plaisir monter encore et je n'était à présent pas loin moi-même de l'éjaculation.

C'est dans un souffle précipitée qu'elle lança :

«Rentre ta langue »

Pointant ma langue, je fis pression sur son sphincter. Celui-ci ne résista pas et je m'enfonçais dans son intérieur soyeux. L'amertume plus forte me satura les papilles. J'en éprouvais à la fois une forte répulsion, et une étrange excitation et je sentais que je n'allais pas tarder à atteindre

le point de non retour.

Quand elle se raidit sur moi en poussant un grand cri, m'écrasant sous son poids, ma langue enfouis au plus profond d'elle,et je me sentis couler. Cela n'avait rien à voir avec l'explosion que j'attendais et en fait je n'éprouvais pratiquement aucun plaisir, simplement la sensation du sperme qui traversait mon membre avant de s'écouler entre sa main et mon ventre, sans même avec les pulsations qui accompagnent normalement l'orgasme. Son orgasme passé, elle resta un moment appesanti sur moi et je commençais à étouffer quand elle se redressa et descendit du lit. Elle reprit calmement son verre de vin et resta là à me contempler sans rien dire. Elle était échevelée, avait le joues rouges et le regard brillant.

«Tu me détaches? »

Elle eut un sourire

«Pourquoi, tu n'es pas bien comme ça? »

«Carole, j'en ai marre, et puis j'ai envie d'aller aux toilettes »

Reposant son verre, elle essuya mon ventre inondé de sperme et me détacha en silence. Sitôt libre, je me réfugiais dans les toilettes.

Ce n'est pas vraiment que j'avais une envie pressante, mais j'éprouvais le besoin de me retrouver seul un moment. J'avais l'esprit en ébullition. J'avais craint toute la journée qu'elle me trompe, et elle était rentrée en m'annonçant calmement que ce n'était que reculer pour mieux sauter.

Et puis l'espèce de mépris pour ce que je ressentais alors qu'elle prenait son plaisir ne lui ressemblait en rien. Décidément, je ne reconnaissait plus rien de la femme réservée avec qui j'avais vécu pendant trente ans.

Le pire, c'est que malgré l'inconfort, et même la douleur que j'éprouvais, je n'étais pas sûr de le regretter. Quand je sortis des toilettes, la première chose qu'elle fit fut de me remettre ma cage. J'allais me rhabiller quand elle m'arrêta.

«Reste, tu es très bien comme ça »

Dans l'état où j'étais, je ne songeais même pas à résister.

Nous passâmes une soirée étrange, elle encore habillée de manière recherchée, moi, nu comme un ver, avec cette cage qui enserrait mon sexe. Je n'ai jamais été particulièrement pudique, encore moins avec ma femme qui m'avait vu sous toute les coutures, mais passer ainsi une soirée nu, alors qu'elle était habillée avait quelque chose d'intimidant.

Je ne pouvais enlever de ma tête sa phrase qui avait été autant un soulagement qu'un coup de poignard :

"... Je crois que tu ne va pas tarder à être cocu..."

Je ne pouvais supporter qu'un autre profite de son corps, qu'elle lui donne ce qu'à moi ce qu'elle me refusait désormais, et que ce soit lui qui profite de sa nouvelle liberté sexuelle La semaine se passa normalement, si ce n'est que je ne pouvais enlever cette idée de ma tête. Elle était plus belle et plus gaie que jamais et paradoxalement, sa forme éblouissante me faisait mal. Je savais qu'elle ne me le devait pas, mais à cet autre homme et à la perspective de coucher avec lui.

Tous ça tournait dans ma tête et je doutais même de son amour : et si elle tombait amoureuse de lui? Bien que n'en parlant pas, elle semblait consciente de mon mal être et n'était pas avare de gestes de tendresse, me caressant la main, me faisant de bises inattendues, même me coinçant dans un coin pour m'embrasser à pleine bouche, glissant sa langue dans ma bouche avec une sorte d'avidité.

Même ces baisers aussi torrides soient-ils et qui occasionnait une douleur évidente dans ma cage, étaient symptomatiques du changement d'autorité dans notre couple.

Auparavant, il était rare que nous nous embrassions, c'était toujours à mon initiative et c'est moi qui introduisait ma langue contre la sienne, aujourd'hui, c'était le contraire.

Le samedi, comme je l'avais redouté, elle m'appela à nouveau dans ma chambre et je me retrouvais dans la même position, attaché sur le lit avec une culotte dans la bouche. Cette fois, je n'avais aucun doute sur la raison de sa sortie. Comme le samedi d'avant, elle avait soigné son apparence, paraissant très classes dans son tailleur gris et ses bas noirs.

C'est avec une sorte de désespoir que j'entendis la porte claquer.

La journée fut un enfer, à peine sentais-je les sécrétions de la culotte couler dans ma gorge et son odeur musquée m'imprégner. Je passais entre des phases d'abattement ou j'acceptais mon sort avec tristesse, et des phases de révolte ou je me disais qu'elle avait été trop loin et qu'il fallait que je me révolte.

C'est avec cette boule au ventre que je passais l'après-midi. Le temps me paraissait long, pas

seulement parce-que j'étais là, immobilisé sur ce lit, mais surtout parce-que j'imaginais ce qu'elle faisait. Curieusement, ça me faisait presque aussi mal de l'imaginer flirter, que faire l'amour.

Me revenait en mémoire avec nostalgie l'époque où nous nous étions rencontré et je la revoyait me séduire. Je pensais avoir oublié tout cela depuis longtemps mais ça me revenait en mémoire comme un flash et l'imaginer faire maintenant la même chose avec un autre me donnait des hauts le cœur. Je me morfondais ainsi et le temps passait. Ce fut le soir, puis la nuit. Malgré l'angoisse qui me serrait le ventre, je finis par m'assoupir.

Je fus tiré de ce sommeil léger, plein de rêves tous plus noirs les uns que les autres, par le bruit de la porte d'entrée. Carole s'accouda au chambranle de la porte avec le regard brillant et les joues rouges qu'elle avait toujours après avoir jouis et elle n'avat pas besoin de parler pour que je sache que c'était arrivé.

«Ca y est mon chéri, tu es cocu »

Cette concrétisation de mes craintes les plus fortes fut comme un coup de fouet et je sentis les larmes me monter aux yeux.

Sans rien ajouter, elle me détacha et partit au salon. C'est détruit moralement que je la rejoignis, catastrophé par ce qui venait de se passer, mais recherchant sa présence.

Elle s'était installé dans la banquette et ne dit rien en me voyant arriver. Je ne trouvais rien à dire et je m'assis à côté d'elle, comme pour sentir à nouveau la chaleur de son corps.

Nous restâmes là un moment, perdus chacun dans nos pensées.

«Tu veux venir dormir avec moi ce soir? »

Elle avait dit ça d'une voix douce et c'est avec un désespoir dans la voix dont je m'apercus moi-même que je lui répondis oui.

Nous nous couchâmes l'un contre l'autre, elle me prit dans ces bras tendrement, mais je sentais l'odeur de l'autre sur sa peau.

Elle ne fut pas longue à trouver le sommeil mais moi je restais longtemps réveillé à pleurer comme un gosse.

«Allo, Françoise, c'est Pascal »

«Bonjour Pascal, comment vas-tu? »

«Pas bien, Carole me trompe »

«Tu veux dire qu'elle a couché avec un autre homme? »

«Oui »

«Elle l'aime? »

«Elle me garantit que non »

«Tu la crois? »

«Oui »

«Si c'est juste une histoire de cul, ce n'est pas très grave » Sa désinvolture me mis dans une colère noire.

«A cause de toi et de ton idée loufoque de cage de chasteté, non seulement je n'ai pas touché ma femme depuis deux mois, mais maintenant elle se fait sauter par un autre »

«Pascal, tu ne vois que le mauvais coté des choses. Carole a explosé depuis qu'elle se sent libre. Je suis sûre qu'elle t'aime. Soit un peu patient et elle reviendra vers toi. »

Je trouvais la situation ironique

«Elle se sent libre depuis que je suis en cage? »

«Oui, c'est le prix à payer. Tu l'aimes assez pour faire ce sacrifice »

«Je ne peux pas supporter qu'elle sorte avec un autre »

«Carole ne t'appartient pas, pas plus que tu ne lui appartiens. Elle a envie de faire des expé- riences. Tu es libre d'accepter ou de refuser. Vous êtes venus me voir parce que votre couple battait de l'aile sur le plan sexuel. Aujourd'hui, les cartes sont rebattues et je suis confiante en vous. »

Je me sentais mieux quand je raccrochais. J'avais bien fait de l'appeler. Sa voix calme et sûre d'elle même m'avait fait du bien. Elle avait raison. J'avais exagéré les choses. Sans doute, ma situation de manque n'y était pas pour rien. Et puis c'était moi qui lui avait donné l'autorisation de me tromper, à mon corps défendant, mais moi quand même Je crois que ce qui me faisait le plus mal, c'était de voir à quel point cette vie à sens unique la rendait heureuse. Françoise avait prédit qu'elle reviendrait vers moi, mais une chose était sure, ça ne serait jamais plus comme avant.

Le mois suivant fut entrecoupé de ses week-end de sortie, souvent le samedi soir, parfois le dimanche. Elle m'attachait systématiquement sur le lit, une culotte sale dans la bouche. Elle m'avait avoué que ça participait à son plaisir tandis qu'elle baisais que de savoir que son petit mari chaste l'attendait attaché sur son lit. Elle m'en avait dit un peu plus sur son amant, il se prénommait Marc, était marié depuis 20 ans et heureux en mariage. Il ne recherchait pas le grand amour, mais simplement un cinq à sept de temps en temps.

Je me fis la remarque que, ce qui parait presque naturel chez un homme, devenait beaucoup plus scabreux avec une femme. Savoir que ce mec faisait ça avec Carole était toujours aussi pénible à imaginer, mais je m'étais fait au malheur que j'en éprouvais. J'avais parfois des larmes qui montaient aux yeux en pensant qu'il l'embrassait, qu'il la caressait, qu'il la pénétrait et assistait à ses orgasmes...bref, ce que j'avais fait pendant trente ans sans trop y penser et qui m'était maintenant interdit.

Cette première soirée que nous avions passé ensemble ne se renouvela pas. En fait, peu à peu, Carole restreignait mes prérogatives. Elle ne devenait pas distante pour autant et ne se privait pas de me caresser, ou de me faire de bises. Mais elle ne m'embrassait plus, et je n'osais pas faire le premier pas certain qu'elle allait me rembarrer.

Le seul moment où nous gardions une certaine forme de relations sexuelles, c'est quand je la suçais. Et c'était de plus en plus souvent, dans toutes les positions et dans tous les lieux. Elle ,si prude autrefois, avait bien changé sur ce point. Elle avait pris beaucoup de plaisir à cette première expérience sur le lit et maintenant, elle aimait autant les anulingus que les cunilingus. Elle ne s'occupait pas de savoir si elle était propre quand l'envie lui prenait mais ça me plaisait tant de lui donner du plaisir que j'oubliais la gène que j'éprouvais parfois.

Un soir, je la léchais à quatre pattes entre ses jambes pendant qu'elle regardait la télé, 'pas pour la faire jouir mais simplement pour la détendre' comme elle me l'avait dit quand elle me saisit par les cheveux et m'appliqua fermement contre sa chatte.

«Ouvre la bouche »

À peine eus-je obéit qu'un puissant jet d'urine me remplit la bouche. La surprise me fit tousser et ma chemise fut trempée. J'essayais consciencieusement de capter le maximum du liquide chaud et âcre quelle déversait sans retenue, mais le flot trop rapide et la répulsion instinctive que cela provoquait me faisait hoqueter, en répandant autant que j'en avalais. Cela dut durer quelques secondes, mais ça me parut une éternité. Me tenant fermement par les cheveux, elle empêchait mon réflexe de recul et me maintenait contre elle tandis qu'elle continuait sa miction. Quand enfin le jet se tarit et qu'elle me relâcha, je m'assis sur les pieds, éberlué par ce qui venait de se passer